- MoonchildSage
Oui, comme l'a écrit Lefteris, il est malheureusement fort probable qu'avec Fillon on ait droit à l'autonomie des établissements sous la houlette des CDE gestionnaires mais sans se débarrasser des "éminences" du ministère pour dicter les tendances pédagogiques les plus nuisibles.Celadon a écrit:Même sentiment.Schéhérazade a écrit:Je comprends Brighelli...Mais certains collègues ont voté pour Sarko en 2007 sur la promesse de rupture avec le pédagogisme (discours de Guaino). Et, tout premier ministre qu'ait été Fillon, on s'est retrouvé avec Luc Chatel, le socle commun, la réforme du lycée, et je ne parle même pas de Pécresse.
Alors comment avoir confiance en Fillon? Comment ne pas craindre de lui servir d'"idiot utile"? Je crains fort qu'il ne massacre absolument l'école de fait, tout en chargeant ses communicants de raconter qu'il restaure l'enseignement des fondamentaux.
A croire que Brighelli a vraiment envie d'être cocu.
- SirèneNiveau 5
Bon... Voter Fillon quand on est professeur, c'est ... Comment dire?
Brighelli est minable, là.
Brighelli est minable, là.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
L'angle d'attaque des politiques pour l'EN, c'est le management. L'angle idéologique, c'est l'emballage, et le ruban. Peu importe le paradigme du ministère, du moment qu'il contribue à faire baisser les coûts.
Vues les idées de Fillon, ce serait presque rassurant que ça ne soit que de l'enfumage. Mais c'est terrible de constater qu'à part Mélenchon, personne n'a de projet sérieux (c'est à dire prévoyant un investissement) pour l'EN.
Et puis de toute façon, on est dans l'ère de la "post-vérité". Donc on peut, comme Châtel en 2010, faire des discours sur le respect dû aux enseignants (pour la populace et ce qui reste de presse dans ce pays) et en parallèle consolider la pression insidieuse en faveur du "pas de vagues", notamment en contractualisant les objectifs des CDE.
Vues les idées de Fillon, ce serait presque rassurant que ça ne soit que de l'enfumage. Mais c'est terrible de constater qu'à part Mélenchon, personne n'a de projet sérieux (c'est à dire prévoyant un investissement) pour l'EN.
Et puis de toute façon, on est dans l'ère de la "post-vérité". Donc on peut, comme Châtel en 2010, faire des discours sur le respect dû aux enseignants (pour la populace et ce qui reste de presse dans ce pays) et en parallèle consolider la pression insidieuse en faveur du "pas de vagues", notamment en contractualisant les objectifs des CDE.
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Asinus asinum fricat
- HocamSage
M. Brighelli a pouvoir d'absolution, maintenant ?Brighelli a écrit:L’idée que l’on prendrait les mêmes, rue de Grenelle, pour recommencer les mêmes aberrations me donne des boutons. Fillon y a été ministre, il s’y est fait embobiner par les pédagos qui avaient envahi la techno-structure, on ne l’y reprendra plus. Ma foi, pour le moment, ça me suffit.
C'est soit de la naïveté, soit de la mauvaise foi. Dans les deux cas, il y a un problème.
- e-WandererGrand sage
Je l'ai un peu pratiqué, pour avoir été son élève en prépa. Je pense qu'il avait fait les bon diagnostics (comme en témoigne son discours sur les IUFM dans le documentaire "L'éducation, un grand corps malade" diffusé par Canal +, notamment à 1h 00 min. 34 sec)verdurin a écrit:Et qui l'a empêché de faire plus, sinon son premier ministre ?Darcos n'a pas pu tout faire, mais les PE sont contents dans l'ensemble des programmes de 2008
https://www.youtube.com/watch?v=qkS4BAOiDQE
Mais on comprend aussi que Darcos n'avait aucune intention d'aller au clash. Ce n'est pas du tout dans son caractère, et c'est effectivement comme ça que j'ai toujours perçu le bonhomme : un type plutôt gentil et sympathique, d'abord facile et de conversation agréable, mais qui a une sainte horreur des conflits et met une sorte de distance prudente dans tout ce qu'il fait : capable, avec son gros bon sens, de faire des choses utiles si le climat s'y prête, mais prêt à faire machine arrière toute à la moindre résistance. Il ne fallait surtout pas compter sur lui pour se battre bec et ongles en haut lieu pour obtenir des arbitrages financiers favorables à l'école, et encore moins pour croiser le fer avec la clique de Meirieu. Un sénateur (ce qu'il a d'ailleurs été avant d'être ministre).
- LeodaganFidèle du forum
Sirène a écrit:Bon... Voter Fillon quand on est professeur, c'est ... Comment dire?
Brighelli est minable, là.
Ce n'est pas incohérent quand on sait ce que pense Brighelli. Sa priorité, c'est de débarquer les pédagogues, l'Inspection générale. Les arguments portés par l'entourage de Fillon (Anne Coffinier entre autres) ont fini par le convaincre. Il suffit de lire les différents entretiens qu'il a publiés ! La dernière réforme du collège lui a montré que se cramponner au contenu des programmes, matière par matière, ne sert à rien.
- LeodaganFidèle du forum
e-Wanderer a écrit:Je l'ai un peu pratiqué, pour avoir été son élève en prépa. Je pense qu'il avait fait les bon diagnostics (comme en témoigne son discours sur les IUFM dans le documentaire "L'éducation, un grand corps malade" diffusé par Canal +, notamment à 1h 00 min. 34 sec)verdurin a écrit:Et qui l'a empêché de faire plus, sinon son premier ministre ?Darcos n'a pas pu tout faire, mais les PE sont contents dans l'ensemble des programmes de 2008
https://www.youtube.com/watch?v=qkS4BAOiDQE
Mais on comprend aussi que Darcos n'avait aucune intention d'aller au clash. Ce n'est pas du tout dans son caractère, et c'est effectivement comme ça que j'ai toujours perçu le bonhomme : un type plutôt gentil et sympathique, d'abord facile et de conversation agréable, mais qui a une sainte horreur des conflits et met une sorte de distance prudente dans tout ce qu'il fait : capable, avec son gros bon sens, de faire des choses utiles si le climat s'y prête, mais prêt à faire machine arrière toute à la moindre résistance. Il ne fallait surtout pas compter sur lui pour se battre bec et ongles en haut lieu pour obtenir des arbitrages financiers favorables à l'école, et encore moins pour croiser le fer avec la clique de Meirieu. Un sénateur (ce qu'il a d'ailleurs été avant d'être ministre).
C'est exactement ça. Ajoutons qu'il n'a pas eu le tempérament d'un réformateur: beaucoup de ministres pensent qu'il suffit d'avoir le pouvoir d'accomplir une réforme pour passer à l'action, or c'est un peu plus compliqué. Darcos était particulièrement défaitiste. J'ai rencontré une prof de lettres qui l'a rencontré quand il était ministre, à qui il aurait confié que de toute façon l'EN était le Titanic.
Celui qui fera passer une réforme de fond se devra d'être particulièrement machiavélique ou brutal, et il n'est pas exclu que Fillon ait trouvé.
- BoubouleDoyen
e-Wanderer a écrit:Je l'ai un peu pratiqué, pour avoir été son élève en prépa. Je pense qu'il avait fait les bon diagnostics (comme en témoigne son discours sur les IUFM dans le documentaire "L'éducation, un grand corps malade" diffusé par Canal +, notamment à 1h 00 min. 34 sec)verdurin a écrit:Et qui l'a empêché de faire plus, sinon son premier ministre ?Darcos n'a pas pu tout faire, mais les PE sont contents dans l'ensemble des programmes de 2008
https://www.youtube.com/watch?v=qkS4BAOiDQE
Mais on comprend aussi que Darcos n'avait aucune intention d'aller au clash. Ce n'est pas du tout dans son caractère, et c'est effectivement comme ça que j'ai toujours perçu le bonhomme : un type plutôt gentil et sympathique, d'abord facile et de conversation agréable, mais qui a une sainte horreur des conflits et met une sorte de distance prudente dans tout ce qu'il fait : capable, avec son gros bon sens, de faire des choses utiles si le climat s'y prête, mais prêt à faire machine arrière toute à la moindre résistance. Il ne fallait surtout pas compter sur lui pour se battre bec et ongles en haut lieu pour obtenir des arbitrages financiers favorables à l'école, et encore moins pour croiser le fer avec la clique de Meirieu. Un sénateur (ce qu'il a d'ailleurs été avant d'être ministre).
C'est assez caractéristique de la plupart des enseignants qui deviennent IG. Ce qui fait qu'ils se font manger quand on leur en met qui fait les gros yeux à leur tête (doyen).
- SchéhérazadeNiveau 10
verdurin a écrit:Quand on lit l'article, il semblerait que M. Brighelli ne connaît pas l'action de M. Fillon en tant que ministre de l'éducation nationale, ni en tant que premier ministre lors de la réforme Chatel du lycée.
Ce qui est surprenant.
Je crois plutôt qu'il commence à lécher les bottes du probable vainqueur.
Autant je désapprouve sa position, tout en comprenant bien que, hein, quand on a le choix entre la peste et le choléra, on est excusable de croire choisir le moindre mal, autant je pense que nous devrions être très prudents avant de faire ce type de procès d'intention. Si JPB avait voulu se compromettre avec le pouvoir, il en aurait eu l'occasion lors de la présidence Sarko.
Et n'oublions pas tout ce qu'il a fait pour informer le grand public de nos difficultés, quels que soient les désaccords que l'on puisse avoir avec lui par ailleurs. Nous pouvons lui rendre cette justice: à titre personnel, il est désintéressé, il n'a pas couru après les places et les fonctions qui rémunèrent bien, pourvu que l'on consente à renoncer à sa liberté de parole, à s'asservir au pouvoir. Je ne vois pas pourquoi il changerait aujourd'hui.
- Vincent83Niveau 6
+1 et ce n'est franchement pas courant, surtout ces derniers temps.Schéhérazade a écrit:verdurin a écrit:Quand on lit l'article, il semblerait que M. Brighelli ne connaît pas l'action de M. Fillon en tant que ministre de l'éducation nationale, ni en tant que premier ministre lors de la réforme Chatel du lycée.
Ce qui est surprenant.
Je crois plutôt qu'il commence à lécher les bottes du probable vainqueur.
Autant je désapprouve sa position, tout en comprenant bien que, hein, quand on a le choix entre la peste et le choléra, on est excusable de croire choisir le moindre mal, autant je pense que nous devrions être très prudents avant de faire ce type de procès d'intention. Si JPB avait voulu se compromettre avec le pouvoir, il en aurait eu l'occasion lors de la présidence Sarko.
Et n'oublions pas tout ce qu'il a fait pour informer le grand public de nos difficultés, quels que soient les désaccords que l'on puisse avoir avec lui par ailleurs. Nous pouvons lui rendre cette justice: à titre personnel, il est désintéressé, il n'a pas couru après les places et les fonctions qui rémunèrent bien, pourvu que l'on consente à renoncer à sa liberté de parole, à s'asservir au pouvoir. Je ne vois pas pourquoi il changerait aujourd'hui.
- klaus2Habitué du forum
Le plus gros souci : les cde auraient tout pouvoir sur les enseignants ! Quand on a connu plusieurs cde d'une nullité tératologique (j'ai appris l'expression cette semaine !), on peut s'inquiéter.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- Albert JarlHabitué du forum
Comme beaucoup, première fois que Brighelli me déçoit. Ses supposés dérapages des dernières années avaient quand même une cohérence que je comprenais, voire que je partageais. Là c'est n'importe quoi.
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Si vis pacem, para bellum
- ChocolatGuide spirituel
Albert Jarl a écrit:Comme beaucoup, première fois que Brighelli me déçoit. Ses suppposés dérapages des dernières années avaient quand même une cohérence que je comprenais, voire que je partageais. Là c'est n'importe quoi.
Ah, parce que tu avais trouvé une cohérence au fait qu'il soutienne Dupont-Aignan ?
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- Albert JarlHabitué du forum
Chocolat a écrit:Albert Jarl a écrit:Comme beaucoup, première fois que Brighelli me déçoit. Ses suppposés dérapages des dernières années avaient quand même une cohérence que je comprenais, voire que je partageais. Là c'est n'importe quoi.
Ah, parce que tu avais trouvé une cohérence au fait qu'il soutienne Dupont-Aignan ?
Oui, ça se défendait. Fillon par contre c'est indéfendable, c'est une trahison. Pas beau de vieillir.
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Si vis pacem, para bellum
- trollbusterNiveau 5
Ce n'est pas qu'il vieilli, il raconte n'importe quoi et de pire en pire juste pour exister. L'excès est son fond de commerce.
Plus il donne dans l'ignoble plus il est insignifiant. Je ne comprend pas que des collègues puissent encore lui donner le moindre crédit.
Plus il donne dans l'ignoble plus il est insignifiant. Je ne comprend pas que des collègues puissent encore lui donner le moindre crédit.
- LeodaganFidèle du forum
trollbuster a écrit:Ce n'est pas qu'il vieilli, il raconte n'importe quoi et de pire en pire juste pour exister. L'excès est son fond de commerce.
Plus il donne dans l'ignoble plus il est insignifiant. Je ne comprend pas que des collègues puissent encore lui donner le moindre crédit.
Je ne suis pas aussi sévère que vous à propos de Brighelli. Ses positions actuelles ont beau être contestables, c'est au moins quelqu'un qui en a fait plus que nous tous réunis pour alerter le public sur l'horreur pédagogique, et proposer des solutions dont certaines ont marché (maintien des programmes de français au collège, par exemple).
Ces méthodes ne suffisent plus aujourd'hui. Il paraît que l'on peut devenir excessif et fou à force d'avoir eu raison trop longtemps.
- kensingtonEsprit éclairé
trollbuster a écrit:Ce n'est pas qu'il vieilli, il raconte n'importe quoi et de pire en pire juste pour exister. L'excès est son fond de commerce.
Plus il donne dans l'ignoble plus il est insignifiant. Je ne comprend pas que des collègues puissent encore lui donner le moindre crédit.
Alors ça, pour le coup, c'est excessif.
- OonnayHabitué du forum
- Spoiler:
- e-Wanderer a écrit:
Mais on comprend aussi que Darcos n'avait aucune intention d'aller au clash. Ce n'est pas du tout dans son caractère, et c'est effectivement comme ça que j'ai toujours perçu le bonhomme : un type plutôt gentil et sympathique, d'abord facile et de conversation agréable, mais qui a une sainte horreur des conflits et met une sorte de distance prudente dans tout ce qu'il fait : capable, avec son gros bon sens, de faire des choses utiles si le climat s'y prête, mais prêt à faire machine arrière toute à la moindre résistance. Il ne fallait surtout pas compter sur lui pour se battre bec et ongles en haut lieu pour obtenir des arbitrages financiers favorables à l'école, et encore moins pour croiser le fer avec la clique de Meirieu. Un sénateur (ce qu'il a d'ailleurs été avant d'être ministre).
- MoonchildSage
Disons qu'on peut quand même trouver un minimum de cohérence si on accepte l'explication proposée plus haut par Leodagan, à savoir que la priorité de Brighelli est de débarquer les pédagogues et l'Inspection générale ; mais personnellement, je suis plutôt enclin à croire que cette application du principe de "l'ennemi de mon ennemi..." risque d'être un coup de poker perdant sur à peu près toute la ligne.Albert Jarl a écrit:Comme beaucoup, première fois que Brighelli me déçoit. Ses supposés dérapages des dernières années avaient quand même une cohérence que je comprenais, voire que je partageais. Là c'est n'importe quoi.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Il vous donnait à l'avance les sujets des examens ?e-Wanderer a écrit:Je l'ai un peu pratiqué, pour avoir été son élève en prépa.verdurin a écrit:Et qui l'a empêché de faire plus, sinon son premier ministre ?Darcos n'a pas pu tout faire, mais les PE sont contents dans l'ensemble des programmes de 2008
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- archebocEsprit éclairé
verdurin a écrit:Quand on lit l'article, il semblerait que M. Brighelli ne connaît pas l'action de M. Fillon en tant que ministre de l'éducation nationale, ni en tant que premier ministre lors de la réforme Chatel du lycée.
Ce qui est surprenant.
Je crois plutôt qu'il commence à lécher les bottes du probable vainqueur.
On doit faire crédit à Brighelli au minimum de cela : il n'a jamais monnayé son soutien en postes à responsabilité. Il n'a jamais rallié le vainqueur probable, il a toujours fait le choix du coeur, à défaut de celui de la raison. Lui prêter aujourd'hui ces bas instincts, cela ne rentre pas avec ce que nous savons du personnage
bruno09 a écrit:Brighelli a également un peu tendance à voir des islamistes partout.
C'est plus intelligent que de n'en voir nulle part.
verdurin a écrit:Disons que je suis un vieux dinosaure, pour moi un chef est responsable de ce qui ce fait sous ses ordres. Sinon il n'est qu'un imposteur.
Coincé entre le président et le parlement, le premier ministre de la Ve République, par définition, est un imposteur.
KrilinXV3 a écrit:L'angle d'attaque des politiques pour l'EN, c'est le management. L'angle idéologique, c'est l'emballage, et le ruban. Peu importe le paradigme du ministère, du moment qu'il contribue à faire baisser les coûts.
Vues les idées de Fillon, ce serait presque rassurant que ça ne soit que de l'enfumage. Mais c'est terrible de constater qu'à part Mélenchon, personne n'a de projet sérieux (c'est à dire prévoyant un investissement) pour l'EN.
A 3% de déficit et une dette à 100% du PIB, il n'y a rien de sérieux qui prévoit une augmentation de la dépense publique.
Quant à l'objectif de faire baisser les coûts, renvoyer la technostructure devant les élèves permettrait de faire quelques économies. Un ministre brighelliste n'aurait aucun mal à vendre cela à Bercy. Il faudrait un berserker pour se lancer là-dedans. Brighelli en a l'étoffe, je crois, et j'ai du mal à imaginer Fillon prenant ce risque-là.
klaus2 a écrit:Le plus gros souci : les cde auraient tout pouvoir sur les enseignants ! Quand on a connu plusieurs cde d'une nullité tératologique (j'ai appris l'expression cette semaine !), on peut s'inquiéter.
C'est le plus inquiétant, si l'on se place dans l'orthodoxie ultra-libérale : on veut transformer l’établissement en entreprise, mais on oublie que dans une entreprise, le chef est le personnel le plus précaire. On s'achemine vers une précarisation du statut d'enseignant sans toucher à celui de CDE. C'est une politique de gribouille, une incitation à l'irresponsabilité, et pas du tout une politique libérale.
Dans le cadre d'une politique libérale, il faudrait embaucher des CDE sous statut privé. Et naturellement, le libéralisme commande de séparer l'exécution de son évaluation. La DEPP et le CNESCO devrait être directement placés sous l'autorité de l'INSEE.
- fifi51Fidèle du forum
klaus2 a écrit:Le plus gros souci : les cde auraient tout pouvoir sur les enseignants ! Quand on a connu plusieurs cde d'une nullité tératologique (j'ai appris l'expression cette semaine !), on peut s'inquiéter.
Joueur ou ex-joueur de l'appel de Cthulhu ? . La tératophobie figure dans les règles du livre de base.
- User17706Bon génie
Possible. Mais les alternatives ne sont pas tellement plus flatteuses : on pourrait croire, par exemple, que Brighelli réagit de façon réflexe au mot « gauche » et considère haram tout ce qui a été jugé préférable par quiconque a employé ce mot pour se décrire. Ainsi maculé, Juppé deviendrait l'ennemi à abattre, conformément au titre, mais franchement je ne sais pas, à sa place, ce que je préférerais qu'on dise de moi.archeboc a écrit:On doit faire crédit à Brighelli au minimum de cela : il n'a jamais monnayé son soutien en postes à responsabilité. Il n'a jamais rallié le vainqueur probable, il a toujours fait le choix du coeur, à défaut de celui de la raison. Lui prêter aujourd'hui ces bas instincts, cela ne rentre pas avec ce que nous savons du personnage.verdurin a écrit:Quand on lit l'article, il semblerait que M. Brighelli ne connaît pas l'action de M. Fillon en tant que ministre de l'éducation nationale, ni en tant que premier ministre lors de la réforme Chatel du lycée.
Ce qui est surprenant.
Je crois plutôt qu'il commence à lécher les bottes du probable vainqueur.
C'est étonnant, comme déclaration. J'aurais plutôt dit que les deux sont exactement aussi stupides l'un que l'autre (c'est-à-dire considérablement).archeboc a écrit:C'est plus intelligent que de n'en voir nulle part.bruno09 a écrit:Brighelli a également un peu tendance à voir des islamistes partout.
- LeodaganFidèle du forum
Brighelli a également un peu tendance à voir des islamistes partout.
Il y en a dans les comités de soutien à Juppé :
CAM 78 a écrit:Alain Juppé, prône un APAISEMENT SOCIAL et le vivre ensemble. À ce titre, il est en désaccord avec ceux « qui considèrent que la religion musulmane est par essence incompatible avec la République » et affirme « qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Un musulman n’est pas un terroriste. Je l’ai dit, la majorité d’entre eux est prête à respecter les règles de la République ».
[...]
Nous sommes des êtres humains méritant le TOTAL RESPECT de notre DIGNITÉ DE CROYANTS ET DE CITOYENS FRANÇAIS.
Il est plus que temps de dire : ÇA SUFFIT ! Et le moyen de manifester cela est d’aller voter MASSIVEMENT ce dimanche 27 novembre pour le candidat de votre choix.
Mobilisons nous TOUS : HOMMES, FEMMES, ENFANTS ! JEUNES ET ANCIENS !
Pour voter, c’est très simple : il suffit de vous rendre au bureau de vote rattaché à votre lieu de résidence muni d’une pièce d’identité et de verser 2€. Pour connaitre votre bureau de vote RDV sur http://www.monbureau.primaire2016.org/
De nombreux avis religieux ( de partout ET depuis longtemps jusqu’à des confirmations très récentes) autorisent le vote des musulmans dans les pays à minorité musulmane pour repousser le mal le plus important pour les musulmans.
Sur cette page vous trouverez la question que nous avons posé à plusieurs savants et les réponses qu’ils ont formulé. Vous pourrez aussi visionner des interventions plus anciennes de savants au sujet du vote.
Ne négligez SURTOUT PAS le partage de ce message car nous assisterons et participerons sûrement à un tournant dans la perception qu’ont les politiques des musulmans en allant voter ce dimanche 27 novembre 2016.
Le CAM78
http://www.cam78.fr/
- LeodaganFidèle du forum
Sur le compte FB de Mohamed LOUIZI :
Mohamed Louizi a écrit:Le CAM78 (Collectif des Associations Musulmanes de Saint-Quentin-En-Yvelines & Environs) - regroupement des associations de mosquées proches des réseaux islamistes et salafistes - a même diffusé ces dernières heures un appel à la mobilisation en faveur d'Alain Juppé. En bas de ce texte, le CAM78 diffuse une "fatwa" audio, en arabe, du salafiste jihadiste saoudien Khalid Al Mouchayqih (الشيخ خالد المشيقح) qui recommande de voter pour le candidat qui protège les droits et l'identité de l'islam et des musulmans. Entendons-nous bien, dans l'esprit du cheikh saoudien les musulmans se résument aux salafistes comme lui. Le CAM78 considère donc qu'Alain Juppé est ce candidat qu'il faut soutenir après l'autorisation du cheikh saoudien. Qui a dit qu'Alain Juppé n'était pas le candidat des Frères musulmans et des salafistes ?
- DesolationRowEmpereur
On va assez loin dans le grotesque.
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