Discussions-digressions autour des retours sur les formations à la réforme du collège

bigbang a écrit:Chez nous on a le GPDS : groupe de prévention du décrochage scolaire.
Il y a eu 10 réunions cette année !

Effet : absolument AUCUN. Juste une IMP pour la prof qui s'est tapé toutes ces réunions.

Les élèves qui ne foutent rien, continuent de dormir sur leur table.
Ce n'est pas les EPI qui va les transcender.

... sauf à l'électriser (pas l'électrocuter tout de même) pour illustrer la fameuse histoire...

Nous aussi on a un dispositif comme çà mais pas seulement des réunions de profs. Il y a tout un dispositif mis en place pour des élèves repérés.
Mon bilan personnel : comme le tien, 0 effet même pire certains élèves ont été exclus définitivement et une consommation d'heure faramineuse.
Bilan officiel : c'est génial

Rendash a écrit:

Balthazaard a écrit: Lequel prof a exigé que je punisse l'élève (il attend encore) en m'expliquant qu'll FALLAIT (dans sa matière..) travailler comme ça.

Il n'est pas assez grand pour le faire lui-même?  

Tu as raison , cela ne m'avait pas frappé...

Les EPI sont des cache-misère (pour ne pas me faire taper sur les doigts, j'emploie l'euphémisme) destinés à faire croire aux chalands que le niveau des élèves ne baisse pas et pour maintenir un pourcentage élevé de réussite au Brevet.... Point final.

VanGogh59 a écrit:Les EPI sont des cache-misère (pour ne pas me faire taper sur les doigts, j'emploie l'euphémisme) destinés à faire croire aux chalands que le niveau des élèves ne baisse pas et pour maintenir un pourcentage élevé de réussite au Brevet.... Point final.

:sleep:
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Bien évidemment, un jour, un mec de l'IG s'est dit : "Tiens, et si on sabotait l’Éducation Nationale pour faire en sorte que les élèves soient débiles.". L'autre à répondu, "Oui, bonne idée. On va créer des trucs qu'on va appeler EPI - le MEDEF sera content - et puis comme cela les élèves ne sauront plus rien, et on fera augmenter les chiffres aux DNB". "Ah ouais, trop cool. Bon, allez, on va boire un café ?"

SVP, changez de métier, vous n'avez rien compris !

TNW, saoulée !

thenastywizard a écrit:

SVP, changez de métier, vous n'avez rien compris !

TNW, saoulée !

Quelle prétentieuse.

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

SVP, changez de métier, vous n'avez rien compris !

TNW, saoulée !

Quelle prétentieuse.

Peut-être, mais sérieusement, quand on a une image tellement pessimiste et négative de l'institution par laquelle on est employé, je pense que rien ne sert d'y rester pour y travailler à contre-coeur.

Ben si. Faut bien bouffer.

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

SVP, changez de métier, vous n'avez rien compris !

TNW, saoulée !

Quelle prétentieuse.

Peut-être, mais sérieusement, quand on a une image tellement pessimiste et négative de  l'institution par laquelle on est employé, je pense que rien ne sert d'y rester pour y travailler à contre-coeur.

Il faut dire qu'on n'a guère de raison d'être optimiste. Pour cela, il faudrait déjà pouvoir avoir confiance dans les décideurs, qu'il s'agisse du ministre, de la DGESCO, des formateurs de tout pwâl (c'est la vie ), de la hiérarchie en général, etc. Pour moi, ce n'est pas le cas, loin de là ; je trouve même qu'il faut être particulièrement naïf, ou hypocrite selon les cas, pour professer cette confiance a priori. Ce qui n'est pas à dire qu'elle ne puisse pas être, au cas par cas, accordée.

Quoi qu'il en soit, je ne me permettrai pas pour autant de conseiller à un collègue de changer de métier. Les gens comme toi, qui affichent cette suffisance et cette prétention, méritent de prendre un beau retour de flamme, un jour.

Paddy a écrit:Ben si. Faut bien bouffer.

Bien vu.

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

SVP, changez de métier, vous n'avez rien compris !

TNW, saoulée !

Quelle prétentieuse.

Peut-être, mais sérieusement, quand on a une image tellement pessimiste et négative de  l'institution par laquelle on est employé, je pense que rien ne sert d'y rester pour y travailler à contre-coeur.

Il faut dire qu'on n'a guère de raison d'être optimiste. Pour cela, il faudrait déjà pouvoir avoir confiance dans les décideurs, qu'il s'agisse du ministre, de la DGESCO, des formateurs de tout pwâl (c'est la vie :professeur: ), de la hiérarchie en général, etc. Pour moi, ce n'est pas le cas, loin de là ; je trouve même qu'il faut être particulièrement naïf, ou hypocrite selon les cas, pour professer cette confiance a priori. Ce qui n'est pas à dire qu'elle ne puisse pas être, au cas par cas, accordée.

Quoi qu'il en soit, je ne me permettrai pas pour autant de conseiller à un collègue de changer de métier. Les gens comme toi, qui affichent cette suffisance et cette prétention, méritent de prendre un beau retour de flamme, un jour.

Désolée d'être suffisante et prétentieuse mais je fais les frais (et les élèves aussi), dans le collège où j'enseigne, d'un jeune collègue - et un seul dans une équipe de 5 qui tourne super bien - qui n'en a plus rien à faire, qui a tout fait pour que l'EPI que nous avons testé (et qui a super bien fonctionné) ne fonctionne pas, sous prétexte que "l’Éducation Nationale est aujourd'hui une grosse merde" (désolée, ce sont ses mots). Alors nous lui avons, ce matin, conseillé de changer de métier. Il a commencé à enseigner il y a trois ans...
Nous avons été suffisants, prétentieux, tant pis. Mais notre EPI français, HG, latin a très bien fonctionné : nous y avons ENSEIGNE DE NOMBREUSES CONNAISSANCES (connaissances qui ont été mieux retenues par les élèves de nos 3 classes que ses élèves à lui, en témoignent les derniers devoirs communs) et travaillé des COMPÉTENCES de rédaction ...
Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

thenastywizard a écrit:
Désolée d'être suffisante et prétentieuse mais je fais les frais (et les élèves aussi), dans le collège où j'enseigne, d'un jeune collègue - et un seul dans une équipe de 5 qui tourne super bien - qui n'en  a plus rien à faire, qui a tout fait pour que l'EPI que nous avons testé (et qui a super bien fonctionné) ne fonctionne pas, sous prétexte que "l’Éducation Nationale est aujourd'hui une grosse merde" (désolée, ce sont ses mots). Alors nous lui avons, ce matin, conseillé de changer de métier. Il a commencé à enseigner il y a trois ans...
Nous avons été suffisants, prétentieux, tant pis. Mais notre EPI français, HG, latin a très bien fonctionné : nous y avons ENSEIGNE DE NOMBREUSES CONNAISSANCES (connaissances qui ont été  mieux retenues par les élèves de nos 3 classes que ses élèves à lui, en témoignent les derniers devoirs communs) et travaillé des COMPÉTENCES de rédaction ...
Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

Oui oui, tu as raison, c'est génial de vouloir imposer le travail en équipe puis de pleurnicher ensuite parce que certains (80% des collègues, en fait) n'y sont pas favorables. Et tirer d'un exemple - des branleurs, il y en a partout, y compris chez les pro-réforme) une généralité est malhonnête : d'aucuns anti-réforme sont certainement de gros bosseurs et de bien meilleurs professeurs que toi ou moi.
Quoi qu'il en soit, on voit bien là le dogmatisme des gens comme toi, qui sont totalement responsables par leur attitude suffisante et prétentieuse du rejet de cette réforme et de, je l'espère, son échec à terme. Vous avez voulu imposer plutôt que convaincre, en menaçant et en pleurnichant ; vous commencez seulement à comprendre que vous aviez besoin de l'adhésion des collègues pour mettre en place vos lubies ; tant pis pour vous.

Pour autant, je ne me permettrai pas de conseiller à quiconque de changer de métier.

Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

Avec ta permission, je quote celle-ci, qui est à la fois très drôle, et symptomatique d'un certain état d'esprit de soumission et d'aplaventrisme que je n'avais encore vu que chez des serpents et autres lombrics.

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

Quelle prétentieuse.

Peut-être, mais sérieusement, quand on a une image tellement pessimiste et négative de  l'institution par laquelle on est employé, je pense que rien ne sert d'y rester pour y travailler à contre-coeur.

Il faut dire qu'on n'a guère de raison d'être optimiste. Pour cela, il faudrait déjà pouvoir avoir confiance dans les décideurs, qu'il s'agisse du ministre, de la DGESCO, des formateurs de tout pwâl (c'est la vie ), de la hiérarchie en général, etc. Pour moi, ce n'est pas le cas, loin de là ; je trouve même qu'il faut être particulièrement naïf, ou hypocrite selon les cas, pour professer cette confiance a priori. Ce qui n'est pas à dire qu'elle ne puisse pas être, au cas par cas, accordée.

Quoi qu'il en soit, je ne me permettrai pas pour autant de conseiller à un collègue de changer de métier. Les gens comme toi, qui affichent cette suffisance et cette prétention, méritent de prendre un beau retour de flamme, un jour.

Désolée d'être suffisante et prétentieuse mais je fais les frais (et les élèves aussi), dans le collège où j'enseigne, d'un jeune collègue - et un seul dans une équipe de 5 qui tourne super bien - qui n'en  a plus rien à faire, qui a tout fait pour que l'EPI que nous avons testé (et qui a super bien fonctionné) ne fonctionne pas, sous prétexte que "l’Éducation Nationale est aujourd'hui une grosse merde" (désolée, ce sont ses mots). Alors nous lui avons, ce matin, conseillé de changer de métier. Il a commencé à enseigner il y a trois ans...
Nous avons été suffisants, prétentieux, tant pis. Mais notre EPI français, HG, latin a très bien fonctionné : nous y avons ENSEIGNE DE NOMBREUSES CONNAISSANCES (connaissances qui ont été  mieux retenues par les élèves de nos 3 classes que ses élèves à lui, en témoignent les derniers devoirs communs) et travaillé des COMPÉTENCES de rédaction ...
Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

C'était sur quoi ton EPI ?

Question: comment la langue latine a-t-elle été enseignée dans cet EPI?

Bonne question.

Audrey a écrit:Question: comment la langue latine a-t-elle été enseignée dans cet EPI?

+1.

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:
Désolée d'être suffisante et prétentieuse mais je fais les frais (et les élèves aussi), dans le collège où j'enseigne, d'un jeune collègue - et un seul dans une équipe de 5 qui tourne super bien - qui n'en  a plus rien à faire, qui a tout fait pour que l'EPI que nous avons testé (et qui a super bien fonctionné) ne fonctionne pas, sous prétexte que "l’Éducation Nationale est aujourd'hui une grosse merde" (désolée, ce sont ses mots). Alors nous lui avons, ce matin, conseillé de changer de métier. Il a commencé à enseigner il y a trois ans...
Nous avons été suffisants, prétentieux, tant pis. Mais notre EPI français, HG, latin a très bien fonctionné : nous y avons ENSEIGNE DE NOMBREUSES CONNAISSANCES (connaissances qui ont été  mieux retenues par les élèves de nos 3 classes que ses élèves à lui, en témoignent les derniers devoirs communs) et travaillé des COMPÉTENCES de rédaction ...
Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

Oui oui, tu as raison, c'est génial de vouloir imposer le travail en équipe puis de pleurnicher ensuite parce que certains (80% des collègues, en fait) n'y sont pas favorables. Et tirer d'un exemple - des branleurs, il y en a partout, y compris chez les pro-réforme) une généralité est malhonnête : d'aucuns anti-réforme sont certainement de gros bosseurs et de bien meilleurs professeurs que toi ou moi.
Quoi qu'il en soit, on voit bien là le dogmatisme des gens comme toi, qui sont totalement responsables par leur attitude suffisante et prétentieuse du rejet de cette réforme et de, je l'espère, son échec à terme. Vous avez voulu imposer plutôt que convaincre, en menaçant et en pleurnichant ; vous commencez seulement à comprendre que vous aviez besoin de l'adhésion des collègues pour mettre en place vos lubies ; tant pis pour vous.

Pour autant, je ne me permettrai pas de conseiller à quiconque de changer de métier.

Donc oui : pas content ni d'accord avec son employeur = changer d'employeur.

Avec ta permission, je quote celle-ci, qui est à la fois très drôle, et symptomatique d'un certain état d'esprit de soumission et d'aplaventrisme que je n'avais encore vu que chez des serpents et autres lombrics.

C'est une perception des rapports sociaux qui laisse rêveur et qui fait montre d'un grand recul.

Audrey a écrit:Question: comment la langue latine a-t-elle été enseignée dans cet EPI?

Par le professeur de latin lors de 4 séances en co-animation.
Enseignement à TOUS les élèves.

thenastywizard a écrit:

Audrey a écrit:Question: comment la langue latine a-t-elle été enseignée dans cet EPI?

Par le professeur de latin lors de 4 séances en co-animation.
Enseignement à TOUS les élèves.

Comment est la question clef. Comment l'enseignement de la langue latine a-t-il été intégré à un EPI, qui, par définition, ne peut concerner l'Antiquité.

Et qu'est-ce ça donne comme connaissances en langue latine, quatre séances ?

1. "4 séances" de latin ne permettent pas d'enseigner la langue latine.
2. Ce sont "4 séances" de français ou d'histoire en moins.

thenastywizard a écrit:

Audrey a écrit:Question: comment la langue latine a-t-elle été enseignée dans cet EPI?

Par le professeur de latin lors de 4 séances en co-animation.
Enseignement à TOUS les élèves.

Tu es ironique quand tu donnes l'impression d'être fière pour 4 malheureuses séances de latin pour tous les élèves?

Pour Perse et Tacite c'est un peu juste mais les auteurs faciles, on commence à lire dans le texte

De mon temps, celui de l'élitisme, l'initiation c'était 1 heure année en 5ème.

4 séances pour un enseignement de langue latine ...Moi aussi, je reconnais que je suis sceptique. Mais peux-tu nous dire quel en a été le contenu ? Etant donné que cela a concerné tous les élèves, avez-vous travaillé sur du vocabulaire ou de l'étymologie ? Si c'est le cas, il faut comprendre que pour un prof de latin (ou d'anglais ou autre, je suppose), "langue" signifie étude du fonctionnement de ladite langue, de la syntaxe ... Bref, en 4h, je ne vois pas trop ...