- VicomteDeValmontGrand sage
Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
Ah? Vraiment?
Pour rappel, l'échelon 1 équivaut à 1635 euros brut, soit 1259 euros net, soit 1,1 SMIC. Pour bac +5. Niveau ingratitude, ça se tient...
Toutefois, le PPCR va faire monter l'échelon 1 à 1381 euros net (mais augmenter sa durée à un an), soit 1,2 SMIC, youhou!
- CasparProphète
VicomteDeValmont a écrit:Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
Ah? Vraiment?
Pour rappel, l'échelon 1 équivaut à 1635 euros brut, soit 1259 euros net, soit 1,1 SMIC. Pour bac +5. Niveau ingratitude, ça se tient...
Toutefois, le PPCR va faire monter l'échelon 1 à 1381 euros net (mais augmenter sa durée à un an), soit 1,2 SMIC, youhou!
Oui mais...
- BabaretteDoyen
Fenrir a écrit:Si je puis apporter un éclairage sur certains licenciements, j'ai assisté à une réunion de tuteurs cette année. Les inspecteurs présents en ont expliqué une partie par le faible niveau de langage (oral et écrit) des stagiaires en question (ça ne concerne évidemment pas les lettres), ou d'autres qui n'auraient pas non plus fini leur période d'essai dans le privé (problèmes relationnels, ponctualité, pas de préparation, refus de dialogue avec le tuteur).
Mouais. Facile pour un tuteur de prétendre que le stagiaire refuse de dialoguer avec lui. Mon tuteur, la première année, avait dit ça aussi. La réalité :
- lorsqu'il m'a envoyé une reprise de cours à cinq heure du matin (pour un cours à 9h) pour me dire de tout recommencer, j'ai vu le mail à 8h et j'ai répondu que je n'avais pas le temps de refaire le cours
- lorsque j'ai eu un gros soucis avec un élève (j'étais victime de diffamation), j'ai contacté la tutrice ESPE parce que j'avais plus confiance en elle, il m'a reproché que je ne le choisisse pas comme interlocuteur unique
Et ça, ça donne "refuse de dialoguer avec son tuteur".
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:lecteur:
- RosanetteEsprit éclairé
Et combien de temps un stagiaire reste-t-il à l'échelon 1 ?
Et (encore une fois je parle pour le domaine des humanités), pouvez-vous penser à un métier qui apporte confort matériel immédiatement à bac+5 ? J'ai des amis sortant de HEC (endettés, donc) qui galèrent et sabrent le champagne dès qu'ils atteignent 2000 nets, ce à quoi j'ai eu le droit rapidement avec mon reclassement dans l'EN.
On pourrait aussi parler des rémunérations des contrats doctoraux, et de leurs perspectives professionnelles...
Et (encore une fois je parle pour le domaine des humanités), pouvez-vous penser à un métier qui apporte confort matériel immédiatement à bac+5 ? J'ai des amis sortant de HEC (endettés, donc) qui galèrent et sabrent le champagne dès qu'ils atteignent 2000 nets, ce à quoi j'ai eu le droit rapidement avec mon reclassement dans l'EN.
On pourrait aussi parler des rémunérations des contrats doctoraux, et de leurs perspectives professionnelles...
- nanouevaNiveau 10
Dans mon académie, la rectrice aurait prévu, de source syndicale, une quinzaine de licenciements secs. Et je pense que le nombre de renouvellements va augmenter lui aussi.
- VicomteDeValmontGrand sage
Il faut, de toute façon, mettre en place des pré-recrutements début de licence dans des écoles normales et payer les futurs enseignants dès ce moment-là, avec engagement décennal.
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- ZeSandmanFidèle du forum
VicomteDeValmont a écrit:Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
Ah? Vraiment?
Pour rappel, l'échelon 1 équivaut à 1635 euros brut, soit 1259 euros net, soit 1,1 SMIC. Pour bac +5. Niveau ingratitude, ça se tient...
Toutefois, le PPCR va faire monter l'échelon 1 à 1381 euros net (mais augmenter sa durée à un an), soit 1,2 SMIC, youhou!
Si même la revalorisation salariale ne vaut pas le coup, c'est à se demander pourquoi des organisations syndicales ont choisi de signer cet accord...
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- VicomteDeValmontGrand sage
ZeSandman a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
Ah? Vraiment?
Pour rappel, l'échelon 1 équivaut à 1635 euros brut, soit 1259 euros net, soit 1,1 SMIC. Pour bac +5. Niveau ingratitude, ça se tient...
Toutefois, le PPCR va faire monter l'échelon 1 à 1381 euros net (mais augmenter sa durée à un an), soit 1,2 SMIC, youhou!
Si même la revalorisation salariale ne vaut pas le coup, c'est à se demander pourquoi des organisations syndicales ont choisi de signer cet accord...
C'est toujours mieux de gagner 1,2 SMIC que 1,1 SMIC même si ça reste insuffisant. Et c'est même pas sûr que les revalorisations prévues jusqu'en 2020 vont avoir lieu avec notre ministre qui a dit qu'il n'y aurait pas d'augmentation des salaires (ce qui reste fort vague).
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- ZeSandmanFidèle du forum
C'est vrai que moins pire c'est mieux au final.
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- CasparProphète
VicomteDeValmont a écrit:ZeSandman a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
Ah? Vraiment?
Pour rappel, l'échelon 1 équivaut à 1635 euros brut, soit 1259 euros net, soit 1,1 SMIC. Pour bac +5. Niveau ingratitude, ça se tient...
Toutefois, le PPCR va faire monter l'échelon 1 à 1381 euros net (mais augmenter sa durée à un an), soit 1,2 SMIC, youhou!
Si même la revalorisation salariale ne vaut pas le coup, c'est à se demander pourquoi des organisations syndicales ont choisi de signer cet accord...
C'est toujours mieux de gagner 1,2 SMIC que 1,1 SMIC même si ça reste insuffisant. Et c'est même pas sûr que les revalorisations prévues jusqu'en 2020 vont avoir lieu avec notre ministre qui a dit qu'il n'y aurait pas d'augmentation des salaires (ce qui reste fort vague).
En revanche il a été très clair sur la rentrée en musique et les casiers à portable; deux dossiers urgents ont donc été traités.
- FenrirFidèle du forum
Babarette a écrit:
Mouais. Facile pour un tuteur de prétendre que le stagiaire refuse de dialoguer avec lui. Mon tuteur, la première année, avait dit ça aussi. La réalité :
- lorsqu'il m'a envoyé une reprise de cours à cinq heure du matin (pour un cours à 9h) pour me dire de tout recommencer, j'ai vu le mail à 8h et j'ai répondu que je n'avais pas le temps de refaire le cours
- lorsque j'ai eu un gros soucis avec un élève (j'étais victime de diffamation), j'ai contacté la tutrice ESPE parce que j'avais plus confiance en elle, il m'a reproché que je ne le choisisse pas comme interlocuteur unique
Et ça, ça donne "refuse de dialoguer avec son tuteur".
Ai je prétendu que tout les tuteurs sont le perfection incarnée et les stagiaires de sombres incompétents ?
Que ton expérience personnelle ait été désagréable, tu m'en vois navré. Cependant ces cas existent néanmoins et ton exemple aussi douloureux soit il, n'est pas non plus une généralité.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- VicomteDeValmontGrand sage
Avec le nombre de places ouvertes au concours et la division par 2 de la prime pour les tuteurs sous Hollande, beaucoup de tuteurs novices ont été recrutés ce qui a tout de même bien amplifié les difficultés des stagiaires.
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- User14996Niveau 10
Pas le meilleur moment d'entrer dans l'EN...nanoueva a écrit:Dans mon académie, la rectrice aurait prévu, de source syndicale, une quinzaine de licenciements secs. Et je pense que le nombre de renouvellements va augmenter lui aussi.
- BabaretteDoyen
Fenrir a écrit:Babarette a écrit:
Mouais. Facile pour un tuteur de prétendre que le stagiaire refuse de dialoguer avec lui. Mon tuteur, la première année, avait dit ça aussi. La réalité :
- lorsqu'il m'a envoyé une reprise de cours à cinq heure du matin (pour un cours à 9h) pour me dire de tout recommencer, j'ai vu le mail à 8h et j'ai répondu que je n'avais pas le temps de refaire le cours
- lorsque j'ai eu un gros soucis avec un élève (j'étais victime de diffamation), j'ai contacté la tutrice ESPE parce que j'avais plus confiance en elle, il m'a reproché que je ne le choisisse pas comme interlocuteur unique
Et ça, ça donne "refuse de dialoguer avec son tuteur".
Ai je prétendu que tout les tuteurs sont le perfection incarnée et les stagiaires de sombres incompétents ?
Que ton expérience personnelle ait été désagréable, tu m'en vois navré. Cependant ces cas existent néanmoins et ton exemple aussi douloureux soit il, n'est pas non plus une généralité.
C'est toi qui fais une généralité à partir de ce que disent les IPR. Et réfléchis, les IPR ne vont pas dire "Nous avons renvoyé des stagiaires parce qu'ils ont déplu à leur tuteur et le tuteur est souverain".
Quand j'ai fait ma deuxième rentrée, des stagiaires avaient demandé quelles étaient les erreurs à ne pas faire s'ils voulaient être titularisés. L'IPR a répondu qu'à moins que le professeur soit un véritable ignorant qui ne traitait pas le programme et que les élèves dansaient sur les tables, tout le monde était titularisé. Mensonge éhonté bien entendu.
- VatrouchkaNiveau 9
VicomteDeValmont a écrit:Avec le nombre de places ouvertes au concours et la division par 2 de la prime pour les tuteurs sous Hollande, beaucoup de tuteurs novices ont été recrutés ce qui a tout de même bien amplifié les difficultés des stagiaires.
Plus ceux qui ne voulaient pas l'être et qui le font bien savoir à leur stagiaire qui n'a rien demandé du tout.
- Philomène87Grand sage
Babarette a écrit:Fenrir a écrit:Babarette a écrit:
Mouais. Facile pour un tuteur de prétendre que le stagiaire refuse de dialoguer avec lui. Mon tuteur, la première année, avait dit ça aussi. La réalité :
- lorsqu'il m'a envoyé une reprise de cours à cinq heure du matin (pour un cours à 9h) pour me dire de tout recommencer, j'ai vu le mail à 8h et j'ai répondu que je n'avais pas le temps de refaire le cours
- lorsque j'ai eu un gros soucis avec un élève (j'étais victime de diffamation), j'ai contacté la tutrice ESPE parce que j'avais plus confiance en elle, il m'a reproché que je ne le choisisse pas comme interlocuteur unique
Et ça, ça donne "refuse de dialoguer avec son tuteur".
Ai je prétendu que tout les tuteurs sont le perfection incarnée et les stagiaires de sombres incompétents ?
Que ton expérience personnelle ait été désagréable, tu m'en vois navré. Cependant ces cas existent néanmoins et ton exemple aussi douloureux soit il, n'est pas non plus une généralité.
C'est toi qui fais une généralité à partir de ce que disent les IPR. Et réfléchis, les IPR ne vont pas dire "Nous avons renvoyé des stagiaires parce qu'ils ont déplu à leur tuteur et le tuteur est souverain".
Quand j'ai fait ma deuxième rentrée, des stagiaires avaient demandé quelles étaient les erreurs à ne pas faire s'ils voulaient être titularisés. L'IPR a répondu qu'à moins que le professeur soit un véritable ignorant qui ne traitait pas le programme et que les élèves dansaient sur les tables, tout le monde était titularisé. Mensonge éhonté bien entendu.
Par "danser sur les tables", ils entendent "bordel en classe". Un stagiaire qui a du bordel en classe a peu de chances d'être titularisé, que cela vienne de lui ou non.
- LaepixiaNiveau 8
Rosanette a écrit:Et combien de temps un stagiaire reste-t-il à l'échelon 1 ?
Et (encore une fois je parle pour le domaine des humanités), pouvez-vous penser à un métier qui apporte confort matériel immédiatement à bac+5 ? J'ai des amis sortant de HEC (endettés, donc) qui galèrent et sabrent le champagne dès qu'ils atteignent 2000 nets, ce à quoi j'ai eu le droit rapidement avec mon reclassement dans l'EN.
On pourrait aussi parler des rémunérations des contrats doctoraux, et de leurs perspectives professionnelles...
Je ne sais pas à quel échelon tu es mais tu vas sabrer le champagne longtemps pour fêter tes 2000 euros. Ça fait un moment que je stagne aux environs des 2000 (hors prime de professeur principal que j'ai quand on ne me punit pas ^^) et je viens (enfin en mars) de passer à l'échelon 9.
- XIIINeoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Et combien de temps un stagiaire reste-t-il à l'échelon 1 ?
Et (encore une fois je parle pour le domaine des humanités), pouvez-vous penser à un métier qui apporte confort matériel immédiatement à bac+5 ? J'ai des amis sortant de HEC (endettés, donc) qui galèrent et sabrent le champagne dès qu'ils atteignent 2000 nets, ce à quoi j'ai eu le droit rapidement avec mon reclassement dans l'EN.
On pourrait aussi parler des rémunérations des contrats doctoraux, et de leurs perspectives professionnelles...
Des amis aussi sortis d'HEC: premier salaire 4000 euros par mois à Londres. Je crains que ces 2000 soient l'exception.
- almuixeNeoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Oui, je maintiens que beaucoup de gens sont conscients de la difficulté du métier (ce qui est plutôt compatible avec une baisse des vocations), mais je souligne aussi, pour aller contre le ressenti de beaucoup, que beaucoup de jeunes se rendent compte, vu la réalité du marché du travail, que professeur est loin d'être le métier le moins épanouissant ou le plus ingrat sur le plan financier.
En creux, tu confirmes que c'est un choix par défaut, après avoir tâté la dure réalité des autres métiers. Il faut reconnaitre que la condition des travailleurs se dégradent de manière générale.
- hyperboleNiveau 5
N'étant plus "jeune", je n'en fréquente pas tant que ça, mais j'ai croisé (et croire encore régulièrement) un paquet de contractuels qui viennent "voir comment c'est" après des débuts dans le privé, et qui décident de retourner dans le privé dès la fin du dit contrat.
Ce qui est dommage pour l'EN, c'est qu'à chaque fois il s'agit de personnes d'un très bon niveau, et avec qui les classes ne tournent pas si mal malgré un manque de formation (pas évident pour un remplacement en cours d'année), à mon avis parce que les élèves sentent une expertise et respectent cela.
Malheureusement, on a tout aussi souvent des contractuels qui ne sont pas du tout au niveau, et qui eux souhaitent rester car ils ne trouvent pas mieux dans le privé. (je me permets de juger à la lecture de mots dans des carnets d'élèves, ou à la lumière de quelques conversations édifiantes...)
Grosso modo, les bons fuient, restent ceux qui ne trouvent pas mieux
Enseigner n'a jamais été très bien payé, mais le prestige et le respect compensaient. Ensuite, il y a eu le mépris, et maintenant on fait souvent pitié
Ce qui est dommage pour l'EN, c'est qu'à chaque fois il s'agit de personnes d'un très bon niveau, et avec qui les classes ne tournent pas si mal malgré un manque de formation (pas évident pour un remplacement en cours d'année), à mon avis parce que les élèves sentent une expertise et respectent cela.
Malheureusement, on a tout aussi souvent des contractuels qui ne sont pas du tout au niveau, et qui eux souhaitent rester car ils ne trouvent pas mieux dans le privé. (je me permets de juger à la lecture de mots dans des carnets d'élèves, ou à la lumière de quelques conversations édifiantes...)
Grosso modo, les bons fuient, restent ceux qui ne trouvent pas mieux
Enseigner n'a jamais été très bien payé, mais le prestige et le respect compensaient. Ensuite, il y a eu le mépris, et maintenant on fait souvent pitié
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Karine, maths, collège
- BabaretteDoyen
Philomène87 a écrit:Babarette a écrit:Fenrir a écrit:Babarette a écrit:
Mouais. Facile pour un tuteur de prétendre que le stagiaire refuse de dialoguer avec lui. Mon tuteur, la première année, avait dit ça aussi. La réalité :
- lorsqu'il m'a envoyé une reprise de cours à cinq heure du matin (pour un cours à 9h) pour me dire de tout recommencer, j'ai vu le mail à 8h et j'ai répondu que je n'avais pas le temps de refaire le cours
- lorsque j'ai eu un gros soucis avec un élève (j'étais victime de diffamation), j'ai contacté la tutrice ESPE parce que j'avais plus confiance en elle, il m'a reproché que je ne le choisisse pas comme interlocuteur unique
Et ça, ça donne "refuse de dialoguer avec son tuteur".
Ai je prétendu que tout les tuteurs sont le perfection incarnée et les stagiaires de sombres incompétents ?
Que ton expérience personnelle ait été désagréable, tu m'en vois navré. Cependant ces cas existent néanmoins et ton exemple aussi douloureux soit il, n'est pas non plus une généralité.
C'est toi qui fais une généralité à partir de ce que disent les IPR. Et réfléchis, les IPR ne vont pas dire "Nous avons renvoyé des stagiaires parce qu'ils ont déplu à leur tuteur et le tuteur est souverain".
Quand j'ai fait ma deuxième rentrée, des stagiaires avaient demandé quelles étaient les erreurs à ne pas faire s'ils voulaient être titularisés. L'IPR a répondu qu'à moins que le professeur soit un véritable ignorant qui ne traitait pas le programme et que les élèves dansaient sur les tables, tout le monde était titularisé. Mensonge éhonté bien entendu.
Par "danser sur les tables", ils entendent "bordel en classe". Un stagiaire qui a du bordel en classe a peu de chances d'être titularisé, que cela vienne de lui ou non.
Oui, sauf que le "et" signifie qu'il y a les deux.
Soit dit en passant, j'avais, la première année, des élèves bavards. Et franchement, pour appeler ça du "bordel" il ne faut pas avoir connu ce qu'est le bordel. J'ai découvert le vrai "bordel" la deuxième année.
- RosanetteEsprit éclairé
Pour HEC, bien sûr qu'il y a de beaux voire très beauw salaires, mais les contr exemples ne manquent pas/plus, a fortiori quand on regarde du côté d'écoles de commerce réputées et tout aussi chères.
Pour le salaire, un agrégé échelon 9 n'est pas à 2000 nets environ, ou alors on n'a pas la même notion de l'approximation.
Enfin, quand je dis que les jeunes travailleurs ne deconsiderent pas forcément le métier d'enseignant, ça ne veut pas forcément dire qu'ils envisagent une reconversion. Mais c'est un mouvement assez naturel que vouloir s'éloigner du métier de prof, même si c'est souvent au prix d'une idealisation d'autres métiers.
Pour le salaire, un agrégé échelon 9 n'est pas à 2000 nets environ, ou alors on n'a pas la même notion de l'approximation.
Enfin, quand je dis que les jeunes travailleurs ne deconsiderent pas forcément le métier d'enseignant, ça ne veut pas forcément dire qu'ils envisagent une reconversion. Mais c'est un mouvement assez naturel que vouloir s'éloigner du métier de prof, même si c'est souvent au prix d'une idealisation d'autres métiers.
- FinrodExpert
hyperbole a écrit:N'étant plus "jeune", je n'en fréquente pas tant que ça,
L'un n'empêche pas l'autre. Ce n'est pas Brigitte Macron qui me contredirait.
- Ma'amÉrudit
De plus en plus, l'enseignement est une seconde carrière aussi. A l'ESPE cette année, j'étais loin d'être la seule "vieille bique".
- FenrirFidèle du forum
Babarette a écrit:
C'est toi qui fais une généralité à partir de ce que disent les IPR. Et réfléchis, les IPR ne vont pas dire "Nous avons renvoyé des stagiaires parce qu'ils ont déplu à leur tuteur et le tuteur est souverain".
Non. Si tu relis bien mon premier message je précisais bien que je parlais de certains licenciements, j'avais d'ailleurs pris la précaution de mettre ce mot en gras pour éviter de me retrouver au pilori par ce genre de message vindicatif. Visiblement ce n'était pas suffisant.
Je ne nie pas qu'il puisse y avoir des problèmes avec certains tuteurs, et effectivement cela ne devrait pas avoir lieu. Je ne juge pas ta situation parce que je ne la connais pas. La question de savoir ce qui motive les licenciements a été posée, des réponses ont été données et j'essayais simplement d'apporter une partie de réponse supplémentaire.
Il y a forcément des licenciement qui sont litigieux (Pour ceux là, le TA existe et c'est la crainte de l'administration, s'il y a clairement un problème : il faut y aller) mais ça ne doit pas cacher le licenciements justifiés.
La question étant de savoir quelles sont les proportions pour chaque cas. D'autant qu'elles doivent varier suivant les académies et les matières.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
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