- InvitéInvité
Au moment de la création des IUFM il y a eu, dans le mien mais aussi quelques autres, des mouvements pour peser auprès de la direction (et du recteur). Débrayage, élection de délégués, etc. Avec au final des résultats pas si ridicules quant à la prise en compte des difficultés des stagiaires. Mais l'air du temps ne semble pas propice aux actions collectives.
- VolubilysGrand sage
je confirme : méfiance, l'EN dans le premier degré est tout petit, tout le monde connait tout le monde, tes critiques seront fatalement rapportées aux personnes qui te suivent, et ça te suivra pendant des années.Ma'am a écrit:Oneiro a écrit:
Mais à l'ESPE, face à des gens qui ne nous suivent pas personnellement, je pense qu'on peut oser être plus critique.
Peut-être que je me trompe...
Méfiance... C'est un très petit monde.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- supersosoSage
D'autant que certaines personnes adorent jouer à ça. Je me rappelle la responsable de mon groupe qui a cherché à ce que je fasse le branle-bas de combat contre la directrice que je déchargeais... Je n'en ai rien fait et fort heureusement pour moi. Tous ceux qui l'ont fait, ont subi ses visites : aucun de ceux qu'elle a vu n'a été titularisé la première année (ah et cette dame est depuis devenue IEN). Bref....
- User17706Bon génie
Oui, m'enfin toutes ces représailles individualisées fonctionnent aussi longtemps, précisément, que le peuple ne se lève pas. Rien de nouveau sous le soleil: tu terrorises tout le monde en tapant sur quelques-uns (dans la marine, toujours les mêmes, pour qu'il y ait le moins de mécontents possible), c'est une technique de management comme une autre, et qui ne fonctionne qu'aussi longtemps que tout le monde accepte de se laisser terroriser.
Je ne sais pas si c'est l'air du temps, mais il semble bien que l'efficacité effroyable de l'action collective (et sa simplicité extrême) aient effectivement été oubliées. Quand on pense à la minusculesse de la pichenette qui serait requise pour envoyer valdinguer les petits chefs dans une autre nébuleuse, on s'étonne de la stabilité de leur assiette.
Je ne sais pas si c'est l'air du temps, mais il semble bien que l'efficacité effroyable de l'action collective (et sa simplicité extrême) aient effectivement été oubliées. Quand on pense à la minusculesse de la pichenette qui serait requise pour envoyer valdinguer les petits chefs dans une autre nébuleuse, on s'étonne de la stabilité de leur assiette.
- LenagcnNiveau 10
Oh oui, le monde est petit, du côté des formateurs!
Je travaille dans une école d'application, et clairement, les directeurs sont en contact fort avec les pontes de l'espé (ils ont en charge les cas les PES renouvelés, pas les cas les plus simples), et les PEMF étant en binôme chaque année modifié avec un prof de l'espé pour suivre leurs stagiaires: là aussi, ils se connaissent, à force.
Ici, l'avis des PEMF est compté comme négligeable vis à vis de la titularisation. Les alertes, quand il y en a, les mettent aussi bien en danger que le PES concerné (ok, pas de perte de poste, mais de réputation professionnelle: comment ça ton stagiaire se plante? Qu'est ce que TU as mal fait?) . Pas sûre que les PES soient au courant de la chose ceci dit!
Maintenant, que les casseroles de sortie d'espé suivent pendant des années, je suis moins sûre.
J'ai eu 2 PES en binôme, aucune des 2 n'étant "faite" pour le job, et je ne crois pas que quiconque ne leur ait savonné la planche dans leur poste suivant, en tout cas de la part des PEMF.
Faut dire qu'elles savonnent chacune très bien! (oups - bienveillance, toussa )
Je travaille dans une école d'application, et clairement, les directeurs sont en contact fort avec les pontes de l'espé (ils ont en charge les cas les PES renouvelés, pas les cas les plus simples), et les PEMF étant en binôme chaque année modifié avec un prof de l'espé pour suivre leurs stagiaires: là aussi, ils se connaissent, à force.
Ici, l'avis des PEMF est compté comme négligeable vis à vis de la titularisation. Les alertes, quand il y en a, les mettent aussi bien en danger que le PES concerné (ok, pas de perte de poste, mais de réputation professionnelle: comment ça ton stagiaire se plante? Qu'est ce que TU as mal fait?) . Pas sûre que les PES soient au courant de la chose ceci dit!
Maintenant, que les casseroles de sortie d'espé suivent pendant des années, je suis moins sûre.
J'ai eu 2 PES en binôme, aucune des 2 n'étant "faite" pour le job, et je ne crois pas que quiconque ne leur ait savonné la planche dans leur poste suivant, en tout cas de la part des PEMF.
Faut dire qu'elles savonnent chacune très bien! (oups - bienveillance, toussa )
- auléricNeoprof expérimenté
Lenagcn a écrit:
Maintenant, que les casseroles de sortie d'espé suivent pendant des années, je suis moins sûre.
J'ai eu 2 PES en binôme, aucune des 2 n'étant "faite" pour le job, et je ne crois pas que quiconque ne leur ait savonné la planche dans leur poste suivant, en tout cas de la part des PEMF.
Faut dire qu'elles savonnent chacune très bien! (oups - bienveillance, toussa )
oh si si quand même .
ici on a eu (et j'ai vécu aussi) des rappels de remarque, de réflexions faites l'année de PES à des titulaires de 2 ans (juste avant leur inspection) , et les réputations qui te suivent ensuite (une collègue qui traine encore sa "fragilité" ) .... et quand cela te précède dans un nouveau poste c'est fortement pénible et ce n'est pas forcément sans conséquence .
Y compris quand des collègues (titulaires et c'est pire pour les plus jeunes) arrivent dans une nouvelle circonscription et que tu entends la hiérarchie les descendre alors qu'ils ne les ont pas rencontré, en disant qu'il va falloir qu'ils se tiennent à carreau .... là tu te dis que le profil bas est surement la meilleure stratégie , même si une fois la porte de classe fermée , tu vis ta vie et tes convictions.
Relire Rachel Boutonnet ...
(je l'avais lu avant de passer le concours, j'ai parfaitement reconnu l'EN qu'elle décrivait)
- DhaiphiGrand sage
marine shadok, oserais-je préciser :PauvreYorick a écrit: (dans la marine, toujours les mêmes, pour qu'il y ait le moins de mécontents possible).
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- LenagcnNiveau 10
Je suis une éternelle optimiste alors...
(et mes collègues PEMF pas d'immondes sa...pes! )
Pour ce qui est des fragilités qui te précèdent, une fois en poste, je me doute XXXL (j'en suis ) .
(et mes collègues PEMF pas d'immondes sa...pes! )
Pour ce qui est des fragilités qui te précèdent, une fois en poste, je me doute XXXL (j'en suis ) .
- VolubilysGrand sage
J'ai vécu le rapport d'iufm d'une PEMF (j'suis vieille) qui m'a suivi pendant des années, récité au mot près par les cpc et IEN qui venaient dans ma classe. Ce "suivi" s'est atténué car j'ai demandé à voir mon dossier et que du coup ils ont fait du ménage dedans et à la faveur de changement d'équipe de circo.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- CathEnchanteur
Tamerlan a écrit:Au moment de la création des IUFM il y a eu, dans le mien mais aussi quelques autres, des mouvements pour peser auprès de la direction (et du recteur). Débrayage, élection de délégués, etc. Avec au final des résultats pas si ridicules quant à la prise en compte des difficultés des stagiaires. Mais l'air du temps ne semble pas propice aux actions collectives.
Je confirme. De mon temps (il y a 25 ans, tout début des iufm) nous avions fait grève et obtenu certaines choses, sans aucune représailles (en même temps nous étions tous en grève, ça aurait fait du monde à sanctionner).
- IphigénieProphète
Dhaiphi a écrit:marine shadok, oserais-je préciser :PauvreYorick a écrit: (dans la marine, toujours les mêmes, pour qu'il y ait le moins de mécontents possible).
L'E.N est très Shadock, remarquez bien.
- User17706Bon génie
Tiens donc... le facile serait donc possible ?Cath a écrit:Je confirme. De mon temps (il y a 25 ans, tout début des iufm) nous avions fait grève et obtenu certaines choses, sans aucune représailles (en même temps nous étions tous en grève, ça aurait fait du monde à sanctionner).Tamerlan a écrit:Au moment de la création des IUFM il y a eu, dans le mien mais aussi quelques autres, des mouvements pour peser auprès de la direction (et du recteur). Débrayage, élection de délégués, etc. Avec au final des résultats pas si ridicules quant à la prise en compte des difficultés des stagiaires. Mais l'air du temps ne semble pas propice aux actions collectives.
- ErgoDevin
Ca m'aurait bien plu qu'une telle cohésion existe quand j'ai fait mon stage à 18h + formation et que les conditions de stage variaient tant d'une académie à l'autre.
Remarquez que je n'aurais pas manifesté pour avoir davantage de formation, finalement nous avons eu la chance de ne subir que très peu l'IUFM avec cette année transitoire...et ils n'avaient officiellement pas leur mot à dire sur la titularisation, ce qui rend d'ailleurs d'autant plus surprenant le fait qu'il n'y ait eu aucune action collective.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- OneiroNiveau 2
Mon intention était simplement de partager un questionnement, en réponse à une personne qui s'interrogeait, de manière légitime.
Je comprends ce que vous dites concernant la malveillance des réseaux existants dans le premier degré. Ca ne m'étonne qu'en partie.
Cependant, c'est dommage d'en tirer une conclusion individualiste.
Je ne sais pas si le mieux est de fermer la porte de sa classe et de vivre sa vie et ses convictions.
Je suis en pleine réflexion par rapport à ça...je chemine...
Peut-être qu'il faut rejoindre des collectifs d'enseignants... Une amie avait fait un stage dans une école Freinet, en M1, et elle m'avait donné une brochure de l'ICEM.
Peut-être qu'une partie de la solution est de...construire des solutions non individualistes, non directement mises en valeur par le système...comme la pédagogie Freinet par exemple, qui permet de rencontrer d'autres enseignants et d'être dans un réseau où s'entretient un certain enthousiasme.
Voilà, c'est ça qui me paraît important, à côté des idioties du système, d'autant que je parlais de se construire une identité professionnelle : rester enthousiaste dans la découverte de ce joli métier.
Ah...j'ai retrouvé des mots positifs.
Je comprends ce que vous dites concernant la malveillance des réseaux existants dans le premier degré. Ca ne m'étonne qu'en partie.
Cependant, c'est dommage d'en tirer une conclusion individualiste.
Je ne sais pas si le mieux est de fermer la porte de sa classe et de vivre sa vie et ses convictions.
Je suis en pleine réflexion par rapport à ça...je chemine...
Peut-être qu'il faut rejoindre des collectifs d'enseignants... Une amie avait fait un stage dans une école Freinet, en M1, et elle m'avait donné une brochure de l'ICEM.
Peut-être qu'une partie de la solution est de...construire des solutions non individualistes, non directement mises en valeur par le système...comme la pédagogie Freinet par exemple, qui permet de rencontrer d'autres enseignants et d'être dans un réseau où s'entretient un certain enthousiasme.
Voilà, c'est ça qui me paraît important, à côté des idioties du système, d'autant que je parlais de se construire une identité professionnelle : rester enthousiaste dans la découverte de ce joli métier.
Ah...j'ai retrouvé des mots positifs.
- OneiroNiveau 2
D'ailleurs, l'enthousiasme devrait susciter des actions collectives... Si on a envie de faire ce métier, et si on l'aime, on devrait avoir envie de le défendre ensemble...puisqu'on n'est pas enseignant tout seul...
- VolubilysGrand sage
J'aime les PES qui ne connaissent rien au métier mais qui viennent faire des lois... (sarcasme inside)
Partir avec tant d'idéaux dans ce métier, c'est ce préparer une belle dépression quand on se heurtera au mur de la réalité.
Partir avec tant d'idéaux dans ce métier, c'est ce préparer une belle dépression quand on se heurtera au mur de la réalité.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- OneiroNiveau 2
Qu'entendez-vous par "faire des lois" ?
Oui, il y a chaque année des personnes qui entrent dans le métier, ce sont les stagiaires, et ils se posent beaucoup de questions, parce que ce sont des "personnes", donc des êtres humains en construction...et un jour, ils auront une certaine connaissance du métier (celle dont vous vous réclamez soudain alors qu'elle n'a jamais été mise en cause dans mes propos), qu'il faudra continuer à enrichir, mais...je m'arrête là, mince, peut-être que j'usurpe un droit, une place, que je dépasse les limites de mon statut actuel...
Pardon...je m'interroge...
Oui, il y a chaque année des personnes qui entrent dans le métier, ce sont les stagiaires, et ils se posent beaucoup de questions, parce que ce sont des "personnes", donc des êtres humains en construction...et un jour, ils auront une certaine connaissance du métier (celle dont vous vous réclamez soudain alors qu'elle n'a jamais été mise en cause dans mes propos), qu'il faudra continuer à enrichir, mais...je m'arrête là, mince, peut-être que j'usurpe un droit, une place, que je dépasse les limites de mon statut actuel...
Pardon...je m'interroge...
- OneiroNiveau 2
Volubilys a écrit: Je suis toujours éberluée par l'arrogance des PES...
Ah, oui d'accord. ^^
J'ai remonté le fil et j'ai découvert cette phrase tendre à l'égard de la personne qui a posté le sujet.
N'en dites pas plus, j'ai compris.
C'est assez drôle en fait.
Horreur...un PES...
- LenagcnNiveau 10
Je trouve cela rafraichissant, ces envies de refaire le monde!
Si on n'en a pas envie au départ, il est douteux que cela se concrétise ensuite.
Je parlais d'"identité professionnelle" plus haut. Si le mouvement Freinet te correspond, tout en permettant d'intégrer une communauté de pensée et/ou une solidarité, n'hésite pas.
Ce qui me gêne avec certains stagiaires (actuels, tout comme "de mon temps"), c'est leur certitude largement étalée qu'ils savent mieux que les vieux croulants embourbés dans leurs (a priori mauvaises) habitudes.
Chose que je n'ai pas lu ici.
Si on n'en a pas envie au départ, il est douteux que cela se concrétise ensuite.
Je parlais d'"identité professionnelle" plus haut. Si le mouvement Freinet te correspond, tout en permettant d'intégrer une communauté de pensée et/ou une solidarité, n'hésite pas.
Ce qui me gêne avec certains stagiaires (actuels, tout comme "de mon temps"), c'est leur certitude largement étalée qu'ils savent mieux que les vieux croulants embourbés dans leurs (a priori mauvaises) habitudes.
Chose que je n'ai pas lu ici.
- Ma'amÉrudit
C'est aussi une attitude encouragée par les formateurs.
Je me souviens qu'à l'IUFM on nous disait que nous n'avions pas à rougir d'être des débutants parce que nous en savions plus que la plupart des titulaires encroûtés dans leurs certitudes. C'était notre rôle d'aller porter la bonne parole de l'innovation et de la modernité dans les écoles.
Évidemment, ce discours fonctionne bien. Un certain nombre de jeunes ont pris le melon. Il faut entendre les stagiaires parler entre eux de leurs tuteurs pour comprendre. Là en anglais, le comble de l'horreur c'est la grammaire. Les stagiaires n'en font jamais et disent pis que pendre des tuteurs qui en font.
Une autre insulte aussi c'est de dire que ce n'est pas actionnel. Alors ça c'est très mal.
Je me souviens qu'à l'IUFM on nous disait que nous n'avions pas à rougir d'être des débutants parce que nous en savions plus que la plupart des titulaires encroûtés dans leurs certitudes. C'était notre rôle d'aller porter la bonne parole de l'innovation et de la modernité dans les écoles.
Évidemment, ce discours fonctionne bien. Un certain nombre de jeunes ont pris le melon. Il faut entendre les stagiaires parler entre eux de leurs tuteurs pour comprendre. Là en anglais, le comble de l'horreur c'est la grammaire. Les stagiaires n'en font jamais et disent pis que pendre des tuteurs qui en font.
Une autre insulte aussi c'est de dire que ce n'est pas actionnel. Alors ça c'est très mal.
- anthraciteNiveau 9
et concrètement, ça veut dire quoi ? (je suis une vieille croûte )ce n'est pas actionnel.
- ErgoDevin
En anglais (en langues), nous sommes censés enseigner selon l'approche actionnelle, c'est-à-dire lier la langue à l'action en organisant des séquences tournées vers une "tâche finale" (un projet, quoi, un poster, un dépliant, une simulation de petit déjeuner etc.). Le reste de la séquence est ensuite organisé pour conduire à cette réalisation concrète et tout devait être au service de cette tâche donc pas de grammaire décontextualisée par ex. D'ailleurs on appelait ça de la Prl ("avec un grand P et petit rl" disait une de mes formatrices), "pratique raisonnée de la langue".anthracite a écrit:et concrètement, ça veut dire quoi ? (je suis une vieille croûte )ce n'est pas actionnel.
(Ca vous rappelle un truc ? Désolée...)
C'est le sacro-saint qui nous était appris à l'IUFM et bien que certains d'entre nous s'en émancipent plus ou moins tôt (cf. divers fils à ce sujet dans la section langues, notamment sur la lecture cursive en LV) ou que certains le fassent à leur sauce pragmatique, il n'en demeure pas moins que c'est très mal vu de ne pas travailler en séquences actionnelles quand on est en langue et quasiment impossible pour un stagiaire (coucou m'sieur l'IPR).
Dans la mesure où la rhétorique IUFMesque (mais je présume que ça n'a pas beaucoup changé, au moins dans mon ancien IUFM) explique que c'est "moderne", "vivant", "intéressant pour les élèves", qui sont "acteurs de leur apprentissage", vous pouvez imaginer ce que ça sous-entend pour tout cours qui ne serait pas fait de cette façon...et comme chez les stagiaires aussi, il y a des gens qui ne doutent de rien, le cocktail doit être relativement explosif.
Ma'am, il me semblait pourtant qu'on revenait à la grammaire ?
- DhaiphiGrand sage
Ma'am a écrit:C'était notre rôle d'aller porter la bonne parole de l'innovation et de la modernité dans les écoles.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Païdeia Gog & MagogNiveau 1
Lenagcn a écrit:
Ce qui me gêne avec certains stagiaires (actuels, tout comme "de mon temps"), c'est leur certitude largement étalée qu'ils savent mieux que les vieux croulants embourbés dans leurs (a priori mauvaises) habitudes.
Chose que je n'ai pas lue ici.
Je ne sais ce qu'il en est dans les autres académies, mais par chez moi, la moyenne d'âge des stagiaires est finalement assez élevée (la trentaine, je dirais). J'ai l'impression que la situation d'une ESPE à une autre est assez différente.
Précisément, ceux qui font preuve du prosélytisme dont vous parlez sont il me semble les plus jeunes, qui n'ont pas connu grand chose d'autre en termes universitaires comme professionnels.
Ceux qu'on entend parler en cours sont en général plutôt les plus âgés et les plus critiques, et cela ne semble pas déranger les formateurs outre mesure, quand les discours sont construits. Même chose dans la construction des mémoires qui sont demandés, les choses sont assez ouvertes (mais cela dépend selon ce que j'ai observé du directeur : les universitaires venus d'autres disciplines sont plus ouverts à la discussion que les professionnels des sciences de l'éducation).
Restent effectivement certains groupes de stagiaires, dont je parlais dans mon premier message, qui n'ont de cesse de débagouler des propos acerbes visant en général des gens qui ont cette double qualité d'être à la fois faibles (congénères PES, débutants) et absents.
Quant aux tuteurs, c'est la grande loterie. Si certains marquent nettement la distinction entre ce qui fonctionne et ce qui est demandé par l'institution, d'autres sont parfois plus orthodoxes que les enseignants tuteurs de l'ESPE.
_________________
Elle mûrit lentement en moi, cette grande idée
d’opposer aux hommes dont je sens l’insondable
ignominie (ils sont tels parce que telle est la
nature humaine) une systématique politesse
et jamais les mouvements de ma sincérité.
M. B.
- OsmieSage
Païdeia Gog & Magog a écrit:Lenagcn a écrit:
Ce qui me gêne avec certains stagiaires (actuels, tout comme "de mon temps"), c'est leur certitude largement étalée qu'ils savent mieux que les vieux croulants embourbés dans leurs (a priori mauvaises) habitudes.
Chose que je n'ai pas lue ici.
Je ne sais ce qu'il en est dans les autres académies, mais par chez moi, la moyenne d'âge des stagiaires est finalement assez élevée (la trentaine, je dirais). J'ai l'impression que la situation d'une ESPE à une autre est assez différente.
Précisément, ceux qui font preuve du prosélytisme dont vous parlez sont il me semble les plus jeunes, qui n'ont pas connu grand chose d'autre en termes universitaires comme professionnels.
Ceux qu'on entend parler en cours sont en général plutôt les plus âgés et les plus critiques, et cela ne semble pas déranger les formateurs outre mesure, quand les discours sont construits. Même chose dans la construction des mémoires qui sont demandés, les choses sont assez ouvertes (mais cela dépend selon ce que j'ai observé du directeur : les universitaires venus d'autres disciplines sont plus ouverts à la discussion que les professionnels des sciences de l'éducation).
Restent effectivement certains groupes de stagiaires, dont je parlais dans mon premier message, qui n'ont de cesse de débagouler des propos acerbes visant en général des gens qui ont cette double qualité d'être à la fois faibles (congénères PES, débutants) et absents.
Quant aux tuteurs, c'est la grande loterie. Si certains marquent nettement la distinction entre ce qui fonctionne et ce qui est demandé par l'institution, d'autres sont parfois plus orthodoxes que les enseignants tuteurs de l'ESPE.
Quelque chose me dit que ces stagiaires-là sont les prétentieux qui truffent de fautes les cahiers des élèves, et qui crachent sur la grammaire et l'enseignement de la conjugaison parce qu'ils ne les maîtrisent pas eux-mêmes.
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