- gauvain31Empereur
Elyas a écrit:mafalda16 a écrit:gauvain31 a écrit:Peinard a écrit:Les formateurs ESPE, les inspecteurs, les rectorats et le MEN n'ont pas su différencier la formation des stagiaires au service de la réussite de tous. Face à ce manque de bienveillance caractérisé, il est donc urgent de licencier tous les formateurs ESPE, les IPR et les hauts fonctionnaires de l'Éducation Nationale.
:chat:
Ah mais on s'en porterait bien mieux + la fonction de CDE. Il faudrait que le CDE soit un enseignant élu par ses pairs pour une période déterminée tout en gardant quelques heures avec les élèves :abk: ... je suis un démon je sais..... :diable:
Non, un sage.
Franchement, vous exprimez réellement cette idée comme une piste sérieuse d'amélioration ??? :abb: Je suis certain que dès que c'est mis en place, le massacre débutera très rapidement et que 90% des néos pleureront ici sur leur collègue-chef qui les martyrise. Déjà, il suffit de lire ce qui est dit sur les tuteurs/coordos/collègues sur pas mal de fils du forum. Non, c'est une idée abominable. Ce n'est pas comme si les salles des professeurs ne connaissaient pas souvent de guerres de clans ou de tyrannie d'un collègue charismatique avec ses groupies.
Cette idée vient d'Espagne (et ça se fait déjà dans le privé en France, un collègue à moi qui est adjoint) et il faut absolument et évidemment des garde-fous : à savoir la possibilité de ne faire qu'un seul "mandat" et où la progression de carrière des enseignants serait laissée seulement à un IPR. Ce type de CDE n'aurait qu'un rôle de gestion. On peut encore imaginer d'autres garde-fous Elyas. Il est évident que tout le monde n'est pas fait humainement pour les métiers d'encadrement , et malheureusement il y a déjà des CDE parasites comme on peut le lire dans les témoignages que l'on trouve sur ce forum. Des CDE pervers narcissiques, violents, méprisants et incompétents qui pourrissent à eux seuls l'ambiance de l'établissement....il y en a déjà hélas malgré le concours....
- meskiangasherNiveau 9
Même pas, il peut y avoir une loi de dégagement des cadres.mathmax a écrit:Notre garantie de l'emploi nous préserve uniquement de licenciements économiques.
- BabaretteDoyen
gauvain31 a écrit:Peinard a écrit:Les formateurs ESPE, les inspecteurs, les rectorats et le MEN n'ont pas su différencier la formation des stagiaires au service de la réussite de tous. Face à ce manque de bienveillance caractérisé, il est donc urgent de licencier tous les formateurs ESPE, les IPR et les hauts fonctionnaires de l'Éducation Nationale.
:chat:
Ah mais on s'en porterait bien mieux + la fonction de CDE. Il faudrait que le CDE soit un enseignant élu par ses pairs pour une période déterminée tout en gardant quelques heures avec les élèves :abk: ... je suis un démon je sais..... :diable:
Election du CDE par ses pairs, pourquoi pas, mais il faudrait surtout que le chef du personnel ne s'occupe que du personnel (et du bâtiment) et qu'il y ait une autre personne pour s'occuper des élèves. Ça changerait tout.
- BalthazaardVénérable
Tamerlan a écrit:Je ne suis pas tout à fait sûr que l'élection du CDE par ses pairs serait un facteur de concorde en salle des profs. Pour le fait de garder une classe cela se passe dans le privé.
Je crois que le principe de Peter jouerait à fond!
- LefterisEsprit sacré
L'idée serait à creuser en multipliant les garde-fous. Quelques idées, auxquelles je réfléchis depuis un moment :gauvain31 a écrit:
Cette idée vient d'Espagne (et ça se fait déjà dans le privé en France, un collègue à moi qui est adjoint) et il faut absolument et évidemment des garde-fous : à savoir la possibilité de ne faire qu'un seul "mandat" et où la progression de carrière des enseignants serait laissée seulement à un IPR. Ce type de CDE n'aurait qu'un rôle de gestion. On peut encore imaginer d'autres garde-fous Elyas. Il est évident que tout le monde n'est pas fait humainement pour les métiers d'encadrement , et malheureusement il y a déjà des CDE parasites comme on peut le lire dans les témoignages que l'on trouve sur ce forum. Des CDE pervers narcissiques, violents, méprisants et incompétents qui pourrissent à eux seuls l'ambiance de l'établissement....il y en a déjà hélas malgré le concours....
- une direction élue obligatoirement collégiale de deux personnes (ou plus selon taille de l’établissement) sur un an , avec élection de remplaçants.
- pourquoi pas sur deux ans, mais avec élection décalée d'un nouveau membre (ou plusieurs) pour assurer une continuité dans la gestion, et ne pas repartir à zéro chaque année. Le membre nouvellement élu serait adjoint de celui élu l'année précédente, puis CDE, et ainsi de suite. Comme aujourd'hui, seul le CDE aurait capacité juridique, mais pourrait déléguer sa signature.
- pour éviter l'élection d'un "populaire" de SDP ou d'un réseau, les éligibles seraient à choisir parmi un "vivier" (je cause bien le verbiage administratif hein ... ) d'enseignants ayant une ancienneté minimale, et surtout qualifiés dans certains domaines (droit administratif, pénal, finances publiques...)
-la formation ainsi que l'habilitation seraient confiées à des spécialistes extérieurs (universités), pour éviter les dérives que l'on connaît de cooptation et réseautage, avec examen totalement anonyme.
- les élus conserveraient une classe ou deux, selon les disciplines, avec un maxima de 4 à 5 heures.
- le vivier risquant d'être restreint, notamment dans les petits établissements, on pourrait postuler de nouveau, mais pas consécutivement.
- pour encourager cette prise de responsabilité, les élus percevraient une indemnité de sujétion spéciale pendant tout le mandat, sous forme de NBI, et une bonification d'avancement au retour comme enseignant à temps plein.
- on pourrait envisager une telle élection sur un bassin scolaire également, avec réintégration automatique dans l'établissement d'origine, sauf demande de mutation.
Le système actuel est à bout de souffle, et perçu comme illégitime par trop d'enseignants, qui savent qu'ils n'ont aucune garantie et que tout repose sur les qualités humaines et organisatrices du chef. La fracture va augmenter avec le PPCR, en même temps que les tensions, pas besoin d'être devin.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Lefteris, tu es la voie(x) de la sagesse. Dis , tu ne veux pas faire semblant d'être macroniste et postuler au poste de ministre de l'EN? Rien que d'avoir Florence Robine sous tes ordres ne serait-il pas jouissif?
- Presse-puréeGrand sage
J'aime bien ton système, Lef. Qui plus est, cela peut redonner un coup de fouet et un surcroit de motivation, de savoir que tu as la possibilité, de temps en temps, sur une période donnée, de faire autre chose.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LefterisEsprit sacré
Délirons donc ...gauvain31 a écrit:Lefteris, tu es la voie(x) de la sagesse. Dis , tu ne veux pas faire semblant d'être macroniste et postuler au poste de ministre de l'EN? Rien que d'avoir Florence Robine sous tes ordres ne serait-il pas jouissif?
Non, elle ne resterait pas longtemps. Mise sur un poste inoffensif. Les seules mesures que je ferais prendre immédiatement seraient uniquement administratives , comme le retour du mouvement à un tour par exemple, pour faire respirer l'ensemble du corps.
Pour le reste, orientations générales pour lesquelles je limiterais les technocrates, consultés sur les aspects juridiques et administratifs, afin de faire cesser le management déguisé en mesures pédagogiques. Pour le reste, je m'entourerais de nombreux spécialistes , issus essentiellement de l'université, pour et mener la "conduite du changement" (j'ai déjà le bon langage hein...).Les pédagogistes seraient bien entendu chassés, comme le furent jadis les jésuites, place aux vraies compétences et aux vrais diplômes). parmi ces orientations : école centrée sur les savoirs, redonner du lustre aux disciplines , réinstaurer la discipline dans tous les établissements, fin du contrôle continu pour éviter la surenchère de chanstique locale, fin du collège unique, mais filières à passerelles. Pour les statuts, réorganisation des corps sur des concours disciplinaires, pour arriver peu à peu à un corps unique du niveau des agrégés, aligné (enfin) sur l'échelle B comme tous les autres corps de catégorie A+ (et lutte avec Bercy) . Une fois ces "chantiers" mis en route avec tous les "leviers" et les "personnes ressources" nécessaires :diable: , je partirais retrouver ma tranquillité.
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- archebocEsprit éclairé
mathmax a écrit:EDIT : d'accord avec l'intervention précédente, les critères mentionnés laissent place à l'arbitraire et en commission paritaire il me semble qu'il y a plus de voix pour l'administration que pour les syndicats.Donc, rassurez-vous braves gens, nous ne sommes pas à l'abri du licenciement, cela devrait en réjouir certains
Comme son nom l'indique, la commission paritaire accorde autant de voix à l'administration qu'aux représentants du personnel. Ensuite, si c'est 50-50, c'est l'administration qui tranche.
Tamerlan a écrit:Il y a ici des extraits de jugements du TA.
En gros il faut que ce soit vraiment n'importe quoi et que les élèves ne bénéficient pas véritablement d'un enseignement. Et que les accompagnements proposés par la maison ait été refusés ou inutile. Ça prend du temps et c'est au final très rarement appliqué (mais je n'ai pas de chiffres).
http://www.ac-aix-marseille.fr/cid80817/le-licenciement-pour-insuffisance-professionnelle.html
J'avais vu des chiffres il y a quelques années, sur l'ensemble de la fonction publique, par ministère. Le licenciement des enseignants est très faible, mais pas nul. Ceux qui prennent le plus sont les policiers. Le problème, c'est que les chiffres ne donnaient pas la portion de ces licenciements qui découlent d'un abandon de poste.
Tamerlan a écrit:Je ne suis pas tout à fait sûr que l'élection du CDE par ses pairs serait un facteur de concorde en salle des profs. Pour le fait de garder une classe cela se passe dans le privé.
Une telle mesure donnerait des phénomènes de guerres intestines comme à l'université. Un mécanisme de sauvegarde (rétablissement d'un CDE extérieur si l'équipe des enseignants se déchire) pourrait éviter l'irresponsabilité qu'on constate dans certaines UFR. Ensuite, le plus raisonnable serait de retirer au CDE toute prérogative pédagogique s'il n'assure pas une charge d'au moins 6 heures d'enseignement. Dans le cas où il assure cette charge, il transfère une partie de ses tâches administratives à un enseignant qui veut s'orienter vers une carrière de direction. De même, si le CDE ne veut ou ne peut assurer une charge d'enseignement, la direction pédagogique de l'établissement est attribué à l'enseignant le plus ancien dans le grade le plus élevé : à lui par exemple la présidence des conseils de classe, des conseils de discipline, et la délégation de ces présidences à qui il le souhaite.
- JacqGuide spirituel
Lefteris a écrit:Délirons donc ...gauvain31 a écrit:Lefteris, tu es la voie(x) de la sagesse. Dis , tu ne veux pas faire semblant d'être macroniste et postuler au poste de ministre de l'EN? Rien que d'avoir Florence Robine sous tes ordres ne serait-il pas jouissif?
Non, elle ne resterait pas longtemps. Mise sur un poste inoffensif. Les seules mesures que je ferais prendre immédiatement seraient uniquement administratives , comme le retour du mouvement à un tour par exemple, pour faire respirer l'ensemble du corps.
Pour le reste, orientations générales pour lesquelles je limiterais les technocrates, consultés sur les aspects juridiques et administratifs, afin de faire cesser le management déguisé en mesures pédagogiques. Pour le reste, je m'entourerais de nombreux spécialistes , issus essentiellement de l'université, pour et mener la "conduite du changement" (j'ai déjà le bon langage hein...).Les pédagogistes seraient bien entendu chassés, comme le furent jadis les jésuites, place aux vraies compétences et aux vrais diplômes). parmi ces orientations : école centrée sur les savoirs, redonner du lustre aux disciplines , réinstaurer la discipline dans tous les établissements, fin du contrôle continu pour éviter la surenchère de chanstique locale, fin du collège unique, mais filières à passerelles. Pour les statuts, réorganisation des corps sur des concours disciplinaires, pour arriver peu à peu à un corps unique du niveau des agrégés, aligné (enfin) sur l'échelle B comme tous les autres corps de catégorie A+ (et lutte avec Bercy) . Une fois ces "chantiers" mis en route avec tous les "leviers" et les "personnes ressources" nécessaires :diable: , je partirais retrouver ma tranquillité.
Je te lis, comme d'habitude, avec intérêt. Par contre ta confiance répétée dans le milieu universitaire concernant l'EN dans son ensemble me laisse un peu perplexe. D'ailleurs, l'essentiel des "pédagogistes" ne siège-t-il au sein des universités ? Les Sciences de l'Edu, nous les trouvons où ? Les régiments de PE (et pas seulement, désolé les PE de vous mettre en avant à ce sujet) qui débarquent des Sciences de l'Edu sans avoir un bagage disciplinaire, ils viennent d'où ? Des universités non ?
Je suis plutôt pour un retour au disciplinaire au sein des université, puis concours réels, puis formation pédagogique.
La longue querelle d'influence entre universitaires et IUFM-ESPE nous conduit à la ruine que nous connaissons.
Sur la "fin" du collège unique, grosse méfiance, car sa "fin", pour ceux qui l'envisagent, s'effectueraient parfois par un processus plus que contestable.
- LefterisEsprit sacré
Ah non non ! Les pédagogistes sont exclus des "vraies" disciplines (relis bien) ! Formation disciplinaire universitaire évidemment (initiale et continue s'il le faut, il est nécessaire de sortir de la situation actuelle). Pour les formations professionnelles ,compagnonnage, et éventuellement des journées isolées de formation pédagogique, mais sans lien avec des IUFM ou ESPE, qui disparaîtraient.Jacq a écrit:
Je te lis, comme d'habitude, avec intérêt. Par contre ta confiance répétée dans le milieu universitaire concernant l'EN dans son ensemble me laisse un peu perplexe. D'ailleurs, l'essentiel des "pédagogistes" ne siège-t-il au sein des universités ? Les Sciences de l'Edu, nous les trouvons où ? Les régiments de PE (et pas seulement, désolé les PE de vous mettre en avant à ce sujet) qui débarquent des Sciences de l'Edu sans avoir un bagage disciplinaire, ils viennent d'où ? Des universités non ?
Je suis plutôt pour un retour au disciplinaire au sein des université, puis concours réels, puis formation pédagogique.
La longue querelle d'influence entre universitaires et IUFM-ESPE nous conduit à la ruine que nous connaissons.
Sur la "fin" du collège unique, grosse méfiance, car sa "fin", pour ceux qui l'envisagent, s'effectueraient parfois par un processus plus que contestable.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- maikreeeesseGrand sage
Je reviens sur les PE. Il faut qu'ils aient une meilleure maîtrise de nombreuses matières. Où pourrait-ils se former si ce n'est à l'IUFM / ESPE ? Un master d'une discipline particulière ne permet pas de couvrir l'ensemble des connaissances dans les autres matières.
- LefterisEsprit sacré
C'est évoqué plus haut, mais quel que soit le nom donné à la formation (en tout cas pas les ESPE sous leur forme actuelle), il faut qu'elle soit uniquement disciplinaire pendant un temps, sans classe, un peu comme les Ecoles normales jadis , et que les futurs enseignants ne soient évalués que sur cela, hors pression d'un tuteur local, des grilles de "compétence". Il est plus important que le futures PE puissent enseigner les maths ou la langue que de satisfaire aux dernières lubies ou aux chefaillons locaux. Je connais une personne reconvertie qui souhaiterait ça ardemment, qui dit éprouver des manques, mais tout ce qu'on lui demande est très éloigné de ses besoins. Elle entend pinailler pour la couleur des protège cahiers, l'affichage de sa salle de cours, et autres questions de cet acabit, mais de grammaire, pointmaikreeeesse a écrit:Je reviens sur les PE. Il faut qu'ils aient une meilleure maîtrise de nombreuses matières. Où pourrait-ils se former si ce n'est à l'IUFM / ESPE ? Un master d'une discipline particulière ne permet pas de couvrir l'ensemble des connaissances dans les autres matières.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- maikreeeesseGrand sage
Je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est pourquoi j'insistais sur l'ESPE/ IUFM/ ou autre nom qui permettrait d'approfondir ses connaissances. Deux ans me semblent également bien.
- BalthazaardVénérable
archeboc a écrit:mathmax a écrit:EDIT : d'accord avec l'intervention précédente, les critères mentionnés laissent place à l'arbitraire et en commission paritaire il me semble qu'il y a plus de voix pour l'administration que pour les syndicats.Donc, rassurez-vous braves gens, nous ne sommes pas à l'abri du licenciement, cela devrait en réjouir certains
Comme son nom l'indique, la commission paritaire accorde autant de voix à l'administration qu'aux représentants du personnel. Ensuite, si c'est 50-50, c'est l'administration qui tranche.Tamerlan a écrit:Il y a ici des extraits de jugements du TA.
En gros il faut que ce soit vraiment n'importe quoi et que les élèves ne bénéficient pas véritablement d'un enseignement. Et que les accompagnements proposés par la maison ait été refusés ou inutile. Ça prend du temps et c'est au final très rarement appliqué (mais je n'ai pas de chiffres).
http://www.ac-aix-marseille.fr/cid80817/le-licenciement-pour-insuffisance-professionnelle.html
J'avais vu des chiffres il y a quelques années, sur l'ensemble de la fonction publique, par ministère. Le licenciement des enseignants est très faible, mais pas nul. Ceux qui prennent le plus sont les policiers. Le problème, c'est que les chiffres ne donnaient pas la portion de ces licenciements qui découlent d'un abandon de poste.Tamerlan a écrit:Je ne suis pas tout à fait sûr que l'élection du CDE par ses pairs serait un facteur de concorde en salle des profs. Pour le fait de garder une classe cela se passe dans le privé.
Une telle mesure donnerait des phénomènes de guerres intestines comme à l'université. Un mécanisme de sauvegarde (rétablissement d'un CDE extérieur si l'équipe des enseignants se déchire) pourrait éviter l'irresponsabilité qu'on constate dans certaines UFR. Ensuite, le plus raisonnable serait de retirer au CDE toute prérogative pédagogique s'il n'assure pas une charge d'au moins 6 heures d'enseignement. Dans le cas où il assure cette charge, il transfère une partie de ses tâches administratives à un enseignant qui veut s'orienter vers une carrière de direction. De même, si le CDE ne veut ou ne peut assurer une charge d'enseignement, la direction pédagogique de l'établissement est attribué à l'enseignant le plus ancien dans le grade le plus élevé : à lui par exemple la présidence des conseils de classe, des conseils de discipline, et la délégation de ces présidences à qui il le souhaite.
N'importe quoi! Le CE est le "PREMIER pédagogue"!
- the educatorFidèle du forum
Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
- LefterisEsprit sacré
Mais c'est déjà prévu, le licenciement en cas de faute, dans toute la fonction publique. Pas la peine d'en rajouter...the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Quant à élire un chef issu du rang, ça ne serait peut-être pas idéal, mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ElyasEsprit sacré
Lefteris a écrit:Mais c'est déjà prévu, le licenciement en cas de faute, dans toute la fonction publique. Pas la peine d'en rajouter...the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Quant à élire un chef issu du rang, ça ne serait peut-être pas idéal, mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
- BalthazaardVénérable
the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Tous, sans aucun doute non, mais tu te souviens sans doutes des histoires de caissières licenciées pour avoir gardé ou donné quelques bons de réduction de caisse.
- BalthazaardVénérable
Elyas a écrit:Lefteris a écrit:Mais c'est déjà prévu, le licenciement en cas de faute, dans toute la fonction publique. Pas la peine d'en rajouter...the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Quant à élire un chef issu du rang, ça ne serait peut-être pas idéal, mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
c'est surtout l'utilisation d'un mot tiroir qui pose problème. Si quelqu'un est incompétent, on ne peut guère trouver d'excuses à sa nomination, surtout après filtrage d'un concours, en ce sens elle est illégitime. Après, le mot lui même est une sorte d'auberge espagnole...quelle définition, l'Académie, le Larousse, le Robert?
- zouzFidèle du forum
the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Si.
Et les choses vont s'aggraver grâce à la loi travaille.
- LefterisEsprit sacré
Désolé, mais l'intrusion dans le domaine pédagogique est largement perçue comme illégitime, et cause de tensions importantes (c'est pas les histoires d'EDT qui posent le plus de problème). Or, ça arrive de plus ne plus, quand on entend les doléances de collègues d'établissements variés (ce qui arrive fréquemment quand on est syndicaliste, les gens s'épanchent).Elyas a écrit:
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ElyasEsprit sacré
Lefteris a écrit:Désolé, mais l'intrusion dans le domaine pédagogique est largement perçue comme illégitime, et cause de tensions importantes. Or, ça arrive de plus ne plus, quand on entend les doléances de collègues d'établissements variés (ce qui arrive fréquemment quand on est syndicaliste, les gens s'épanchent).Elyas a écrit:
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
C'est possible. Cependant, les textes régissant les missions les cde en font le premier pédagogue de l'établissement, expression très floue. Aucun syndicat d'enseignants à ma connaissance n'a réellement combattu cette disposition. A l'inverse, le syndicat principal des cde en a fait une des pierres d'achoppement de sa stratégie de montée en puissance des cde contre les enseignants et contre les IA-IPR. Ce syndicat a gagné la guerre sans rencontrer trop d'adversaires (et le prochain Président a déjà utilisé un de leurs mots fétiches : autonomie !).
Pour faire que "Premier pédagogue" soit compris au sens de celui qui "parle le premier lors des réunions pédagogiques", il suffit juste de se battre au conseil pédagogique et au CA pour faire capoter les objectifs "pédagogiques" bizarre ou non-désirés par les enseignants. Sauf que là interviennent les luttes pour les marges/HSA/IMP entre collègues avec une volonté de contrôler l'usage de ceux qui ont gagné des arbitrages par ceux qui ont perdu ces arbitrages Là, on sent les tensions autour du problème du traitement trop faible des enseignants.
Tant qu'on n'aura pas régler le problème des revenus des enseignants, rien ne pourra être résolu dans l'EN. Et les cde seront les grands marionnettistes des établissements.
- KimberliteExpert
Ah ben moi, si... du déjà vu: un CDE qui n'avais jamais enseigné (formation en psy apparemment). Là, les collègues en question ne trouvaient pas vraiment que ce soit "légitime".Elyas a écrit:Lefteris a écrit:Mais c'est déjà prévu, le licenciement en cas de faute, dans toute la fonction publique. Pas la peine d'en rajouter...the educator a écrit:Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.Je ne comprends pas comment on peut être pour que les enseignants soient sur un siège éjectable.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Quant à élire un chef issu du rang, ça ne serait peut-être pas idéal, mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
Et à côté de ça, j'ai vu quelques personnes qui me semblaient bien plus aptes recalées au concours (dont une personne ayant "fait fonction" de façon correcte pendant une année).
K
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- Spoiler:
- ElyasEsprit sacré
KinetteKinette a écrit:Ah ben moi, si... du déjà vu: un CDE qui n'avais jamais enseigné (formation en psy apparemment). Là, les collègues en question ne trouvaient pas vraiment que ce soit "légitime".Elyas a écrit:Lefteris a écrit:Mais c'est déjà prévu, le licenciement en cas de faute, dans toute la fonction publique. Pas la peine d'en rajouter...the educator a écrit:
Entre la précarité et le fait de pouvoir être licencié en cas de faute, il y a quand même une petite marge. On ne peut pas dire que tous les mecs qui sont en CDI dans le privé sont des travailleurs précaires.
Mais je rejoins Mike sur la responsabilité, à tous les échelons.
Par contre, élire un chef "du rang", quelle horreur... La prochaine fois que je prends l'avion, je proposerai d’élire le pilote.
Quant à élire un chef issu du rang, ça ne serait peut-être pas idéal, mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
Et à côté de ça, j'ai vu quelques personnes qui me semblaient bien plus aptes recalées au concours (dont une personne ayant "fait fonction" de façon correcte pendant une année).
K
Le fait est qu'ils ont passé un concours. Si on remet en cause le principe du concours, plein de messages ici peuvent être corrigés car les professeurs sont aussi recrutés sur concours.
Ensuite, j'ai connu des cde qui n'avaient pas été enseignants bien plus pertinents que certains qui avaient été enseignants (et vice-versa).
- archebocEsprit éclairé
Elyas a écrit:Lefteris a écrit: mais ça permettrait d'avoir quelqu'un qui serait considéré comme légitime, et ne serait pas perçu comme ayant été recruté sur de critères de "conformité" par un concours ressemblant par de nombreux aspects à une cooptation.
Sur quoi te bases-tu pour parler de ça quand on connaît le nombre de places aux concours de cde en ce moment ? Je n'ai jamais entendu nulle part des collègues parler d'illégitimité des cde. Entendre parler d'incompétents ou de bien, oui. Mais jamais je n'ai entendu parler de cde illégitimes. C'est une curieuse argumentation pour le coup, surtout quand on constate sur le terrain la grande diversité des cde.
Et bien voilà, si tu n'en avais jamais entendu parler, maintenant, c'est fait.
Note que la légitimité du CDE comme supérieur hiérarchique n'est pas ici remise en cause. Ce qui paraît loufoque, en revanche, c'est de nommer "premier pédagogue" quelqu'un qui n'enseigne plus, et surtout qui dans certains cas n'a jamais enseigné.
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