Thèse de doctorat : est-ce possible d'être accepté par un directeur de recherche sans agrégation ?

l-es-prit1 a écrit:Quid du même souci en HG bien que je sois certifié?

Je connais au moins une personne qui a récemment fait sa thèse et a été recrutée MCF en étant juste certifiée.

Bon, pour te répondre, soyons clair : la plupart de mes confrères chartistes sont conservateurs (ceux qui passent l'agreg sont une minorité), la plupart sont docteurs. Et ils n'enseignent pas vu qu'ils ont un autre métier. Voilà, ça clôt le débat avec Philoantho qui veut absolument lier doctorat et agreg : ça n'a rien à voir.

En revanche les écoles doctorales peuvent obliger le "candidat" à avoir un revenu pour être accepté en thèse. Mais ça peut être un revenu autre. D'ailleurs des d'ingénieurs font des thèses sans être agrégés de je ne sais quoi...

Paul Dedalus a écrit:Sauf que moi je veux penser la névrose à fond, jusqu'au bout, jusqu'à vivre l'invivable, le donner à lire et c'est bien pourquoi je veux faire une thèse et écrire.
Et non laisser la place à de petits malheurs quotidiens dans une existence médiocre et résignée.
C'est cela le véritable engagement!

Merci de qualifier ainsi mon existence ! Mais encore une fois, et de manière plus explicite, vous vous égarez.

Vous voulez "penser la névrose à fond, jusqu'au bout"... Beaucoup l'ont voulu, et ont compris qu'elle n'avait pas de fin. Autant s'en sortir, non ? Cela n'empêchera pas vos vagabondages existentiels. Et ce vouloir-vivre-la-névrose résume bien, encore une fois, le propos de Lévinas sur la paresse (Kierkegaard ne parlait-il pas là de mélancolie ?) Difficile de sortir de la pulsion de mort, hein ? Certains, me direz-vous, l'ont excellemment illustrée. Je pense à Bataille, ou Blanchot. Certes la séduction de ce dernier est dangereuse, bien que complaisante.
Bon, le "véritable engagement", ça reste quand même bien restreint avec des "je", "moi", "ma thèse", etc. L'invivable...Je préfère ne pas y penser ce soir. Est-ce d'ailleurs possible ? A moins qu'encore une fois vous fantasmez cette fameuse souffrance qu'on ne peut pas souffrir...

Sphinx a écrit:Je décerne un :shock: à l'ensemble de cette page. Où ça nous mène, les questionnements administratifs, tout de même

Je grave plussoie.

PauvreYorick a écrit:

Sphinx a écrit:Je décerne un :shock: à l'ensemble de cette page. Où ça nous mène, les questionnements administratifs, tout de même

Je grave plussoie.

Moi, je ris, mais je ris! Ces deux dernières pages ont un potentiel comique indéniable.

Rogger Flanagan a écrit:

Paul Dedalus a écrit:Sauf que moi je veux penser la névrose à fond, jusqu'au bout, jusqu'à vivre l'invivable, le donner à lire et c'est bien pourquoi je veux faire une thèse et écrire.
Et non laisser la place à de petits malheurs quotidiens dans une existence médiocre et résignée.
C'est cela le véritable engagement!

Merci de qualifier ainsi mon existence ! Mais encore une fois, et de manière plus explicite, vous vous égarez.

Vous voulez "penser la névrose à fond, jusqu'au bout"... Beaucoup l'ont voulu, et ont compris qu'elle n'avait pas de fin. Autant s'en sortir, non ? Cela n'empêchera pas vos vagabondages existentiels. Et ce vouloir-vivre-la-névrose résume bien, encore une fois, le propos de Lévinas sur la paresse (Kierkegaard ne parlait-il pas là de mélancolie ?) Difficile de sortir de la pulsion de mort, hein ? Certains, me direz-vous, l'ont excellemment illustrée. Je pense à Bataille, ou Blanchot. Certes la séduction de ce dernier est dangereuse, bien que complaisante.
Bon, le "véritable engagement", ça reste quand même bien restreint avec des "je", "moi", "ma thèse", etc. L'invivable...Je préfère ne pas y penser ce soir. Est-ce d'ailleurs possible ? A moins qu'encore une fois vous fantasmez cette fameuse souffrance qu'on ne peut pas souffrir...

Je ne pensais pas à votre existence à vous en particulier -désolé- mais plutôt à ce qui ressort des interventions ici. Ceci dit, ça ne m'étonne pas que vous vous reconnaissiez dans cette description.
Votre discours mollement doxographique -doxographie imprécise qui plus est- est complètement caricatural, aveugle à la possibilité de synthèse entre engagement individuel et salut universel, dépréciateur de toute volonté personnel et respirant conséquemment une forme de paresse et de résignation, oui.

Ceci dit, je sais tirer parti du bon qui ressort d'une intervention, même plate. Je mets en gras ce qui mérite d'être interrogé dans ce que vous avez dit. On peut rester actif même lorsqu'on est névrosé, il y a une vérité dans la névrose comme dans toute pathologie.
Quant à la pulsion de mort, elle n'est pas séparable de celle de vie pour un esprit profond, ne vous en déplaise.
Désolé d'avoir un héroïsme et une endurance que vous n'avez pas, ça ne s'achète pas, donc là encore les conditions socio-économiques sont insuffisantes pour justifier de cette différence.


Et pourquoi je m'énerve tout le temps? Mais parce que vos propos sont énervants tout simplement. Limitants, prescriptifs, désenchanteurs, étriqués...ça me désespère, ce n'est pas une question d'ego mais de vision et de conception de la liberté.

Oui Sphinx, et franchement j'aimerais bien qu'on verrouille mon topic.
Cela me ferait plaisir.
J'ai eu ma réponse depuis belle lurette. Je n'ai pas envie que ça devienne le mur des lamentations et des frustrations où des gens qui viennent s'auto-congratuler sur leur parcours valeureux (parce que bien dans les clous) pour venir me déprécier en disant que je suis un petit-bourgeois névrosé, paranoïaque et paresseux qui a peur de s'engager dans l'existence ou ce genre de choses. Je m'en fiche mais c'est lassant.