- deyaNiveau 9
J'ai passé cette année pour la première fois l'agreg en dilettante et je me pose une question concrète: quelle est la longueur type d'une copie d'agreg (quand je lis Natalino que tu as rendu 15-16 pages, ça me parait énooooorme!!!)
- NatalinoNiveau 10
je dirai qu'en général les candidats utilisent les trois copies doubles distribuées au début de l'heure et ajoutent en général une, deux, ou trois pages sur la quatrième, non ? Hier, j'ai rendu 15 en didactique, mais simplement 12 aujourd'hui en dissertation. L'an dernier, mes deux copies étaient plus longues.
J'avais testé, cette copie ("notée 15/20 en 2011) fait en format world 5 pages :
http://www.elettra.fr/methodes/dissertation-montaigne-agregation/
Ca doit correspondre à 12, 13 pages, donc il n'est pas nécessaire non plus d'écrire pendant des kilomètres.
J'avais testé, cette copie ("notée 15/20 en 2011) fait en format world 5 pages :
http://www.elettra.fr/methodes/dissertation-montaigne-agregation/
Ca doit correspondre à 12, 13 pages, donc il n'est pas nécessaire non plus d'écrire pendant des kilomètres.
- InvitéInvité
deya a écrit:J'ai passé cette année pour la première fois l'agreg en dilettante et je me pose une question concrète: quelle est la longueur type d'une copie d'agreg (quand je lis Natalino que tu as rendu 15-16 pages, ça me parait énooooorme!!!)
Je crois que ce qui est attendu c'est trois ou quatre copies de concours, rarement plus, rarement moins. Natalino est donc bien dans les clous !
- AlkinosNiveau 5
deya a écrit:J'ai passé cette année pour la première fois l'agreg en dilettante et je me pose une question concrète: quelle est la longueur type d'une copie d'agreg (quand je lis Natalino que tu as rendu 15-16 pages, ça me parait énooooorme!!!)
Mes profs conseillent autour de 8-10 pages, arguant que de toute façon le jour du concours on a rarement le temps de faire plus.
De toute façon l'expérience montre que la note ne se fait pas au poids du papier.
L'année où j'ai passé l'externe, 16 pages à chaque dissertation. Résultats : 5 en française, 5,5 en comparée. L'année dernière sur Yourcenar : 12 pages. 6,5.
Aujourd'hui : à peine 8 pages. J'ai de toute façon bétonné sur le sujet et j'ai même failli partir à un moment. Je me suis accroché pour rendre un devoir qui tenait la route en terme de forme mais je me m'attends pas à être admissible.
- NatalinoNiveau 10
Dans un rapport de jury (à propos de Montaigne justement) j'avais lu que 8-10 pages étaient la longueur "minimum". Mais j'ai aussi lu ailleurs (ici ?) que dans la mesure où les correcteurs ne lisaient guère que l'introduction et la conclusion, dépasser 4 copies n'étaient vraiment pas indispensable.
- NatalinoNiveau 10
maldoror1 a écrit:deya a écrit:J'ai passé cette année pour la première fois l'agreg en dilettante et je me pose une question concrète: quelle est la longueur type d'une copie d'agreg (quand je lis Natalino que tu as rendu 15-16 pages, ça me parait énooooorme!!!)
Je crois que ce qui est attendu c'est trois ou quatre copies de concours, rarement plus, rarement moins. Natalino est donc bien dans les clous !
Je suis toujours dans les clous ... maintenant, si je pouvais être dans les notes aussi, tant qu'à faire.
- NestyaEsprit sacré
deya a écrit:J'ai passé cette année pour la première fois l'agreg en dilettante et je me pose une question concrète: quelle est la longueur type d'une copie d'agreg (quand je lis Natalino que tu as rendu 15-16 pages, ça me parait énooooorme!!!)
A la fac, on nous a dit 13 maxi, dans l'idéal 10-11 pages.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- NatalinoNiveau 10
Ca dépend aussi de qui écrit : j'ai une copine qui avait majoré il y a deux ans, et pour le coup, elle rendait au moins 16 pages à chaque fois (je ne comprends pas comment elle fait ça, humainement parce qu'elle en plus elle écrit très bien et graphiquement et sur le plan stylistique).
- NatalinoNiveau 10
Dans la mesure où j'ai raté, de toute manière, moi ça ne m'angoisserait pas du tout d'avoir vos plans sinon, à l'occasion !
- AlkinosNiveau 5
Natalino a écrit:Ca dépend aussi de qui écrit : j'ai une copine qui avait majoré il y a deux ans, et pour le coup, elle rendait au moins 16 pages à chaque fois (je ne comprends pas comment elle fait ça, humainement parce qu'elle en plus elle écrit très bien et graphiquement et sur le plan stylistique).
Il y a des extra-terrestres et des mutants partout. Et paraît-il, même des gens pour comprendre et apprécier des films d'Alain Robb Grillet.
- NatalinoNiveau 10
Alkinos a écrit:Natalino a écrit:Ca dépend aussi de qui écrit : j'ai une copine qui avait majoré il y a deux ans, et pour le coup, elle rendait au moins 16 pages à chaque fois (je ne comprends pas comment elle fait ça, humainement parce qu'elle en plus elle écrit très bien et graphiquement et sur le plan stylistique).
Il y a des extra-terrestres et des mutants partout. Et paraît-il, même des gens pour comprendre et apprécier des films d'Alain Robb Grillet.
Ne nous porte pas malheur ... un de ces jours, ça va tomber au programme, ça ...
- AlkinosNiveau 5
Natalino a écrit:Mais j'ai aussi lu ailleurs (ici ?) que dans la mesure où les correcteurs ne lisaient guère que l'introduction et la conclusion, dépasser 4 copies n'étaient vraiment pas indispensable.
Disons que la légende urbaine, c'est qu'avant de lire la copie entière, ils ne lisent que l'introduction et la conclusion. Parce qu'effectivement, si dès l'introduction il est évident que le candidat n'a pas su analyser correctement le sujet, en tirer une problématique pertinente et un plan dialectique qui arrache bien, tu peux mettre 5 d'office (hors-sujet...).
- NatalinoNiveau 10
J'ai fait la plus minable conclusion de ma vie aujourd'hui. Pendant une demi-heure ... rien ne venait. Et pourtant, pour une fois, j'avais du temps.
- mrlNiveau 10
J'ai posé en problématique la singularité de la voix hugolienne. D'abord comme voix d'un je autobiographique, puis comme voix universelle, et enfin comme voix qui renouvelle le lyrisme en jouant sur la tension entre autobiographique et universel.
Mais bon, 8 misérables pages, c'est très peu. L'an passé, je crois que j'étais à 11 pages.
Mais bon, 8 misérables pages, c'est très peu. L'an passé, je crois que j'étais à 11 pages.
- AlkinosNiveau 5
Natalino a écrit:J'ai fait la plus minable conclusion de ma vie aujourd'hui. Pendant une demi-heure ... rien ne venait. Et pourtant, pour une fois, j'avais du temps.
Quand tu lis les rapports de jury, les conclusions sont vite ficelées. En revanche les introductions sont démentielles en comparaison.
Lors d'un atelier sur la dissertation justement, le formateur (Normalien) nous expliquait qu'il fallait passer autant de temps à la rédaction de l'introduction qu'à celle d'une partie du développement (soit 1h15 environ)...
- NatalinoNiveau 10
Ah ben au moins, on est deux à avoir perçu que c'était un sujet sur je personnel, je lyrique et voix universelle. Merci !
- NatalinoNiveau 10
Alkinos a écrit:Natalino a écrit:J'ai fait la plus minable conclusion de ma vie aujourd'hui. Pendant une demi-heure ... rien ne venait. Et pourtant, pour une fois, j'avais du temps.
Quand tu lis les rapports de jury, les conclusions sont vite ficelées. En revanche les introductions sont démentielles en comparaison.
Lors d'un atelier sur la dissertation justement, le formateur (Normalien) nous expliquait qu'il fallait passer autant de temps à la rédaction de l'introduction qu'à celle d'une partie du développement (soit 1h15 environ)...
Oh ben oui, ça je fais ... une bonne heure pour une intro. Et là, il y a eu aussi pratiquement une heure d'analyse du sujet. MAIS QUE VEUT DIRE CETTE **** DE CITATION .... et autour de moi, tout le monde enchanté ...
- AlkinosNiveau 5
mrl a écrit:J'ai posé en problématique la singularité de la voix hugolienne. D'abord comme voix d'un je autobiographique, puis comme voix universelle, et enfin comme voix qui renouvelle le lyrisme en jouant sur la tension entre autobiographique et universel.
Mais bon, 8 misérables pages, c'est très peu. L'an passé, je crois que j'étais à 11 pages.
Bienvenue au club. Même plan mais problématique un poil différente "Dans quelle mesure les Contemplations font-elles entendre une voix poétique qui dépasse le "moi".
- stenchMonarque
Bon, première tentative pour moi et je conclus que ce n'est vraiment pas mon truc. Autant l'épreuve d'hier m'a inspiré, un sujet que je connaissais bien, autant celui de ce matin a été une catastrophe. Pourtant, on peut dire que j'ai bossé Hugo pendant des mois, je n'y suis pas allé les mains dans les poches et malgré ça, rien, le néant, je ne sais pas quoi raconter sur ce sujet qui pourtant semble assez attendu. Résultat, cinq misérables pages de verbiage inutile. Cet exercice est totalement abstrait pour moi, dans sa réalisation comme dans sa préparation pendant l'année. Je ne pense pas recommencer l'an prochain.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- AlkinosNiveau 5
Natalino a écrit:MAIS QUE VEUT DIRE CETTE **** DE CITATION ....
En mode branleur : elle ne veut rien dire du tout, sauf pour des universitaires retirés du monde qui habitent toujours chez leur mère.
Elle reposait sur un paradoxe : comment le moi peut-il à la foi exister et être impossible. Plus peut-être l'opposition entre le "moi" (pronom objet) et le "je" (pronom sujet).
Bref. Ma plus mauvaise prestation en dissertation depuis 10 ans. Quoique j'avais déjà foiré le sujet d'entraînement sur Hugo lors de la préparation. Ce devait être un signe.
- NatalinoNiveau 10
Alkinos a écrit:mrl a écrit:J'ai posé en problématique la singularité de la voix hugolienne. D'abord comme voix d'un je autobiographique, puis comme voix universelle, et enfin comme voix qui renouvelle le lyrisme en jouant sur la tension entre autobiographique et universel.
Mais bon, 8 misérables pages, c'est très peu. L'an passé, je crois que j'étais à 11 pages.
Bienvenue au club. Même plan mais problématique un poil différente "Dans quelle mesure les Contemplations font-elles entendre une voix poétique qui dépasse le "moi".
Ma problématique c'était quelque chose comme "l'effacement du moi est-il nécessaire à l'universalité du discours poétique ?" mais j'ai du mal à voir le rapport avec le sujet, maintenant .. pourtant, sur le coup, ça me semblait logique
- NatalinoNiveau 10
Alkinos a écrit:Natalino a écrit:MAIS QUE VEUT DIRE CETTE **** DE CITATION ....
En mode branleur : elle ne veut rien dire du tout, sauf pour des universitaires retirés du monde qui habitent toujours chez leur mère.
Elle reposait sur un paradoxe : comment le moi peut-il à la foi exister et être impossible. Plus peut-être l'opposition entre le "moi" (pronom objet) et le "je" (pronom sujet).
Bref. Ma plus mauvaise prestation en dissertation depuis 10 ans. Quoique j'avais déjà foiré le sujet d'entraînement sur Hugo lors de la préparation. Ce devait être un signe.
Oui et ce paradoxe, je l'ai pointé du doigt, mais sans l'élucider.
Je crois (j'ai lu l'article d'où c'est tiré, mais j'ai peu de souvenir et je peux me tromper) que le "je" c'était la présence du je "scriptural", le signifiant (par opposition au "moi personnel qui écrit et qui écrit sur lui"), plus que le pronom sujet.
- emanaoNiveau 5
Je lis vos messages et j'ajoute mon grain de sel. Il y a deux ans (ou trois, je ne sais plus...), je suis sortie de la dissert persuadée d'avoir raté. Pas inspirée, pas contente de moi... j'ai rendu seulement huit pages et j'ai eu la moyenne. C'est sûrement un peu limite mais ce n'est donc pas rédhibitoire. Bonne chance à tous !
- NatalinoNiveau 10
stench a écrit:Bon, première tentative pour moi et je conclus que ce n'est vraiment pas mon truc. Autant l'épreuve d'hier m'a inspiré, un sujet que je connaissais bien, autant celui de ce matin a été une catastrophe. Pourtant, on peut dire que j'ai bossé Hugo pendant des mois, je n'y suis pas allé les mains dans les poches et malgré ça, rien, le néant, je ne sais pas quoi raconter sur ce sujet qui pourtant semble assez attendu. Résultat, cinq misérables pages de verbiage inutile. Cet exercice est totalement abstrait pour moi, dans sa réalisation comme dans sa préparation pendant l'année. Je ne pense pas recommencer l'an prochain.
Il ne faut pas se décourager, les sujet sur la poésie sont toujours un peu tordus et on cherche assez loin. Si on avait eu un beau gros sujet sur la poétique de Montaigne et l'art de l'excursus, on se serait tous senti bien mieux. Or, c'est typiquement le genre de sujet qui tombe sur Montaigne. Donc ... encore une fois, attendons de voir ce que dit le programme de l'an prochain.
- mrlNiveau 10
Non mais on s'en fout de ce que veut dire la citation, non ?Natalino a écrit:
MAIS QUE VEUT DIRE CETTE **** DE CITATION ....
C'est du moins ce que j'ai appris quand j'ai planché sur le sujet sur Baudelaire...
Alkinos:
Drôle le mode branleur, j'adhère
J'avais bien vu sujet/objet mais je ne l'ai pas utilisé. C'est intéressant la manière dont tu le formules, parce que ça montre que la voix est celle d'un je sujet du discours et en même temps d'un je objet du discours.
J'ai pensé après coup qu'il a avait aussi l'opposition "qui parle" vs "qui parle de lui". Intransitif, transitif, je trouve que ça rejoint aussi.
- NatalinoNiveau 10
emanao a écrit:Je lis vos messages et j'ajoute mon grain de sel. Il y a deux ans (ou trois, je ne sais plus...), je suis sortie de la dissert persuadée d'avoir raté. Pas inspirée, pas contente de moi... j'ai rendu seulement huit pages et j'ai eu la moyenne. C'est sûrement un peu limite mais ce n'est donc pas rédhibitoire. Bonne chance à tous !
C'est gentil ! Cela dit, ça n'est pas le nombre de pages qui m'inquiètent réellement, c'est surtout que vraiment, je perçois la médiocrité de ma démonstration. Mais au moins, je n'aurais pas les mauvaises nuits que je passe dans ces cas là, quand je réalise que j'ai dit une bêtise ou fait une faute et que j'ai peur que ça gâche l'impression d'ensemble.
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