Des hôtels interdits aux enfants rencontrent un vif succès.

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotari?

(c'est pas plutôt Rotary?)

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Reine Margot a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Reine Margot a écrit:Souvent, si vous faites une remarque à un enfant qui se tient mal, le parent va intervenir "j'aurais préféré que vous m'en parliez avant" (au mieux).

En même temps, sauf s'il est danger ou s'il est violent avec moi ou avec un de mes enfants à moi, je ne vois vraiment pas ce qui me donnerait le droit d'aller me mêler de ça, sans en parler à ses parents qui en sont responsables.
Qu'il y ait de plus en plus de sans gêne, je le trouve aussi bien volontiers. Mais venir tancer un gosse sans en référer à l'adulte responsable (car c'est lui qu'il faut mettre face à ses carences), c'est très clairement du sans gêne à mes yeux. Si chacun savait rester à sa place, ce serait quand même bien.

Certes, mais là on parle de parents qui refusent également les remarques qui leur sont faites à eux...

Dans ce cas ce sont des cons et leurs enfants le deviendront fatalement.
Bref, à part te soulager toi, ce genre d'intervention ne sert à rien. Et même au contraire. Si tu fais une remarque à l'enfant d'un con, il y a fort à parier pour que le con en question te prenne à partie et fasse faire le contraire à son gosse. Qui n'en deviendra que plus con.

C'est bien pour ça que je ne fais ni ne dis jamais rien
Et c'est aussi ce qui rend les hôtels et les trains sans enfants intéressants pour moi :lol:

musa a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotari?

  (c'est pas plutôt Rotary?)

J'édite.

(moi je suis plutôt Lions Club)

C'est bien d'emmener les enfants au musée, et pourquoi pas à l'opéra. C'est sûr qu'il faut être prêt à partir un peu plus vite que prévu en cas de nécessité. Encore une fois, le pb s'il y a vient des parents.

Dalva a écrit:Je voudrais rappeler qu'à plusieurs reprises, nous avons dit que oui, les enfants (et d'autres) peuvent être très pénibles, extrêmement pénibles, et qu'on peut ne pas avoir envie de le subir. On peut être énervé, épuisé par leur comportement bruyant et mouvementé, on peut en retirer une grande colère parce qu'on n'aura pas été en mesure de s'en prémunir, puisque ça ne dépend pas de nous. On peut ne pas supporter que ça nous soit imposé.
Néanmoins, tout cela ne peut pas conduire à accepter l'exclusion de la totalité d'une catégorie de population en vertu d'un critère formel (l'âge) sur lequel cette catégorie de population ne peut rien.
Ce n'est pas acceptable dans une société quelle qu'elle soit.

En revanche, il semble acceptable d'exclure individuellement des personnes qui ne se conforment pas une obligation ou une interdiction alors qu'elles y peuvent quelque chose.

On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Voilà, il n'y a rien à dire de plus, tout est là.
( et pourtant je fume comme un pompier et je déteste les gamins exités, vraiment.)

Dalva a écrit:Je te rassure, Babsie, de mon côté, ce n'est pas une simple analogie. Ton discours ne présente à mes yeux strictement aucune différence avec celui d'un pervers qui tenterait de justifier son passage à l'acte. On ne voit pas au nom de quoi tu t'arrêterais au rejet des enfants. Bien d'autres catégories de population risquent de te devenir intolérables l'âge aidant, et donc propres à être exclus. Edit : ah ben non, pas l'âge aidant, c'est déjà le cas comme je viens de le lire plus haut.

ALors essaie d'y réfléchir à nouveau sans tomber dans la démesure et la paranoïa, car que tu ne voies pas la différence entre un pédo qui essaie de se justifier n'importe comment et une personne qui affirme qu'il y a un paquet de gens qui aiment le calme (ouh, les pervers!) ça me fait peur.

Pour le reste, tu tombes dans la pure fiction.

Dalva a écrit:Je voudrais rappeler qu'à plusieurs reprises, nous avons dit que oui, les enfants (et d'autres) peuvent être très pénibles, extrêmement pénibles, et qu'on peut ne pas avoir envie de le subir. On peut être énervé, épuisé par leur comportement bruyant et mouvementé, on peut en retirer une grande colère parce qu'on n'aura pas été en mesure de s'en prémunir, puisque ça ne dépend pas de nous. On peut ne pas supporter que ça nous soit imposé.
Néanmoins, tout cela ne peut pas conduire à accepter l'exclusion de la totalité d'une catégorie de population en vertu d'un critère formel (l'âge) sur lequel cette catégorie de population ne peut rien.
Ce n'est pas acceptable dans une société quelle qu'elle soit.

En revanche, il semble acceptable d'exclure individuellement des personnes qui ne se conforment pas une obligation ou une interdiction alors qu'elles y peuvent quelque chose.

On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Toutafé !!

Bon, globalement Dalva a dit tout ce qu'il fallait dire.

Je te plains sincèrement, Babsie.

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

Ben oui, on vit dans un monde imparfait. C'est même ça qui le rend assez chouette.

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotary?

Non, je ne peux pas, je ne connais pas le Rotary.
Par contre, je peux te raconter l'histoire du gosse qui fume le cigare, de la gamine qui faisait une superbe imitation de mater dolorosa à la fnac pour obtenir un magazine, celle des deux gamins qui s'annonçaient insupportables pour la séance du film tout en haut du monde et que je n'ai finalement pas entendus parce que le plus petit avait lâché le film et s'était recroquevillé dans son siège, celle du gamin qui braille comme un digue au japonais, à qui les parents demandent de se calmer, irrités, et qui répond ' mais moi j'aime bien pleeeeeeeeeeeeureeeeeeeeeeeeeeeer!". Celle de ma petite voisine qui m'adore et qui n'en peut plus de moi quand je rentre chez mes parents et qui me chante très mal "Libérée, délivrééééeeee"...

Là, rien d'autre ne me vient.

DesolationRow a écrit:

Babsie a écrit:

kamasolou a écrit:

Babsie a écrit:

Oh oui. Le problème n'est pas de savoir ce que peut être un enfant, ce qu'il est en plus d'être expansif, le problème, pour les gens qui aiment le calme, c'est qu'il EST expansif, très souvent (c'est une caractéristique de l'enfant que de sauter plus facilement, de courir plus facilement, de parler fort pour raconter plein de choses plus ou moins intéressantes). Et c'est pas toujours agréables, peu d'adultes crient en appelant pendant une heure d'affilée (vraiment!): "mommy, mommy, mommy, mommy, mommy", alors que la "mommy" est à côté dans le train, peu d'adultes  enjambent continuellement les sièges de l'avion pendant des heures, peu d'adultes pleurent en s'égosillant pendant 40 mn parce qu' ils ont un chagrin incontrôlable... et peu d'adultes courent en déterrant des plantes dans les jardins des autres. Il y a des adultes qui ne respectent pas leur entourage, plein même, mais ils sont toujours moins chiants que les enfants, toujours plus vifs.
Peu importe qu'un enfant soit plein de choses, on a juste pas envie de supporter un de ses aspects.

 Jamais je ne laisserais mes enfants crier "maman, maman" pendant une heure, ni enjamber les sièges de l'avion, ni les laisser pleurer ou s'égosiller pendant 40 minutes. Même pour emm**** une personne aigrie qui déteste les gosses.

"Moi, je", "moi, je".... Oui, "toi, tu" certainement. Mais le fait est que de trop nombreux parents laissent faire, d'où la grogne des gens qui n'ont aucune raison de tomber dans le syndrome de Stockholm et de supporter les enfants, dont de trop nombreux individus sont source de nuisance. D'où aussi exploitation du filon par des marchands.

Je ne sais pas si tu te rends compte de ce que tu écris. Indépendamment même de la manière dont se conduisent les enfants, le jour où ouvre un hôtel qui m'assure de ne pas croiser de gens qui écrivent des horreurs pareilles, j'y loue une suite à l'année.

Et Babsie, dire que tu as été enfant, ça doit t'horrifier? Ou alors tu étais parfaite? Rassure-moi, tu n'es pas PE? Parce que des profs avec de tels raisonnements ça fait peur...

DesolationRow a écrit:

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

Ben oui, on vit dans un monde imparfait. C'est même ça qui le rend assez chouette.

Il ne s'agit pas de vivre dans un monde parfait mais momentanément d'échapper à certaines nuisances...

Marcel Khrouchtchev a écrit:

musa a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotari?

  (c'est pas plutôt Rotary?)

J'édite.

(moi je suis plutôt Lions Club)

C'est parce que je m'y connais. Quand j'étais jeune, j'y ai tenu plusieurs fois le vestiaire pour me faire de l'argent de poche. C'est pour ça que ton idée d'introduire des sales gosses dans cet univers aussi feutré que mortellement ennuyeux m'a paru particulièrement délectable

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

J'allais répondre ça à la tirade idéaliste et quelque peu empreinte d'angélisme de Dalva. Il est interdit de fumer dans les gares, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de jeter ses déchets par terre, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Dalva a écrit:

Isidoria a écrit:J'ai la flemme de lire les 12 pages... Je comprends que certains trouvent cela discriminatoire, mais en soi je ne vois pas le problème. Personne n'oblige qui que ce soit à aller dans ces hôtels qui restent minoritaires! (1)
C'est pas comme si on demandait aux parents de payer un surplus, tous les parents, y compris ceux dont les enfants sont calmes.
Comme je l'ai lu plus haut moi j'aimerais interdire les transports en commun et notamment les trains et avions aux gens qui sentent mauvais et à ceux qui mangent la bouche ouverte en faisant du bruit ou s'alcoolisent... (2) Par contre je supporte bien mieux les enfants. Ça doit être une autre forme de discrimination non? Manger la bouche ouverte est aussi une question éducation.

1) Et d'ailleurs, personne n'obligeait les noirs ou les juifs à aller dans ces magasins qui les refusaient.
2) Bien entendu qu'on a tous nos intolérances. Mais si une offre accédait à ta demande, personne ne trouverait cela normal.

On est bien d'accord... J'ironisais en disant cela!
Je n'ai personnellement jamais été gênée par des enfants dans un hotel. Je trouve au contraire que les parents font en general tout pour ne pas embêter les autres usagers. Ce n'est pas le cas de beaucoup d'adultes qui ne respectent pas certaines règles de base.

Babsie a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotary?

Non, je ne peux pas, je ne connais pas le Rotary.
Par contre, je peux te raconter l'histoire du gosse qui fume le cigare, de la gamine qui faisait une superbe imitation de mater dolorosa à la fnac pour obtenir un magazine, celle des deux gamins qui s'annonçaient insupportables pour la séance du film tout en haut du monde et que je n'ai finalement pas entendus parce que le plus petit avait lâché le film et s'était recroquevillé dans son siège, celle du gamin qui braille comme un digue au japonais, à qui les parents demandent de se calmer, irrités, et qui répond ' mais moi j'aime bien pleeeeeeeeeeeeureeeeeeeeeeeeeeeer!". Celle de ma petite voisine qui m'adore et qui n'en peut plus de moi quand je rentre chez mes parents et qui me chante très mal "Libérée, délivrééééeeee"...

Là, rien d'autre ne me vient.

Je rigole, mais je te plains.
Tu dois te sentir terriblement mal dans notre société

Babsie a écrit:

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:
On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

J'allais répondre ça à la tirade idéaliste et quelque peu empreinte d'angélisme de Dalva. Il est interdit de fumer dans les gares, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de jeter ses déchets par terre, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Je crois qu'en fait vous n'avez même pas compris ce qu'écrit Dalva.

florestan a écrit:Ça ne m'empêche pas de vivre. Je dis que je trouve l'idée choquante.

Elle l'est. Comme est choquant le comportement des gosses aujourd'hui dans une sphère qu'ils n'identifient pas comme publique, non ?

elpenor a écrit:C'est incroyable à quel point "moi je", en l'occurence "je supporte" ou "je ne supporte pas" est devenu le seul principe de réflexion sur la vie en société.

Mais enfin, quand il le faut, nous savons, nous, nous contraindre : est-ce donc inconcevable qu'on puisse souhaiter, parfois, ne plus être contraints de nous contraindre ? En l'occurrence, les gosses qui posent problème ont, précisément un "moi je" hyper développé. Donc, je souscris à tes propos : c'est incroyable à quel point "moi je", en l'occurence "je supporte" ou "je ne supporte pas" est devenu pour certains gosses dans certaines familles le seul principe vie en société

florestan a écrit:Et les personnes âgées qui prennent nos places quand on rentre crevé du boulot, qui ont parfois une hygiène douteuse, qui marchent lentement et nous font rater notre train quand on est coincé derrière eux dans l'escalator et qui nous rappellent notre mortalité ce qui est fort désagréable.

Ont-ils le choix ? Par ailleurs, personne n'a jamais parlé d'exclure les enfants de la sphère publique. Ils sont interdits de sex shops (alors que leurs parents leur achètent de quoise gaver de pornos depuis qu'ils ont 7 ans), pourquoi pas de quelques hôtels ? Mon dieu, cette affaire !

florestan a écrit:J'échange les quatre mômes Pamplenor contre un vieux ronchon sûr de son bon droit, en plus ils sont beaucoup plus jolis.

Mais évidemment, surtout qu'on a pu apprécier comment ils se comportent sur un trottoir étroit parisien, et comment se comporte une vieille peau qui passe
Mais pourquoi, quand on a des gosses dans le jardin d'à côté, dans le train ou à l'hôtel, ce ne sont jamais les gosses de Pamplenor ?

florestan a écrit:  Bon on tourne en rond.
Il s'agit pour moi d'un problème moral et de conception de la vie.

Oui, d'accord. Et qui n'est pas né du hasard. Trente années de monchérimamerveille ont donné des idées, c'est tout.

roxanne a écrit:Mais qu'il y ait des hôtels sans enfants comme des repas sans enfants pourquoi pas.

D'ailleurs, au fait, dans les repas de famille où ils mangent à part, c'est bien sûr uniquement pour leur bien-être :diable:

Dalva a écrit:Des vieux qui puent, j'en ai croisé pas mal. J'ai même dû subir à plusieurs reprises l'odeur de pisse et de pet plusieurs heures d'affilée sans rien pouvoir y faire, et sans non plus me permettre de dire quoi que ce soit (alors qu'à un enfant, on peut lui demander de se calmer, que ça plaise à ses parents ou non).

Sympa, quand même, de mêler des gens diminués et d'autres, en pleine forme, laissés croître en friche par des feignasses inconscientes et égocentrées...

Babsie a écrit:Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.

clap a écrit:

DesolationRow a écrit:

Babsie a écrit:

kamasolou a écrit:

 Jamais je ne laisserais mes enfants crier "maman, maman" pendant une heure, ni enjamber les sièges de l'avion, ni les laisser pleurer ou s'égosiller pendant 40 minutes. Même pour emm**** une personne aigrie qui déteste les gosses.

"Moi, je", "moi, je".... Oui, "toi, tu" certainement. Mais le fait est que de trop nombreux parents laissent faire, d'où la grogne des gens qui n'ont aucune raison de tomber dans le syndrome de Stockholm et de supporter les enfants, dont de trop nombreux individus sont source de nuisance. D'où aussi exploitation du filon par des marchands.

Je ne sais pas si tu te rends compte de ce que tu écris. Indépendamment même de la manière dont se conduisent les enfants, le jour où ouvre un hôtel qui m'assure de ne pas croiser de gens qui écrivent des horreurs pareilles, j'y loue une suite à l'année.

Et Babsie, dire que tu as été enfant, ça doit t'horrifier? Ou alors tu étais parfaite? Rassure-moi, tu n'es pas PE? Parce que des profs avec de tels raisonnements ça fait peur...

Bah non. Réfléchis deux secondes: quand j'étais enfant, j'étais dans ma peau d'enfant et mes attitudes venaient naturellement et innocemment. J'ai sûrement été très chiante, très gueularde et inutilement remuante, mais je ne vois pas le rapport avec le temps présent: parce que j'ai été enfant et sûrement aussi chiante que beaucoup d'enfants je ne devrais plus dire ou penser que beaucoup d'enfants sont chiants, à mes yeux de maintenant? En quel honneur? Ce n'était pas de ma faute si j'étais assez difficile à cadrer parfois, ce n'est pas non plus de ma faute si en effet les enfants sont d'une nature bruyante qu'on supporte mal quand on est adulte et pas vraiment dans le trip "un enfant c'est sacré".

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Babsie a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Raconte-nous encore des histoires, Babsie, s'il te plaît!
Après le restaurant à jardin et l'opéra, pourrais-tu nous raconter une histoire d'enfants à un rallye du Rotary?

Non, je ne peux pas, je ne connais pas le Rotary.
Par contre, je peux te raconter l'histoire du gosse qui fume le cigare, de la gamine qui faisait une superbe imitation de mater dolorosa à la fnac pour obtenir un magazine, celle des deux gamins qui s'annonçaient insupportables pour la séance du film tout en haut du monde et que je n'ai finalement pas entendus parce que le plus petit avait lâché le film et s'était recroquevillé dans son siège, celle du gamin qui braille comme un digue au japonais, à qui les parents demandent de se calmer, irrités, et qui répond ' mais moi j'aime bien pleeeeeeeeeeeeureeeeeeeeeeeeeeeer!". Celle de ma petite voisine qui m'adore et qui n'en peut plus de moi quand je rentre chez mes parents et qui me chante très mal "Libérée, délivrééééeeee"...

Là, rien d'autre ne me vient.

Je rigole, mais je te plains.
Tu dois te sentir terriblement mal dans notre société

Non, pas plus que ça. Les enfants, je ne les vois pas trop longtemps, je peux les admirer vite fait chez les autres, caresser un bébé rondouillet qui n'est pas à moi, lui faire des mimiques marrantes, mais comme je ne suis pas chargée d'en élever un, ça va. pas d'éducation à faire, de sommeil à suivre, de choses à sacrifier au rythme d'un enfant.

Par contre, ce qui est pénible, c'est le RER et les gens qui font "allô", tout fort et le fait que je doive bosser pour manger. C'est nul.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Babsie a écrit:

Reine Margot a écrit:

Rabelais a écrit:

Sauf qu'on sait bien que ça n'empêche ni le bruit, ni les fumeurs de fumer, ni certains pénibles de téléphoner à haute voix.

J'allais répondre ça à la tirade idéaliste et quelque peu empreinte d'angélisme de Dalva. Il est interdit de fumer dans les gares, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de jeter ses déchets par terre, les gens le font, et non, ce n'est pas chouette. Il est interdit de télécharger, les gens le font, et non ce n'est pas chouette... pour tout le monde.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse trouver chouette d'emmerder son voisin.

Je crois qu'en fait vous n'avez même pas compris ce qu'écrit Dalva.

Oh, mais si. Et ce sont de jolis vœux pieux, on le sait, tout le monde le dit à longueur de fil en se plaignant des multiples infractions aux règlements imposés dans certains espaces pour ne pas nuire à la santé et/ou à la tranquillité de ses voisins.

L'été dernier on a passé 2 nuits dans un temple bouddhiste au Japon, avec nos enfants donc. Construction traditionnelle en bois avec portes coulissantes en papier. On les a briefé à fond (menace de double-dose de CNED au moindre bruit plus fort qu'un chuchotement). Ils se sont super bien tenus.
Je n'en dirai pas autant de nos voisins sexagénaires japonais qui ont mis la télé à fond à 5h le matin suivant, ou du groupe de trentenaires français qui gueulaient  Les Champs Elysées le lendemain soir à minuit. Ce qui m'a valu de me trimbaler en kimono de l'autre côté du jardin zen pour leur demander de se calmer.

Rabelais a écrit:

Dalva a écrit:Je voudrais rappeler qu'à plusieurs reprises, nous avons dit que oui, les enfants (et d'autres) peuvent être très pénibles, extrêmement pénibles, et qu'on peut ne pas avoir envie de le subir. On peut être énervé, épuisé par leur comportement bruyant et mouvementé, on peut en retirer une grande colère parce qu'on n'aura pas été en mesure de s'en prémunir, puisque ça ne dépend pas de nous. On peut ne pas supporter que ça nous soit imposé.
Néanmoins, tout cela ne peut pas conduire à accepter l'exclusion de la totalité d'une catégorie de population en vertu d'un critère formel (l'âge) sur lequel cette catégorie de population ne peut rien.
Ce n'est pas acceptable dans une société quelle qu'elle soit.

En revanche, il semble acceptable d'exclure individuellement des personnes qui ne se conforment pas une obligation ou une interdiction alors qu'elles y peuvent quelque chose.

On n'interdit pas les enfants, on interdit le bruit.
On n'interdit pas les fumeurs, on interdit de fumer.
On n'interdit pas les bavards, on interdit l'usage du téléphone portable à certains endroits.
Etc.

Voilà, il n'y a rien à dire de plus, tout est là.
( et pourtant je fume comme un pompier et je déteste les gamins exités, vraiment.)

Merci. +1

Florettebatave a écrit:L'été dernier on a passé 2 nuits dans un temple bouddhiste au Japon, avec nos enfants donc. Construction traditionnelle en bois avec portes coulissantes en papier. On les a briefé à fond (menace de double-dose de CNED au moindre bruit plus fort qu'un chuchotement). Ils se sont super bien tenus.
Je n'en dirait pas autant de nos voisins sexagénaires japonais qui ont mis la télé à fond à 5h le matin suivant, ou du groupe de trentenaires français qui gueulaient  Les Champs Elysées le lendemain soir à minuit. Ce qui m'a valu de me trimbaler en kimono de l'autre côté du jardin zen pour leur demander de se calmer.

Des gorets.

Tu aurais demandé au Japonais de baisser d'un ton, ils l'auraient fait, sans doute.