- FinrodExpert
Dr Raynal a écrit:Moui, bien évidemment. Où irions nous si nous osions supposer qu'il existe des élèves plus intelligents que d'autres ! Et si nous osions admettre que la réussite scolaire a quelque chose à voir avec l'intelligence ! pouah ! Fi, dis-je ! Ce sont là des idées qui offensent les narines pudibondes. Et pourquoi pas ne pas faire appel à cette notion absurde de responsabilité individuelle, qui en viendrait à dire que si l'élève lambda passe a scolarité à pourrir les classes, il serait malvenu ensuite de réclamer ensuite la moindre obole à ceux qui, contrairement à lui, ont passé leur jeunesse à bosser au lieu de glander. Quelle horreur ! Récitons ensemble deux ave Mérieux et un pater obine pour expier semblables pensées.
Certes, mais comme les enquiquineurs cités par Rendash, ce sont des enfants, il doit bien avoir un moyen de les mettre au boulot eux aussi. D'agir sur le système pour le rendre moins jemenfoustiste.
- RendashBon génie
Verdurette a écrit:PauvreYorick a écrit:Rendash a écrit:Non. Pour moi, au nom de l'égalité et de la mixité sociale, il faut faire en sorte que les cours se déroulent partoutdans de bonnes conditions, et ça ne passe pas par l'exfiltration des bons élèves pour laisser les emmerdeurs et les élèves en difficulté entre eux. J'ai un exemple précis cette année, dans ma REP+ pourrie, d'une classe de 4e qui a commencé sur des chapeaux de roue question partage en vrille. Une direction efficace et une PP taulière ont permis de calmer les enquiquineurs ; mais ce sont les six ou sept très bons élèves de cette classe, qui pouvaient désormais bosser correctement, qui ont tiré l'ensemble vers le haut. Aujourd'hui c'est une bonne classe, à tous points de vue (relativement à la zone, disons), et la douzaine d'élèves faibles qui pouvaient basculer d'un côté comme de l'autre sont passés du côté du boulot et d'une attitude positive en classe.
Je trouve profondément hypocrites ceux qui affirment que les solutions sont uniquement pédagogiques au nom d'une "bienveillance" complètement dévoyée et qui s'avère être en réalité la pire des malveillances, mais j'en ai autant à l'adresse de ceux qui veulent ghettoïser des collèges déjà mal barrés. Si tu enlèves tous les bons élèves de ce genre de bahut, tu en fais quoi, de ce collège ? C'est ainsi que démarrent les cercles vicieux.
Le merdier en cours et dans un établissement scolaire n'est pas une fatalité. On sait les dégâts que peut causer un mauvais chef d'établissement, mais il faut aussi tenir compte de ce que peuvent accomplir un chef et une vie scolaire efficaces.
Ah, mais dans ces conditions, je suis d'accord !! Mais je ne suis pas sûre que ce soit le cas le plus fréquent, malheureusement.
Et lorsque le problème n'est pas résolu comme tu le décris, je comprends parfaitement que les parents n'attendent pas le bon vouloir du ciel ou un hypothétique CDE musclé, et fassent changer leurs enfants d'établissement. Quitte, parfois, à se saigner aux quatre veines pour le mettre dans le privé. Et c'est effectivement une injustice, générée par les CDE du type "je ne fais pas de vagues" et la regrettable tendance actuelle à une sirupeuse bienveillance qui n'est en fait que du laxisme.
Oui, absolument, mais ce que tu évoquais était une réponse institutionnelle à un problème dont l'institution est la principale responsable. Le CDE qui flanque la poussière sur le tapis ne le fait pas par conviction personnel, ou rarement, mais pour aider sa carrière ; il est profondément regrettable que ces façons d'agir puissent aider une carrière, tant elles se font au détriment des élèves et des enseignants. On apprécie d'autant plus un chef d'établissement efficace qu'il s'agit d'une denrée de plus en plus rare, mais à qui la faute ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VerduretteModérateur
Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt d'avoir laissé ainsi pourrir la situation.
Ou alors je suis vraiment très très très naïve.
Ou alors je suis vraiment très très très naïve.
- RendashBon génie
Verdurette a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt d'avoir laissé ainsi pourrir la situation.
Ou alors je suis vraiment très très très naïve.
Ha, pour ça, il faudrait poser la question aux artisans de ladite situation. Qui, évidemment vont commencer par nier qu'elle existe, puis affirmer que ce n'est pas leur faute.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
D'abord je t'ai rendu ta tondeuse en parfait état. Ensuite, elle était déjà cassée quand tu me l'as prêtée. Et de toute façon, je ne te l'ai jamais empruntée
- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit:D'abord je t'ai rendu ta tondeuse en parfait état. Ensuite, elle était déjà cassée quand tu me l'as prêtée. Et de toute façon, je ne te l'ai jamais empruntée
... et maintenant il faut encore que je te rembourse ma tondeuse :lol:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BeaubouNiveau 5
laMiss a écrit:Dépasser ce problème demande une ligne claire : il doit y avoir des devoirs et ils doivent pouvoir être faits au sein de l’établissement grâce à un temps d’étude accompagné", a-t-il indiqué avant de conclure: "Cela s’appellera ‘devoirs faits’, dispositif qui changera concrètement la vie des familles.".
http://www.bfmtv.com/societe/le-ministre-de-l-education-nationale-veut-tourner-la-page-des-devoirs-a-la-maison-1171365.html#xtor=AL-68
Et pourquoi pas une petite incitation financière, pour être sûr que les devoirs soient faits, que Blanquer voulait mettre en place en 2009 quand il était recteur à Créteil, "pour lutter contre l'absentéisme des élèves".
Curieux comme les médias dominants sont oublieux de ce fait, quand ils présentent Blanquer...
- RendashBon génie
Beaubou a écrit:laMiss a écrit:Dépasser ce problème demande une ligne claire : il doit y avoir des devoirs et ils doivent pouvoir être faits au sein de l’établissement grâce à un temps d’étude accompagné", a-t-il indiqué avant de conclure: "Cela s’appellera ‘devoirs faits’, dispositif qui changera concrètement la vie des familles.".
http://www.bfmtv.com/societe/le-ministre-de-l-education-nationale-veut-tourner-la-page-des-devoirs-a-la-maison-1171365.html#xtor=AL-68
Et pourquoi pas une petite incitation financière, pour être sûr que les devoirs soient faits, que Blanquer voulait mettre en place en 2009 quand il était recteur à Créteil, "pour lutter contre l'absentéisme des élèves".
Curieux comme les médias dominants sont oublieux de ce fait, quand ils présentent Blanquer...
Note qu'à ce compte-là, il doit bien être possible de négocier un nombre de devoirs avec les élèves : "j'en donne tant par mois, de façon à ce que vous touchiez tant, sur quoi vous me reverserez tant "
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
Rendash a écrit:
Note qu'à ce compte-là, il doit bien être possible de négocier un nombre de devoirs avec les élèves : "j'en donne tant par mois, de façon à ce que vous touchiez tant, sur quoi vous me reverserez tant "
Rendash, je n'aurais jamais cru ça de toi. :lol:
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:Rendash a écrit:
Note qu'à ce compte-là, il doit bien être possible de négocier un nombre de devoirs avec les élèves : "j'en donne tant par mois, de façon à ce que vous touchiez tant, sur quoi vous me reverserez tant "
Rendash, je n'aurais jamais cru ça de toi. :lol:
Je m'adapte, je pense printemps
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- chmarmottineGuide spirituel
Rendash a écrit:celinesud a écrit:Au moment où je vous lis au sujet des devoirs, j'observe ma fille, sérieuse, passer un week-end pourri à ne faire que bosser sur ses devoirs ... est-ce une vie ?
Il devrait y avoir une loi bornant les devoirs à des exercices d'application et à l'étude des leçons. Point. Je suis très en colère.
Oui, bien sûr, une loi, quelle bonne idée. La surcharge de travail n'a évidemment rien à voir avec un problème d'organisation, il est évident que tous les élèves de 4e de tous les collèges de tout le pays ont reçu en deux journées et demie de cours de quoi occuper les quatre jours vacants, de sept heures le matin à dix-sept heures le soir.
On peut aussi laisser les collègues décider de ce qui est utile à faire bosser ou pas, et laisser la loi en dehors de ça. Et si effectivement trois tonnes de devoirs ont été donnés mercredi matin pour lundi matin, il semble possible de s'organiser pour éviter d'y passer les quatre jours. En 4e, du moins.
Et si c'est une surcharge systématique, avant de passer par une loi, il ne semble pas totalement aberrant de songer à solliciter un rendez-vous avez les enseignants pour évoquer le problème.
J'ai évidemment, depuis que ma fille est au collège, alerté gentiment sur la surcharge de travail. La réponse est toujours du genre "oui oui c'est vrai, on va faire attention", et puis cela recommence. Ma fille est sérieuse (trop ?) et apprend facilement, et s'avance toujours, alors je pleins encore plus certains de ses camarades qui ne peuvent pas assumer et à qui on va en plus reprocher de ne pas bosser. Je ne parle pas des exercices d'entraînement, des leçons. Je parle de tout un tas de trucs qui prennent du temps : les exposés, des projets d'arts plastiques, et, nouveauté cette année, des tâches finales d'EPI à faire à la maison (diaporamas, ...) parce que pas de temps en classe, de textes à écrire en espagnol (ça, c'est très bien), mais qui donne lieu à une "production originale" à faire à la maison ...
Je préfèrerais qu'elle passe son temps à préparer ses évals !
- RendashBon génie
celinesud a écrit:Rendash a écrit:celinesud a écrit:Au moment où je vous lis au sujet des devoirs, j'observe ma fille, sérieuse, passer un week-end pourri à ne faire que bosser sur ses devoirs ... est-ce une vie ?
Il devrait y avoir une loi bornant les devoirs à des exercices d'application et à l'étude des leçons. Point. Je suis très en colère.
Oui, bien sûr, une loi, quelle bonne idée. La surcharge de travail n'a évidemment rien à voir avec un problème d'organisation, il est évident que tous les élèves de 4e de tous les collèges de tout le pays ont reçu en deux journées et demie de cours de quoi occuper les quatre jours vacants, de sept heures le matin à dix-sept heures le soir.
On peut aussi laisser les collègues décider de ce qui est utile à faire bosser ou pas, et laisser la loi en dehors de ça. Et si effectivement trois tonnes de devoirs ont été donnés mercredi matin pour lundi matin, il semble possible de s'organiser pour éviter d'y passer les quatre jours. En 4e, du moins.
Et si c'est une surcharge systématique, avant de passer par une loi, il ne semble pas totalement aberrant de songer à solliciter un rendez-vous avez les enseignants pour évoquer le problème.
J'ai évidemment, depuis que ma fille est au collège, alerté gentiment sur la surcharge de travail. La réponse est toujours du genre "oui oui c'est vrai, on va faire attention", et puis cela recommence. Ma fille est sérieuse (trop ?) et apprend facilement, et s'avance toujours, alors je pleins encore plus certains de ses camarades qui ne peuvent pas assumer et à qui on va en plus reprocher de ne pas bosser. Je ne parle pas des exercices d'entraînement, des leçons. Je parle de tout un tas de trucs qui prennent du temps : les exposés, des projets d'arts plastiques, et, nouveauté cette année, des tâches finales d'EPI à faire à la maison (diaporamas, ...) parce que pas de temps en classe, de textes à écrire en espagnol (ça, c'est très bien), mais qui donne lieu à une "production originale" à faire à la maison ...
Je préfèrerais qu'elle passe son temps à préparer ses évals !
..ce qu'elle fait via ses devoirs, non ? Je veux bien admettre que, ponctuellement, la charge de travail soit vraiment trop lourde, mais de façon systématique ? Une telle quantité de devoirs donnée mercredi matin pour lundi matin, vraiment ? Nécessitant quatre jours pleins de travail pour une bonne élève ? Ce n'est tout de même vraiment pas de bol d'avoir, le même jour, reçu des exposés, des "tâches finales d'EPI", des projets d'arts plastiques, des leçons et des exercices d'entraînement, sans parler du texte en espagnol. Et en plus, c'est tous les jours comme ça ? Y compris les périodes sans jour férié ?
Si oui, le dysfonctionnement est local et non général, et je ne vois pas la nécessité d'une loi. Législateurs et technocrates ont déjà suffisamment montré leur pouvoir de nuisance en matière éducative.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- chmarmottineGuide spirituel
Ce genre de réponse me fait penser aux réponses des profs ou des chefs d'établissement, en conseil de classe, qui, en réponse aux délégués élèves qui font gentiment remonter ce genre de problème, se voient renvoyer sur les roses avec des propos du genre "vous vous organisez mal, c'est pas tout le temps, ..."
Personnellement, depuis que ma fille a traversé l'école primaire, puis maintenant le collège, j'ai changé ma façon de donner des devoirs à mes élèves, même au lycée.
Personnellement, depuis que ma fille a traversé l'école primaire, puis maintenant le collège, j'ai changé ma façon de donner des devoirs à mes élèves, même au lycée.
- RendashBon génie
celinesud a écrit:Ce genre de réponse me fait penser aux réponses des profs ou des chefs d'établissement, en conseil de classe, qui, en réponse aux délégués élèves qui font gentiment remonter ce genre de problème, se voient renvoyer sur les roses avec des propos du genre "vous vous organisez mal, c'est pas tout le temps, ..."
Personnellement, depuis que ma fille a traversé l'école primaire, puis maintenant le collège, j'ai changé ma façon de donner des devoirs à mes élèves, même au lycée.
Le fait est que tu n'as pas répondu précisément à ma question, ce qui laisse en suspens la question de l'organisation. Je la repose, donc : "je veux bien admettre que, ponctuellement, la charge de travail soit vraiment trop lourde, mais de façon systématique ? Une telle quantité de devoirs donnée mercredi matin pour lundi matin, vraiment ? Nécessitant quatre jours pleins de travail pour une bonne élève ? Ce n'est tout de même vraiment pas de bol d'avoir, le même jour, reçu des exposés, des "tâches finales d'EPI", des projets d'arts plastiques, des leçons et des exercices d'entraînement, sans parler du texte en espagnol. Et en plus, c'est tous les jours comme ça ? Y compris les périodes sans jour férié ?"
Et si, effectivement, problème il y a, il est local et doit être réglé localement, certainement pas par une bête loi. Je ne vois même pas ce qu'une loi vient faire dans l'histoire, à vrai dire. Si la réponse est aussi souvent celle que tu indiques, c'est peut-être aussi parce que bien souvent, c'est celle qui convient. Je donne très peu de devoirs écrits à la maison, pour ma part, préférant insister sur l'apprentissage des leçons. mais quand, occasionnellement, j'en donne un, que l'on me dit "c'était crocro dur, j'y ai passé au moins quatre heures, si si j'vous jure", et que je vois que les élèves qui me disent ça font la même chose en une heure de temps en cours, j'ai de quoi me poser quelques questions sur leur capacité à organiser leur travail.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- chmarmottineGuide spirituel
Je n'ai pas réclamé de loi. Juste trouvé la dénomination "devoirs faits" difficilement applicables avec ce type de devoirs ...
Quant à mettre ma parole en doute sur la quantité effective de boulot assumée par ma fille ce week-end ... Je peux détailler, donner des dates, expliquer, mais je ne tiens pas à ce qu'elle soit reconnue ! Evidemment que tout n'a pas été donné mercredi matin !!
Mais bon, il s'en rajoute en permanence !
Ma fille fait son espagnol, le rend. Finalement, le prof ne relève pas et veut une "présentation originale". La prof d'arts plastiques donne un projet en plusieurs étapes, sur plusieurs semaines, par groupes . Ah ça, les travaux à plusieurs. Le prof d'histoire rajoute une éval de dernière minute parce qu'il manque de notes. La tâche finale d'anglais était prévue depuis la semaine dernière, mais entre temps les cours d'anglais ont continué, donc il faut bien les bosser ; la tâche finale de l'EPI (qui n'en a que le nom, puisque l'epi s'est réduit à l'écriture du titre dans le cahier) a été donnée le 10 mai, ce qui laisse du temps, sauf qu'entre temps, il y a eu plein d'évals et qu'il a fallu se retrouver plusieurs fois entre copines pour l'art plastique et j'en passe.
Je m'en vais de ce pas reprocher à ma fille qu'elle ne sait pas s'organiser et que c'est de sa faute si elle est surchargée de travail. Et que s'il elle se plante à son éval de math qu'elle n'a pas eu le temps de préparer, ce sera de sa faute et qu'elle l'aura bien mérité.
Quant à mettre ma parole en doute sur la quantité effective de boulot assumée par ma fille ce week-end ... Je peux détailler, donner des dates, expliquer, mais je ne tiens pas à ce qu'elle soit reconnue ! Evidemment que tout n'a pas été donné mercredi matin !!
Mais bon, il s'en rajoute en permanence !
Ma fille fait son espagnol, le rend. Finalement, le prof ne relève pas et veut une "présentation originale". La prof d'arts plastiques donne un projet en plusieurs étapes, sur plusieurs semaines, par groupes . Ah ça, les travaux à plusieurs. Le prof d'histoire rajoute une éval de dernière minute parce qu'il manque de notes. La tâche finale d'anglais était prévue depuis la semaine dernière, mais entre temps les cours d'anglais ont continué, donc il faut bien les bosser ; la tâche finale de l'EPI (qui n'en a que le nom, puisque l'epi s'est réduit à l'écriture du titre dans le cahier) a été donnée le 10 mai, ce qui laisse du temps, sauf qu'entre temps, il y a eu plein d'évals et qu'il a fallu se retrouver plusieurs fois entre copines pour l'art plastique et j'en passe.
Je m'en vais de ce pas reprocher à ma fille qu'elle ne sait pas s'organiser et que c'est de sa faute si elle est surchargée de travail. Et que s'il elle se plante à son éval de math qu'elle n'a pas eu le temps de préparer, ce sera de sa faute et qu'elle l'aura bien mérité.
- RendashBon génie
celinesud a écrit:Au moment où je vous lis au sujet des devoirs, j'observe ma fille, sérieuse, passer un week-end pourri à ne faire que bosser sur ses devoirs ... est-ce une vie ?
Il devrait y avoir une loi bornant les devoirs à des exercices d'application et à l'étude des leçons. Point. Je suis très en colère.
celinesud a écrit:Je n'ai pas réclamé de loi. Juste trouvé la dénomination "devoirs faits" difficilement applicables avec ce type de devoirs ...
Pour le reste, ma foi, si tout n'a pas été donné mercredi matin, je ne comprends toujours pas comment un élève de 4e peut se retrouver à passer "tout son weekend" sur ses devoirs. Tu évoques des leçons (histoire, anglais), des petites choses écrites ponctuelles : la "présentation originale" d'espagnol, la "tâche finale de l'EPI", le machin d'arts plastiques "en plusieurs étapes", ça peut prendre un peu de temps, évidemment, mais tout un weekend ? Après deux jours et demi de pont ? Conçois que l'on puisse douter de l'organisation. Idem pour la fameuse évaluation de maths, d'ailleurs, qui ne se révise sans doute pas la veille. Enfin, ce qu'on dit et répète aux élèves, quoi.
Plutôt que de lui reprocher de ne pas savoir s'organiser, peut-être serait-il plus utile de l'aider à le faire
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- chmarmottineGuide spirituel
Rendash a écrit:celinesud a écrit:Au moment où je vous lis au sujet des devoirs, j'observe ma fille, sérieuse, passer un week-end pourri à ne faire que bosser sur ses devoirs ... est-ce une vie ?
Il devrait y avoir une loi bornant les devoirs à des exercices d'application et à l'étude des leçons. Point. Je suis très en colère.
C'était évidemment de l'ironiecelinesud a écrit:Je n'ai pas réclamé de loi. Juste trouvé la dénomination "devoirs faits" difficilement applicables avec ce type de devoirs ...
Pour le reste, ma foi, si tout n'a pas été donné mercredi matin, je ne comprends toujours pas comment un élève de 4e peut se retrouver à passer "tout son weekend" sur ses devoirs. Tu évoques des leçons (histoire, anglais), des petites choses écrites ponctuelles : la "présentation originale" d'espagnol, la "tâche finale de l'EPI", le machin d'arts plastiques "en plusieurs étapes", ça peut prendre un peu de temps, évidemment, mais tout un weekend ? Après deux jours et demi de pont ? Conçois que l'on puisse douter de l'organisation. Idem pour la fameuse évaluation de maths, d'ailleurs, qui ne se révise sans doute pas la veille. Enfin, ce qu'on dit et répète aux élèves, quoi.
Plutôt que de lui reprocher de ne pas savoir s'organiser, peut-être serait-il plus utile de l'aider à le faire
C'est dingue ça, de s'obstiner à mettre en doute !
Le prof aurait-il toujours raison face à l'élève ?
Et tiens, tant que j'y suis, plutôt que de l'aider, je vais lui faire la morale, parce qu'en plus, elle fait le job, sans se plaindre, bien obéissante, alors qu'elle pourrait quand même avoir l'audace de se rebeller.
Bref, j'attends avec impatience la mesure "devoirs faits".
- RendashBon génie
Si je "m'obstine à mettre en doute", c'est que tu n'es guère convaincante et que les faits que tu avances sont bien flous, tout simplement. Tu t'évertues à ne pas répondre aux questions précises, n'espère donc pas être crue sur parole : il ne s'agit pas d'un professeur qui aurait raison face à une élève, mais d'établir la véracité de la surcharge de travail systématique qui obligerait un élève de 4e lambda à passer "tout son weekend" sur ses devoirs après une vacance de deux jours et demi.
Et, quoi qu'il en soit, dans ce cas précis, je vois assez mal comment une étude quotidienne d'une heure au collège pourra suffire à faire ce qui nécessite "tout un weekend"
Et, quoi qu'il en soit, dans ce cas précis, je vois assez mal comment une étude quotidienne d'une heure au collège pourra suffire à faire ce qui nécessite "tout un weekend"
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZeSandmanFidèle du forum
celinesud a écrit:Il devrait y avoir une loi bornant les devoirs à des exercices d'application et à l'étude des leçons. Point. Je suis très en colère.
celinesud a écrit:
C'était évidemment de l'ironie
Alors la bravo, vous m'avez bien eu !
Je n'avais pas, mais alors absolument pas perçu l'ironie dans vos propos. Il faut dire que renforcer votre phrase ironiquement sentencieuse par ce "Point." m'a complètement bluffé !
Mais du coup une question me taraude : où s'arrêtait cette ironie ? Dois-je aussi comprendre que vous n'êtes en fait pas en colère ?
Maintenant au cas où vous le soyez vraiment, en colère, je me sens obligé de vous inviter à la bienveillance envers les collègues enseignants de votre enfant. En effet il vous aura de votre propre aveu fallu vous-même subir, à travers cette dernière, cette dure réalité scolaire que l'on appelle les devoirs, pour finalement revoir vos propres pratiques en la matière. Peut-être que ces collègues n'ont pas eu eux-mêmes l'occasion d'engendrer une descendance et ainsi d'atteindre votre haut niveau de sagesse.
Enfin à mon corps défendant, ne pratiquant jamais moi-même l'ironie, j'espère que vous me pardonnerez d'avoir pu mal lire entre les lignes.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Ben mince alors, nous n'avons pas tous les mêmes motifs de colère.
Ce qui me fâche grave en ce moment, c'est de voir que mes petits derniers, en primaire, n'ont presque jamais rien à faire. Et qu'au moment où ils sont censés apprendre à écrire et à compter, ils n'ont jamais à prendre un stylo à la maison. Si mes gamins savent conjuguer un verbe, ils ont bien compris qu'ils ne le devaient pas qu'à l'école...
Les quelques enseignantes qui résistaient ces dernières années semblent avoir capitulé sous la pression des parents plaintifs et de leur hiérarchie.
Au collège ? On parle bien du collège d'après 2016 ? Du collège à 26 heures par semaine de la 6ème à la 3ème, ce qui pourrait avec un emploi du temps bien ajusté laisser la bagatelle de trois après-midis libérés dans la semaine ? En plus des autres demi-journées qui volent ici ou là pour un projet qui construit 'achement des compétences, ou pour une sensibilisation aux risques induits par une consommation excessive de charcuterie ? Lorsqu'un enfant sérieux consacre les quatre jours d'un week-end prolongé à son travail scolaire, n'est-ce pas aussi parce qu'il se voit soudain confronté à une masse de travail qu'il n'a jamais connue auparavant ? J'ai vu cela avec mon aîné au début de l'année : il a eu l'impression de crouler sous le boulot simplement parce que, pour la première fois de sa vie, il avait du boulot. Il passait un temps fou à des broutilles.
Finalement, on n'aura jamais autant parlé des devoirs qu'à l'époque où on les aura largement diminués. Les inégalités socio-culturelles n'ont qu'à bien se tenir.
Ce qui me fâche grave en ce moment, c'est de voir que mes petits derniers, en primaire, n'ont presque jamais rien à faire. Et qu'au moment où ils sont censés apprendre à écrire et à compter, ils n'ont jamais à prendre un stylo à la maison. Si mes gamins savent conjuguer un verbe, ils ont bien compris qu'ils ne le devaient pas qu'à l'école...
Les quelques enseignantes qui résistaient ces dernières années semblent avoir capitulé sous la pression des parents plaintifs et de leur hiérarchie.
Au collège ? On parle bien du collège d'après 2016 ? Du collège à 26 heures par semaine de la 6ème à la 3ème, ce qui pourrait avec un emploi du temps bien ajusté laisser la bagatelle de trois après-midis libérés dans la semaine ? En plus des autres demi-journées qui volent ici ou là pour un projet qui construit 'achement des compétences, ou pour une sensibilisation aux risques induits par une consommation excessive de charcuterie ? Lorsqu'un enfant sérieux consacre les quatre jours d'un week-end prolongé à son travail scolaire, n'est-ce pas aussi parce qu'il se voit soudain confronté à une masse de travail qu'il n'a jamais connue auparavant ? J'ai vu cela avec mon aîné au début de l'année : il a eu l'impression de crouler sous le boulot simplement parce que, pour la première fois de sa vie, il avait du boulot. Il passait un temps fou à des broutilles.
Finalement, on n'aura jamais autant parlé des devoirs qu'à l'époque où on les aura largement diminués. Les inégalités socio-culturelles n'ont qu'à bien se tenir.
- Ramanujan974Érudit
celinesud a écrit:Je n'ai pas réclamé de loi. Juste trouvé la dénomination "devoirs faits" difficilement applicables avec ce type de devoirs ...
Quant à mettre ma parole en doute sur la quantité effective de boulot assumée par ma fille ce week-end ... Je peux détailler, donner des dates, expliquer, mais je ne tiens pas à ce qu'elle soit reconnue ! Evidemment que tout n'a pas été donné mercredi matin !!
Mais bon, il s'en rajoute en permanence !
Ma fille fait son espagnol, le rend. Finalement, le prof ne relève pas et veut une "présentation originale". La prof d'arts plastiques donne un projet en plusieurs étapes, sur plusieurs semaines, par groupes . Ah ça, les travaux à plusieurs. Le prof d'histoire rajoute une éval de dernière minute parce qu'il manque de notes. La tâche finale d'anglais était prévue depuis la semaine dernière, mais entre temps les cours d'anglais ont continué, donc il faut bien les bosser ; la tâche finale de l'EPI (qui n'en a que le nom, puisque l'epi s'est réduit à l'écriture du titre dans le cahier) a été donnée le 10 mai, ce qui laisse du temps, sauf qu'entre temps, il y a eu plein d'évals et qu'il a fallu se retrouver plusieurs fois entre copines pour l'art plastique et j'en passe.
Je m'en vais de ce pas reprocher à ma fille qu'elle ne sait pas s'organiser et que c'est de sa faute si elle est surchargée de travail. Et que s'il elle se plante à son éval de math qu'elle n'a pas eu le temps de préparer, ce sera de sa faute et qu'elle l'aura bien mérité.
Sans vouloir être polémique ou désobligeant, ni relancer une énième querelle, je constate dans cet inventaire qu'il n'y a ni maths, ni français, à part l'allusion dans la dernière phrase.
Je ne trouve pas normal que des disciplines comme arts plastiques, qui représente 1h par semaine et que 99,5 % des élèves ne feront plus au lycée, s'arroge le droit d'exiger des gros travaux à la maison.
Marre aussi des "présentations originales", traduction pompeuse de diaporama, soit encore le fait de rester inutilement devant un écran. Pour quels progrès dans les apprentissages ?
On s'étonne après que les élèves de 2de sont accros au téléphone, ne savent plus écrire correctement, font 10 fautes par lignes et ne savent pas faire une addition.
Aux parents aussi de hiérarchiser les priorités : tu feras ton espagnol quand tu auras révisé tes maths...
- roxanneOracle
On peut peut-être aussi accorder à Céline une part de vérité, non? Les travaux de groupes, diaporamas et autres peuvent vite s'avérer chronophages surtout quand c'est un qui s'y colle pour tout le groupe. Je pense qu'avoir eu des enfants sérieux qui font les devoirs ou avoir participé à de l'aide aux devoirs permet une autre vision des choses. J'ai dans mon entourage, un élève de 5equi devait faire une anthologie de poèmes avec biographies, chronologies, mouvements littéraires (clin d'œil aux collègues du post lycée), le tout tapé, relié en ...15 jours .Et je t'assure que la famille suit. Et bien, ça , ça n'a pas de sens. (j'ai donné un travail de type similaire sans les mouvements en Première sur ..l'année). Quand je faisais l'aide aux devoirs force était de reconnaître que les maths occupaient une très large part des devoirs. Il doit y avoir moyen de trouver un équilibre entre profs pour lisser les devoirs, que les gros travaux ne se fassent pas à la maison in fine. Alors évidemment, il y a tous les glandus qui ne font rien de toute façon, mais pour ceux qui bossent, oui, il peut y avoir pas mal de travail. Bon, la période de fon d'année, de dernières notes y est pour quelque chose. D'ici trois semaines, ce sera fini.
- chmarmottineGuide spirituel
Ventre-Saint-Gris a écrit:Ben mince alors, nous n'avons pas tous les mêmes motifs de colère.
Ce qui me fâche grave en ce moment, c'est de voir que mes petits derniers, en primaire, n'ont presque jamais rien à faire. Et qu'au moment où ils sont censés apprendre à écrire et à compter, ils n'ont jamais à prendre un stylo à la maison. Si mes gamins savent conjuguer un verbe, ils ont bien compris qu'ils ne le devaient pas qu'à l'école...
Les quelques enseignantes qui résistaient ces dernières années semblent avoir capitulé sous la pression des parents plaintifs et de leur hiérarchie.
Au collège ? On parle bien du collège d'après 2016 ? Du collège à 26 heures par semaine de la 6ème à la 3ème, ce qui pourrait avec un emploi du temps bien ajusté laisser la bagatelle de trois après-midis libérés dans la semaine ? En plus des autres demi-journées qui volent ici ou là pour un projet qui construit 'achement des compétences, ou pour une sensibilisation aux risques induits par une consommation excessive de charcuterie ? Lorsqu'un enfant sérieux consacre les quatre jours d'un week-end prolongé à son travail scolaire, n'est-ce pas aussi parce qu'il se voit soudain confronté à une masse de travail qu'il n'a jamais connue auparavant ? J'ai vu cela avec mon aîné au début de l'année : il a eu l'impression de crouler sous le boulot simplement parce que, pour la première fois de sa vie, il avait du boulot. Il passait un temps fou à des broutilles.
Finalement, on n'aura jamais autant parlé des devoirs qu'à l'époque où on les aura largement diminués. Les inégalités socio-culturelles n'ont qu'à bien se tenir.
Dans le collège de ma fille, les devoirs n'ont jamais été diminués, bien au contraire. Quand on est prof, on peste contre les élèves qui ne bossent pas, cela masque ceux qui bossent vraiment et pour qui la quantité de devoirs superflus ("présentation originale" ...) est chronophage, parce qu'il va vouloir le faire bien. Je constate aussi que cette année il y a explosion des devoirs type exposé, recherche, présentation, diaporamas, travaux en groupe. Ma fille en est à son 6eme EPI, mêlant chacun au moins 3 matières.
- chmarmottineGuide spirituel
Ramanujan974 a écrit:celinesud a écrit:Je n'ai pas réclamé de loi. Juste trouvé la dénomination "devoirs faits" difficilement applicables avec ce type de devoirs ...
Quant à mettre ma parole en doute sur la quantité effective de boulot assumée par ma fille ce week-end ... Je peux détailler, donner des dates, expliquer, mais je ne tiens pas à ce qu'elle soit reconnue ! Evidemment que tout n'a pas été donné mercredi matin !!
Mais bon, il s'en rajoute en permanence !
Ma fille fait son espagnol, le rend. Finalement, le prof ne relève pas et veut une "présentation originale". La prof d'arts plastiques donne un projet en plusieurs étapes, sur plusieurs semaines, par groupes . Ah ça, les travaux à plusieurs. Le prof d'histoire rajoute une éval de dernière minute parce qu'il manque de notes. La tâche finale d'anglais était prévue depuis la semaine dernière, mais entre temps les cours d'anglais ont continué, donc il faut bien les bosser ; la tâche finale de l'EPI (qui n'en a que le nom, puisque l'epi s'est réduit à l'écriture du titre dans le cahier) a été donnée le 10 mai, ce qui laisse du temps, sauf qu'entre temps, il y a eu plein d'évals et qu'il a fallu se retrouver plusieurs fois entre copines pour l'art plastique et j'en passe.
Je m'en vais de ce pas reprocher à ma fille qu'elle ne sait pas s'organiser et que c'est de sa faute si elle est surchargée de travail. Et que s'il elle se plante à son éval de math qu'elle n'a pas eu le temps de préparer, ce sera de sa faute et qu'elle l'aura bien mérité.
Sans vouloir être polémique ou désobligeant, ni relancer une énième querelle, je constate dans cet inventaire qu'il n'y a ni maths, ni français, à part l'allusion dans la dernière phrase.
Je ne trouve pas normal que des disciplines comme arts plastiques, qui représente 1h par semaine et que 99,5 % des élèves ne feront plus au lycée, s'arroge le droit d'exiger des gros travaux à la maison.
Marre aussi des "présentations originales", traduction pompeuse de diaporama, soit encore le fait de rester inutilement devant un écran. Pour quels progrès dans les apprentissages ?
On s'étonne après que les élèves de 2de sont accros au téléphone, ne savent plus écrire correctement, font 10 fautes par lignes et ne savent pas faire une addition.
Aux parents aussi de hiérarchiser les priorités : tu feras ton espagnol quand tu auras révisé tes maths...
C'est ce que je pense aussi.
Pour les maths, il est vrai que vu le week-end passé, elles ont exceptionnellement été reléguées en dernière position ...
- chmarmottineGuide spirituel
Rendash a écrit:Si je "m'obstine à mettre en doute", c'est que tu n'es guère convaincante et que les faits que tu avances sont bien flous, tout simplement. Tu t'évertues à ne pas répondre aux questions précises, n'espère donc pas être crue sur parole : il ne s'agit pas d'un professeur qui aurait raison face à une élève, mais d'établir la véracité de la surcharge de travail systématique qui obligerait un élève de 4e lambda à passer "tout son weekend" sur ses devoirs après une vacance de deux jours et demi.
Et, quoi qu'il en soit, dans ce cas précis, je vois assez mal comment une étude quotidienne d'une heure au collège pourra suffire à faire ce qui nécessite "tout un weekend"
Quel intérêt aurai-je à venir ici exagérer ?
Je constate encore une fois qu'il est bien difficile de discuter tranquillement ici.
J'apportais juste une vision des devoirs au quotidien. Vision partagée d'ailleurs par mes collègues dont les enfants sont scolarisés dans le même établissement que celui de ma fille.
- VerduretteModérateur
@Ventre-Saint-Gris
Dans notre école, nos étions tiraillés entre les parents qui voulaient des devoirs, ceux qui n'en voulaient pas, ceux qui disaient qu'il y en avait trop, ceux qui disaient qu'il n'y en avait pas assez, et cerise sur le gâteau, la loi qui interdit les devoirs écrits ...
Nous avons trouvé un compromis : Théoriquement, il n'y a que des leçons à apprendre. Mais je fais l'étude, je vois donc comment les élèves apprennent leurs leçons : ils effleurent la page de l’œil pendant dix secondes, et à 17 h 10 annoncent tout farauds : "J'ai fini mes devoirs, j'peux avoir une feuille?"(pour dessiner). Donc nous demandons, pour apprendre, de copier (une table, une conjugaison, une liste de mots), de faire des opérations ou un exercice, mais toujours quelque chose de relativement facile, qui sert d'entrainement. Il y a aussi de la lecture à faire.
Du coup, la plupart des élèves le font, et nous sanctionnons rarement ceux qui ne font pas leurs devoirs écrits. C'est tant pis pour eux ...
Dans notre école, nos étions tiraillés entre les parents qui voulaient des devoirs, ceux qui n'en voulaient pas, ceux qui disaient qu'il y en avait trop, ceux qui disaient qu'il n'y en avait pas assez, et cerise sur le gâteau, la loi qui interdit les devoirs écrits ...
Nous avons trouvé un compromis : Théoriquement, il n'y a que des leçons à apprendre. Mais je fais l'étude, je vois donc comment les élèves apprennent leurs leçons : ils effleurent la page de l’œil pendant dix secondes, et à 17 h 10 annoncent tout farauds : "J'ai fini mes devoirs, j'peux avoir une feuille?"(pour dessiner). Donc nous demandons, pour apprendre, de copier (une table, une conjugaison, une liste de mots), de faire des opérations ou un exercice, mais toujours quelque chose de relativement facile, qui sert d'entrainement. Il y a aussi de la lecture à faire.
Du coup, la plupart des élèves le font, et nous sanctionnons rarement ceux qui ne font pas leurs devoirs écrits. C'est tant pis pour eux ...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum