- gunépileNiveau 2
Point de vue extrême; On ne devrait être contraint de consulter la boîte mail qu'une fois par semaine maximum.
L'informatique n'a jamais été destinée à être un outil pour rendre des hommes plus efficaces, mais une prothèse pour en rendre dépendants des hommes plus handicapés.
La Société industrielle et son avenir (1995) par Theodore Kaczynski:
« La révolution industrielle et ses conséquences ont été un désastre pour la race humaine. Elle a accru la durée de vie dans les pays "avancés", mais a déstabilisé la société, a rendu la vie aliénante, a soumis les êtres humains à des humiliations, a permis l’extension de la souffrance mentale (et de la souffrance physique dans les pays du Tiers-Monde) et a infligé des dommages terribles à la biosphère. Le développement constant de la Technologie ne fera qu’aggraver la situation. Ce qu’auront à subir les hommes et la biosphère sera de pire en pire ; le chaos social et les souffrances mentales s’accroîtront, et il est possible qu’il en aille de même pour les souffrances physiques, y compris dans les pays "avancés". »
« Le système techno-industriel peut survivre ou s’effondrer. S’il survit, il PEUT éventuellement parvenir à assurer un faible niveau de souffrances mentales et physiques, mais seulement après être passé par une longue et douloureuse période d’ajustements, et après avoir réduit les êtres humains et toutes les créatures vivantes à de simples rouages, des produits calibrés de la machine sociale. En outre, si le système perdure, les conséquences sont inéluctables : il n’y a aucun moyen de réformer ou modifier le système de façon à l’empêcher de dépouiller les hommes de leur dignité et de leur autonomie. »
Science sans humanisme n'est que ruine de l'homme. Les luddites anglais et canuts "saboteurs", sabotaient avec leurs sabots les métiers à tisser mécaniques.
L'informatique n'a jamais été destinée à être un outil pour rendre des hommes plus efficaces, mais une prothèse pour en rendre dépendants des hommes plus handicapés.
La Société industrielle et son avenir (1995) par Theodore Kaczynski:
« La révolution industrielle et ses conséquences ont été un désastre pour la race humaine. Elle a accru la durée de vie dans les pays "avancés", mais a déstabilisé la société, a rendu la vie aliénante, a soumis les êtres humains à des humiliations, a permis l’extension de la souffrance mentale (et de la souffrance physique dans les pays du Tiers-Monde) et a infligé des dommages terribles à la biosphère. Le développement constant de la Technologie ne fera qu’aggraver la situation. Ce qu’auront à subir les hommes et la biosphère sera de pire en pire ; le chaos social et les souffrances mentales s’accroîtront, et il est possible qu’il en aille de même pour les souffrances physiques, y compris dans les pays "avancés". »
« Le système techno-industriel peut survivre ou s’effondrer. S’il survit, il PEUT éventuellement parvenir à assurer un faible niveau de souffrances mentales et physiques, mais seulement après être passé par une longue et douloureuse période d’ajustements, et après avoir réduit les êtres humains et toutes les créatures vivantes à de simples rouages, des produits calibrés de la machine sociale. En outre, si le système perdure, les conséquences sont inéluctables : il n’y a aucun moyen de réformer ou modifier le système de façon à l’empêcher de dépouiller les hommes de leur dignité et de leur autonomie. »
Science sans humanisme n'est que ruine de l'homme. Les luddites anglais et canuts "saboteurs", sabotaient avec leurs sabots les métiers à tisser mécaniques.
- VinZTDoyen
Leodagan a écrit:Ni d'être moine copiste.
Je revendique le droit à rester moine copiste.
Personnellement, je préfère les trappistes ou les prémontrés ...
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- LeodaganFidèle du forum
VinZT a écrit:Leodagan a écrit:Ni d'être moine copiste.
Je revendique le droit à rester moine copiste.
Personnellement, je préfère les trappistes ou les prémontrés ...
J'aime beaucoup les chartreux. Malheureusement, il y a peu de reportages photographiques à leur sujet. J'ai essayé en vain de trouver des images convaincantes tirées du film Le grand Silence (attention, par le western).
- LeodaganFidèle du forum
Je n'ai jamais rencontré un seul enseignant qui, ayant besoin du numérique, et le besoin que l'on en a dépend des matières enseignées et du goût de chacun, le rejette d'emblée.
Un jour peut-être nos chemins se croiseront.
- trollbusterNiveau 5
et on a même rencontré celui qui s'en vante !Leodagan a écrit:Je n'ai jamais rencontré un seul enseignant qui, ayant besoin du numérique, et le besoin que l'on en a dépend des matières enseignées et du goût de chacun, le rejette d'emblée.
Un jour peut-être nos chemins se croiseront.
- trollbusterNiveau 5
Et pourtant, même si les canuts ont disparus, les ouvriers qui les ont suivi ont été moins misérables qu'eux.gunépile a écrit:Les luddites anglais et canuts "saboteurs", sabotaient avec leurs sabots les métiers à tisser mécaniques.
- wanaxFidèle du forum
Il doit m'arriver d'écrire comme ça, mais j'ai alors au moins l'excuse d'être bourré.trollbuster a écrit:EDIT : mais je n'ai jamais pleurniché de ne pas avoir été formé pour essayer d'écrire un français présentable (et je vous garantie que j'écrivais plus mal qu'un élève de collège et que je me suis fais allumé sur ce point à l'oral)
- egometDoyen
trollbuster a écrit:Et pourtant, même si les canuts ont disparus, les ouvriers qui les ont suivi ont été moins misérables qu'eux.gunépile a écrit:Les luddites anglais et canuts "saboteurs", sabotaient avec leurs sabots les métiers à tisser mécaniques.
Et tout le monde a pu s'acheter des vêtements bon marché.
Tiens, dans la même période, on a vu la disparition des famines.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- amourExpert
Je ne suis pas certaine que tu en aies en besoin. Dans ce cas, nos chemins se sont peut-être déjà croisés!Leodagan a écrit:Je n'ai jamais rencontré un seul enseignant qui, ayant besoin du numérique, et le besoin que l'on en a dépend des matières enseignées et du goût de chacun, le rejette d'emblée.
Un jour peut-être nos chemins se croiseront.
- ysabelDevin
toujours à la pointe :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/01122016Article636161748327161434.aspx
Un extrait :
Mais euh... Rien de numérique là-dedans, hormis le "livre numérique". On pouvait faire cela il y a 60 ans.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/01122016Article636161748327161434.aspx
Un extrait :
Claire Augé, professeure de lettres au lycée Charlie Chaplin de Décines, présente le stupéfiant « projet Balzac » : 12 professeurs de français ont amené leurs 3èmes et 2ndes à ajouter une nouvelle œuvre à La Comédie humaine ! 10 classes se sont plongées dans la lecture de 9 romans pour explorer le personnage récurrent Horace Bianchon et lui consacrer un roman à part entière, celui que Balzac n’avait pas écrit. Les élèves ont littéralement ouvert l’œuvre de Balzac pour faire jouer entre eux les différents ouvrages de La Comédie humaine. Les différents travaux, tissés sur des pads collaboratifs, ont été rassemblés dans un livre numérique, un « chef-d’œuvre (pédagogique) inconnu ». Le projet, ambitieux, démontre les plaisirs et les profits de l’articulation lecture-écriture, mais aussi les intérêts de la collaboration, entre enseignants, entre classes, entre niveaux, entre élèves : il faut « donner aux élèves l'envie d'entrer dans une communauté de lecteurs », souligne Claire Augé ; « on lit à plusieurs parce qu'il n'y a pas d'intérêt à lire seul dans sa chambre », fait même remarquer un de ses élèves.
Mais euh... Rien de numérique là-dedans, hormis le "livre numérique". On pouvait faire cela il y a 60 ans.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MoonchildSage
Si l'objectif d'un tel projet est d'arriver à faire dire une stupidité de ce genre à des gamins, autant s'abstenir.ysabel a écrit:toujours à la pointe :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/01122016Article636161748327161434.aspx
Un extrait :
Claire Augé, professeure de lettres au lycée Charlie Chaplin de Décines, présente le stupéfiant « projet Balzac » : 12 professeurs de français ont amené leurs 3èmes et 2ndes à ajouter une nouvelle œuvre à La Comédie humaine ! 10 classes se sont plongées dans la lecture de 9 romans pour explorer le personnage récurrent Horace Bianchon et lui consacrer un roman à part entière, celui que Balzac n’avait pas écrit. Les élèves ont littéralement ouvert l’œuvre de Balzac pour faire jouer entre eux les différents ouvrages de La Comédie humaine. Les différents travaux, tissés sur des pads collaboratifs, ont été rassemblés dans un livre numérique, un « chef-d’œuvre (pédagogique) inconnu ». Le projet, ambitieux, démontre les plaisirs et les profits de l’articulation lecture-écriture, mais aussi les intérêts de la collaboration, entre enseignants, entre classes, entre niveaux, entre élèves : il faut « donner aux élèves l'envie d'entrer dans une communauté de lecteurs », souligne Claire Augé ; « on lit à plusieurs parce qu'il n'y a pas d'intérêt à lire seul dans sa chambre », fait même remarquer un de ses élèves.
Mais euh... Rien de numérique là-dedans, hormis le "livre numérique". On pouvait faire cela il y a 60 ans.
- DesolationRowEmpereur
Qu'est-ce qu'il faut pas lire.
- the educatorFidèle du forum
ysabel a écrit:toujours à la pointe :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/01122016Article636161748327161434.aspx
Un extrait :
Claire Augé, professeure de lettres au lycée Charlie Chaplin de Décines, présente le stupéfiant « projet Balzac » : 12 professeurs de français ont amené leurs 3èmes et 2ndes à ajouter une nouvelle œuvre à La Comédie humaine ! 10 classes se sont plongées dans la lecture de 9 romans pour explorer le personnage récurrent Horace Bianchon et lui consacrer un roman à part entière, celui que Balzac n’avait pas écrit. Les élèves ont littéralement ouvert l’œuvre de Balzac pour faire jouer entre eux les différents ouvrages de La Comédie humaine. Les différents travaux, tissés sur des pads collaboratifs, ont été rassemblés dans un livre numérique, un « chef-d’œuvre (pédagogique) inconnu ». Le projet, ambitieux, démontre les plaisirs et les profits de l’articulation lecture-écriture, mais aussi les intérêts de la collaboration, entre enseignants, entre classes, entre niveaux, entre élèves : il faut « donner aux élèves l'envie d'entrer dans une communauté de lecteurs », souligne Claire Augé ; « on lit à plusieurs parce qu'il n'y a pas d'intérêt à lire seul dans sa chambre », fait même remarquer un de ses élèves.
Mais euh... Rien de numérique là-dedans, hormis le "livre numérique". On pouvait faire cela il y a 60 ans.
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
DesolationRow a écrit:Qu'est-ce qu'il faut pas lire.
Surtout pas seul dans sa chambre en tous cas
- DesolationRowEmpereur
Cela dit, j'aime assez "co-laborer" dans ma chambre.
- trollbusterNiveau 5
Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
- DesolationRowEmpereur
trollbuster a écrit:Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
parler français ?
- trollbusterNiveau 5
Pauvre type. C'est suffisamment français comme ça ?DesolationRow a écrit:trollbuster a écrit:Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
parler français ?
Continuez à vous pignoler entre vous si vous le souhaitez.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Tout seul dans sa chambre ?
- trollbusterNiveau 5
Il fait ce qu'ilIgnatius Reilly a écrit:Tout seul dans sa chambre ?
- VinZTDoyen
DesolationRow a écrit:trollbuster a écrit:Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
parler français ?
Bah, c'est simple, le numérique éducatif sert à résoudre des problèmes qu'on n'aurait jamais eus si on n'avait pas le numérique éducatif…
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- LeclochardEmpereur
Moonchild a écrit:Si l'objectif d'un tel projet est d'arriver à faire dire une stupidité de ce genre à des gamins, autant s'abstenir.ysabel a écrit:toujours à la pointe :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/01122016Article636161748327161434.aspx
Un extrait :
Claire Augé, professeure de lettres au lycée Charlie Chaplin de Décines, présente le stupéfiant « projet Balzac » : 12 professeurs de français ont amené leurs 3èmes et 2ndes à ajouter une nouvelle œuvre à La Comédie humaine ! 10 classes se sont plongées dans la lecture de 9 romans pour explorer le personnage récurrent Horace Bianchon et lui consacrer un roman à part entière, celui que Balzac n’avait pas écrit. Les élèves ont littéralement ouvert l’œuvre de Balzac pour faire jouer entre eux les différents ouvrages de La Comédie humaine. Les différents travaux, tissés sur des pads collaboratifs, ont été rassemblés dans un livre numérique, un « chef-d’œuvre (pédagogique) inconnu ». Le projet, ambitieux, démontre les plaisirs et les profits de l’articulation lecture-écriture, mais aussi les intérêts de la collaboration, entre enseignants, entre classes, entre niveaux, entre élèves : il faut « donner aux élèves l'envie d'entrer dans une communauté de lecteurs », souligne Claire Augé ; « on lit à plusieurs parce qu'il n'y a pas d'intérêt à lire seul dans sa chambre », fait même remarquer un de ses élèves.
Mais euh... Rien de numérique là-dedans, hormis le "livre numérique". On pouvait faire cela il y a 60 ans.
+1. Cette conception de la lecture est même un handicap pour la suite des études.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- glucheNiveau 10
Le souci, c'est qu'aujourd'hui, la seule "innovation" pédagogique reconnue et encouragée dans l'EN, c'est le numérique, et rien d'autre. C'est précisément ce que dénonce le livre contre l'école numérique. Dans mon académie, c'est très frappant, en français comme en langues anciennes, il n'y a quasiment aucune formation disciplinaire qui n'ait pas pour objet d'utiliser le numérique, qui devient une fin en soi, et plus du tout un outil.trollbuster a écrit:Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
On peut aussi faire plus, mieux, autrement sans numérique! Là aussi, c'est une des idées fortes du livre. Refuser l'école numérique, ce n'est pas nécessairement refuser d'évoluer, c'est choisir d'autres voies pédagogiques. Or, l'utilisation du numérique en classe cache parfois le vide de la séance (ah, les "recherches"!), je ne sais pas exactement dans quelles proportions, mais certainement des proportions alarmantes.
Bien sûr, le numérique offre des outils collaboratifs plus fonctionnels. Cependant, on devrait sans doute s'interroger sur la place que prend le collaboratif à l'école et les dérives que cela engendre, notamment la dilution de l'incompétence des uns dans un groupe à l'égard duquel, évidemment, il faudra faire preuve de bienveillance. Les TPE, par exemple, pour lesquels on a recours quasi-systématiquement au numérique, sont un beau scandale.
- amourExpert
Je veux bien qu'on nous vende la mise à disposition documentaire via internet comme une révolution aussi puissante que celle qui a eu lieu entre Socrate et Platon, qu'on nous explique que finalement, le net est notre base de données et que l'invention de l'écriture a fait la même chose pour la mémoire. On est, à ce stade, tous déjà bien démunis, globalement (nous parlions de Rosa Parks ce soir avec des amis, c'est le jour de l'année où on la commémore, rendons grâce à la terre de l'avoir portée.. Il n'empêche qu'un smartphone et son wikipedia ont été dégainés de concert par deux convives pour replacer la date exacte de ses hauts faits. Commet voulez vous qu'on fasse de bon profs, et, a fortiori, de bons citoyens, s'ils sont nourris à une seule source ?
- amourExpert
D'autres professeurs de lettres classiques proposent-ils des formations au paf avec d'autres approches?gluche a écrit:Le souci, c'est qu'aujourd'hui, la seule "innovation" pédagogique reconnue et encouragée dans l'EN, c'est le numérique, et rien d'autre. C'est précisément ce que dénonce le livre contre l'école numérique. Dans mon académie, c'est très frappant, en français comme en langues anciennes, il n'y a quasiment aucune formation disciplinaire qui n'ait pas pour objet d'utiliser le numérique, qui devient une fin en soi, et plus du tout un outil.trollbuster a écrit:Exactement, et c'est justement là l'apport du numérique : pas forcement innover, mais faire plus, mieux, autrement ou simplement faire quelque chose pas vraiment possible sans.the educator a écrit:
Oui enfin les outils collaboratifs sont quand même un poil plus fonctionnels AVEC le numérique. Sans juger l’expérience, faire co-laborer 10 classes sans outils performants, ça demandait tout de même un peu plus de logistique il y a 60 ans.
On peut aussi faire plus, mieux, autrement sans numérique! Là aussi, c'est une des idées fortes du livre. Refuser l'école numérique, ce n'est pas nécessairement refuser d'évoluer, c'est choisir d'autres voies pédagogiques. Or, l'utilisation du numérique en classe cache parfois le vide de la séance (ah, les "recherches"!), je ne sais pas exactement dans quelles proportions, mais certainement des proportions alarmantes.
Bien sûr, le numérique offre des outils collaboratifs plus fonctionnels. Cependant, on devrait sans doute s'interroger sur la place que prend le collaboratif à l'école et les dérives que cela engendre, notamment la dilution de l'incompétence des uns dans un groupe à l'égard duquel, évidemment, il faudra faire preuve de bienveillance. Les TPE, par exemple, pour lesquels on a recours quasi-systématiquement au numérique, sont un beau scandale.
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