- DimkaVénérable
Bah, après, je ne sais pas trop, je n'ai jamais trop creusé. Mais j'ai entendu plusieurs fois, en lettres, des profs spécialistes, dire que l'édition pléïade n'était pas celle qu'ils recommandaient, pas l'édition de référence de leur point de vue.Tem-to a écrit:Gros intérêt pour les notes de fin d'ouvrage tout de même.
- liskayaNeoprof expérimenté
Amaliah a écrit:
J'ai lu, en cet après-midi pluvieux, les deux tiers de 14 de Jean Echenoz et je ne suis pas du tout séduite à vrai dire. Le récit est très court, j'ai l'impression que par moments, des passages documentaires sont insérés dans la narration de manière artificielle, les personnages sont à peine esquissés.
Oh, zut ! c'est celui que j'avais prévu pour ce défi...
Pour l'heure, je suis confortablement installée dans les Évaporés de Thomas B.Reverdy pour le défi 43 "Disparition".
- AmaliahEmpereur
L'avantage, c'est que c'est trèèès vite lu et puis tu apprécieras peut-être cette lecture. Les goûts et les couleurs... J'aimerais bien avoir d'autres avis!
- miss sophieExpert spécialisé
Amaliah a écrit:J'ai lu, en cet après-midi pluvieux, les deux tiers de 14 de Jean Echenoz et je ne suis pas du tout séduite à vrai dire. Le récit est très court, j'ai l'impression que par moments, des passages documentaires sont insérés dans la narration de manière artificielle, les personnages sont à peine esquissés.
Je rejoins ton avis : je l'avais lu cet été et trouvé pas terrible.
- miss sophieExpert spécialisé
liskaya a écrit:Oh, zut ! c'est celui que j'avais prévu pour ce défi...
Pour ce défi 10, je vous recommande la BD de Marc-Antoine Mathieu, 3''. Elle décompose un instant (trois secondes) en une multitude d'images qui se succèdent par des effets de zoom et par le biais de reflets qui renvoient à un autre point de vue. De fil en aiguille s'amoncellent des indices devant nous permettre de comprendre les tenants et les aboutissants d'un meurtre que certaines de ces images dévoilent. C'est extraordinaire de maîtrise, comme toujours chez cet auteur, et c'est passionnant.
- Tem-toGrand sage
Je propose Invasion 14 de Maxence Van der Meersch. Doit pas être simple à trouver.miss sophie a écrit:Amaliah a écrit:J'ai lu, en cet après-midi pluvieux, les deux tiers de 14 de Jean Echenoz et je ne suis pas du tout séduite à vrai dire. Le récit est très court, j'ai l'impression que par moments, des passages documentaires sont insérés dans la narration de manière artificielle, les personnages sont à peine esquissés.
Je rejoins ton avis : je l'avais lu cet été et trouvé pas terrible.
- AmaliahEmpereur
Merci Miss Sophie pour la suggestion! J'enregistre sur Amazon!
Tem-to, ça ne va pas, il y a un mot dans ton titre! Ou alors pour un autre item.
Tem-to, ça ne va pas, il y a un mot dans ton titre! Ou alors pour un autre item.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Je viens de finir Le dictateur et le hamac de Pennac (2003), qui est relativement différent (selon moi) de ce que Pennac fait habituellement. J'ai apprécié sans être transcendée. C'est un ersatz de Jorge Luis Borges qui rencontre Gabriel García Márquez qui rencontre Régis Debray. J'ai passé un bon moment, pu rire et sourire plusieurs fois mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
- KakHabitué du forum
Dimka a écrit:Pour le dix-neuvième défi (un livre d’un auteur d’Amérique du Nord), j’ai lu Pedro Páramo de Juan Rulfo, sur les conseils de Pauvre Yorick. Dans l’absolu, je trouvais ça chouette de prendre un Mexicain, pour l’Amérique du nord. Mais en fait, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Je trouve que ça cause trop : l’auteur, les personnages ne font que bavarder, ça m’a saoulé. Et je trouve que ça reste superficiel, du coup, on ne s’attache pas trop à ce qui leur arrive.
Apparemment, l’œuvre est considérée comme un chef d’œuvre, donc je pense que je n’en ai pas compris la portée.
Lu en prépa en VO, je n'ai pas compris grand chose: c''est le livre qui m'a fait arrêter l'espagnol!
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
J'en ai travaillé des extraits en licence, sans lire l'oeuvre en entier. Comme toi, je suis restée hermétique... C'est effectivement un monument, mais très... comment dire ? à part ?Kak a écrit:Dimka a écrit:Pour le dix-neuvième défi (un livre d’un auteur d’Amérique du Nord), j’ai lu Pedro Páramo de Juan Rulfo, sur les conseils de Pauvre Yorick. Dans l’absolu, je trouvais ça chouette de prendre un Mexicain, pour l’Amérique du nord. Mais en fait, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Je trouve que ça cause trop : l’auteur, les personnages ne font que bavarder, ça m’a saoulé. Et je trouve que ça reste superficiel, du coup, on ne s’attache pas trop à ce qui leur arrive.
Apparemment, l’œuvre est considérée comme un chef d’œuvre, donc je pense que je n’en ai pas compris la portée.
Lu en prépa en VO, je n'ai pas compris grand chose: c''est le livre qui m'a fait arrêter l'espagnol!
- MalagaModérateur
J'ai lu Le charme discret de l'intestin et je l'ai casé dans le défi "Le seul livre écrit part un auteur". Certes, Giulia Enders n'a que 28 ans donc elle écrira peut-être (sans doute) d'autres livres mais pour le moment, cela fonctionne !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- FrisouilleEnchanteur
Malaga a écrit:J'ai lu Le charme discret de l'intestin et je l'ai casé dans le défi "Le seul livre écrit part un auteur". Certes, Giulia Enders n'a que 28 ans donc elle écrira peut-être (sans doute) d'autres livres mais pour le moment, cela fonctionne !
Tu as réussi à le finir? Aux deux-tiers, il m'est tombé des mains.
- AsarteLilithBon génie
Je découvre La Mort s'invite à Pemberley, de P.D. James, sorte de suite de Jane Austen. ma foi, assez bien écrit et prenant.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- zeprofGrand sage
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je viens de finir Le dictateur et le hamac de Pennac (2003), qui est relativement différent (selon moi) de ce que Pennac fait habituellement. J'ai apprécié sans être transcendée. C'est un ersatz de Jorge Luis Borges qui rencontre Gabriel García Márquez qui rencontre Régis Debray. J'ai passé un bon moment, pu rire et sourire plusieurs fois mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
je l'ai lu il y a quelques années et c'est exactement l'impression que j'en avais eu.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- Tem-toGrand sage
zeprof a écrit:Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je viens de finir Le dictateur et le hamac de Pennac (2003), qui est relativement différent (selon moi) de ce que Pennac fait habituellement. J'ai apprécié sans être transcendée. C'est un ersatz de Jorge Luis Borges qui rencontre Gabriel García Márquez qui rencontre Régis Debray. J'ai passé un bon moment, pu rire et sourire plusieurs fois mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable.
je l'ai lu il y a quelques années et c'est exactement l'impression que j'en avais eu.
Pareil aussi.
Je me rappelle qu'en vacances à Arles, j'avais ma table attitrée et réservée par le patron d'un bar sur une terrasse de la place du Forum et où je passais mes journées à lire la série des Malaussène. Un jour, la place a été envahie et tout le monde a été chassé par les invités très très people (les Gipsy King toutes guitares dehors, Bruel entre autres) au mariage d'Inès de la Fressange (scusez, j'édite pasque j'avais oublié de vous préciser la raison de cet envahissement de rutilants bobos).
De quoi ? Réquisition à usage privé d'un espace public ? Selon que vous soyez riche ou misérable etc. etc... Quel scandale dans le landernau local ! La statue de Mistral en tremble encore . Surtout que j'avais pas fini mes lectures et mes consommations, moi ! Ces gens étaient d'un bruyant...
Qu'est-ce que je me suis amusé sous le cagnard !
- NasopiBon génie
Je viens de finir La Coquille de Moustafa Khalifé pour le livre d'un auteur syrien. L'auteur a passé 13 années de sa vie dans les prisons syriennes, et à travers son narrateur, il en raconte le quotidien. C'est épouvantable. La narration est sobre, ce qui la rend d'autant plus efficace. Je suis sortie très très émue de cette lecture.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AphrodissiaMonarque
1. Un livre avec plusieurs narrateurs. Jean Giono, Les âmes fortes
Ça va être banal de dire que c'est magnifique. Dans cette satire de la vie provinciale, faite de mesquineries et de mensonges, le personnage de Thérèse se construit et se détache et apparaît différent selon les narrateurs de récits qui se recoupent et parfois se contredisent.
Je dois dire qu'à un moment, j'ai dû faire une pause dans ma lecture, justement à cause des narrations superposées de la même histoire, mais tout de même, oui, ça, c'est un roman et Thérèse un très beau personnage.
Ça va être banal de dire que c'est magnifique. Dans cette satire de la vie provinciale, faite de mesquineries et de mensonges, le personnage de Thérèse se construit et se détache et apparaît différent selon les narrateurs de récits qui se recoupent et parfois se contredisent.
Je dois dire qu'à un moment, j'ai dû faire une pause dans ma lecture, justement à cause des narrations superposées de la même histoire, mais tout de même, oui, ça, c'est un roman et Thérèse un très beau personnage.
- Tem-toGrand sage
+1, +1, +1, +1Aphrodissia a écrit:1. Un livre avec plusieurs narrateurs. Jean Giono, Les âmes fortes
Ça va être banal de dire que c'est magnifique. Dans cette satire de la vie provinciale, faite de mesquineries et de mensonges, le personnage de Thérèse se construit et se détache et apparaît différent selon les narrateurs de récits qui se recoupent et parfois se contredisent.
Je dois dire qu'à un moment, j'ai dû faire une pause dans ma lecture, justement à cause des narrations superposées de la même histoire, mais tout de même, oui, ça, c'est un roman et Thérèse un très beau personnage.
- OthewispNiveau 1
Oh un défi !!!! je rejoins le mouvement !!!
- SoirHabitué du forum
- JennyMédiateur
Tu postes ta liste dans l'autre sujet, tu l'édites quand tu avances dans le défi et tu commentes ta lecture ici. L'autre fil est réservé aux listes.
Bienvenue !
Bienvenue !
- SoirHabitué du forum
Il faut aussi te présenter, a l'instar de tous les neo : clic
- Tem-toGrand sage
Ça c'est de la prise en main.
Elles ont raison. Bienvenue. Le menu te proposes de quoi te régaler. Bon appétit ! Fromage ou dessert ?
Elles ont raison. Bienvenue. Le menu te proposes de quoi te régaler. Bon appétit ! Fromage ou dessert ?
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
J'en ai gardé un souvenir très intense. J'ai étudié Giono en terminale, je l'ai découvert à ce moment-là et depuis je lui voue une affection particulière.Aphrodissia a écrit:1. Un livre avec plusieurs narrateurs. Jean Giono, Les âmes fortes
Ça va être banal de dire que c'est magnifique. Dans cette satire de la vie provinciale, faite de mesquineries et de mensonges, le personnage de Thérèse se construit et se détache et apparaît différent selon les narrateurs de récits qui se recoupent et parfois se contredisent.
Je dois dire qu'à un moment, j'ai dû faire une pause dans ma lecture, justement à cause des narrations superposées de la même histoire, mais tout de même, oui, ça, c'est un roman et Thérèse un très beau personnage.
- Spoiler:
- Thérèse était une âme forte. Elle ne tirait pas sa force de sa vertu : la raison ne lui servait de rien ; elle ne savait pas ce que c’était ; clairvoyante, elle l’était, mais pour le rêve ; pas pour la réalité. Ce qui faisait la force de son âme c’est qu’elle avait, une fois pour toutes, trouvé une marche à suivre. Séduite par une passion, elle avait fait des plans si larges qu’ils occupaient tout l’espace de la réalité ; elle pouvait se tenir dans ces plans quelle que soit la passion commandante ; et même sans passion du tout. La vérité ne comptait pas. Rien ne comptait que d’être la plus forte et de jouir de la libre pratique de la souveraineté. Etre terre à terre était pour elle une aventure plus riche que l’aventure céleste pour d‘autres. Elle se satisfaisait d’illusions comme un héros. Il n’y avait pas de défaite possible. C’est pourquoi elle avait le teint clair, les traits reposés, la chair glaciale mais joyeuse, le sommeil profond.
En gras ces phrases qui continuent de me séduire autant, tant d'années après...
Je ne l'ai pas relu depuis longtemps. Et y repenser me fait très envie... Merci
- Tem-toGrand sage
Jean Giono...
Cet homme n'a jamais cessé de me fasciner. Par sa simplicité, sa profondeur, son humanité, sa lucidité, son côté prophète... et sa plume ! En parlant de lui avec un vieux prof de littérature il y a de cela deux ans, nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il est, avant les Américains et le travestissement qu'ils en ont fait dans les années 60, le premier "hippy" (le club de Contadour où quelques ricains étaient d'ailleurs bien présents), le look en moins, évidemment.
Cet homme n'a jamais cessé de me fasciner. Par sa simplicité, sa profondeur, son humanité, sa lucidité, son côté prophète... et sa plume ! En parlant de lui avec un vieux prof de littérature il y a de cela deux ans, nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il est, avant les Américains et le travestissement qu'ils en ont fait dans les années 60, le premier "hippy" (le club de Contadour où quelques ricains étaient d'ailleurs bien présents), le look en moins, évidemment.
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