- Tem-toGrand sage
Jean Giono...
Cet homme n'a jamais cessé de me fasciner. Par sa simplicité, sa profondeur, son humanité, sa lucidité, son côté prophète... et sa plume ! En parlant de lui avec un vieux prof de littérature il y a de cela deux ans, nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il est, avant les Américains et le travestissement qu'ils en ont fait dans les années 60, le premier "hippy" (le club de Contadour où quelques ricains étaient d'ailleurs bien présents), le look en moins, évidemment.
Cet homme n'a jamais cessé de me fasciner. Par sa simplicité, sa profondeur, son humanité, sa lucidité, son côté prophète... et sa plume ! En parlant de lui avec un vieux prof de littérature il y a de cela deux ans, nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il est, avant les Américains et le travestissement qu'ils en ont fait dans les années 60, le premier "hippy" (le club de Contadour où quelques ricains étaient d'ailleurs bien présents), le look en moins, évidemment.
- MalagaModérateur
Frisouille a écrit:Malaga a écrit:J'ai lu Le charme discret de l'intestin et je l'ai casé dans le défi "Le seul livre écrit part un auteur". Certes, Giulia Enders n'a que 28 ans donc elle écrira peut-être (sans doute) d'autres livres mais pour le moment, cela fonctionne !
Tu as réussi à le finir? Aux deux-tiers, il m'est tombé des mains.
Le milieu du bouquin est un peu plus technique mais la fin, sur les différentes bactéries, m'a intéressée.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AphrodissiaMonarque
Je me demandais s'il était réellement intéressant ce livre, une fois passée sa période de médiatisation.Malaga a écrit:Frisouille a écrit:Malaga a écrit:J'ai lu Le charme discret de l'intestin et je l'ai casé dans le défi "Le seul livre écrit part un auteur". Certes, Giulia Enders n'a que 28 ans donc elle écrira peut-être (sans doute) d'autres livres mais pour le moment, cela fonctionne !
Tu as réussi à le finir? Aux deux-tiers, il m'est tombé des mains.
Le milieu du bouquin est un peu plus technique mais la fin, sur les différentes bactéries, m'a intéressée.
- gaga13Niveau 5
J'ai lu Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi pour le roman écrit par un musicien. L'auteur raconte son enfance dans une cité toulousaine, à la fin des années 70. C'est plein de vie et j'ai été séduite par le style, même si parfois j'ai trouvé qu.il y avait quelques longueurs. Lu également pour le livre dont les héros sont frères et sœurs le dernier Sandrine Colette sorti en poche Il reste la poussière , qui se déroule en Patagonie. Le héros est un gaucho maltraité par ses frères et sa mère. Je suis allée jusqu'au bout pour le défi mais je n'ai pas aimé plus que cela. Pas comme Les noeuds d'acier, du même auteur, absolument terrible, que je conseille à qui cherche un titre pour le roman policier. Pour cette dernière catégorie, je commence aujourd'hui Une autre vie de S J Watson, l'auteur d'Avant d'aller dormir. J'en attends donc beaucoup, j'avais adoré celui-là ! Ça commence bien, je vous dirai s.il tient ses promesses...
- PointàlaligneExpert
Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents.
Pour les grand-mères c'est mission impossible...
- Tem-toGrand sage
Pointàlaligne a écrit:Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents.
Pour les grand-mères c'est mission impossible...
That's a mysterious post !
- PointàlaligneExpert
bug de smiley à moins que ce soit un lapsus !!Tem-to a écrit:Pointàlaligne a écrit:Un livre dont l'auteur porte le même prénom que l'un de vos grands-parents.
Pour les grand-mères c'est mission impossible...
That's a mysterious post !
Il y a bien sûr moins de femmes auteurs...
- Tem-toGrand sage
Je ne crois pas. Si elles ne sont pas auteurs, c'est qu'elles vivent plus qu'elles n'écrivent.
- PointàlaligneExpert
Tem-to a écrit:Je ne crois pas. Si elles ne sont pas auteurs, c'est qu'elles vivent plus qu'elles n'écrivent.
Joli
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Je viens de finir Nadja d'André Breton. J'ai souffert d'un bout à l'autre. Je l'avais abandonné à la page 30 il y a presque 15 ans, et je comprends pourquoi :|
Dieu que je suis restée hermétique... Mais je l'ai fini, il ne m'a pas vaincue !
Dieu que je suis restée hermétique... Mais je l'ai fini, il ne m'a pas vaincue !
- miss sophieExpert spécialisé
Défi 26 (un livre ayant pour thème une œuvre d'art ou dont le personnage est un artiste) : Les prodiges de la vie de Stefan Zweig, récit court / nouvelle longue (75 pages) dont le sujet est un tableau de la Vierge Marie que doit réaliser un vieux peintre à Anvers en 1566 (période de troubles liés notamment à la Réforme protestante) et pour lequel il prend pour modèle une jeune fille juive.
- Tem-toGrand sage
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je viens de finir Nadja d'André Breton. J'ai souffert d'un bout à l'autre. Je l'avais abandonné à la page 30 il y a presque 15 ans, et je comprends pourquoi :|
Dieu que je suis restée hermétique... Mais je l'ai fini, il ne m'a pas vaincue !
Ah, moi j'avais beaucoup aimé.
- HermionyGuide spirituel
-défi : auteur d'Amérique du Nord : GOT, tome 1. Passé la déception de la traduction franchement naze (fautes de frappe, parfois absence de ponctuation, super l'édition...), j'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance de la série.
-défi : livre recommandé par un collègue : Les Gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin. Deux livres en un : l'auteur achète un jour un gros paquet de photographies chez un brocanteur et décide d'inventer les vies de ces gens dont elle ne connaît rien (même pas leur nom), figés et fixés à tout jamais par l'objectif d'un appareil photo. Elle décide ensuite, une fois la fiction terminée, de partir à la recherche de ces gens, recherche qui lui permettra de replonger aussi dans sa propre histoire familiale. Le livre est donc en deux parties, avec en plus un CD de chansons, composées par Alex Beaupain, dont certaines interprétées par les gens de l'enveloppe eux-mêmes. Un récit vraiment touchant.
-défi : livre recommandé par un collègue : Les Gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin. Deux livres en un : l'auteur achète un jour un gros paquet de photographies chez un brocanteur et décide d'inventer les vies de ces gens dont elle ne connaît rien (même pas leur nom), figés et fixés à tout jamais par l'objectif d'un appareil photo. Elle décide ensuite, une fois la fiction terminée, de partir à la recherche de ces gens, recherche qui lui permettra de replonger aussi dans sa propre histoire familiale. Le livre est donc en deux parties, avec en plus un CD de chansons, composées par Alex Beaupain, dont certaines interprétées par les gens de l'enveloppe eux-mêmes. Un récit vraiment touchant.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- User17706Bon génie
Ouais, Pascal Sevran n'aurait pas dit mieuxPointàlaligne a écrit:JoliTem-to a écrit:Je ne crois pas. Si elles ne sont pas auteurs, c'est qu'elles vivent plus qu'elles n'écrivent.
- DimkaVénérable
Pour le vingtième défi (un livre d’un auteur d’Amérique du Sud), j’ai lu Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, toujours sur les conseils de Pauvre Yorick, et contrairement au précédent, j’ai beaucoup aimé.
Au début, j’étais un peu inquiet : après avoir lu Pedro Páramo de Juan Rulfo, je m’étais renseigné sur le réalisme magique, et j’avais vu que Gabriel García Márquez était cité comme appartenant au même courant. Alors je craignais que ça soit aussi chiant, avec en plus un livre bien plus long… Mais en fait, pas du tout.
J’ai du mal à expliquer rationnellement ce qui m’a plu, c’est juste qu’on se laisse emporter par la lecture, par le monde mis en place, on traverse l’histoire de la famille Buendia, de ses générations successives, comme une gigantesque symphonie, et tout à coup, pof, on a fini le livre. L’histoire est racontée de façon très légèrement humouristique, ironique, et de la même manière, il y a parfois une petite touche de fantastique, de folie, d’exagération… Et puis surtout, il y a du rythme, l’auteur joue beaucoup avec le temps, avec des effets d’annonce (dès la première phrase, d’ailleurs), il se passe des tas de choses, on est entraîné par l’histoire (alors que pour Juan Rulfo, j’ai plutôt eu l’impression de patauger dans la lecture). Même si l’histoire est cyclique, on ne s’ennuie pas, même si les personnages ont tous les mêmes prénoms, on s’y retrouve.
Le seul point négatif concerne l’édition française : le résumé en quatrième de couverture spoile un élément qui n’apparaît qu’à la fin.
Au début, j’étais un peu inquiet : après avoir lu Pedro Páramo de Juan Rulfo, je m’étais renseigné sur le réalisme magique, et j’avais vu que Gabriel García Márquez était cité comme appartenant au même courant. Alors je craignais que ça soit aussi chiant, avec en plus un livre bien plus long… Mais en fait, pas du tout.
J’ai du mal à expliquer rationnellement ce qui m’a plu, c’est juste qu’on se laisse emporter par la lecture, par le monde mis en place, on traverse l’histoire de la famille Buendia, de ses générations successives, comme une gigantesque symphonie, et tout à coup, pof, on a fini le livre. L’histoire est racontée de façon très légèrement humouristique, ironique, et de la même manière, il y a parfois une petite touche de fantastique, de folie, d’exagération… Et puis surtout, il y a du rythme, l’auteur joue beaucoup avec le temps, avec des effets d’annonce (dès la première phrase, d’ailleurs), il se passe des tas de choses, on est entraîné par l’histoire (alors que pour Juan Rulfo, j’ai plutôt eu l’impression de patauger dans la lecture). Même si l’histoire est cyclique, on ne s’ennuie pas, même si les personnages ont tous les mêmes prénoms, on s’y retrouve.
Le seul point négatif concerne l’édition française : le résumé en quatrième de couverture spoile un élément qui n’apparaît qu’à la fin.
- Spoiler:
- « À Macondo, petit village isolé d’Amérique du Sud, l’illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prohétie du gitan Melquiades… » : or la prophétie, qui apparaît comme la clef permettant de comprendre l’histoire, n’apparaît qu’à la fin du livre. Donc la quatrième de couverture oriente la lecture en présentant directement l’histoire comme une destinée, comme systématique et absolue, alors que c’est un élément qui est amené assez subtilement par l’auteur.
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- Spoiler:
- MalagaModérateur
Je viens de terminer Sans laisser de traces de Val McDermid. Je suis une grand fan de cette auteur et ce roman ne m'a pas déçue. Il raconte l'enquête menée par l'inspectrice Karen Pirie sur deux disparitions : celle du petit-fils âgé de six mois d'un très riche entrepreneur et celle d'un mineur durant les grandes grèves de 1984. Le roman navigue entre deux époques mais aussi entre l'Ecosse et la Toscane. Les personnages sont attachants, l'enquête policière est passionnante. Bref, j'ai beaucoup aimé.
Cela me permet de valider le défi n°43 "Disparition".
Cela me permet de valider le défi n°43 "Disparition".
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- marininhaHabitué du forum
J'ai péniblement lu trois livres pour le défi :
N°26 : Manet, un secret de Sophie Chauveau. J'adore son style, et j'ai été emportée dans cette biographie romancée. Je m'intéresse de plus en plus à la peinture et ce genre d'ouvrage me tient vraiment en haleine.
N°5 : Musc de Percy Kemp. Surprenant, cynique et très court. Ce petit roman nous raconte le désespoir d'un homme qui se rend compte que son parfum a changé de mode de fabrication, il perd son identité et prend des décisions drastiques.
N° 14 : une BD : Mauvais Genre de Chloé Truchaudet : un homme déserte pendant la 2nde GM et se travestit pour vivre au jour le jour.
Glauque. Je n'ai pas vraiment accroché malgré les critiques positives.
N°26 : Manet, un secret de Sophie Chauveau. J'adore son style, et j'ai été emportée dans cette biographie romancée. Je m'intéresse de plus en plus à la peinture et ce genre d'ouvrage me tient vraiment en haleine.
N°5 : Musc de Percy Kemp. Surprenant, cynique et très court. Ce petit roman nous raconte le désespoir d'un homme qui se rend compte que son parfum a changé de mode de fabrication, il perd son identité et prend des décisions drastiques.
N° 14 : une BD : Mauvais Genre de Chloé Truchaudet : un homme déserte pendant la 2nde GM et se travestit pour vivre au jour le jour.
Glauque. Je n'ai pas vraiment accroché malgré les critiques positives.
- DimkaVénérable
Pour le livre d’un auteur d’Afrique (le défi vingt-et-un), j’ai lu L’hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie.
À la base, je ne suis pas spécialement intéressé par le continent africain, mais j’ai trouvé ce livre sympa, bien rythmé, et ça rend le Nigéria intéressant, attirant.
Puis j’ai aimé la réflexion morale sous-jacente, d’autant que rien n’est binaire ou caricatural : d’un côté, on voit effectivement qu’il y a une histoire d’émancipation, et qu’il y a la critique implicite de la rigidité morale du père qui est parfois superficielle et qui dans le fond va à l’encontre des valeurs qu’il prétend défendre. D’un autre côté, on se rend compte que le père n’est pas radicalement mauvais, qu’en dehors de sa famille, il a une action engagée, courageuse et généreuse. Et puis surtout, l’auteur ne donne pas vraiment son avis brutalement, elle laisse juste à voir (par exemple, la façon qu’a le père de distribuer l’argent, de se cacher derrière cela pour gérer des rapports familiaux : il n’y a aucun commentaire).
Et puis la narratrice est un personnage qui observe, qui se tait, qui dit souvent qu’elle a pensé ou voulu dire telle chose, mais qu’elle ne l’a pas exprimé. Ça m’a fait penser à Mer Noire de Dov Lynch, et je crois que ce type de narration me parle, me fait prendre conscience que souvent, je pense ou voudrais dire, et finis par me taire. De façon plus générale, j’aime bien lire cela, ça rend les histoires plus réelles, ça change des livres bavards où les personnages se limitent à leur extériorité, à leurs paroles, comme si penser, vouloir dire et dire étaient une seule et même chose.
À la base, je ne suis pas spécialement intéressé par le continent africain, mais j’ai trouvé ce livre sympa, bien rythmé, et ça rend le Nigéria intéressant, attirant.
Puis j’ai aimé la réflexion morale sous-jacente, d’autant que rien n’est binaire ou caricatural : d’un côté, on voit effectivement qu’il y a une histoire d’émancipation, et qu’il y a la critique implicite de la rigidité morale du père qui est parfois superficielle et qui dans le fond va à l’encontre des valeurs qu’il prétend défendre. D’un autre côté, on se rend compte que le père n’est pas radicalement mauvais, qu’en dehors de sa famille, il a une action engagée, courageuse et généreuse. Et puis surtout, l’auteur ne donne pas vraiment son avis brutalement, elle laisse juste à voir (par exemple, la façon qu’a le père de distribuer l’argent, de se cacher derrière cela pour gérer des rapports familiaux : il n’y a aucun commentaire).
Et puis la narratrice est un personnage qui observe, qui se tait, qui dit souvent qu’elle a pensé ou voulu dire telle chose, mais qu’elle ne l’a pas exprimé. Ça m’a fait penser à Mer Noire de Dov Lynch, et je crois que ce type de narration me parle, me fait prendre conscience que souvent, je pense ou voudrais dire, et finis par me taire. De façon plus générale, j’aime bien lire cela, ça rend les histoires plus réelles, ça change des livres bavards où les personnages se limitent à leur extériorité, à leurs paroles, comme si penser, vouloir dire et dire étaient une seule et même chose.
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- Spoiler:
- AemiliaExpert
Seulement 3 défi validés pour l'instant :
- un livre original dans sa forme : Horrorstor (en forme de catalogue Ikea)
- un livre déjà lu : Un sac de billes
- un auteur asiatique : le manga Pline
J'ai enfin trouvé le temps de publier ma chronique sur Horrorstor, justement :
https://fortyfiveweeks.wordpress.com/2017/02/17/catalogue-ikea-horrorstor-hendrix/
- un livre original dans sa forme : Horrorstor (en forme de catalogue Ikea)
- un livre déjà lu : Un sac de billes
- un auteur asiatique : le manga Pline
J'ai enfin trouvé le temps de publier ma chronique sur Horrorstor, justement :
https://fortyfiveweeks.wordpress.com/2017/02/17/catalogue-ikea-horrorstor-hendrix/
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Ave les papivores !
Comme d'habitude, j'ai pris un peu de retard dans mes compte-rendus ... Donc je fais court !
- Pour mon 5ème défi, item n°49, "un livre écrit par un auteur des DOM-TOM, j'ai trouvé dans ma super médiathèque "A bout d'enfance " de P. Chamoiseau. Bon je me suis aperçue en cours de lecture que c'était en quelque sorte le tome 3 de son récit d'enfance, mais ce n'est pas gênant pour la lecture. Ce tome raconte donc les folles aventures du "négrillon", comme P. Chamoiseau se nomme, au moment du passage de l'enfance à l'adolescence, avec la découverte cruciale de ces drôles de créatures aux jolis noeuds et aux robes fleuries : "les petites-filles". Qui sont-elles ? comment vivent-elles ? Et surtout comment les aborder, ou au moins faire en sorte d'être regardé ? C'est à mourir de rire, beaucoup de langage créole très poétique et plein de soleil, plein d'auto-dérision, bref, un régal. Et, cerise sur le gâteau, intercalés dans ce truculent récit, des vers sur la mémoire ... mémoire de l'auteur qui revoie son enfance, mémoire aussi de Man Ninotte, sa mère, qui elle perd peu à peu la sienne ... très beau et émouvant. En résumé, une très belle rencontre !
- Pour mon 6ème défi, item n°1 , "un livre avec plusieurs narrateurs", j'ai lu "La cigale du 8ème jour" de Mitsuyo Kakuta. C'est l'histoire d'une jeune femme amoureuse qui a été doublement trahie par celui qu'elle aime : il la séduit sans lui avouer qu'il est marié, la contraint à avorter quand elle tombe enceinte en lui promettant de divorcer pour pouvoir ensuite fonder une famille avec elle, mais il n'en fait rien et finit même par lui avouer que son épouse est enceinte ... alors quand la narratrice apprend que, suite à des complications lors de son avortement, elle ne pourra plus avoir d'enfant, elle sombre et kidnappe le nouveau-né de son amant, que ses parents ont imprudemment laissé seul dans l'appartement. Et c'est parti pour une folle cavale qui dure 4 ans. Un bon road-movie, très émouvant et une construction du roman très intéressante, mais je n'en dis pas plus ! Un regret : autant d'acharnement contre cette pauvre fille.
- Pour mon 7ème défi, item n°36, "Une saga familiale ou un livre dans lequel les héros sont frères et / ou soeurs", j'ai trouvé au CDI, en cherchant quoi faire lire à mes 3ème l'an prochain (j'aurai les 3 classes de 3ème et je ne veux pas faire la même chose sinon je vais devenir dingue) "Un secret " de Ph. Grimbert, qu'à ma grande honte, je n'avais ni lu, ni même vu en film quand il est sorti ... Je l'ai dévoré en une soirée : j'ai vraiment adoré. Il y a tout, de l'émotion, une bonne intrigue, du suspense, des personnages consistants ... je ne m'étends pas sur l'histoire, je pense que beaucoup de monde connaît. Donc validé pour une classe l'an prochain !
Voilà ! J'ai fini hier au soir "Article 353 du code pénal" de T. Viel, je reviens vous en causer dès que j'aurai trouvé dans quel item le ranger !
Comme d'habitude, j'ai pris un peu de retard dans mes compte-rendus ... Donc je fais court !
- Pour mon 5ème défi, item n°49, "un livre écrit par un auteur des DOM-TOM, j'ai trouvé dans ma super médiathèque "A bout d'enfance " de P. Chamoiseau. Bon je me suis aperçue en cours de lecture que c'était en quelque sorte le tome 3 de son récit d'enfance, mais ce n'est pas gênant pour la lecture. Ce tome raconte donc les folles aventures du "négrillon", comme P. Chamoiseau se nomme, au moment du passage de l'enfance à l'adolescence, avec la découverte cruciale de ces drôles de créatures aux jolis noeuds et aux robes fleuries : "les petites-filles". Qui sont-elles ? comment vivent-elles ? Et surtout comment les aborder, ou au moins faire en sorte d'être regardé ? C'est à mourir de rire, beaucoup de langage créole très poétique et plein de soleil, plein d'auto-dérision, bref, un régal. Et, cerise sur le gâteau, intercalés dans ce truculent récit, des vers sur la mémoire ... mémoire de l'auteur qui revoie son enfance, mémoire aussi de Man Ninotte, sa mère, qui elle perd peu à peu la sienne ... très beau et émouvant. En résumé, une très belle rencontre !
- Pour mon 6ème défi, item n°1 , "un livre avec plusieurs narrateurs", j'ai lu "La cigale du 8ème jour" de Mitsuyo Kakuta. C'est l'histoire d'une jeune femme amoureuse qui a été doublement trahie par celui qu'elle aime : il la séduit sans lui avouer qu'il est marié, la contraint à avorter quand elle tombe enceinte en lui promettant de divorcer pour pouvoir ensuite fonder une famille avec elle, mais il n'en fait rien et finit même par lui avouer que son épouse est enceinte ... alors quand la narratrice apprend que, suite à des complications lors de son avortement, elle ne pourra plus avoir d'enfant, elle sombre et kidnappe le nouveau-né de son amant, que ses parents ont imprudemment laissé seul dans l'appartement. Et c'est parti pour une folle cavale qui dure 4 ans. Un bon road-movie, très émouvant et une construction du roman très intéressante, mais je n'en dis pas plus ! Un regret : autant d'acharnement contre cette pauvre fille.
- Pour mon 7ème défi, item n°36, "Une saga familiale ou un livre dans lequel les héros sont frères et / ou soeurs", j'ai trouvé au CDI, en cherchant quoi faire lire à mes 3ème l'an prochain (j'aurai les 3 classes de 3ème et je ne veux pas faire la même chose sinon je vais devenir dingue) "Un secret " de Ph. Grimbert, qu'à ma grande honte, je n'avais ni lu, ni même vu en film quand il est sorti ... Je l'ai dévoré en une soirée : j'ai vraiment adoré. Il y a tout, de l'émotion, une bonne intrigue, du suspense, des personnages consistants ... je ne m'étends pas sur l'histoire, je pense que beaucoup de monde connaît. Donc validé pour une classe l'an prochain !
Voilà ! J'ai fini hier au soir "Article 353 du code pénal" de T. Viel, je reviens vous en causer dès que j'aurai trouvé dans quel item le ranger !
- AmaliahEmpereur
3 classes de 3e, c'est rude comme service, Agrippina!
Avec les vacances, j'ai pas mal lu et j'en suis à mon 25e défi!
J'ai donc lu Tsili d'Aharon Appelfeld dont Histoire d'une vie m'attend également dans trois ou quatre lectures). Une jeune fille de douze ans un peu simplette doit survivre seule dans la nature, les siens ayant été déportés. Un récit surprenant aux allures de conte étrange où l'extermination des Juifs reste à l'arrière-plan, dont je ne saurais décrire la narration à vrai dire. J'ai l'impression de rester à la superficie de l'histoire. Je pense le ranger dans la catégorie "livre acheté d'occasion".
EDIT : J'ai découvert l'histoire de cet homme dans la courte présentation au début du livre : déporté à l'âge de huit ans, il s'évade quelques mois plus tard et passe trois ans à se cacher dans les forêts ukrainiennes avant d'être enrôlé dans l'armée rouge puis d'émigrer à 14 ans en Palestine... :shock:
Puis j'ai lu Histoire d'une mouette et d'un chat qui lui apprit à voler de Sepulveda que je rechignais à lire et que j'ai en fait beaucoup aimé! Catégorie animaux.
Parfums de Claudel m'a laissée de marbre. Je ne suis pas fan de cette écriture du fragment dont la lecture est parfois plaisante, souvent lassante et surtout dont j'oublie tout ou presque, une fois le livre refermé. J'ai bien aimé "Cannelle" et "Mort".
J'ai découvert le roman graphique Ecumes de ma copine Ingrid Chabbert, catégorie 17, paru avant-hier et qui retrace son histoire personnelle : une femme parvient enfin à tomber enceinte mais elle perd l'enfant qu'elle porte et seul l'amour de sa compagne lui permettra de remonter la pente. Plus qu'un livre sur le deuil, c'est leur amour si fort qui me restera en tête. J'ai bien aimé parce que je les connais et j'ai trouvé certains dessins très beaux, du genre que j'aimerais encadrer au-dessus de mon bureau. Seul bémol : j'ai eu l'impression que tout n'était qu'esquissé. Il me manquait des mots. Oui, je ne suis pas fan de BD.
Et j'ai fini Pas Pleurer de Lydie Salvayre, Goncourt 2014 tant décrié. J'ai détesté la première partie autant que j'ai bien aimé la dernière. En fait, la narratrice raconte les souvenirs de sa mère durant l'été 36 en Espagne et entremêle la façon dont Bernanos a lui aussi vécu cette même période. Mais comme elle laisse la parole à sa mère, l'écriture est sans cesse traversée de barbarismes du genre "des versos qui hablent de la mer", "la riquesse", "faire désapparaître le sirop pour la toux qui est coloqué sur le frigo. Il me racorde très néfastement dona Pura." Autant dire que c'est lourdingue comme procédé même si c'est plutôt bien vu comme idée. Et la dernière partie laisse beaucoup moins entendre ce français estropié, j'ai donc pu me plonger dans l'histoire de famille de l'héroïne. En tout cas, ça m'a donné envie de lire du Bernanos.
Avec les vacances, j'ai pas mal lu et j'en suis à mon 25e défi!
J'ai donc lu Tsili d'Aharon Appelfeld dont Histoire d'une vie m'attend également dans trois ou quatre lectures). Une jeune fille de douze ans un peu simplette doit survivre seule dans la nature, les siens ayant été déportés. Un récit surprenant aux allures de conte étrange où l'extermination des Juifs reste à l'arrière-plan, dont je ne saurais décrire la narration à vrai dire. J'ai l'impression de rester à la superficie de l'histoire. Je pense le ranger dans la catégorie "livre acheté d'occasion".
EDIT : J'ai découvert l'histoire de cet homme dans la courte présentation au début du livre : déporté à l'âge de huit ans, il s'évade quelques mois plus tard et passe trois ans à se cacher dans les forêts ukrainiennes avant d'être enrôlé dans l'armée rouge puis d'émigrer à 14 ans en Palestine... :shock:
Puis j'ai lu Histoire d'une mouette et d'un chat qui lui apprit à voler de Sepulveda que je rechignais à lire et que j'ai en fait beaucoup aimé! Catégorie animaux.
Parfums de Claudel m'a laissée de marbre. Je ne suis pas fan de cette écriture du fragment dont la lecture est parfois plaisante, souvent lassante et surtout dont j'oublie tout ou presque, une fois le livre refermé. J'ai bien aimé "Cannelle" et "Mort".
J'ai découvert le roman graphique Ecumes de ma copine Ingrid Chabbert, catégorie 17, paru avant-hier et qui retrace son histoire personnelle : une femme parvient enfin à tomber enceinte mais elle perd l'enfant qu'elle porte et seul l'amour de sa compagne lui permettra de remonter la pente. Plus qu'un livre sur le deuil, c'est leur amour si fort qui me restera en tête. J'ai bien aimé parce que je les connais et j'ai trouvé certains dessins très beaux, du genre que j'aimerais encadrer au-dessus de mon bureau. Seul bémol : j'ai eu l'impression que tout n'était qu'esquissé. Il me manquait des mots. Oui, je ne suis pas fan de BD.
Et j'ai fini Pas Pleurer de Lydie Salvayre, Goncourt 2014 tant décrié. J'ai détesté la première partie autant que j'ai bien aimé la dernière. En fait, la narratrice raconte les souvenirs de sa mère durant l'été 36 en Espagne et entremêle la façon dont Bernanos a lui aussi vécu cette même période. Mais comme elle laisse la parole à sa mère, l'écriture est sans cesse traversée de barbarismes du genre "des versos qui hablent de la mer", "la riquesse", "faire désapparaître le sirop pour la toux qui est coloqué sur le frigo. Il me racorde très néfastement dona Pura." Autant dire que c'est lourdingue comme procédé même si c'est plutôt bien vu comme idée. Et la dernière partie laisse beaucoup moins entendre ce français estropié, j'ai donc pu me plonger dans l'histoire de famille de l'héroïne. En tout cas, ça m'a donné envie de lire du Bernanos.
- DimkaVénérable
Pour le défi vingt-deux (un livre d’un auteur d’Asie), j’ai lu Il fut un blanc navire de Tchinguiz Aïtmatov.
J’ai trouvé le concept intéressant, j’aime bien le regard qu’ont le grand-père et l’enfant sur le monde, j’aime bien la façon dont la narration se laisse entraîner − détourner − par l’imagination de l’enfant, j’aime bien la présence des références culturelles kirghizes. Et je trouve que la description des personnages aigris, haineux et injustes, comme la grand-mère ou Orozkoul, ou plus globalement de la société, sont particulièrement saisissants.
D’un autre côté, j’ai trouvé que ça se traînait un peu, et que finalement, c’était un peu chiant.
J’ai trouvé le concept intéressant, j’aime bien le regard qu’ont le grand-père et l’enfant sur le monde, j’aime bien la façon dont la narration se laisse entraîner − détourner − par l’imagination de l’enfant, j’aime bien la présence des références culturelles kirghizes. Et je trouve que la description des personnages aigris, haineux et injustes, comme la grand-mère ou Orozkoul, ou plus globalement de la société, sont particulièrement saisissants.
D’un autre côté, j’ai trouvé que ça se traînait un peu, et que finalement, c’était un peu chiant.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le vingt-troisième défi (un livre d’un auteur d’Océanie), j’ai lu Une vie entre deux océans de M. L. Stedman, et j’ai trouvé ça chiant à mourir. L’histoire est hyper convenue (autant sur le traumatisme de guerre que sur les questions de filiations ou de culpabilité), et les ficelles du pathos un peu éculées.
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- AphrodissiaMonarque
n°38: un conte ou une légende: Mme d'Aulnoy, Finette Cendron
Finette est un mélange de Petit poucet et de Cendrillon mais ce n'est pas très intéressant. Je prendrai le temps de lire deux ou trois autres contes du recueil pour voir mais je ne pense pas que ça égale Perrault.
Finette est un mélange de Petit poucet et de Cendrillon mais ce n'est pas très intéressant. Je prendrai le temps de lire deux ou trois autres contes du recueil pour voir mais je ne pense pas que ça égale Perrault.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- LaunyNiveau 5
Je viens de terminer Testament à l'anglaise de Jonathan Coe que j'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup cet auteur, que je trouve assez cinglant parfois et souvent drôle.
Peut-on mettre des livres de littérature jeunesse dans les défis ?
Peut-on mettre des livres de littérature jeunesse dans les défis ?
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