- RobinFidèle du forum
Suite au cours "classique" sur l'inconscient que j'avais mis en ligne, j'ouvre ce fil au sujet de la psychanalyse. J'ai expliqué le mal que j'avais à faire cours sur une notion qui m'échappait de plus en plus : l'inconscient psychique et même à "problématiser" cette notion, autrement que par la tarte à la crème de la contradiction avec la liberté humaine. Pourtant, je continue d'une certaine manière à y "croire", et vous ?
- NasopiBon génie
Moi je n'y crois plus du tout ; pour moi les psychanalystes sont les équivalents des médecins de Molière, c'est dire. :lol:
La vérité, c'est qu'on ne comprend rien au fonctionnement de notre cerveau, ou pas grand chose en tout cas, et que personne n'a jamais réussi à soigner une maladie psychique.
Ma tante était schizophrène et elle a souffert toute sa vie, mes enfants sont autistes et ils ne guériront jamais. C'est comme ça.
La vérité, c'est qu'on ne comprend rien au fonctionnement de notre cerveau, ou pas grand chose en tout cas, et que personne n'a jamais réussi à soigner une maladie psychique.
Ma tante était schizophrène et elle a souffert toute sa vie, mes enfants sont autistes et ils ne guériront jamais. C'est comme ça.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Reine MargotDemi-dieu
La psychanalyse marche bien pour moi, ça m'aide à découvrir pas mal de choses et à régler quelques problèmes mais je ne sais pas du tout ce qu'il en est pour les maladies psychiques.
après, encore faut-il savoir la formation initiale du psy: il faut que ce soit un psychiatre ou un psychologue clinicien. les charlatans sont souvent ceux qui se sont contentés de faire une analyse et ont mis une belle plaque après...
après, encore faut-il savoir la formation initiale du psy: il faut que ce soit un psychiatre ou un psychologue clinicien. les charlatans sont souvent ceux qui se sont contentés de faire une analyse et ont mis une belle plaque après...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NasopiBon génie
Je n'ai jamais rencontré de psychanalyste non psychiatre, mais effectivement, ça doit être encore pire.
Si je ne me trompe pas, n'importe qui peut devenir psychanalyste du moment qu'il a fait une analyse, c'est ça ?
Il faut avoir sacrément la foi pour avoir confiance, dans ces conditions...
Si je ne me trompe pas, n'importe qui peut devenir psychanalyste du moment qu'il a fait une analyse, c'est ça ?
Il faut avoir sacrément la foi pour avoir confiance, dans ces conditions...
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Reine MargotDemi-dieu
oui, il n'y a pas de réglementation. ce sont des psychiatres qui t'ont sorti ces horreurs? :shock:
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NasopiBon génie
Reine Margot a écrit:oui, il n'y a pas de réglementation. ce sont des psychiatres qui t'ont sorti ces horreurs? :shock:
Oui.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- palomitaNeoprof expérimenté
Les progrès des neurosciences risquent d'apporter de plus en plus d'éclairages sur ce qui se passe dans notre cerveau , y compris dans le cadre des maladies psychiques .
Malgré tout, je pense qu'en France la psychanalyse garde une très grande influence, plus importante qu'ailleurs ( l'héritage de Lacan sans doute) .
Mais j'avoue que je suis de plus en plus sceptique quant à l'efficacité de la psychanalyse pour traiter certains maux .
Malgré tout, je pense qu'en France la psychanalyse garde une très grande influence, plus importante qu'ailleurs ( l'héritage de Lacan sans doute) .
Mais j'avoue que je suis de plus en plus sceptique quant à l'efficacité de la psychanalyse pour traiter certains maux .
_________________
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- InfinimentHabitué du forum
La question est assez polémique. Selon moi, la psychanalyse n'est pas une science exacte (est-ce une science, d'ailleurs ?), mais je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une supercherie. Je ne sais pas si elle peut vraiment soigner, mais je suis convaincu qu'elle peut aider à mieux vivre, en nous permettant de saisir des éléments qui nous échappent parfois et de défaire quelque peu l'écheveau de ce qui nous encombre. Peut-être est-ce une expérience toute personnelle... La psychanalyse m'a aidé, en certains moments de ma vie, mais je serais bien incapable de dire si elle est efficace pour traiter certaines pathologies. Ce qui est certain, c'est qu'il en est des psychiatres et des psychanalystes comme des autres professions : certains sont compétents, efficaces, et d'autres le sont moins, voire sont de vrais charlatans. Toutefois, et bien que je n'aie pas du tout partie liée avec la psychanalyse, je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain en considérant que tous les psys sont des Diafoirus.
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- RoninMonarque
Je reviens plus tard, j'ai des choses à dire
_________________
- thrasybuleDevin
Déjà, avec notre salaire de fonctionnaire, je vois pas bien comment on pourrait financer une analyse, surtout si les séances dont de type lacanien.
- yphrogEsprit éclairé
Robin a écrit:Suite au cours "classique" sur l'inconscient que j'avais mis en ligne, j'ouvre ce fil au sujet de la psychanalyse. J'ai expliqué le mal que j'avais à faire cours sur une notion qui m'échappait de plus en plus : l'inconscient psychique et même à "problématiser" cette notion, autrement que par la tarte à la crème de la contradiction avec la liberté humaine. Pourtant, je continue d'une certaine manière à y "croire", et vous ?
J'ai heureusement évité les Freuds et Lacans toute ma vie (tant que faire se peut)... Jung me tente un peu plus...
Merci d'avoir partagé vos reflexions, Robin!
( La psychanalyse en question, Manger le livre )
:livre:
- ChocolatGuide spirituel
J'adore cette question !
Le complexe de supériorité des psychanalystes est assez agaçant, en France, alors que la légitimité thérapeutique de la psychanalyse est très discutable aujourd'hui.
Bref, une pseudo-science qui persiste à intervenir en psychologie et en psychiatrie, je trouve cela intellectuellement malhonnête.
Je ne peux pas m'empêcher de citer... Lacan, sur la question :
« Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. [...] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, par ce que j'ai un surmoi comme tout le monde. [...] Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. Il est clair que l'homme passe son temps à rêver qu'il ne se réveille jamais. Il suffit de savoir ce qu'à nous, les psychanalystes, nous fournissent les patients. Ils ne nous fournissent que leurs rêves »
( source : Nouvel Observateur, sept. 1981, n° 880, p. 88 - Extraits d'une conférence non publiée, prononcée à Bruxelles le 26 février 1977)
Le complexe de supériorité des psychanalystes est assez agaçant, en France, alors que la légitimité thérapeutique de la psychanalyse est très discutable aujourd'hui.
Bref, une pseudo-science qui persiste à intervenir en psychologie et en psychiatrie, je trouve cela intellectuellement malhonnête.
Je ne peux pas m'empêcher de citer... Lacan, sur la question :
« Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. [...] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, par ce que j'ai un surmoi comme tout le monde. [...] Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse. Il est clair que l'homme passe son temps à rêver qu'il ne se réveille jamais. Il suffit de savoir ce qu'à nous, les psychanalystes, nous fournissent les patients. Ils ne nous fournissent que leurs rêves »
( source : Nouvel Observateur, sept. 1981, n° 880, p. 88 - Extraits d'une conférence non publiée, prononcée à Bruxelles le 26 février 1977)
_________________
- RobinFidèle du forum
"Je pense que vous étant informé auprès des Belges, il est parvenu à vos oreilles que j'ai parlé de la psychanalyse comme pouvant être une escroquerie (...) La psychanalyse est peut-être une escroquerie, mais pas n'importe laquelle - c'est une escroquerie qui tombe juste sous le rapport à ce qu'est le signifiant, soit quelque chose de bien spécial, qui a des effets de sens." (Jacques Lacan, Ornicar ?, Bulletin périodique du champ freudien, "L’escroquerie psychanalytique", 17, 1979, 1, page 8)
"Une escroquerie qui tombe juste sous le rapport à ce qu'est le signifiant" ?????????? :Descartes:
"Une escroquerie qui tombe juste sous le rapport à ce qu'est le signifiant" ?????????? :Descartes:
- ChocolatGuide spirituel
:lol:
Par ailleurs, si nous abordons la questions financière...
"La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné." (Jung, Dialectique du moi et de l’inconscient)
Par ailleurs, si nous abordons la questions financière...
"La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné." (Jung, Dialectique du moi et de l’inconscient)
_________________
- thrasybuleDevin
Je suis plus que réticent envers la psychanalyse, qui pour moi relève d'un phénomène de croyance, n'a pas de scientificité et ne fait que réactualiser le péché originel sous la forme de l'angoisse de castration( cf Deleuze) mais il faudrait peut-être éviter les caricatures aussi. Sinon pour Lacan , le bouquin de Miller donne quelques pistes pour se retrouver dans les dédales de Lacan, ainsi que Juranville pour son lien avec la philo. I faut se garder de tout prendre au pied de la lettre chez Lacan, l'auto-dérision est facilement perceptible ( cf ses conférences à Ulm)
- MrBrightsideEmpereur
Robin a écrit:Suite au cours "classique" sur l'inconscient que j'avais mis en ligne, j'ouvre ce fil au sujet de la psychanalyse. J'ai expliqué le mal que j'avais à faire cours sur une notion qui m'échappait de plus en plus : l'inconscient psychique et même à "problématiser" cette notion, autrement que par la tarte à la crème de la contradiction avec la liberté humaine. Pourtant, je continue d'une certaine manière à y "croire", et vous ?
L'hypothèse de l'inconscient psychique est-elle contradictoire?
Bac L 2004. ne me demandez pas, j'ai eu un vague 12/20 par je ne sais quel miracle...
- yphrogEsprit éclairé
Merci Thrasy. En effet, j'ai beaucoup plus de mal avec Guattari qu'avec Deleuze :lol:
à 14:20, il parle d'un rêve de Jung après avoir balayé l'exemple du cheval tombé (Freud / Nietzsche): os vs ossuaire
à 14:20, il parle d'un rêve de Jung après avoir balayé l'exemple du cheval tombé (Freud / Nietzsche): os vs ossuaire
- RobinFidèle du forum
xphrog a écrit:Merci Thrasy. En effet, j'ai beaucoup plus de mal avec Guattari qu'avec Deleuze :lol:
à 14:20, il parle d'un rêve de Jung après avoir balayé l'exemple du cheval tombé (Freud / Nietzsche): os vs ossuaire
Les critiques de la psychanalyse freudienne soulignent "l'obstacle" que peut constituer la théorie, par exemple en ce qui concerne le petit Hans et sa phobie des chevaux (phobie très handicapante à l'époque car elle lui interdisait pratiquement toute sortie) et la tendance à écarter (ou à sous-estimer) trop rapidement le "réel" (un accident traumatisant dont l'enfant fut réellement le témoin) au profit de l'Imaginaire (la castration) : la phobie du cheval apparaît chez l'enfant quand ce dernier assiste à la chute d'un cheval tirant un carrosse et qu'il voit à terre se débattre, fouetté par le cocher. Le cheval vient s'effondrer près de lui.
Si j'ai bien compris la triple intrication "borroméenne" du Réel, du Symbolique et de l'Imaginaire (Lacan), le Réel serait l'accident dont l'enfant fut le témoin, le Symbolique la dimension du langage, du "parlêtre" (l'accident n'est pas un "fait" brut, mais un fait interprété, associé à un traumatisme (cheval, carrosse, violence, mort, pitié, peur, danger...) et l'Imaginaire, le retentissement dans la psyché de l'enfant en relation avec d'autres affects inconscients que seule l'analyse peut mettre à jour et relier (l'angoisse de castration), le signifiant "cheval" étant la métonymie de cette angoisse, la condensation d'une chaîne d'une pluralité de signifiants "secondaires" (père, mère, pénis, grossesse, interdit, masturbation, moustache, lunettes...), évoquant les interrogations et les craintes de l'enfant à propos de la sexualité.
Particulièrement éveillé, attachant et intelligent l'enfant surnommé "Le petit Hans" par Freud s'appelait en réalité Herbert Graf ; il devint par la suite un célèbre metteur en scène d'opéra ; il est décédé en 1973. Il semble avoir guéri de sa névrose phobique et avoir totalement oublié par la suite cet épisode de sa vie ; l'analyse fut menée par son père et supervisée par Freud.
Selon Jacques Van Rillaer, la phobie du petit Hans correspondrait à une phobie banale à cet âge-là et la teneur symbolique de cette phobie trahirait une surinterprétation par le père de Hans, très suggestif et directif dans ses questions à l'égard de son fils, et par Freud lui-même.
"La possibilité que les guérisons par la psychanalyse soient réellement causées par la suggestion doit être sérieusement considérée (...) Le récit - particulièrement connu et absolument révoltant - du "Petit Hans" est un bon exemple, d'autant que Freud, dans son compte-rendu, anticipe l'accusation que l'enfant puisse avoir été influencé par la suggestion en admettant un amour incestueux pour sa mère et le désir de tuer son père." (Aldous Huxley, "Une supercherie pour notre siècle", The Forum, 1925, traduction Agnès Fonbonne)
Ce que Deleuze reproche (à mon avis, avec raison) à la psychanalyse freudienne (pléonasme ?), c'est de transformer l'ossuaire en os, le cheval en père, en bref de désigner un signifiant transcendantal (le père, la castration) parmi une multiplicité de signifiants et donc d'emprisonner le désir dans l'ordre "bourgeois" structuré par la triangulation oedipienne.
- yphrogEsprit éclairé
[HS on]
Je me rends compte que les histoires de chevaux (Dosto. / Nietzsche) antidatent celle du petit Hans.
Qui va embrasser le 4CV ou le Renault 5 maltraité?
[/HS on]
Je me rends compte que les histoires de chevaux (Dosto. / Nietzsche) antidatent celle du petit Hans.
On January 3, 1889, Nietzsche wandered into a square in Turin, Italy, and embraced a mistreated horse, pulling a public conveyance. It is not clear whether the horse had fallen, but it is clear that Nietzsche fell and momentarily lost consciousness. His lifelong friend Overbeck rushed to rescue him and conveyed him, in a state of complete mental collapse and incoherence, to Basel and then to his mother, in Naumburg. Nietzsche's care eventually fell to his sister (after his mother's death in 1897) and he lived with her until his own death on August 25, 1900. [There is evidence in correspondence that Nietzsche had already dreamed about the embrace of a horse in the previous May. It is also true that Dostoyevsky's character Raskolnikov (in Crime and Punishment, which Nietzsche had read) dreamt of throwing his arms around a mistreated horse. Hence, it is somewhat possible that Nietzsche "orchestrated" this final moment in his dramatic autobiography.]
edit: source: http://www4.hmc.edu:8001/humanities/beckman/nietzsche/reading/genealogy.html
Qui va embrasser le 4CV ou le Renault 5 maltraité?
[/HS on]
- thrasybuleDevin
Ce que Deleuze reproche surtout à la psychanalyse c'est la conception centrale du désir qui est indissociable de l'inconscient: non la caisse de résonance d'une scène primitive dont les vibrations résonnent encore et toujours dans a psyché, répétition inéluctable, pure reprise de l'anankê tragique, alors qu'elle est production, usine, fabrique, non auto-centrée sur son histoire personnelle, mais jouant avec le monde, l'ouvert, le tout. Et non la petite cellule papa-maman-moijemoije, la petite mythologie de la famille.
- RobinFidèle du forum
Dans cette vidéo prise à Vincennes (souvenirs, souvenirs...) Deleuze parle du rabattement du désir sur "papa maman" à propos d'une analyse de Mélanie Klein faite sur un enfant juif (Richard) pendant la guerre qu'il juge particulièrement "honteuse" :
- InfinimentHabitué du forum
Ce fil m'intéressait. Et puis, il y eut un moment où je n'y compris plus rien. :lol:
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- RobinFidèle du forum
Infiniment a écrit:Ce fil m'intéressait. Et puis, il y eut un moment où je n'y compris plus rien. :lol:
C'est le moment où l'on commence à comprendre vraiment !
(pourtant, ils ont traduit Deleuze en italien !)
- RoninMonarque
Nasopi a écrit:Moi je n'y crois plus du tout ; pour moi les psychanalystes sont les équivalents des médecins de Molière, c'est dire. :lol:
La vérité, c'est qu'on ne comprend rien au fonctionnement de notre cerveau, ou pas grand chose en tout cas, et que personne n'a jamais réussi à soigner une maladie psychique.
Ma tante était schizophrène et elle a souffert toute sa vie, mes enfants sont autistes et ils ne guériront jamais. C'est comme ça.
Vous êtes sûr de cela ? donc on peut supprimer les hôpitaux psy ça nous fera de belles économies. Parce que vous connaissez un cas de schizophrénie non soigné vous pouvez généraliser à toutes les pathologies ? quant à l'autisme je vous renvoie au fil sur l'enseignement spécialisé. Là vous y allez fort, cela fait dix ans que les associations de parents d'enfants autistes militent pour faire reconnaître que l'autisme n'est pas une maladie mentale ( à juste titre puisqu'il s'agit d'un trouble neuro-développemental ) mais un handicap, et vous reprochez que la psychanalyse ne puisse rien faire ? mais c'est la définition du handicap. L'autisme n'étant pas une maladie, on ne peut pas la guérir. A ce compte là pourquoi ne pas reprocher aux psychanalystes de ne rien faire pour guérir la trisomie 21 ?
J'avais bien quelques idées pour ce fil, mais il me semble que c'est inutile.
- Japon : Suite à la révélation d'une supercherie, le biologiste renommé Yoshiki Sasai se suicide.
- La note d'admissibilité au concours est-elle toujours nationale ou est-elle devenue académique ?
- Vos questions de grammaire
- USA : elle met son cours de primaire en ligne, et elle gagne... un million d'euros !
- 4eme - Une bonne élève me dit qu'elle ne pourra pas lire Dracula... car elle croit aux vampires.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum