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- InvitéInvité
Je me souviens du De Viris en 3e ! Très bon souvenir de ma vie d'élève ! (nous commencions à la traduire en 3e, et il fallait continuer pendant les vacances d'été)
- DwarfVénérable
CampusStellae a écrit:Je me souviens du De Viris en 3e ! Très bon souvenir de ma vie d'élève ! (nous commencions à la traduire en 3e, et il fallait continuer pendant les vacances d'été)
Ironique?
- InvitéInvité
Non Dwarf, je suis sérieuse. Même si en prenant de l'âge, je me suis rendue compte qu'il y avait tout de même plus intéressant que le De Viris !
- DwarfVénérable
Les deux points sont exacts.
Le De Viris reste cependant un outil extraordinaire dont l'utilisation actuelle est cependant difficile pour des débutants absolus puisqu'il mobilise tous les acquis morphologiques de la langue latine.
Mais il faudra que je songe à m'en faire acheter une série pour travailler dessus en troisième comme tu le fis jadis. Merci pour l'idée!
Le De Viris reste cependant un outil extraordinaire dont l'utilisation actuelle est cependant difficile pour des débutants absolus puisqu'il mobilise tous les acquis morphologiques de la langue latine.
Mais il faudra que je songe à m'en faire acheter une série pour travailler dessus en troisième comme tu le fis jadis. Merci pour l'idée!
- LoraNeoprof expérimenté
Dwarf, quel manuel utilises-tu ?
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai pris des extraits du De Viris pour les 3e, pour voir certains points d'histoire, c'est trop dur, ou alors certains points de langue précis (ex: la 4e ou la 5e déclinaison). c'est trop dur vous croyez?
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- henrietteMédiateur
En 3e, presque toutes mes versions sur table viennent du De viris, car les constructions latines sont riches et variées, sans être trop compliquées non plus. Du reste j'aime bien le principe de Nathan qui donne dans des encadrés bleus des petits extraits de Lhommond à traduire, qui pour le coup sont vraiment abordables, contrairement aux textes supports du manuel de 3e.
Pour les 5e, j'en suis venue moi aussi à laisser tomber au départ les manuels actuels, pour fixer les bases par de petites phrases très faciles, dans une démarche proche de celle que tu décris, Dwarf. Ensuite je reprends le manuel - Nathan Gaillard - qui propose des textes d'auteurs simplifiés et qu'on peut traduire. Mais le problème qu'il pose je trouve est l'intérêt parfois assez relatif des textes choisis.
J'essaye sinon de mettre en place des automatismes d'analyse, par exemple par rapport aux accusatifs rencontrés (sont-ils précédés d'une préposition nécessitant ce cas ? Sont -ils sujet d'une infinitive ? S'agit-il de noms susceptibles d'être CC du lieu où l'on va ou CC de durée ? etc...).
Mais j'ai toujours du mal entre voir beaucoup de textes et les faire traduire beaucoup : l'un étant toujours au détriment de l'autre...
Pour les 5e, j'en suis venue moi aussi à laisser tomber au départ les manuels actuels, pour fixer les bases par de petites phrases très faciles, dans une démarche proche de celle que tu décris, Dwarf. Ensuite je reprends le manuel - Nathan Gaillard - qui propose des textes d'auteurs simplifiés et qu'on peut traduire. Mais le problème qu'il pose je trouve est l'intérêt parfois assez relatif des textes choisis.
J'essaye sinon de mettre en place des automatismes d'analyse, par exemple par rapport aux accusatifs rencontrés (sont-ils précédés d'une préposition nécessitant ce cas ? Sont -ils sujet d'une infinitive ? S'agit-il de noms susceptibles d'être CC du lieu où l'on va ou CC de durée ? etc...).
Mais j'ai toujours du mal entre voir beaucoup de textes et les faire traduire beaucoup : l'un étant toujours au détriment de l'autre...
- paffutellaNiveau 8
Marquise, j'ai eu les mêmes élèves que toi quand je suis arrivée dans on collège actuel. Ils n'étaient pas plus bêtes que les autres mais ils n'avaient jamais eu de professeur de latin posé "face à eux" et dans sa pédagogie. Je m'explique : en 5ième, ils avaient eu un ex prof de fac qui ne comprenait pas qu'on ne commence pas forcément le latin en traduisant in extenso le pro Milone. Moralité: tandis qu'il commentait seul ou presque le grand Cicéron, les élèves retapissaient le plafond et les murs en boulettes, fléchettes et autres. En Quatrième, ils ont eu pas moins de trois professeurs ( le premier se mettant en dépression chronique. Il a toute ma compassion, cela dit. Ils ont été abominables!). En 3ième, ils m'ont eu moi, fraichement sortie de l'IUFM ( où la formation en pédagogie des langues anciennes est exemplaire comme chacun sait). Autant dire que le premier cours quand j'ai exigé qu'ils me récitent leurs déclinaisons, ils ont balancé une chaise . Si!Si!)
Tout cela pour te dire, qu'il ne faut surtout pas renoncer à la traduction et même au comentaire littéraire de textes authentiques et que tes troisième tels que tu les décris profitent ou ont profité de la situation pour ne pas faire grand chose durant leurs deux premières années de latin. Mis à part, les fainéants qui ne font rien et n'ont jamais rien appris, tous les élèves sont capables de traduire une phrase correctement annotée.
Henriette, je suis d'accord avec toi, le manuel Gaillard ( génial au demeurant pour les pages civi) propose des textes qui le plus souvent ne captivent pas les élèves. Or, l'envie de savoir la suite est le moteur indispensable à la traduction pour la majorité des élèves. Il faudrait que l'on crée dans la BDD une rubrique consacrée aux textes exploitables en classe ( simplifiés ou coupés ou encore bien annotés) rangés par thème. Personnellement, je ne suis pas trop les manuels mais essaie de construire le plus possible mes séquences seule, ne gardant le manuel que pour les exercices.
Tout cela pour te dire, qu'il ne faut surtout pas renoncer à la traduction et même au comentaire littéraire de textes authentiques et que tes troisième tels que tu les décris profitent ou ont profité de la situation pour ne pas faire grand chose durant leurs deux premières années de latin. Mis à part, les fainéants qui ne font rien et n'ont jamais rien appris, tous les élèves sont capables de traduire une phrase correctement annotée.
Henriette, je suis d'accord avec toi, le manuel Gaillard ( génial au demeurant pour les pages civi) propose des textes qui le plus souvent ne captivent pas les élèves. Or, l'envie de savoir la suite est le moteur indispensable à la traduction pour la majorité des élèves. Il faudrait que l'on crée dans la BDD une rubrique consacrée aux textes exploitables en classe ( simplifiés ou coupés ou encore bien annotés) rangés par thème. Personnellement, je ne suis pas trop les manuels mais essaie de construire le plus possible mes séquences seule, ne gardant le manuel que pour les exercices.
- LeilEsprit éclairé
Merci Dwarf d'avoir pris le temps de répondre !
Henriette : tu devrais recevoir mon évaluation dans ta BAL.
Sinon comme vous, je leur donne des phrases simples à traduire en 5ème et généralement ils s'en sortent très bien (sauf les élèves qui ont décidé que le latin était trop dur pour eux ... mais c'est une autre histoire. Sur les 48 que j'avais cette année, 25 continuent et je sais que ces 25 tiennent la route car ils ont bien compris le fonctionnement du latin.)
Ceux que j'ai eu en 4ème cette année (que je suivais déjà l'an dernier) connaissent leur déclinaison / conjugaison. Le point noir : le vocabulaire. Ils ont de bonnes notes aux interrogations de voc, mais j'ai vraiment l'impression qu'ils oublient dès l'interro passée. Je me dis qu'il faudrait que je réemploie le vocabulaire de façon récurrente, mais je me demande encore comment le faire. Si vous avez des idées ...
En 3ème, j'ai vraiment énormément de mal à suivre la progression grammaticale du manuel, et là je rame beaucoup plus. Ma progression serait à revoir d'ailleurs.
Henriette : tu devrais recevoir mon évaluation dans ta BAL.
Sinon comme vous, je leur donne des phrases simples à traduire en 5ème et généralement ils s'en sortent très bien (sauf les élèves qui ont décidé que le latin était trop dur pour eux ... mais c'est une autre histoire. Sur les 48 que j'avais cette année, 25 continuent et je sais que ces 25 tiennent la route car ils ont bien compris le fonctionnement du latin.)
Ceux que j'ai eu en 4ème cette année (que je suivais déjà l'an dernier) connaissent leur déclinaison / conjugaison. Le point noir : le vocabulaire. Ils ont de bonnes notes aux interrogations de voc, mais j'ai vraiment l'impression qu'ils oublient dès l'interro passée. Je me dis qu'il faudrait que je réemploie le vocabulaire de façon récurrente, mais je me demande encore comment le faire. Si vous avez des idées ...
En 3ème, j'ai vraiment énormément de mal à suivre la progression grammaticale du manuel, et là je rame beaucoup plus. Ma progression serait à revoir d'ailleurs.
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http://www.bricabook.fr/
- DwarfVénérable
Lora a écrit:Dwarf, quel manuel utilises-tu ?
Le Gason-Lambert chez Magnard (malheureusement évincé chez le même éditeur depuis quatre-cinq ans par un nouveau, typiquement méthode Ko (beurk) "le latin en séquence" qui a cependant l'avantage de ses fiches synthétiques en civilisation qui sont très bien faites, mais en langue, il est horriblement nul car il ne permet pas de construire le même type de maîtrise réelle de la grammaire que le Gason-Lambert.
Mais on trouve le Gason-Lambert sur eBay, donc si tu en as un exemplaire et que tu peux photocopier assez facilement pour tes élèves, n'hésite pas.
Il faut cependant savoir qu'il y a deux éditions. L'ancienne (ante-1997), couverture blanche, avec un manuel 4ème (monarchie, république) et 3ème (guerre des Gaules, guerres civiles, Empire). L'édition post 1997 compte
un manuel de 5ème et un de 4ème qui reprennent le contenu du premier manuel de l'ancienne édition en en adaptant le contenu (textes et progression) aux nouveaux programmes. Je les utilise en série. Celui de 3ème ne reprend en revanche pas celui de l'ancienne édition et compte des textes majoritairement plus orientés sur la civilisation que sur l'histoire (contrairement aux deux premiers).J'ai plus de mal à l'utiliser et j'utilise surtout des photocopies de l'ancien manuel de 3ème pour garder une continuité historique avec les deux précédents.
Voilà, j'espère avoir été clair et exhaustif.
- DwarfVénérable
marquisedemerteuil a écrit:J'ai pris des extraits du De Viris pour les 3e, pour voir certains points d'histoire, c'est trop dur, ou alors certains points de langue précis (ex: la 4e ou la 5e déclinaison). c'est trop dur vous croyez?
Non pas mais cela dépend des extraits choisis : il faut savoir que globalement, la difficulté va croissant. La seule difficulté du De Viris, comme dit plus haut, est la nécessité de connaître toute la morphologie latine mais:
- en 3ème, c'est presque établi
- rien ne t'empêche de mettre en note les informations nécessaires à la compréhension des éléments qu'ils ne connaissent pas encore (à la Ko, mais cela doit rester minoritaire et ne pas engendrer de confusion par rapport à la leçon grammaticale ou morphologique du moment).
- DwarfVénérable
@henriette : d'accord avec toi : même type d'approche, effectivement
@paffutella: aussi d'accord. Ce qui compte dans mon approche (qui ne m'est pas exclusive, comme on peut le ire ici), c'est que j'ai les petiots dès la 5 ème et (pour les plus motivés) pour trois ans! Cela compte énormément.
@leil : ils peuvent arrêter en fin de 5ème? Tu en as de la chance! Chez moi, ce n'est possible que pour ceux qui ont vraiment de grosses difficultés et que la poursuite handicape dans les autres matières... Sinon, je suis obligé de me traîner les paresseux ou les erreurs de casting jusqu'en fin de 4ème (avec la possibilité officielle d'arrêter le latin). Avantage : en 3ème, je n'ai que les tueurs hyper motivés qui souvent ont souffert de la paresse de leurs camarades démissionnaires.
Ceci, d'ailleurs, explique peut-être aussi que je puisse me permettre un certain niveau d'exigence en général mais surtout en 3ème.
Et Leil, pour le vocabulaire, pas de panique, cela est assez répandu. Pour contrer leurs amnésies, interros bilans plutôt régulières, petites interros de cinq minutes en début de cours (quand je ne suis pas à la bourre) et surtout, réemploi constant dans les textes, particulièrement lors des traductions improvisées en cours (excellent exemplaire pour la (re-)mémorisation du lexique).
@paffutella: aussi d'accord. Ce qui compte dans mon approche (qui ne m'est pas exclusive, comme on peut le ire ici), c'est que j'ai les petiots dès la 5 ème et (pour les plus motivés) pour trois ans! Cela compte énormément.
@leil : ils peuvent arrêter en fin de 5ème? Tu en as de la chance! Chez moi, ce n'est possible que pour ceux qui ont vraiment de grosses difficultés et que la poursuite handicape dans les autres matières... Sinon, je suis obligé de me traîner les paresseux ou les erreurs de casting jusqu'en fin de 4ème (avec la possibilité officielle d'arrêter le latin). Avantage : en 3ème, je n'ai que les tueurs hyper motivés qui souvent ont souffert de la paresse de leurs camarades démissionnaires.
Ceci, d'ailleurs, explique peut-être aussi que je puisse me permettre un certain niveau d'exigence en général mais surtout en 3ème.
Et Leil, pour le vocabulaire, pas de panique, cela est assez répandu. Pour contrer leurs amnésies, interros bilans plutôt régulières, petites interros de cinq minutes en début de cours (quand je ne suis pas à la bourre) et surtout, réemploi constant dans les textes, particulièrement lors des traductions improvisées en cours (excellent exemplaire pour la (re-)mémorisation du lexique).
- JohnMédiateur
henriette a écrit:En 3e, presque toutes mes versions sur table viennent du De viris, car les constructions latines sont riches et variées, sans être trop compliquées non plus. Du reste j'aime bien le principe de Nathan qui donne dans des encadrés bleus des petits extraits de Lhommond à traduire, qui pour le coup sont vraiment abordables, contrairement aux textes supports du manuel de 3e.
Mais j'ai toujours du mal entre voir beaucoup de textes et les faire traduire beaucoup : l'un étant toujours au détriment de l'autre...
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- LoraNeoprof expérimenté
:lol:
Dwarf, merci, tu as été tout à fait clair.
Dwarf, merci, tu as été tout à fait clair.
- henrietteMédiateur
@ Leil : Bein reçu ! Mille mercis ! Et très instructif en effet : je peux sans doute largement revoir tout à la baisse (je m'en doutais un peu, cela confirme).
@ John :
@Paffuttella : en effet, se créer une BDD de textes, pas nécessairement dans des séquences complètes, ce serait très intéressant et très utile, pour compléter les manuels, etc.
Faudrait voir avec Agamemnon ou le Chef pour savoir si ce serait possible à faire comme section de la BDD - LC ?
@ John :
@Paffuttella : en effet, se créer une BDD de textes, pas nécessairement dans des séquences complètes, ce serait très intéressant et très utile, pour compléter les manuels, etc.
Faudrait voir avec Agamemnon ou le Chef pour savoir si ce serait possible à faire comme section de la BDD - LC ?
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