- SchéhérazadeNiveau 10
Lefteris a écrit:Je suis assez d'accord, j'ai déjà connu l'IUFM à un moment où tout était fait pour accabler les stagiaires, ne pas les laisser souffler, malgré un service à 6 ou 8 heures, et surtout ne pas les laisser faire autre chose, préparer l'agreg, poursuivre des études. Il était très mal vu de ne pas enfiler la robe de bure, de ne pas parler que de séquences, cours, boulot élèves. Il y avait des formations, des conférences placées de manière à ce que toutes les journées soient occupées. Alors préparer simultanément une reconversion , même pas la peine d'y penser. J'ai vu une collègue supporter toutes les brimades de l'administration pour l'empêcher de continuer , un doctorat je crois. Pour ma part, j'étais détaché, et je gérais en même temps la double carrière, englué dans des recours administratifs pour être reclassé décemment dans l'EN tout en tentant de résoudre les problèmes qui me poussaient vers la sortie , et j'ai remarqué l'extrême indifférence, voire l'hostilité à ces problèmes, dans lesquels j'ai dû me débattre toute l'année seul.jésus a écrit:Lefteris a écrit:Je suis assez d'accord avec toi. J'ai démissionné une fois après mon premier capes, passé un peu comme ça par hasard, parce que ça correspondait à mon violon d'Ingres, mais j'étais fonctionnaire titulaire de catégorie A et je ne voulais pas vraiment devenir enseignant, vu la dégringolade statutaire quand j'ai vu le reclassement.Mais jamais je ne serais devenu chômeur si je n'avais eu que ça, situation atroce que j'ai connue très jeune. Il vaut mieux prendre un maximum de recul avec son métier, qui finalement n'est pas tout dans la vie, loin de là. Et si l'on est jeune préparer sa sortie, sur plusieurs années s'il le faut, ça finit par marcher, si l'on est plus vieux tenir le coup, se rapprocher de soi, et être tourné vers d'autres centres d'intérêt, d'autant qu'on est plus rôdé dans le boulot. Une autre question se pose aussi : que faire ?Leclochard a écrit:Je ne savais pas qu'il y avait des entretiens de ce genre. :shock:
Je pense que banalement, démissionner revient à sauter dans le vide et que dans une période de chômage élevé, cela ne pousse pas à prendre des risques (d'où le fait que beaucoup de reconversions se font en passant un concours): on est tellement écrasé par des obligations qu'on s'est imposées (loyer, enfants, lieu de travail...).
Alors même que j'étais étudiant, le discours, "être enseignant, c'est un travail comme un autre, un moyen de vivre et de tenter de développer des projets ou des idées personnelles" ne passaient pas auprès de tout le monde. Il était inconcevable de s'intéresser à autre chose, de se dire que l'enseignement n'était qu'un moment ou une étape. Et ce discours , forcément était plus audible quand on avançait dans les études , ( ceux qui n'étaient pas pro enseignement partaient) quand bien même , plus on avance dans les études, plus on se spécialise, on s'affirme, on prend parti. Avoir le concours était un but en soi " there is no alternative". Bref, c'était un paradoxe existentiel à vivre au quotidien, incarné par des gens " bouchés" ( ça relève de mon expérience perso, je l'accorde, mais ça reste significatif de l'ornière dans laquelle les gens se mettent tout seul) Et ces gens-là, on en général attendu 5 ou 6 ans après la fin des études, pour qu'à l'ancienneté, il se passe quelque chose dans leur vie pro. Il n'y a pas tant de personnes que ça qui se sont dits " Et si je changeais de job en faisant une formation?" En me formant tôt à autre chose, en faisant autre chose, je suis passé pour un "pessimiste" au sujet de la profession d'enseignant...mais la suite m'a donné raison...
Bref, un conseil n'écouter pas les conseils de salle de prof ou de couloirs qui vous enferment dans un " corner" une "ornière" dans laquelle personne ne vous a mis, sauf vous.
Il va bien falloir pourtant que l'EN s'habitue au fait que plus les statuts et conditions de travail se dégraderont, plus les matières qui constituent le coeur du métier et l'attrait des étudiants seront dévalorisées, plus ce métier sera un pis aller, soit pour gens en reconversion, soit pour étudiants en bout de parcours qui n'ont plus guère que ça vu leur cursus, et qu'une bonne partie aura autre chose en tête très rapidement.Un de mes très proches parents était en Australie, et là-bas, on ne fait prof que pour chercher autre chose, ce métier est méprisé par tout le monde, y compris par ceux qui y entrent qui ne font ça que dans l'attente de mieux. Un professeur qui a plus de sept ans d'ancienneté est paraît-il une rareté, et se trouve de faxcto promu dans une sorte de hiérarchie intermédiaire (désigner les collègues pur des remplacements au sein de l'établissement par exemple, car ils sont prisonniers sur place, à dispo). Sans être devin, je pense qu'on se dirige à grandes enjambées vers ce système.
Question annexe: les élèves australiens ont-ils un bon niveau? Parce qu'avec le système que tu décris, ça risque de ne pas être brillant...Si nous allons vers ce système, le niveau des élèves s'en ressentira. Mais qui s'en soucie?
- LefterisEsprit sacré
Niveau lamentable, comme d'ailleurs leurs enseignants pour la plupart. Lesquels sont polyvalents, et on leur enjoint de passer des "valences" au pas de charge, en quelques semaines, pour qu'il y ait coûte que coûte un enseignant devant une classe. L'institution le sait, puisque les lycées français sont prisés et qu'un prof français fait figure de lumière dans sa matière à côté des autres. Là-bas, un prof de SVT créationniste n'est pas chose impossible, à l'image d'une partie de la population. Différence notable entre les élèves de là-bas et ceux d'ici, ils aussi incultes voire plus, mais moins agressifs.Schéhérazade a écrit:
Question annexe: les élèves australiens ont-ils un bon niveau? Parce qu'avec le système que tu décris, ça risque de ne pas être brillant...Si nous allons vers ce système, le niveau des élèves s'en ressentira. Mais qui s'en soucie?
En tout ca, le management brutal , ils connaissent : on te colle une classe au dernier moment, on t"impose de prendre d'autres élèves. Le CDE est un vrai "patron", qui se moque totalement des problèmes pédagogiques, des problèmes des professeurs, qui leur parle de haut et fort mal. La hiérarchie intermédiaire constituée des enseignants du second grade est chargée de faire du "reporting" (dans le texte) auprès de la direction, et d'organiser une partie de services, des remplacements internes. Un système ahurissant, ou en plus il faut payer une taxe pour bosser, dixit le brozeur, qui s'est tiré dès qu'il a pu et qui a des points de comparaison, en étant à son quatrième pays. Sinon, le pays est beau à visiter...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- SchéhérazadeNiveau 10
Ah oui, ça fait envie...mais alors, comment font-ils pour avoir des médecins, des ingénieurs, etc... à peu près capables? Ils ont de bons privés hors contrat? Font-ils venir de l'étranger les gens qualifiés?
Pour en revenir au sujet, et à nous: quand tous les professeurs qualifiés seront éjectés, se seront barrés et seront remplacés par des animateurs-Bafa, comment fera le pays? Aura-t-il longtemps les moyens d'importer des ingénieurs chinois, russes et indiens? J'en doute. Suffisamment de hors contrat pour avoir un vivier local? J'en doute. Un pays qui ne veut plus investir dans l'instruction de sa jeunesse et qui n'aura bientôt plus ceux d'importer les gens formés des pays émergents se condamne à la clochardisation collective, à long terme.
Pour en revenir au sujet, et à nous: quand tous les professeurs qualifiés seront éjectés, se seront barrés et seront remplacés par des animateurs-Bafa, comment fera le pays? Aura-t-il longtemps les moyens d'importer des ingénieurs chinois, russes et indiens? J'en doute. Suffisamment de hors contrat pour avoir un vivier local? J'en doute. Un pays qui ne veut plus investir dans l'instruction de sa jeunesse et qui n'aura bientôt plus ceux d'importer les gens formés des pays émergents se condamne à la clochardisation collective, à long terme.
- DaphnéDemi-dieu
Les pays anglo-saxons ont un système privé non confessionnel très cher d'où sort l'élite, type Public school, le reste bof !
- LefterisEsprit sacré
Les ingénieurs, je ne sais pas, mais les médecins c'est pareil : ils n'examinent pas, prennent cher, et envoient à l'hosto en cas de doute. Ou alors il faut avoir un médecin privé. Il vaut mieux aussi être en bonne santé là-bas.Schéhérazade a écrit:Ah oui, ça fait envie...mais alors, comment font-ils pour avoir des médecins, des ingénieurs, etc... à peu près capables? Ils ont de bons privés hors contrat? Font-ils venir de l'étranger les gens qualifiés?
Pour en revenir au sujet, et à nous: quand tous les professeurs qualifiés seront éjectés, se seront barrés et seront remplacés par des animateurs-Bafa, comment fera le pays? Aura-t-il longtemps les moyens d'importer des ingénieurs chinois, russes et indiens? J'en doute. Suffisamment de hors contrat pour avoir un vivier local? J'en doute. Un pays qui ne veut plus investir dans l'instruction de sa jeunesse et qui n'aura bientôt plus ceux d'importer les gens formés des pays émergents se condamne à la clochardisation collective, à long terme.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- CeladonDemi-dieu
Je crois que tout le système éducatif anglo-saxon fonctionne sur l'exploitation éhontée et le mépris affiché des enseignants. Qui bientôt n'auront plus rien d'enseignants d'ailleurs.
Quand on pense que cette situation constitue l'horizon indépassable de l'enseignement pour nos décideurs...
Quand on pense que cette situation constitue l'horizon indépassable de l'enseignement pour nos décideurs...
- DaphnéDemi-dieu
Pareil, système de santé à deux vitesses, et le système payant est très cher.
PS : je répondais à Lefteris.
PS : je répondais à Lefteris.
- CeladonDemi-dieu
Et encore ! Une amie a enseigné longtemps dans une école privée au nord de Londres, remplie à ras bord d'enfants paki musulmans, indiens, juifs, et british, très très très aisés, et dirigée par un ex président de club de rugby dont la seule préoccupation consistait en un social network hyperactif et efficace, mais dont nombre d'élèves peinaient à écrire leur nom. Personne ne semblait s'en émouvoir. Ils étaient toujours en sorties et les enseignants toujours sur la brèche. Les voyages en France étaient obligatoires et les enfants avaient toujours raison. Le paradis, quoi.Daphné a écrit:Les pays anglo-saxons ont un système privé non confessionnel très cher d'où sort l'élite, type Public school, le reste bof !
- DaphnéDemi-dieu
Je parlais des écoles sérieuses, il y en a, même si on trouve toujours des exemples qui démontrent le contraire.
- LeclochardEmpereur
Yazilikaya a écrit:Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:Je suis assez d'accord avec toi. J'ai démissionné une fois après mon premier capes, passé un peu comme ça par hasard, parce que ça correspondait à mon violon d'Ingres, mais j'étais fonctionnaire titulaire de catégorie A et je ne voulais pas vraiment devenir enseignant, vu la dégringolade statutaire quand j'ai vu le reclassement.Mais jamais je ne serais devenu chômeur si je n'avais eu que ça, situation atroce que j'ai connue très jeune. Il vaut mieux prendre un maximum de recul avec son métier, qui finalement n'est pas tout dans la vie, loin de là. Et si l'on est jeune préparer sa sortie, sur plusieurs années s'il le faut, ça finit par marcher, si l'on est plus vieux tenir le coup, se rapprocher de soi, et être tourné vers d'autres centres d'intérêt, d'autant qu'on est plus rôdé dans le boulot. Une autre question se pose aussi : que faire ?Leclochard a écrit:Je ne savais pas qu'il y avait des entretiens de ce genre. :shock:
Je pense que banalement, démissionner revient à sauter dans le vide et que dans une période de chômage élevé, cela ne pousse pas à prendre des risques (d'où le fait que beaucoup de reconversions se font en passant un concours): on est tellement écrasé par des obligations qu'on s'est imposées (loyer, enfants, lieu de travail...).
Le plus drôle, c'est que notre ministère porte fort mal son nom puisqu'il est incapable de proposer une reconversion -sauf promotion interne (chef d'établissement ou inspecteur). C'est comme s'il n'existait rien en dehors de son univers.
Cette année, ma femme change de voie professionnelle: grâce au fongecif, elle suit une formation complète (huit heures de cours sur cinq jours pendant cinq mois) afin d'apprendre un autre métier, puis un stage pratique tout en étant payée sur la base de son salaire. Oui, je sais c'est :shock:
Si un enseignant avait l'envie de faire la même chose, il devrait renoncer à son traitement pendant 10 mois et donner 6000 euros. Autrement dit, il ne faudrait pas seulement être motivé, mais aussi très à l'aise financièrement.
Ca fait rêver! Quand j'ai passé le concours, je n'envisageais pas de reconversion. Et maintenant, je rêve d'une formation pour changer de métier.
L'EN est une prison "dorée".
Il faudrait qu'on cotise pour cela. Ca n'aurait rien de fou puisqu'on verse déjà une contribution solidarité aux chômeurs sans espérer bénéficier du droit correspondant.
Le problème, c'est que si une telle formation était possible, les gens fuiraient certainement en masse. Ce serait une catastrophe pour le service public. Il faudrait avoir recours massivement aux contractuels.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Madame MadoNiveau 8
En même temps, si dans un proche futur on veut virer 500 000 fonctionnaires, pourquoi diable n'y a-t-il aucun discours sur de possibles reconversions des personnels ?
- PonocratesExpert spécialisé
Merci, j'ai beaucoup ri. Jaune, mais beaucoup. Vous leur faites crédit de beaucoup trop d'humanité. Les fonctionnaires doivent disparaître. Point.Madame Mado a écrit:En même temps, si dans un proche futur on veut virer 500 000 fonctionnaires, pourquoi diable n'y a-t-il aucun discours sur de possibles reconversions des personnels ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- jésusFidèle du forum
Oui, pire , étant donné que vous n'existez pas dans leur logiciel, que vous disparaissiez ou pas de la carte, ne change rien. Vous n'êtes qu'une ligne budgétaire.
- jésusFidèle du forum
Leclochard a écrit:Lefteris a écrit:Je suis assez d'accord avec toi. J'ai démissionné une fois après mon premier capes, passé un peu comme ça par hasard, parce que ça correspondait à mon violon d'Ingres, mais j'étais fonctionnaire titulaire de catégorie A et je ne voulais pas vraiment devenir enseignant, vu la dégringolade statutaire quand j'ai vu le reclassement.Mais jamais je ne serais devenu chômeur si je n'avais eu que ça, situation atroce que j'ai connue très jeune. Il vaut mieux prendre un maximum de recul avec son métier, qui finalement n'est pas tout dans la vie, loin de là. Et si l'on est jeune préparer sa sortie, sur plusieurs années s'il le faut, ça finit par marcher, si l'on est plus vieux tenir le coup, se rapprocher de soi, et être tourné vers d'autres centres d'intérêt, d'autant qu'on est plus rôdé dans le boulot. Une autre question se pose aussi : que faire ?Leclochard a écrit:Je ne savais pas qu'il y avait des entretiens de ce genre. :shock:
Je pense que banalement, démissionner revient à sauter dans le vide et que dans une période de chômage élevé, cela ne pousse pas à prendre des risques (d'où le fait que beaucoup de reconversions se font en passant un concours): on est tellement écrasé par des obligations qu'on s'est imposées (loyer, enfants, lieu de travail...).
Le plus drôle, c'est que notre ministère porte fort mal son nom puisqu'il est incapable de proposer une reconversion -sauf promotion interne (chef d'établissement ou inspecteur). C'est comme s'il n'existait rien en dehors de son univers.
Cette année, ma femme change de voie professionnelle: grâce au fongecif, elle suit une formation complète (huit heures de cours sur cinq jours pendant cinq mois) afin d'apprendre un autre métier, puis un stage pratique tout en étant payée sur la base de son salaire. Oui, je sais c'est :shock:
Si un enseignant avait l'envie de faire la même chose, il devrait renoncer à son traitement pendant 10 mois et donner 6000 euros. Autrement dit, il ne faudrait pas seulement être motivé, mais aussi très à l'aise financièrement.
Oui, le pire, comme je disais, c'est que certains dès la fac, ont intégré le fait qu'il n'y a rien en dehors des concours de l'enseignement, de l'enseignement. Une fois dedans, il n'existe plus rien au dehors. Dehors, il fait froid, il ne faut surtout pas y aller.
Vu que ce principe semblait indiscutable, j'ai arrêté de croire qu'une solution quelconque pouvait venir de l'intérieur...et qu'il fallait partir faire autre chose. Rien à espérer de personne.
- DanskaProphète
jésus a écrit:Oui, pire , étant donné que vous n'existez pas dans leur logiciel, que vous disparaissiez ou pas de la carte, ne change rien. Vous n'êtes qu'une ligne budgétaire.
C'est absurde, comme réflexion : un fonctionnaire apparaît nécessairement dans le "logiciel" de l'Etat, ne serait-ce que comme une ressource (un prof à mettre devant une classe pendant une heure) et comme coût (salaire à verser pour cette heure de cours, a minima). On peut être cynique en écoutant les discours politiques du moment, mais de là à prétendre qu'on n'existe pas, c'est ridicule.
(raisonnement valable pour les titulaires, mais également, dans une moindre mesure, pour les contractuels).
- jésusFidèle du forum
Les libéraux ont une conception du monde où les fonctionnaires n'existent pas. C'est une aberration qui n'a pas lieu d'être. Les fonctionnaires pour eux, coûtent de l'argent. C'est juste le passé. Pourquoi pleurnicher pour quelque chose qui n'a pas lieu d'être? Qui est triste de perdre son appendicite, une verrue?
Les fonctionnaires existent autant qu'un poinçonneur de métro, qu'un fabricant de lampe à pétrole à leur yeux.
C'est d'un cynisme absolu, certes, mais c'est la réalité.
Les fonctionnaires existent autant qu'un poinçonneur de métro, qu'un fabricant de lampe à pétrole à leur yeux.
C'est d'un cynisme absolu, certes, mais c'est la réalité.
- LeclochardEmpereur
Madame Mado a écrit:En même temps, si dans un proche futur on veut virer 500 000 fonctionnaires, pourquoi diable n'y a-t-il aucun discours sur de possibles reconversions des personnels ?
Je ne crois pas qu'on virerait autant de fonctionnaires. Beaucoup seraient des départs à la retraite non-remplacés. Depuis des années, c'est ce qui se passe au ministre des Finances (on supprime des postes, on restructure les services).
Sinon, le système tel qu'il existe dans le privé est fort coûteux: on paye des gens pour qu'ils étudient et on rémunére des formateurs vraiment sérieux. C'est pas demain que l'Etat proposera cela à tous. On pourrait, en revanche, dans un premier temps, proposer une reconversion sans assurer un revenu. Reste la question du stage indispensable pour valider la formation: si des (dizaines de) milliers de gens désiraient travailler dans un secteur (restauration ? hôtellerie ? journalisme ? agriculture ?..) y aurait-il assez de places ?
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- DanskaProphète
@ jesus : "les libéraux", c'est une généralité (et pourtant, je suis fondamentalement opposée à l'économie libérale - mais même Adam Smith reconnaissait la nécessité de l'intervention de l'Etat dans les sociétés !).
D'ailleurs, même si on se réfère aux hommes politiques d'aujourd'hui, ils sont généralement favorables à l'idée de réduire le nombre de fonctionnaires, mais pas tous dans les mêmes proportions (il suffit de voir les programmes de Fillon et de Juppé"). On ne peut pas simplement affirmer que "pour les libéraux, les fonctionnaires n'existent pas, point", sans limiter considérablement le débat.
D'ailleurs, même si on se réfère aux hommes politiques d'aujourd'hui, ils sont généralement favorables à l'idée de réduire le nombre de fonctionnaires, mais pas tous dans les mêmes proportions (il suffit de voir les programmes de Fillon et de Juppé"). On ne peut pas simplement affirmer que "pour les libéraux, les fonctionnaires n'existent pas, point", sans limiter considérablement le débat.
- jésusFidèle du forum
Pour moi, quand je dis que les fonctionnaires n'existent pas pour les libéraux, cela veut dire que leur système de pensée et de gestion d'un pays ne reposent pas sur cela. Ils s'imaginent qu'un pays s'administre comme une entreprise ou tourne tout seul , ce qui est d'une grande naïveté ou d'une grande irresponsabilité. Dépouiller les corps de l'Etat face à des menaces sanitaires, face à des menaces liées à la sécurité ou à la défense du pays.
De même, faire croire qu'on pourra avoir une économie compétitive sans trains qui roulent correctement, sans route correcte, sans service de distribution du courrier, sans collectivité pour créer des zones d'activités, sans organisation type chambre du commerce, sans école digne de ce nom pour fournir des apprentis, sans personne pour réfléchir au développement économique dans des collectivités, c'est aussi une grande bêtise. Le libéral croit que le marché s'organise seul, tout ce que je viens de dire n'est que de l'emballage qui vient a posteriori car il y a eu du développement économique. Alors que c'est faux, c'est l'inverse.L' économie s'organise, elle résulte d'un choix de société.
le libéral dit juste, il faut faire des économies, faire de l'argent...la question de savoir comme le travail sera fait, pour lui ne se pose pas.
De même, faire croire qu'on pourra avoir une économie compétitive sans trains qui roulent correctement, sans route correcte, sans service de distribution du courrier, sans collectivité pour créer des zones d'activités, sans organisation type chambre du commerce, sans école digne de ce nom pour fournir des apprentis, sans personne pour réfléchir au développement économique dans des collectivités, c'est aussi une grande bêtise. Le libéral croit que le marché s'organise seul, tout ce que je viens de dire n'est que de l'emballage qui vient a posteriori car il y a eu du développement économique. Alors que c'est faux, c'est l'inverse.L' économie s'organise, elle résulte d'un choix de société.
le libéral dit juste, il faut faire des économies, faire de l'argent...la question de savoir comme le travail sera fait, pour lui ne se pose pas.
- LefterisEsprit sacré
Voilà, c'est mieux dit. Le néo-libéralisme postule que tout service peut être fait à moindre coût par le secteur marchand, en mettant en concurrence la main d'oeuvre, dans un rapport inégal d'offre et de demande.jésus a écrit:Pour moi, quand je dis que les fonctionnaires n'existent pas pour les libéraux, cela veut dire que leur système de pensée et de gestion d'un pays ne reposent pas sur cela. Ils s'imaginent qu'un pays s'administre comme une entreprise ou tourne tout seul , ce qui est d'une grande naïveté ou d'une grande irresponsabilité. Dépouiller les corps de l'Etat face à des menaces sanitaires, face à des menaces liées à la sécurité ou à la défense du pays.
De même, faire croire qu'on pourra avoir une économie compétitive sans trains qui roulent correctement, sans route correcte, sans service de distribution du courrier, sans collectivité pour créer des zones d'activités, sans organisation type chambre du commerce, sans école digne de ce nom pour fournir des apprentis, sans personne pour réfléchir au développement économique dans des collectivités, c'est aussi une grande bêtise. Le libéral croit que le marché s'organise seul, tout ce que je viens de dire n'est que de l'emballage qui vient a posteriori car il y a eu du développement économique. Alors que c'est faux, c'est l'inverse.L' économie s'organise, elle résulte d'un choix de société.
le libéral dit juste, il faut faire des économies, faire de l'argent...la question de savoir comme le travail sera fait, pour lui ne se pose pas.
Ce rapport inégal, qui met l'employeur en position de force est obtenu par la réduction des droits, des garanties collectives, des garde-fous. Ce qui est effectivement un choix de société, comme on le voit avec le Code du Travail.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- XIIINeoprof expérimenté
On le voit chaque jour avec EDF, GDF...Les tarifs ont-ils baissé depuis la privatisation???
:lol:
:lol:
- jésusFidèle du forum
Oui, les néo-libéraux de tout bord sont " rigolos" , ils prônent une économie "libérée" mais se battent pour être aux manettes et exercer le pilotage qu'ils souhaitent, du moins le non-pilotage de l'économie afin de choisir l' économie qu'ils veulent. ( en accréditant l'idée qu'ils rejettent selon laquelle l'économie seule décide sans que l'on fasse rien) Une économie en pilote automatique, ça n'existe pas.
Et pour quels résultats? Est-ce que, concrètement,les usagers s'y retrouvent, le service s'est-il amélioré? Le désengagement de l'Etat, c'est juste un désengagement. Pour une "vraie" stratégie d'amélioration des services, on repassera. A force, de ne rien gérer, les services en pâtissent. A coup de publicité léchée, ultra-chère, ils passent leur temps à vendre des prestations pourries que l'usager lambda doit subir, car lui n'a pas la main pour améliorer les choses.
Et pour quels résultats? Est-ce que, concrètement,les usagers s'y retrouvent, le service s'est-il amélioré? Le désengagement de l'Etat, c'est juste un désengagement. Pour une "vraie" stratégie d'amélioration des services, on repassera. A force, de ne rien gérer, les services en pâtissent. A coup de publicité léchée, ultra-chère, ils passent leur temps à vendre des prestations pourries que l'usager lambda doit subir, car lui n'a pas la main pour améliorer les choses.
- XIIINeoprof expérimenté
Et dans le même les impôts ont explosé! Cherchez l'erreur!
- jésusFidèle du forum
Tiens un article intéressant sur la montée en puissance de la réaction chez les bourgeois :
http://next.liberation.fr/vous/2016/12/08/les-boubours-bobos-a-rebours_1533938
Je pense qu'il vise juste dans son analyse. trop de bien-pensance tue la bien-pensance ( si ça se dit) , le self-control moralisateur a atteint ses limites. La montée en puissance d'un Fillon qui semble à rebours de l'"opinion" du pays, des tendances " écolo" version bruch au quinoa.
On tape dans le gras, sans filtre. Le fonctionnaire, dans ce schéma, concentre la détestation. Celui qui glande. Pour eux le pays tourne mal...même avec une armée de fonctionnaires bien pensant, alors pourquoi s'en préoccuper. Je schématise.
Personne n'a vu venir cela...Moi, je le pressentais. Je suis dans l'optique de l'article sans être un bourgeois de droite, d'origine. J'ai franchement l'impression que cet excès de moralisation empêche de penser les choses, empêche de vivre, de profiter de la vie en s'interdisant de manger ce qu'on veut, de se déplacer comme on veut. Bref, à force de préserver des choses, on s'attaque aux libertés individuelles fondamentales via des diktats intrusifs qui n'ont plus rien de "gauche". On stigmatise des comportements quotidiens; on musèle la parole quotidienne, on s'oblige à créer des faux-semblants en public alors que le comportement quotidien n'a rien à voir avec les pratiques annoncées. Bref, je ne vois pas comment être dans un bonheur quelconque en étant schizophrène.
Et je pense, que pour la "gauche" , il est à craindre une réaction anti bobo bien-pensant...et j'espère que quelqu'un à gauche sorte du lot ainsi...mais c'est pas gagné. Lé décomplexion de Macron , à mon sens est la plus proche de cela. Ou carrément, l'extrême gauche version NPA ou LO peut faire un score. EELV vont se faire atomisé à ce rythme.
La droite " bourgeoise" va voter en réaction de la bien-pensance ambiante incarnée par Fillon.
La gauche en réaction à la bien-pensance va voter pour des candidats hors-système type Macron ou extrême gauche.
l'extrême-droite va voter en réaction de son sentiment d'exclusion de ce "système" et de cette opposition interne dans le milieu bourgeois et citadin qui se contrefichent de leur existence., donc en votant Le Pen.
Qui sera le plus fort à ce jeu?
http://next.liberation.fr/vous/2016/12/08/les-boubours-bobos-a-rebours_1533938
Je pense qu'il vise juste dans son analyse. trop de bien-pensance tue la bien-pensance ( si ça se dit) , le self-control moralisateur a atteint ses limites. La montée en puissance d'un Fillon qui semble à rebours de l'"opinion" du pays, des tendances " écolo" version bruch au quinoa.
On tape dans le gras, sans filtre. Le fonctionnaire, dans ce schéma, concentre la détestation. Celui qui glande. Pour eux le pays tourne mal...même avec une armée de fonctionnaires bien pensant, alors pourquoi s'en préoccuper. Je schématise.
Personne n'a vu venir cela...Moi, je le pressentais. Je suis dans l'optique de l'article sans être un bourgeois de droite, d'origine. J'ai franchement l'impression que cet excès de moralisation empêche de penser les choses, empêche de vivre, de profiter de la vie en s'interdisant de manger ce qu'on veut, de se déplacer comme on veut. Bref, à force de préserver des choses, on s'attaque aux libertés individuelles fondamentales via des diktats intrusifs qui n'ont plus rien de "gauche". On stigmatise des comportements quotidiens; on musèle la parole quotidienne, on s'oblige à créer des faux-semblants en public alors que le comportement quotidien n'a rien à voir avec les pratiques annoncées. Bref, je ne vois pas comment être dans un bonheur quelconque en étant schizophrène.
Et je pense, que pour la "gauche" , il est à craindre une réaction anti bobo bien-pensant...et j'espère que quelqu'un à gauche sorte du lot ainsi...mais c'est pas gagné. Lé décomplexion de Macron , à mon sens est la plus proche de cela. Ou carrément, l'extrême gauche version NPA ou LO peut faire un score. EELV vont se faire atomisé à ce rythme.
La droite " bourgeoise" va voter en réaction de la bien-pensance ambiante incarnée par Fillon.
La gauche en réaction à la bien-pensance va voter pour des candidats hors-système type Macron ou extrême gauche.
l'extrême-droite va voter en réaction de son sentiment d'exclusion de ce "système" et de cette opposition interne dans le milieu bourgeois et citadin qui se contrefichent de leur existence., donc en votant Le Pen.
Qui sera le plus fort à ce jeu?
- ZagaraGuide spirituel
Ouais sauf que dans les faits, les gens n'ont jamais autant pollué et fait "ce qu'ils veulent" qu'aujourd'hui. Il y a donc une grande distance entre le discours prescriptif et ses effets. Des gens trouvent les discours prescriptifs écologistes oppressants, pourtant le marché des 4x4, de l'aviation, de la viande de réforme, des fruits de l'autre bout du monde se portent très bien. La différence, c'est qu'ils savent que ce qu'ils font pose problème, et personne n'aime cela ; on préfère croire qu'on est parfait et du côté des gens biens, quoi qu'on fasse et où qu'on soit.
Est-ce que le fort mouvement de réaction qu'on voit aujourd'hui n'est pas la dernière résistance d'une génération en fracture avec la génération qui la suit ? Une sorte de réaction des âgés autant que des bourgeois. Je trouve en effet, tout de même, surtout pour le cas Fillon, que la fracture générationnelle se voit, notamment sur les questions de changer ses habitudes de vie et des mentalités.
Il y a au moins une double fracture :
- gagnants/perdants de la mondialisation
- jeunes/vieux
-> car les perdants aussi ont un sentiment d'oppression symbolique en plus de l'oppression matérielle, en rattachant ces discours prescriptifs à ceux qui se gavent et pourtant donnent des leçons à autrui sur comment vivre.
-> mais aussi des gens installés, ayant connu l'abondance sans limite, sans question écologique, et qui ont été les rois du monde (parce que faisant partie de la majorité pendant toute leur vie) s'énervent lorsqu'on leur dit que tout ce qu'ils ont connu est irresponsable et qu'ils ont été les acteurs de l'effondrement qui vient.
Est-ce que le fort mouvement de réaction qu'on voit aujourd'hui n'est pas la dernière résistance d'une génération en fracture avec la génération qui la suit ? Une sorte de réaction des âgés autant que des bourgeois. Je trouve en effet, tout de même, surtout pour le cas Fillon, que la fracture générationnelle se voit, notamment sur les questions de changer ses habitudes de vie et des mentalités.
Il y a au moins une double fracture :
- gagnants/perdants de la mondialisation
- jeunes/vieux
-> car les perdants aussi ont un sentiment d'oppression symbolique en plus de l'oppression matérielle, en rattachant ces discours prescriptifs à ceux qui se gavent et pourtant donnent des leçons à autrui sur comment vivre.
-> mais aussi des gens installés, ayant connu l'abondance sans limite, sans question écologique, et qui ont été les rois du monde (parce que faisant partie de la majorité pendant toute leur vie) s'énervent lorsqu'on leur dit que tout ce qu'ils ont connu est irresponsable et qu'ils ont été les acteurs de l'effondrement qui vient.
- jésusFidèle du forum
Certes, les comportements anti-écolo existent en réaction du discours écolo bien-pensant et dominant.
Après ces comportements sont intergénérationnels, je pense. Le vieux qui a connu l'abondance et le jeune qui " réagit" au discours dominant.
Il voit dans ces discours "bien-pensant" juste des bâtons dans les roues à la croissance, à son développement personnel. C'est l'idée de fond. Trop de barrière idéologiques nuit à des perspectives de bonheurs personnels.
De plus, clairement l'exemple de la circulation alternée montre les limites du modèle écologiste. Pour retrouver la qualité de l'air, il faut que l'économie s'arrête. Les livreurs ne peuvent pas rouler, les gens ne peuvent pas circuler.
Les "bobos" veulent la peau de ce qui reste d'économie dans les milieux ruraux en voulant la peau de l'élevage, jugé inhumain et rétrograde. Bref, l'écologie sauce " 2016" apparaît hors-sol. Et le pire, moi qui est au fait de ces questions, que l'écologie est portée de manière bas-de-gamme, sans recul idéologique ni critique, ni vision , et ce que je viens de citer , ce sont des effets de mode, de com, pas de l'écologie de fond comme je l'entends. A l'inverse, quelqu'un de plus intéressant comme Rabhi se retrouve en position de gourou qui radote ( lisez ces livres et je les ai presque tous lu, ils disent à chaque fois la même chose). L'écologie "responsable" est sous-représentée et en voie de disparition. ( Je ne parle pas de la fausse écologie de gouvernement sauce Duflot, Placé, de rugy et consorts).
Pour moi, clairement, il s'agit d'une réaction normale, face à un modèle de société qui a éprouvé ses limites.
Après ces comportements sont intergénérationnels, je pense. Le vieux qui a connu l'abondance et le jeune qui " réagit" au discours dominant.
Il voit dans ces discours "bien-pensant" juste des bâtons dans les roues à la croissance, à son développement personnel. C'est l'idée de fond. Trop de barrière idéologiques nuit à des perspectives de bonheurs personnels.
De plus, clairement l'exemple de la circulation alternée montre les limites du modèle écologiste. Pour retrouver la qualité de l'air, il faut que l'économie s'arrête. Les livreurs ne peuvent pas rouler, les gens ne peuvent pas circuler.
Les "bobos" veulent la peau de ce qui reste d'économie dans les milieux ruraux en voulant la peau de l'élevage, jugé inhumain et rétrograde. Bref, l'écologie sauce " 2016" apparaît hors-sol. Et le pire, moi qui est au fait de ces questions, que l'écologie est portée de manière bas-de-gamme, sans recul idéologique ni critique, ni vision , et ce que je viens de citer , ce sont des effets de mode, de com, pas de l'écologie de fond comme je l'entends. A l'inverse, quelqu'un de plus intéressant comme Rabhi se retrouve en position de gourou qui radote ( lisez ces livres et je les ai presque tous lu, ils disent à chaque fois la même chose). L'écologie "responsable" est sous-représentée et en voie de disparition. ( Je ne parle pas de la fausse écologie de gouvernement sauce Duflot, Placé, de rugy et consorts).
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