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- DanskaProphète
Et qu'est-ce que ça donne quand on commence un truc dans l'établissement et qu'on le finit chez soi, ou vice-versa ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Ainsi que les licornes arrivées trop tard.Olympias a écrit:Et c'est comme ça que les élèves apprennent que les dinosaures ont disparu parce qu'il n'y avait pas suffisamment de place dans l'arche de Noé
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Pourvu que ça dure...
- Graisse-BoulonsNiveau 10
L'idée de Dr Raynal est pour moi très bonne : je viens de me renseigner sur le "CC". C'est pas mal du tout !
Pour répondre aussi a Danska, perso je ne produit rien dans l'établissement : jamais de poste libre avec les licences nécessaires, pas de postes "prof" non pourris de bugs et/ou de virus par les "travaux d'investigation" des élèves (ils faut bien qu'ils "découvrent par eux mêmes" en essayant des "choses", les pauvres petits), jamais de calme, pour moi c'est impossible de se concentrer cinq minutes dans un établissement scolaire car rien n'est prévu pour accueillir les profs dans de bonnes conditions de travail...s' "ils" veulent faire comme les américains, il faudra qu'il le fassent jusqu'au bout : il nous faut des bureaux et du matériel...
Pour répondre aussi a Danska, perso je ne produit rien dans l'établissement : jamais de poste libre avec les licences nécessaires, pas de postes "prof" non pourris de bugs et/ou de virus par les "travaux d'investigation" des élèves (ils faut bien qu'ils "découvrent par eux mêmes" en essayant des "choses", les pauvres petits), jamais de calme, pour moi c'est impossible de se concentrer cinq minutes dans un établissement scolaire car rien n'est prévu pour accueillir les profs dans de bonnes conditions de travail...s' "ils" veulent faire comme les américains, il faudra qu'il le fassent jusqu'au bout : il nous faut des bureaux et du matériel...
- OlympiasProphète
Pas d'ENT en ce qui nous concerne. Juste Pronote qui permet de lettre des liens, de la doc dans le cahier de textes. Basta. Le reste est dans mon blog.
Je ne vous conte pas l'état d'Internet dans notre lycée. Il peut s'écouler cinq minutes entre deux pages web.
Je ne vous conte pas l'état d'Internet dans notre lycée. Il peut s'écouler cinq minutes entre deux pages web.
- DanskaProphète
Graisse-Boulons a écrit:L'idée de Dr Raynal est pour moi très bonne : je viens de me renseigner sur le "CC". C'est pas mal du tout !
Pour répondre aussi a Danska, perso je ne produit rien dans l'établissement : jamais de poste libre avec les licences nécessaires, pas de postes "prof" non pourris de bugs et/ou de virus par les "travaux d'investigation" des élèves (ils faut bien qu'ils "découvrent par eux mêmes" en essayant des "choses", les pauvres petits), jamais de calme, pour moi c'est impossible de se concentrer cinq minutes dans un établissement scolaire car rien n'est prévu pour accueillir les profs dans de bonnes conditions de travail...s' "ils" veulent faire comme les américains, il faudra qu'il le fassent jusqu'au bout : il nous faut des bureaux et du matériel...
Je ne prépare quasiment rien non plus en établissement, pour les mêmes raisons que toi. Mais il y a toujours des idées que je peux jeter en vrac, un document qui m'intéresse et que je sauvegarde, un bouquin conseillé par le documentaliste... Pour moi, impossible de séparer travail "maison" et "travail établissement" - et comme le disait Cath, comment prouver que tel travail a été fait à tel endroit ?
- CathEnchanteur
De toute façon, je pense que c'est un faux problème : à partir du moment où le travail crée l'est en dehors des 18h, il nous appartient forcément.
- CathEnchanteur
Cath a écrit:Non, c'est faux : c'est justement en mettant ses cours sur pronote ou autre qu'ils deviennent la propriété de l'établissement qui peut les archiver et les utiliser à sa guise.
Si on ne met rien, nos cours nous appartiennent (et encore heureux), la preuve : nous pouvons les faire éditer dans un manuel scolaire et toucher (plein) de sous : ce n'est pas le rectorat qui empoche.
laMiss a écrit:Cath a écrit:Non, c'est faux : c'est justement en mettant ses cours sur pronote ou autre qu'ils deviennent la propriété de l'établissement qui peut les archiver et les utiliser à sa guise.
Si on ne met rien, nos cours nous appartiennent (et encore heureux), la preuve : nous pouvons les faire éditer dans un manuel scolaire et toucher (plein) de sous : ce n'est pas le rectorat qui empoche.
J'ose espérer que cela figure dans les conditions d'utilisation de pronote...
Pour ceux que ça intéressait...
"À la fin de chaque année scolaire, ces cahiers seront accessibles pendant une année scolaire entière, dans les conditions des cahiers de textes actifs. Ils pourront être consultés par les enseignants, les conseils d'enseignement, le conseil pédagogique, les conseils de classe et les corps d'inspection. Ils seront ensuite archivés et conservés pendant une durée de cinq ans. Il appartiendra en outre au chef d'établissement de déterminer quels sont ceux d'entre eux qui, témoignant d'un enseignement original, méritent d'être versés aux archives de l'établissement."
http://www.education.gouv.fr/cid53060/mene1020076c.html
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Est-ce que les bracas' embauchés au pied levé, sans concours ni diplômes pourront utiliser comme supports les documents des vrais profs sous-payés pour faire mine enseigner ?...Une émission récente montrait à quel point on peut racler les fonds de tiroirs lorsque la misère salariale n'attire plus les meilleurs étudiants...j'ai pas envie de ça pour les enfants. Qu'on paye les choses à leur juste valeur, point barre. Ils y a des tas (tous, en fait) de fonctionnaires cat A largement mieux payés, les difficultés de recrutement sont-elles les mêmes ?...
- lessayNiveau 6
Cath a écrit:De toute façon, je pense que c'est un faux problème : à partir du moment où le travail crée l'est en dehors des 18h, il nous appartient forcément.
En tant que fonctionnaire d'Etat, le travail créé avec les outils de l'établissement et/ou à destination de notre travail, quelle que soit l'heure, la date où ils ont été produits, appartient à l'Etat.
Un collègue d'éducation musicale, qui avait créé un pièce pour sa chorale, avec partitions et tout, n'a pas pu déposer son oeuvre, car elle appartient à l'Education Nationale car créée pour et utilisée dans le cadre de son travail.
Il faudrait que tu publies tes cours directement sur internet par exemple, sans les utiliser en classe et les réaliser uniquement avec ton matériel.
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- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- Dr RaynalHabitué du forum
J'ai quelques doutes. De nombreux professeurs, par exemple sont aussi écrivains (en lettres, en sciences...). Il ne me semble pas que l'état ait "nationalisé" leurs oeuvres, même si ces dernières, ils ont pu les utiliser dans leurs cours (d'ailleurs, comment prouver cette "utilisation" ?)
- dami1kdHabitué du forum
Le café pédagogique avait tenté de répondre à cette question des droits d'auteur :
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/2013/146_Rubriquejuridique.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/laclasse/Pages/2013/146_Rubriquejuridique.aspx
- InvitéInvité
Cath a écrit:De toute façon, je pense que c'est un faux problème : à partir du moment où le travail crée l'est en dehors des 18h, il nous appartient forcément.
Je crois qu'il faut différencier le droit et la pratique. L'Etat nous paie pour un service à temps plein, donc au-delà de nos 18 heures de cours. Un des preuves concrète en est, par exemple, que pour exercer une activité y compris de formateur, sur des journées sans cours il faut que le supérieur hiérarchique signe une autorisation de cumul. Le fait que dans la pratique l'institution ne cherche pas à farfouiller là-dedans (un auteur de manuel créé du contenu à la fois pour ses cours et le manuel et est donc en partie payé deux fois pour la même tâche) ne veut pas dire que s'il décidait de le faire elle n'aurait pas gain de cause devant les tribunaux.
- gauvain31Empereur
laMiss a écrit:Il y a quand même pas mal de collègues qui disent que leur CDE leur a demandé leur progression annuelle.
Je ne sais pas encore par quel bout dérouler le fil, mais entre cette injonction, les banques de ressources que l'on doit alimenter, les propos de certains IPR et l'étrange article du cafépédago, je suis de plus en plus persuadée qu'il se trame quelque chose de très suspect.
On est dans l'air de la transparence. Tout doit être vu et su auprès du plus grand nombre. Quand à la progression annuelle demandé par le CDE.... mais oui bien sûr il peut aller là-bas pour voir si elle y est Il faut être ferme et dire non devant ces injonctions. C'est une intrusion de l'administratif dans le pédagogique (encore une fois) Si des collègues acceptent cela, cela poussera les CDE à aller encore plus loin (Cf le collège de tiptop77 avec toutes ses dérives)
- gauvain31Empereur
Graisse-Boulons a écrit:L'idée de Dr Raynal est pour moi très bonne : je viens de me renseigner sur le "CC". C'est pas mal du tout !
Pour répondre aussi a Danska, perso je ne produit rien dans l'établissement : jamais de poste libre avec les licences nécessaires, pas de postes "prof" non pourris de bugs et/ou de virus par les "travaux d'investigation" des élèves (ils faut bien qu'ils "découvrent par eux mêmes" en essayant des "choses", les pauvres petits), jamais de calme, pour moi c'est impossible de se concentrer cinq minutes dans un établissement scolaire car rien n'est prévu pour accueillir les profs dans de bonnes conditions de travail...s' "ils" veulent faire comme les américains, il faudra qu'il le fassent jusqu'au bout : il nous faut des bureaux et du matériel...
Oui , mais ils ne le feront pas car cela coûterait trop cher. On est dans une période d'économies. Le problème est qu'il veulent le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière (ie nous). Quand ils disent qu'ils veulent des enseignants à 35h dans l'établissement, c'est juste de l'affichage de campagne pour leur électorat fonctionnario-revanchard qui se fait ainsi manipuler. Ou une extrême médiocrité intellectuelle. Ou un peu des deux.
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Tamerlan a écrit:Cath a écrit:De toute façon, je pense que c'est un faux problème : à partir du moment où le travail crée l'est en dehors des 18h, il nous appartient forcément.
Je crois qu'il faut différencier le droit et la pratique. L'Etat nous paie pour un service à temps plein, donc au-delà de nos 18 heures de cours. Un des preuves concrète en est, par exemple, que pour exercer une activité y compris de formateur, sur des journées sans cours il faut que le supérieur hiérarchique signe une autorisation de cumul. Le fait que dans la pratique l'institution ne cherche pas à farfouiller là-dedans (un auteur de manuel créé du contenu à la fois pour ses cours et le manuel et est donc en partie payé deux fois pour la même tâche) ne veut pas dire que s'il décidait de le faire elle n'aurait pas gain de cause devant les tribunaux.
Hummmm, mais c'est quand la fin du "temps plein" ? En effet : même pour une activité du samedi matin, tu dois demander une autorisation même la nuit !...Non, le refus n'est pas motivé par le fait de s'assurer que le fonctionnaire fasse bien le plein temps qu'il doit : il vise à interdire tout cumul, c'est tout...Sinon, autre question peut être idiote, mais peut être pas : pour quelle raison est-il interdit aussi de faire un mi-temps prof et un mi-temps autre chose ?
- Graisse-BoulonsNiveau 10
Tamerlan a écrit:Cath a écrit:De toute façon, je pense que c'est un faux problème : à partir du moment où le travail crée l'est en dehors des 18h, il nous appartient forcément.
Je crois qu'il faut différencier le droit et la pratique. L'Etat nous paie pour un service à temps plein, donc au-delà de nos 18 heures de cours. Un des preuves concrète en est, par exemple, que pour exercer une activité y compris de formateur, sur des journées sans cours il faut que le supérieur hiérarchique signe une autorisation de cumul. Le fait que dans la pratique l'institution ne cherche pas à farfouiller là-dedans (un auteur de manuel créé du contenu à la fois pour ses cours et le manuel et est donc en partie payé deux fois pour la même tâche) ne veut pas dire que s'il décidait de le faire elle n'aurait pas gain de cause devant les tribunaux.
re-Hummm...que de questions passionnantes ce soir !
Je me demande comment ça se passe si un jour on se décide à regarder de près le travail au black de l'ouvrier artisan le week-end : s'il se fait pincer, qui doit payer les taxes non perçues? Le patron à qui le travail effectué appartiendrait ? Ou le maçon lui même parce que le week-end la patron n'est pas concerné ?...Tout revient à savoir si le droit est le même pour l'artisan et pour le prof......ah mais non pardon, c'est pas pareil : le prof, lui, n'a même pas le droit de faire du déclaré...ou avais-je la tête ?
- JulHabitué du forum
Tu as un blog, Olympias? Est-il destiné à tes élèves dans le cadre de leurs révisions?Olympias a écrit:Pas d'ENT en ce qui nous concerne. Juste Pronote qui permet de lettre des liens, de la doc dans le cahier de textes. Basta. Le reste est dans mon blog.
Je ne vous conte pas l'état d'Internet dans notre lycée. Il peut s'écouler cinq minutes entre deux pages web.
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- Contre la réforme : notre travail, tout notre travail, que notre travail.
- Notre Réforme à nous
- Mathématiques : des progressions communes dans vos établissements ?
- Quelle argumentation développer quand on nous attaque sur notre métier et notre statut de fonctionnaire ?
- Il est 14h: notre cde nous dit de rentrer chez nous!! :)))))))
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