- SoirHabitué du forum
Pour l'item 37 (un livre policier) : Sous les vents de Neptune de Fred Vargas. Adamsberg se rend avec des membres de sa brigade au Québec tandis que le poursuit le fantôme du juge. Juge qu'il soupçonne d'être un meurtrier en série et d'avoir presque réussi à faire enfermer son frère pour meurtre dans sa jeunesse. Le roman est donc vraiment centré sur Adamsberg, ce que j'ai apprécié. C'est aussi dans ce tome que l'on découvre Retancourt, collaboratrice aux talents multiples
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 48 (livre d'un prix Nobel de littérature) : L’étreinte d’un soldat de Nadine Gordimer (1980), qui convient aussi au défi 21 (Afrique du Sud). C'est un recueil de nouvelles qui ne m’ont pas transportée, loin s’en faut. Plusieurs histoires s’interrompent abruptement sans que l’on comprenne bien pourquoi là, quel sens donner à ce qui a été raconté. Le regard sur les personnages est très distancié alors le lecteur ne s’intéresse pas vraiment à eux. Je suis restée "au-dehors" tout au long de ma lecture.
- LédisséEsprit sacré
Pour le défi 24 (un livre ou une nouvelle en version originale), je viens de finir Farenheit 451 de Ray Bradbury.
Je l'avais déjà commencé il y a quelques (dix ?) années, et abandonné en cours de route, à ma grande honte, parce que je n'arrivais plus à comprendre. J'ai de nouveau eu un peu de mal, mais pas autant (l'habitude de lire en anglais maintenant ?). C'est une écriture poétique ; toutes les circonstances matérielles, physiques, ne sont pas indiquées, ou pas très clairement, d'où les difficultés de compréhension par moments. J'avoue avoir été un peu déçue, parce que je m'attendais à une histoire plus détaillée, de plus grande ampleur - je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, surtout vu le format ; peut-être la réputation de l'ouvrage -, et parce que les personnages ne sont pas assez fouillés à mon goût, ayant peu d'arrière-plan, d'histoire, et le héros seul ayant droit à une exploration psychologique ; du coup, certains m'ont paru peu convaincants. Mais c'est une affaire de goût.
Il reste que c'est un livre, bien sûr, d'un grand intérêt, et effrayant ; contrairement à ce que j'attendais, ce n'est pas exactement une dictature qui est dépeinte, ou plutôt, c'est une dictature consentie ; l'analyse du chef des pompiers sur l'évolution de la société - ou plus simplement des gens et de leurs intérêts
Je l'avais déjà commencé il y a quelques (dix ?) années, et abandonné en cours de route, à ma grande honte, parce que je n'arrivais plus à comprendre. J'ai de nouveau eu un peu de mal, mais pas autant (l'habitude de lire en anglais maintenant ?). C'est une écriture poétique ; toutes les circonstances matérielles, physiques, ne sont pas indiquées, ou pas très clairement, d'où les difficultés de compréhension par moments. J'avoue avoir été un peu déçue, parce que je m'attendais à une histoire plus détaillée, de plus grande ampleur - je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, surtout vu le format ; peut-être la réputation de l'ouvrage -, et parce que les personnages ne sont pas assez fouillés à mon goût, ayant peu d'arrière-plan, d'histoire, et le héros seul ayant droit à une exploration psychologique ; du coup, certains m'ont paru peu convaincants. Mais c'est une affaire de goût.
Il reste que c'est un livre, bien sûr, d'un grand intérêt, et effrayant ; contrairement à ce que j'attendais, ce n'est pas exactement une dictature qui est dépeinte, ou plutôt, c'est une dictature consentie ; l'analyse du chef des pompiers sur l'évolution de la société - ou plus simplement des gens et de leurs intérêts
- Spoiler:
- les pompiers ne servent pas à grand-chose, sinon à donner un peu de spectacle : la population s'est spontanément désintéressée des livres, jusqu'à les détester et les juger nuisibles, et l'Etat n'a fait qu'entériner
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- SoirHabitué du forum
Pour l'item 22 (un livre d'un auteur d'Asie) : Le lézard noir de Ranpo Edogawa. Un détective privé nommé Kogoro Akechi est chargé de protéger une jeune femme que le lézard noir, une cambrioleuse, souhaite enlever car elle est la fille d'un joaillier. Le roman alterne les actions, points de vue, de la voleuse et du détective. En conséquence les effets de surprise sont plus que limités, et les retournements (le lecteur n'est tout de même pas au courant de tout) faciles à percevoir. Dommage :|
- DimkaVénérable
Pour le quatrième défi de 2016 (un livre avec une robinsonnade), j’ai lu Sa Majesté des mouches de William Golding. J’ai plutôt accroché, c’est une bonne lecture, par contre, j’ai du mal à voir déjà si c’est un livre qui « comptera » (parfois, tu te rends compte seulement bien plus tard, après l’avoir digéré, si une lecture a juste été une lecture sympa sur le moment, ou si elle a quelque chose en plus).
En fait, je suis un peu sceptique. D’un côté, j’aime bien les livres qui font des expériences (tiens, si je mets un tas de gamins britanniques sur une île déserte, ça donne quoi ?). D’un autre côté… je ne sais pas. Les conclusions tirées par le livre sont intéressantes, mais je ne sais pas à quel point on peut les étendre : par exemple, on s’en doute que des gamins livrés à eux-mêmes, ça finit en boxon. Donc est-ce que des gamins clichés « éducation britannique » qui ne gèrent pas sur une île déserte, c’est pertinent pour critiquer les valeurs (revendiquées) britanniques ? Ou juste les gamins en général ?
En fait, je suis un peu sceptique. D’un côté, j’aime bien les livres qui font des expériences (tiens, si je mets un tas de gamins britanniques sur une île déserte, ça donne quoi ?). D’un autre côté… je ne sais pas. Les conclusions tirées par le livre sont intéressantes, mais je ne sais pas à quel point on peut les étendre : par exemple, on s’en doute que des gamins livrés à eux-mêmes, ça finit en boxon. Donc est-ce que des gamins clichés « éducation britannique » qui ne gèrent pas sur une île déserte, c’est pertinent pour critiquer les valeurs (revendiquées) britanniques ? Ou juste les gamins en général ?
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le cinquième défi de 2016 (un livre avec plusieurs auteurs), j’ai lu De bons présages de Terry Pratchett et Neil Gaiman. C’est un livre complètement barré, et j’ai beaucoup aimé. D’ailleurs, il me semble que j’ai plus accroché que La huitième couleur, soit que la Neil Gaimanisation de Pratchett me convienne mieux, soit que je commence à m’habituer à ce type d’humour.
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- Spoiler:
- miss sophieExpert spécialisé
Ah! De bons présages, un grand moment de lecture !
- liskayaNeoprof expérimenté
Je viens de terminer En attendant les barbares, de Coetzee, pour le défi 21 finalement (un auteur d'Afrique). J'étais contente car je pensais pouvoir cocher avec lui le difficile item 41, mais j'avais mal lu : c'est une ville ou un pays qui n'existe plus et non qui n'existe pas. Tant pis !
C'était une très belle lecture, dense, dure, pénible parfois tant le sujet est âpre. Je ne savais pas ce que j'allais lire, j'avais seulement envie depuis longtemps de découvrir cet auteur. Si j'en avais su plus, peut-être que je n'aurais pas lu celui-ci... mais je ne regrette pas. Je vais vite lire autre chose de cet auteur, c'est sûr !
C'était une très belle lecture, dense, dure, pénible parfois tant le sujet est âpre. Je ne savais pas ce que j'allais lire, j'avais seulement envie depuis longtemps de découvrir cet auteur. Si j'en avais su plus, peut-être que je n'aurais pas lu celui-ci... mais je ne regrette pas. Je vais vite lire autre chose de cet auteur, c'est sûr !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 9 (le seul livre écrit par un auteur) : Tout ce qui est solide se dissout dans l’air de Darragh McKeon (2014), premier et pour l’instant seul roman de ce jeune auteur irlandais. Convient aussi aux défis 8 (titre de plus de 6 mots), 31 (personnage médecin) et il me semble 41 (ville qui n'existe plus : Tchernobyl).
L’histoire croisée de quatre personnages, à Pripiat et à Moscou, lors de la catastrophe de Tchernobyl. L’occasion de se rappeler l’hypocrisie du système politique de l’époque, l’incapacité à réagir faute d’avoir anticipé un tel accident, et les terribles répercussions pour les habitants de cette zone. On suit avec intérêt les personnages auxquels l’auteur donne vie dans toute leur complexité et au-delà de cette catastrophe : la famille d'un adolescent de Pripiat et la façon dont elle vit l'évacuation du village ; un chirurgien envoyé sur place prendre les premières mesures et qui découvre l'étendue du désastre ; son ex-femme anciennement journaliste reléguée à un poste d'ouvrière par le régime à cause de ses prises de position ; le neveu de cette dernière, pianiste prodige de neuf ans qui essaie d'échapper à la brutalité de ses camarades.
L’histoire croisée de quatre personnages, à Pripiat et à Moscou, lors de la catastrophe de Tchernobyl. L’occasion de se rappeler l’hypocrisie du système politique de l’époque, l’incapacité à réagir faute d’avoir anticipé un tel accident, et les terribles répercussions pour les habitants de cette zone. On suit avec intérêt les personnages auxquels l’auteur donne vie dans toute leur complexité et au-delà de cette catastrophe : la famille d'un adolescent de Pripiat et la façon dont elle vit l'évacuation du village ; un chirurgien envoyé sur place prendre les premières mesures et qui découvre l'étendue du désastre ; son ex-femme anciennement journaliste reléguée à un poste d'ouvrière par le régime à cause de ses prises de position ; le neveu de cette dernière, pianiste prodige de neuf ans qui essaie d'échapper à la brutalité de ses camarades.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 41 (un pays ou une ville qui n'existe plus), j'avais d'abord pensé au roman ci-dessus avant de me rendre compte que c'était le seul ouvrage de cet auteur, ce qui est très intéressant aussi ! A la place je propose donc : Les aventures de Tintin reporter chez les Soviets de Hergé (1929). Premier tome des aventures de Tintin, au scénario très simpliste et complètement invraisemblable où les bagarres, guet-apens, courses-poursuites et évasions s’enchaînent à un rythme effréné : l’action importe visiblement plus que l’histoire (il n’y en a pas). L’humour est porté par les commentaires de Milou (surtout quand il se moque de son maître ; le reste du temps, son explicitation de l’action est un peu « lourde »). C'est intéressant de voir le point de départ de la série ; heureusement que le personnage et les intrigues ont évolué !
- AwottNiveau 10
J'ai ( enfin ) fini Feu Mathias Pascal de Luigi Pirandello ( Nobel 1934 ). Certains passages sont bouleversants, les tergiversations et les angoisses du narrateur ont été les miennes. Un bien beau récit sur la liberté, l'être et la vacuité de l'existence.
La suite Le Pendule de Foucault d'Eco et Canto General de Neruda. Deux monuments qui vont me durer quelques temps.
La suite Le Pendule de Foucault d'Eco et Canto General de Neruda. Deux monuments qui vont me durer quelques temps.
- liskayaNeoprof expérimenté
Défi 15 : Le premier livre d'une série de romans (même pers. ppal). J'ai lu Les gens heureux lisent et boivent du café. Lu très vite. Pour moi, c'est typiquement une lecture pour un voyage en train ou en avion. On se laisse prendre par l'histoire, tout est assez prévisible, aucun intérêt littéraire... bref, lecture rapide et distrayante, comme un téléfilm d'M6 les après-midi de flemme ou de cafard. Rien de plus !
Je le place ici car il y a une suite (un ou deux autres romans ?).
Je le place ici car il y a une suite (un ou deux autres romans ?).
- FrisouilleEnchanteur
Défi 33 : L'immeuble Yacoubian
Voilà un livre dont j'avais probablement trop entendu parler. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire, le découpage du récit entre les différents protagonistes et puis, sur la fin, la tension se resserre davantage sur les principaux personnages et le roman en devient plus intéressant.
Après il me faut reconnaitre que j'étais bien désolée de quitter l'univers de la Horde du Contrevent alors forcément, passer après était un sacré challenge.
Voilà un livre dont j'avais probablement trop entendu parler. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire, le découpage du récit entre les différents protagonistes et puis, sur la fin, la tension se resserre davantage sur les principaux personnages et le roman en devient plus intéressant.
Après il me faut reconnaitre que j'étais bien désolée de quitter l'univers de la Horde du Contrevent alors forcément, passer après était un sacré challenge.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
'jour les papivores !
Comme je suis TRES en retard dans mes compte-rendu, je fais vite !
Pour le défi n°18 (Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe), j'ai lu "La chaise numéro 14" de F. Juhel. C'est l'histoire d'une très belle jeune fille, Maria Salaun, qui vit seul avec son père, dont elle est le rayon de soleil, dans la difficile période de l'épuration, en France. Or la belle Maria a fauté, elle a aimé, et a été aimée du non moins beau Frantz ... et un matin, un groupe de miliciens débarque devant l'auberge familiale. A leur tête, Antoine, l'amoureux de toujours, éconduit. Arrive alors Maria, droite, digne, belle dans la robe de mariée de sa défunte mère, portant avec elle une chaise, la chaise n°14 de l'auberge. Chaise sur laquelle elle endure, rayonnante car fière de son amour, le supplice, sous les yeux de quelques témoins dont aucun n'ose intervenir. Toute la suite du roman n'est autre que la vengeance de Maria contre Antoine, son village et ce monde qui l'a punie d'avoir aimé. Une très belle écriture, qui est l'intérêt principal de ce roman atypique, un peu plat à mon goût par ailleurs.
Pour le défi n°40 (Disparition), j'ai lu "L'autre qu'on adorait" de C. Cusset. Là, autant prévenir tout de suite, je ne suis pas totalement objective : j'adore tout ce qu'elle fait ... et ça n'a pas raté ! Donc je me contente d'aiguiser votre curiosité : construction audacieuse, le roman commence par la fin, le suicide de Thomas, 39 ans, drôle, brillant et meilleur ami de la narratrice. C'est elle qui revient donc en arrière pour raconter la vie-éclair de la comète Thomas jusqu'à ce jour fatal. Original, prenant, bref, j'ai adoré !
Pour le défi n°16 (faute de pouvoir le mettre ailleurs ! donc un livre emprunté) : j'ai dévoré "Chronique d'une fin de règne" de P. Rambaud. Je fais court, car je pense que beaucoup d'entre vous connaissent les mirifiques chroniques, à la manière de Saint-Simon, de P. Rambaud qui se régale à nous raconter à sa sauce les "règnes" successifs de nos présidents (si ce n'est pas le as, jetez-vous sur n'importe quel tome, ils sont tous excellents !). Pour ce tome-là, donc, la fin de Règne de François IV L'Egaré : on y retrouve le bouillonnant comte d'Evry, l'hilarant Nicolas Le Flambard et on découvre plus avant la demoiselle de Montretout et le jeune comte Macron ... Bref, c'est toujours aussi drôle, bien écrit (ah ! les épithètes de François et Nicolas !) et rudement bien documenté. Un peu de légèreté politique en ces temps de rude campagne !
Ouf ! merci pour votre endurance !
Comme je suis TRES en retard dans mes compte-rendu, je fais vite !
Pour le défi n°18 (Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe), j'ai lu "La chaise numéro 14" de F. Juhel. C'est l'histoire d'une très belle jeune fille, Maria Salaun, qui vit seul avec son père, dont elle est le rayon de soleil, dans la difficile période de l'épuration, en France. Or la belle Maria a fauté, elle a aimé, et a été aimée du non moins beau Frantz ... et un matin, un groupe de miliciens débarque devant l'auberge familiale. A leur tête, Antoine, l'amoureux de toujours, éconduit. Arrive alors Maria, droite, digne, belle dans la robe de mariée de sa défunte mère, portant avec elle une chaise, la chaise n°14 de l'auberge. Chaise sur laquelle elle endure, rayonnante car fière de son amour, le supplice, sous les yeux de quelques témoins dont aucun n'ose intervenir. Toute la suite du roman n'est autre que la vengeance de Maria contre Antoine, son village et ce monde qui l'a punie d'avoir aimé. Une très belle écriture, qui est l'intérêt principal de ce roman atypique, un peu plat à mon goût par ailleurs.
Pour le défi n°40 (Disparition), j'ai lu "L'autre qu'on adorait" de C. Cusset. Là, autant prévenir tout de suite, je ne suis pas totalement objective : j'adore tout ce qu'elle fait ... et ça n'a pas raté ! Donc je me contente d'aiguiser votre curiosité : construction audacieuse, le roman commence par la fin, le suicide de Thomas, 39 ans, drôle, brillant et meilleur ami de la narratrice. C'est elle qui revient donc en arrière pour raconter la vie-éclair de la comète Thomas jusqu'à ce jour fatal. Original, prenant, bref, j'ai adoré !
Pour le défi n°16 (faute de pouvoir le mettre ailleurs ! donc un livre emprunté) : j'ai dévoré "Chronique d'une fin de règne" de P. Rambaud. Je fais court, car je pense que beaucoup d'entre vous connaissent les mirifiques chroniques, à la manière de Saint-Simon, de P. Rambaud qui se régale à nous raconter à sa sauce les "règnes" successifs de nos présidents (si ce n'est pas le as, jetez-vous sur n'importe quel tome, ils sont tous excellents !). Pour ce tome-là, donc, la fin de Règne de François IV L'Egaré : on y retrouve le bouillonnant comte d'Evry, l'hilarant Nicolas Le Flambard et on découvre plus avant la demoiselle de Montretout et le jeune comte Macron ... Bref, c'est toujours aussi drôle, bien écrit (ah ! les épithètes de François et Nicolas !) et rudement bien documenté. Un peu de légèreté politique en ces temps de rude campagne !
Ouf ! merci pour votre endurance !
- miss sophieExpert spécialisé
35e défi validé ! https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
Pour les défis 1 (plusieurs narrateurs), 19 (auteur d'Amérique du Nord) et 40 (le paysage compte) : La main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin (1969), roman de science-fiction qui était cité dans Morwenna de Jo Walton, lu précédemment. Le narrateur principal est un Terrien envoyé sur la planète Gethen pour proposer à ses peuples de rejoindre l’Ekumen, une organisation interplanétaire qui favorise les échanges culturels et commerciaux entre plus de 80 mondes. Le récit rapporte les manœuvres politiques qui vont se jouer autour de lui dans les deux pays où il va séjourner, ses réflexions sur le mode de vie des habitants de Gethen (dont les êtres, bien qu’humains, ne sont différenciés sexuellement qu’en de courtes périodes de leur vie), et sa confrontation à un univers hostile car constamment gelé. A ses comptes-rendus et à ceux d’un autre personnage important s’ajoutent quelques légendes du folklore géthénien, nous immergeant dans cette autre culture. Une aventure humaine intéressante.
Pour les défis 1 (plusieurs narrateurs), 19 (auteur d'Amérique du Nord) et 40 (le paysage compte) : La main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin (1969), roman de science-fiction qui était cité dans Morwenna de Jo Walton, lu précédemment. Le narrateur principal est un Terrien envoyé sur la planète Gethen pour proposer à ses peuples de rejoindre l’Ekumen, une organisation interplanétaire qui favorise les échanges culturels et commerciaux entre plus de 80 mondes. Le récit rapporte les manœuvres politiques qui vont se jouer autour de lui dans les deux pays où il va séjourner, ses réflexions sur le mode de vie des habitants de Gethen (dont les êtres, bien qu’humains, ne sont différenciés sexuellement qu’en de courtes périodes de leur vie), et sa confrontation à un univers hostile car constamment gelé. A ses comptes-rendus et à ceux d’un autre personnage important s’ajoutent quelques légendes du folklore géthénien, nous immergeant dans cette autre culture. Une aventure humaine intéressante.
- JennyMédiateur
En retard pour commenter mes lectures :
Un livre d’un auteur d’Amérique du Nord - Maya Angelou - Lettre à ma fille
Un ensemble de courts textes où Maya Angelou raconte ses souvenirs. Un peu déçue, j'ai préféré les autres livres de Maya Angelou.
Un livre d’un auteur d’Afrique. - Chimamanda Ngozi Adichie - Americanah
Une Americanah est une Nigériane partie aux Etats-Unis et qui revient, américanisée, au pays. Ifemelu part poursuivre ses études aux Etats-Unis et laisse son amoureux, fasciné par l'Amérique, au Nigéria. Elle coupe rapidement les ponts avec lui...
J'ai beaucoup aimé, je pense lire les autres livres d'Adichie.
Un récit de fuite ou un voyage initiatique - Hubert Haddad - Mâ
Shoichi part marcher à travers le Japon, suivant les traces de l'auteur de haïkus Santôka, après la perte de son unique amour. Celle-ci avait consacré une bonne partie de sa vie au dernier haïkiste, qui porte le même prénom que Shoichi.
Un livre d’un auteur d’Amérique du Nord - Maya Angelou - Lettre à ma fille
Un ensemble de courts textes où Maya Angelou raconte ses souvenirs. Un peu déçue, j'ai préféré les autres livres de Maya Angelou.
Un livre d’un auteur d’Afrique. - Chimamanda Ngozi Adichie - Americanah
Une Americanah est une Nigériane partie aux Etats-Unis et qui revient, américanisée, au pays. Ifemelu part poursuivre ses études aux Etats-Unis et laisse son amoureux, fasciné par l'Amérique, au Nigéria. Elle coupe rapidement les ponts avec lui...
J'ai beaucoup aimé, je pense lire les autres livres d'Adichie.
Un récit de fuite ou un voyage initiatique - Hubert Haddad - Mâ
Shoichi part marcher à travers le Japon, suivant les traces de l'auteur de haïkus Santôka, après la perte de son unique amour. Celle-ci avait consacré une bonne partie de sa vie au dernier haïkiste, qui porte le même prénom que Shoichi.
- FrisouilleEnchanteur
Défi 26 (livre dont l'un des personnages est un artiste): Arthur et George, de Julian Barnes.
Dans l'Angleterre du début du XXe s., le roman raconte en parallèle la vie d'Arthur Conan Doyle et celle d'un avoué d'origine indienne, George Edjali: le second est accusé de violences sur des chevaux puis emprisonné jusqu'à ce que le premier décidé d'entreprendre une campagne de réhabilitation en suivant les méthodes de son très célèbre détective.
J'ai apprécié cette description de la vie au Royaume-Uni en 1900, l'opposition de caractère et de destin chez les deux protagonistes, en revanche la résolution de l'enquête m'a paru un peu bâclée et la toute fin (l'adhésion de Doyle au courant du spiritisme) semblait mal raccordée au reste.
Cependant dans l'ensemble un très bon moment de lecture. Et pour l'anecdote, j'avais lu plus de la moitié il y a des années en VO jusqu'à ce que je rende les armes, ma maîtrise de l'anglais étant dépassée par la richesse de l'écriture du romancier. Je suis bien contente de m'y être plongée de nouveau.
Dans l'Angleterre du début du XXe s., le roman raconte en parallèle la vie d'Arthur Conan Doyle et celle d'un avoué d'origine indienne, George Edjali: le second est accusé de violences sur des chevaux puis emprisonné jusqu'à ce que le premier décidé d'entreprendre une campagne de réhabilitation en suivant les méthodes de son très célèbre détective.
J'ai apprécié cette description de la vie au Royaume-Uni en 1900, l'opposition de caractère et de destin chez les deux protagonistes, en revanche la résolution de l'enquête m'a paru un peu bâclée et la toute fin (l'adhésion de Doyle au courant du spiritisme) semblait mal raccordée au reste.
Cependant dans l'ensemble un très bon moment de lecture. Et pour l'anecdote, j'avais lu plus de la moitié il y a des années en VO jusqu'à ce que je rende les armes, ma maîtrise de l'anglais étant dépassée par la richesse de l'écriture du romancier. Je suis bien contente de m'y être plongée de nouveau.
- sylvie57Fidèle du forum
Frisouille a écrit:Défi 33 : L'immeuble Yacoubian
Voilà un livre dont j'avais probablement trop entendu parler. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire, le découpage du récit entre les différents protagonistes et puis, sur la fin, la tension se resserre davantage sur les principaux personnages et le roman en devient plus intéressant.
Après il me faut reconnaitre que j'étais bien désolée de quitter l'univers de la Horde du Contrevent alors forcément, passer après était un sacré challenge.
Bonjour,
Frisouille: Mon mari et mon fils aîné sont grands amateurs de littérature Fantasy.La horde du Contrevent conviendrait-il à un public ado -mon fils à 18 ans et lit beaucoup ( Chevalier d’Émeraude, Tolkien, Chattam mais aussi dans un autre genre Hugo)
- FrisouilleEnchanteur
Hé bien je pense que ça vaut le coup d'essayer. La lecture peut être ardue parfois - par certains passages métaphysiques ou techniques- mais l'univers est si absolument dépaysant et séduisant qu'il serait dommage de passer à côté.
D'ailleurs je vais m'empresser de l'offrir à mon amoureux dès que nous serons en France.
Encore merci Miss Sophie de cette éblouissante découverte.
D'ailleurs je vais m'empresser de l'offrir à mon amoureux dès que nous serons en France.
Encore merci Miss Sophie de cette éblouissante découverte.
- FrisouilleEnchanteur
Défi 4 : Paradis conjugal d'Alice Ferney
Une femme délaissée remet en question son couple et ses choix en regardant sans cesse le même film de Mankiewicz.
Autant l’écriture est belle et l'analyse du sentiment amoureux susceptible d’intérêt, autant la transcription des scènes du film m'a totalement barbée.
Une femme délaissée remet en question son couple et ses choix en regardant sans cesse le même film de Mankiewicz.
Autant l’écriture est belle et l'analyse du sentiment amoureux susceptible d’intérêt, autant la transcription des scènes du film m'a totalement barbée.
- AphrodissiaMonarque
46. Un livre qui évoque une relation parent-enfant. Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit
Un peu avant j'ai lu D'après une histoire vraie: ce sont les deux romans que j'ai lus de Vigan et je crois pouvoir en conclure que le matériau qu'elle utilise pour écrire, c'est elle; un "elle" pour lequel on ne définit pas bien où est la limite entre le fictif et l'autobiographique, ce qui est assez troublant. Ici c'est donc la relation entre Lucile, la mère, et Delphine, la fille, une relation qui se construit sous nos yeux.
J'ai bien aimé, je crois, mais j'ai préféré le suspense de D'après une histoire vraie.
Un peu avant j'ai lu D'après une histoire vraie: ce sont les deux romans que j'ai lus de Vigan et je crois pouvoir en conclure que le matériau qu'elle utilise pour écrire, c'est elle; un "elle" pour lequel on ne définit pas bien où est la limite entre le fictif et l'autobiographique, ce qui est assez troublant. Ici c'est donc la relation entre Lucile, la mère, et Delphine, la fille, une relation qui se construit sous nos yeux.
J'ai bien aimé, je crois, mais j'ai préféré le suspense de D'après une histoire vraie.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Tem-toGrand sage
Aphrodissia a écrit:46. Un livre qui évoque une relation parent-enfant. Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit
Un peu avant j'ai lu D'après une histoire vraie: ce sont les deux romans que j'ai lus de Vigan et je crois pouvoir en conclure que le matériau qu'elle utilise pour écrire, c'est elle; un "elle" pour lequel on ne définit pas bien où est la limite entre le fictif et l'autobiographique, ce qui est assez troublant. Ici c'est donc la relation entre Lucile, la mère, et Delphine, la fille, une relation qui se construit sous nos yeux.
J'ai bien aimé, je crois, mais j'ai préféré le suspense de D'après une histoire vraie.
Je te conseille No et moi. Le roman d'abord, le film ensuite.
- DimkaVénérable
Je pense que oui, surtout à 18 ans : c'est de la littérature assez exigeante, mais s'il a lu Tolkien, c'est qu'il sait lire.sylvie57 a écrit:
Frisouille: Mon mari et mon fils aîné sont grands amateurs de littérature Fantasy.La horde du Contrevent conviendrait-il à un public ado -mon fils à 18 ans et lit beaucoup ( Chevalier d’Émeraude, Tolkien, Chattam mais aussi dans un autre genre Hugo)
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- Spoiler:
- PointàlaligneExpert
Je déconseille Le Médecin de campagne (Balzac). Je me suis forcée à le finir parce que Le Docteur mystérieux (Dumas) m'était déjà tombé des mains, mais on s'ennuie beaucoup pendant les passages moralisateurs... Il m'aura donné du mal le défi avec un personnage principal médecin ou enseignant... Vite, un antidote...
- AemiliaExpert
Je ne sais pas si ce concours a déjà été évoqué ici, mais en ce moment on peut tenter de gagner un abonnement "Kube" à vie (un livre par mois personnellement choisi par un libraire indépendant), ainsi que d'autres petits cadeaux ! Parfait pour les lecteurs compulsifs que nous sommes ! On augmente ses chances en partageant le lien, alors le voici : Concours Kube
(Sympathie et disponibilité de l'équipe testée et approuvée)
(Sympathie et disponibilité de l'équipe testée et approuvée)
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- AphrodissiaMonarque
Il est mieux ou il est pareil que les deux autres? Au collège, on le donne à lire aux 3e; mais si c'est pour retomber dans les affres et les tortures de l'écriture, j'aime autant faire une pause. De toute façon pour le moment je lis autre chose. Merci du conseil.Tem-to a écrit:Aphrodissia a écrit:46. Un livre qui évoque une relation parent-enfant. Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit
Un peu avant j'ai lu D'après une histoire vraie: ce sont les deux romans que j'ai lus de Vigan et je crois pouvoir en conclure que le matériau qu'elle utilise pour écrire, c'est elle; un "elle" pour lequel on ne définit pas bien où est la limite entre le fictif et l'autobiographique, ce qui est assez troublant. Ici c'est donc la relation entre Lucile, la mère, et Delphine, la fille, une relation qui se construit sous nos yeux.
J'ai bien aimé, je crois, mais j'ai préféré le suspense de D'après une histoire vraie.
Je te conseille No et moi. Le roman d'abord, le film ensuite.
Merci aussi à Aemilia pour le lien: je vais y participer.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
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