- User17706Bon génie
Regardez la question ainsi : dans cette construction « penser » exige un sujet.
- JiPe38Niveau 5
Non, l'intérêt des infinitives est de pouvoir se passer de sujet. Certes, il est implicite sur le plan sémantique, soit qu'il y ait anaphore, soit que le sujet soit impersonnel (il semble pleuvoir).PauvreYorick a écrit:Regardez la question ainsi : dans cette construction « penser » exige un sujet.
- User17706Bon génie
Vous voyez donc
J'ai regardé rapidement, je crois que même la GMF et Sancier-Chateau n'osent pas faire ça. Je serais curieux de savoir s'il existe quelqu'un qui l'ait déjà osé. (Je ne regarde pas Grevisse, ça me paraît certain d'avance qu'il présente les choses comme V.Marchais.)
etPierre semble penser aux morts
comme essentiellement le même type de construction ?Pleurer est penser aux morts
J'ai regardé rapidement, je crois que même la GMF et Sancier-Chateau n'osent pas faire ça. Je serais curieux de savoir s'il existe quelqu'un qui l'ait déjà osé. (Je ne regarde pas Grevisse, ça me paraît certain d'avance qu'il présente les choses comme V.Marchais.)
- RogerMartinBon génie
Non mais dans le premier cas Pierre est sujet de penser, non ?
EDIT : ah oui, j'aurais du lire le fil... pardon !
EDIT : ah oui, j'aurais du lire le fil... pardon !
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- JiPe38Niveau 5
Un instant, j'interroge mon petit doigt... il me dit que le verbe être n'admet pas dans son CSC la construction att:sinf. J'ai par contre att:a-sinf (par exemple "elle est à croquer"). Donc sembler et être sont différents pour la possibilité de porter une infinitive en attribut. Ce sont certes tous deux des verbes d'état intransitifs, mais ils n'ont pas les mêmes CSC. On en revient à la remarque de Gross : "chaque verbe est unique".PauvreYorick a écrit:Vous voyez donc
etPierre semble penser aux morts
comme essentiellement le même type de construction ?Pleurer est penser aux morts
J'ai regardé rapidement, je crois que même la GMF et Sancier-Chateau n'osent pas faire ça. Je serais curieux de savoir s'il existe quelqu'un qui l'ait déjà osé.
- User17706Bon génie
Ah si, le verbe être admet très bien une infinitive pour attribut sans à ni de (si c'est ce que vous voulez dire), quoique ce ne soit pas dans n'importe quel cas. Là pour le coup tous les grammairiens sont d'accord, et j'en ai donné deux exemples.
Un troisième si vous voulez : souffler n'est pas jouer.
Un troisième si vous voulez : souffler n'est pas jouer.
- JiPe38Niveau 5
Alors mon lexique est incomplet. Voici par exemple ce que dit le "Lefff" sur la 3eme personne de l'indicatif présent du verbe être :
Pas de trace de Att:sinf... une omission à signaler !
- Code:
est 100 v [pred="être_____10<Suj:cln|scompl|sinf|sn,Obl:à-sinf>",@pers,cat=v,@P3s] être_____10 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____11<Suj:cln|scompl|sinf|sn,Att:à-sinf>",@AttSuj,@pers,cat=v,@P3s] être_____11 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____1<Suj:cln|scompl|sinf|sn,Att:(sa|à-sinf|à-sn)>",@AttSuj,@pers,cat=v,@P3s] être_____1 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____1<Suj|sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____1 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____2<Suj:cln|scompl|sinf|sn,Att:(de-sinf|scompl|sn)>",@AttSuj,@pers,cat=v,@P3s] être_____2 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____2<Suj:cln|sn,Att:cla|sa|sn>",@AttSuj,@pers,cat=v,@P3s] être_____2 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____3<Suj:cln|sn,Dloc:de-sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____3 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____4<Suj:cln|sn,Loc:loc-sn|y>",@pers,cat=v,@P3s] être_____4 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____5<Suj:cln|sn,Obl:à-sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____5 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____6<Suj:cln,Obl:tps-sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____6 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____7<Suj:cln|sn,Obj:cla|sn,Obl:pour-sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____7 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____8<Suj:cln|sn,Obl:de-sn>",@pers,cat=v,@P3s] être_____8 ThirdSing P3s %actif v-être
est 100 v [pred="être_____9<Suj:cln|scompl|sinf|sn,Att:sa,Obl:(à-sinf)>",@AttSuj,@pers,cat=v,@P3s] être_____9 ThirdSing P3s %actif v-être
est 400 auxEtre [@fêtre,diathesis=active,@P3s] être_____3 ThirdSing P3s %default v-être
est 400 auxEtre [@fêtre,diathesis=active,cat=v,@P3s] être_____12 ThirdSing P3s %default v-être
est 400 auxEtre [@fêtre,diathesis=passive,@P3s] être_____4 ThirdSing P3s %default v-être
est 400 auxEtre [@fêtre,diathesis=passive,cat=v,@P3s] être_____13 ThirdSing P3s %default v-être
Pas de trace de Att:sinf... une omission à signaler !
- User14996Niveau 10
Ouh là... Il va falloir nous expliquer concrètement ce que vous entendez par "attribut" parce que j'ai le sentiment que cela se résume, dans votre propos, à "ce qui se trouve après un verbe attributif".
- User17706Bon génie
Eh, les grammairiens, si je dis des bêtises vous me corrigez, hein.
- V.MarchaisEmpereur
Non, non, Yorick, au contraire.
Ce qui permet d'identifier l'attribut, c'est sa relation spécifique au sujet, qui est marquée canoniquement par la copule être. Le meilleur test pour vérifier que le verbe est bien en emploi attributif est donc de le remplacer (infinitif attribut du sujet "le meilleur test") par être.
Il semble perdu. = Il est perdu.
Il est parti fâché. = Il est fâché.
Il y a de la perte d'information, évidemment, mais on voit que la relation entre le sujet et ce qui suit est bien une relation attribut / sujet.
Jipe confond les verbes attributifs suivis d'un infinitif exprimant effectivement une caractéristique du sujet :
souffler n'est pas jouer.
Le meilleur test est de remplacer...
Apprendre, c'est grandir.
etc.
... et les actions accomplies par le sujet mais soumises à modalisation par le locuteur.
Il semble penser à un événement triste > *Il est penser à un événement triste.
"penser à un événement triste", c'est l'action accomplie par le sujet. Ça n'a jamais été la définition de l'attribut. Jamais vu ça nulle part.
Ce qui permet d'identifier l'attribut, c'est sa relation spécifique au sujet, qui est marquée canoniquement par la copule être. Le meilleur test pour vérifier que le verbe est bien en emploi attributif est donc de le remplacer (infinitif attribut du sujet "le meilleur test") par être.
Il semble perdu. = Il est perdu.
Il est parti fâché. = Il est fâché.
Il y a de la perte d'information, évidemment, mais on voit que la relation entre le sujet et ce qui suit est bien une relation attribut / sujet.
Jipe confond les verbes attributifs suivis d'un infinitif exprimant effectivement une caractéristique du sujet :
souffler n'est pas jouer.
Le meilleur test est de remplacer...
Apprendre, c'est grandir.
etc.
... et les actions accomplies par le sujet mais soumises à modalisation par le locuteur.
Il semble penser à un événement triste > *Il est penser à un événement triste.
"penser à un événement triste", c'est l'action accomplie par le sujet. Ça n'a jamais été la définition de l'attribut. Jamais vu ça nulle part.
- User14996Niveau 10
Tu m'enlèves les mots de la bouche. L'infinitif (laissons de côté "infinitive") attribut est toujours en emploi nominal, ce qui se traduit d'ailleurs parfois par la présence d'un article, nécessaire avec sembler j'ai l'impression : "le seul avantage à cette promotion semble de pouvoir disposer de son temps à son gré" (même si on peut supposer plutôt l'ellipse d'un verbe être) ; quoi qu'il en soit, cet infinitif attribut peut commuter avec un nom ou ses équivalents : on peut lui substituer par exemple le nom prédicatif équivalent, la tournure "le fait de + VInf" ou parfois une conjonctive pure (nominalisation externe), qui n'est pas toujours naturelle en français, je le concède.
- NLM76Grand Maître
On va voir comment tournera la discussion; mais j'ai fort peur qu'on en vienne à l'eau de boudin... l'intégrisme distributionaliste plus ou moins chomskien méprise hautement les manants qui confondent sémantique et syntaxe...Sullien a écrit:Ouh là... Il va falloir nous expliquer concrètement ce que vous entendez par "attribut" parce que j'ai le sentiment que cela se résume, dans votre propos, à "ce qui se trouve après un verbe attributif".
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- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Bah toutes ces histoires de tribus ça finit par lasser....
- JiPe38Niveau 5
Premier problème : quel peut être la fonction grammaticale d'un infinitif suivant le verbe sembler ou le verbe être, sans préposition. Ma première réaction de "générativiste", à savoir "attribut", finalement n'est qu'une approche technologique : ça fonctionne bien à l'analyse et ne requiert pas de règle spéciale. Creusant la chose, je lis dans la "grammaire du français d'Alain Frontier, p. 589 :
"En revanche, les experts anglais semblent avoir compté plus de malades jeunes que d'habitude".
Du reste, la fonction purement grammaticale de l'infinitif fait ici problème.Si on s'en tient à la définition qui a été donnée P. 93, l'infinitif qui en dépend ne saurait être traité comme un complément d'objet direct, puisque sembler ou paraître ne sont pas des verbes transitifs. Nous avons vu P. 69 que ces verbes servent de copule pour relier un sujet à son attribut : il semble triste... mais cette analyse ne vaut plus lorsqu'ils sont suivis de l'infinitif. .../... La fonction d'attribut du sujet, elle, fait problème. Sans doute, quand le sujet est lui même un infinitif (souffler n'est pas jouer), admet il sans difficulté un attribut à l'infinitif. Le système énonce alors une équation entre deux idées verbales : souffler = ne pas jouer. Toutefois, le plus souvent, il faut un relais entre le sujet et la partie prédicative de l'énoncé et le sujet est repris par la locution c'est. L'infinitif est alors l'attribut du pronom ce. .../...
Discussion.../... et pour finir proposition d'Alain Frontier : régler le problème avec la proposition "de" introduisant l'infinitif, auquel cas le statut d'attribut n'est plus discutable. :
Cette construction indirecte s'est généralisée ; et le proposition de permet ainsi de faire d'un infinitif l'attribut d'un substantif sujet, quand cet attribut développe et précise le sens de ce sujet.
Donc Frontier hésite à qualifier d'attribut l'infinitif après sembler, pour conclure que dans les cas où l'attribut est introduit par "de" il n'y a plus de problème, c'est bien un attribut. Mon lexique-grammaire qui indique que semble peut recevoir un attribut de type infinitive (proposition) me parait donc justifié.
Second problème. Le verbe être peut-il recevoir la même construction avec un infinitif ? Mon lexique-grammaire dit "non". Serait-ce un oubli ? "Souffler n'est pas jouer" est un contre-exemple. OK. Mais peut on en trouver d'autres où le sujet (souffler) ne serait pas un infinitif lui même ?
*Max est [infinitif] ? *Ce concept est [infinitif] ? *[complétive] est [infinitif] ? J'ai l'impression que non. Donc s'il y a une entrée lexicale à rajouter au verbe être dans mon lexique, ce serait avec le CSC <Suj:sinf, Att:sinf> Objection ? Des exemples ?
"En revanche, les experts anglais semblent avoir compté plus de malades jeunes que d'habitude".
Du reste, la fonction purement grammaticale de l'infinitif fait ici problème.Si on s'en tient à la définition qui a été donnée P. 93, l'infinitif qui en dépend ne saurait être traité comme un complément d'objet direct, puisque sembler ou paraître ne sont pas des verbes transitifs. Nous avons vu P. 69 que ces verbes servent de copule pour relier un sujet à son attribut : il semble triste... mais cette analyse ne vaut plus lorsqu'ils sont suivis de l'infinitif. .../... La fonction d'attribut du sujet, elle, fait problème. Sans doute, quand le sujet est lui même un infinitif (souffler n'est pas jouer), admet il sans difficulté un attribut à l'infinitif. Le système énonce alors une équation entre deux idées verbales : souffler = ne pas jouer. Toutefois, le plus souvent, il faut un relais entre le sujet et la partie prédicative de l'énoncé et le sujet est repris par la locution c'est. L'infinitif est alors l'attribut du pronom ce. .../...
Discussion.../... et pour finir proposition d'Alain Frontier : régler le problème avec la proposition "de" introduisant l'infinitif, auquel cas le statut d'attribut n'est plus discutable. :
Cette construction indirecte s'est généralisée ; et le proposition de permet ainsi de faire d'un infinitif l'attribut d'un substantif sujet, quand cet attribut développe et précise le sens de ce sujet.
Donc Frontier hésite à qualifier d'attribut l'infinitif après sembler, pour conclure que dans les cas où l'attribut est introduit par "de" il n'y a plus de problème, c'est bien un attribut. Mon lexique-grammaire qui indique que semble peut recevoir un attribut de type infinitive (proposition) me parait donc justifié.
Second problème. Le verbe être peut-il recevoir la même construction avec un infinitif ? Mon lexique-grammaire dit "non". Serait-ce un oubli ? "Souffler n'est pas jouer" est un contre-exemple. OK. Mais peut on en trouver d'autres où le sujet (souffler) ne serait pas un infinitif lui même ?
*Max est [infinitif] ? *Ce concept est [infinitif] ? *[complétive] est [infinitif] ? J'ai l'impression que non. Donc s'il y a une entrée lexicale à rajouter au verbe être dans mon lexique, ce serait avec le CSC <Suj:sinf, Att:sinf> Objection ? Des exemples ?
- JiPe38Niveau 5
- Spoiler:
analyse : CSC de être : < Att:de-sinf> donc aucun problème. Mais sans le "de" ?V.Marchais a écrit:Son plus grand rêve est de voyager.
- V.MarchaisEmpereur
L'attribut signifiant une caractéristique ou une équivalence (souvent matérialisée par le signe "égale"), sans "de", tu ne trouveras vraisemblablement qu'un autre infinitif en sujet.
Mais pour en revenir à "sembler faire qqch", tu vois bien que tu n'as pas du tout cette relation avec le sujet.
Si tu t'assois sur cette définition de l'attribut, tu ne verras bientôt plus la différence avec le COD. C'est d'ailleurs ce qui se passe avec ton frontier, qui s'abstient de déclarer le groupe COD juste parce "sembler" est dit intransitif. Ce qui est, me semble-t-il, prendre les choses par le mauvais bout.
Mais pour en revenir à "sembler faire qqch", tu vois bien que tu n'as pas du tout cette relation avec le sujet.
Si tu t'assois sur cette définition de l'attribut, tu ne verras bientôt plus la différence avec le COD. C'est d'ailleurs ce qui se passe avec ton frontier, qui s'abstient de déclarer le groupe COD juste parce "sembler" est dit intransitif. Ce qui est, me semble-t-il, prendre les choses par le mauvais bout.
- JiPe38Niveau 5
C'est bien ce qui me semblait.V.Marchais a écrit:L'attribut signifiant une caractéristique ou une équivalence (souvent matérialisée par le signe "égale"), sans "de", tu ne trouveras vraisemblablement qu'un autre infinitif en sujet.
Sur le plan syntaxique pur, je ne fais pas trop de différence entre l'attribut et le COD, à part bien sur pour les règles d'accord. D'ailleurs lorsqu'ils sont cliticisés, c'est avec la forme accusative (il l'est, cela le semble bien, etc. ). En latin accusatif = COD (ou but d'un mouvement si préposition in, ad, etc.). Au niveau de l'analyse syntaxique par un logiciel (sans étage pragmatique ni sémantique) ce qui me permet de faire la différence est que le lexique-grammaire me donne un CSC possible avec Att dans un cas et Obj dans l'autre.V.Marchais a écrit:Mais pour en revenir à "sembler faire qqch", tu vois bien que tu n'as pas du tout cette relation avec le sujet.
Si tu t'assois sur cette définition de l'attribut, tu ne verras bientôt plus la différence avec le COD. C'est d'ailleurs ce qui se passe avec ton frontier, qui s'abstient de déclarer le groupe COD juste parce "sembler" est dit intransitif. Ce qui est, me semble-t-il, prendre les choses par le mauvais bout.
- V.MarchaisEmpereur
Non, même les pronoms diffèrent.
COD : J'ai invités tes sympathiques cousins : Je LES ai invités.
AS : Tes frères sont sympathiques, tes cousins LE sont aussi.
COD : J'ai invités tes sympathiques cousins : Je LES ai invités.
AS : Tes frères sont sympathiques, tes cousins LE sont aussi.
- JiPe38Niveau 5
C'est le même pronom clitique accusatif, accordé au pluriel ou au singulier.V.Marchais a écrit:Non, même les pronoms diffèrent.
COD : J'ai invités tes sympathiques cousins : Je LES ai invités.
AS : Tes frères sont sympathiques, tes cousins LE sont aussi.
- V.MarchaisEmpereur
Justement non : le pronom attribut n'est pas accordé. Il ne reprend pas le pluriel de l'adjectif qu'il reprend.
- Kan-gourouFidèle du forum
Veuillez m'excuser de couper le fil de la conversation pour une question certainement idiote mais pourquoi dit-on: "Elle porte de belles chaussures." alors qu'on dit "Elle porte des chaussures rouges." ?
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Travaux en cours...
- AmaliahEmpereur
Parce que l'adjectif antéposé exige l'élision de "des", de même que la négation. Mais pourquoi? Je n'en sais rien en fait.
- User14996Niveau 10
Beaucoup de spéculations à ce sujet ; on invoque souvent la restriction du mouvement de l'extension référentielle causée par l'antéposition de l'adjectif...Amaliah a écrit:Parce que l'adjectif antéposé exige l'élision de "des", de même que la négation. Mais pourquoi? Je n'en sais rien en fait.
- JiPe38Niveau 5
je t'accorde que le mot accordé est mal choisi. C'est le même pronom, mais lorsqu'il a la fonction COD il s'accorde, avec la fonction attribut il reste neutre, ce qui veut dire en pratique masculin singulier. Sommes nous d'accord ?V.Marchais a écrit:Justement non : le pronom attribut n'est pas accordé. Il ne reprend pas le pluriel de l'adjectif qu'il reprend.
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