- jaybeNiveau 9
maîtresse a écrit:On voit arriver dans les écoles des enseignants qui font des fautes, qui peinent à résoudre des problèmes de mathématiques que je donne à mes CM2 et je ne parle même pas des autres matières. Alors oui je m'interroge sur le contenu de la licence de sciences de l'éducation.
Est-elle nécessaire et suffisante pour former les enseignants du premier degré ?
Je me souviens notamment d'une jeune stagiaire qui trouvait scandaleux que nous soyons sur la même grille de salaire alors qu'elle avait un Master et nous une simple licence. N'empêche qu'elle me faisait relire les mots qu'elle écrivait dans les cahiers de liaison, suite à des remarques des parents. On va dire poliment que ce n'était pas du luxe...
A l'heure actuelle, aucune licence ni aucun master ne contient l'intégralité des éléments nécessaires à la formation des futurs enseignants du premier degré. S'il existe des licences de sciences de l'éducation qui affirment le contraire, c'est juste mensonger de leur part.
- ben2510Expert spécialisé
Pour info, deux textes de Daniel Perrin sur la licence pluridisciplinaire "spéciale PE" de Parix XI :
http://www.math.u-psud.fr/~perrin/Debats-et-controverses/Divers/Plein-sud-pluri.pdf
http://www.math.u-psud.fr/~perrin/De%CC%81bats%20et%20controverses/Divers/defense-pluri.pdf
http://www.math.u-psud.fr/~perrin/Debats-et-controverses/Divers/Plein-sud-pluri.pdf
http://www.math.u-psud.fr/~perrin/De%CC%81bats%20et%20controverses/Divers/defense-pluri.pdf
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- jaybeNiveau 9
Je crois bien que ces textes ont une dizaine d'années (mais sont toujours d'actualité). J'ai pu voir pendant quelques années les excellents résultats produits par une année de L3 pluridisciplinaire, avant qu'on décide de sa fermeture.
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- ben2510Expert spécialisé
Oui, ce ne sont pas des textes récents, et la licence en question a été fermée sur décision ministérielle ("une connerie par jour" est leur motto).
Le côté intéressant est la description des contenus, des méthodes et des résultats : c'est possible de faire une formation de qualité !
Le côté intéressant est la description des contenus, des méthodes et des résultats : c'est possible de faire une formation de qualité !
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- GreenCpeNiveau 6
Néanmoins la mise en place d'une licence pluridisciplinaire reste d'actualité dans les universités et devrait voire le jour dès septembre 2016. Il faut mutualiser les moyens, autonomie oblige et surtout rompre avec ces guerres disciplinaires qui tendent à hiérarchiser. Pour info, les sciences de l'éducation prennent le dessus et ce n'est pas pour rien !
- jaybeNiveau 9
Un constat simple : pour le concours du CRPE, les étudiants qui sortent d'une licence sciences de l'éducation ont un taux de réussite franchement mauvais. Une explication de cet état de fait est que beaucoup d'étudiants ayant choisi ce parcours n'ont pas les acquis disciplinaires qui sont nécessaires à la réussite du concours (ni d'ailleurs à la bonne pratique de leur métier, merci le concours pour le filtre nécessaire !).
Le discours sur les "guerres disciplinaires", c'est simplement dire que maitriser les bases de français, histoire, sciences et mathématiques (et autres) est un prérequis absolument non négociable, et il y a malheureusement beaucoup de gens issus des sciences de l'éducation qui refusent d'entendre ce discours. Il est vrai qu'ils ont tendance à avoir beaucoup de poids dans la construction des maquettes, ce qui explique pourquoi les formateurs disciplinaires s'arrachent les cheveux avec des étudiants bien en deça du niveau de maitrise attendu, toujours moins d'heures alors que le strict minimum est enfoncé depuis longtemps, et ce n'est pas près de s'arranger.
Le discours sur les "guerres disciplinaires", c'est simplement dire que maitriser les bases de français, histoire, sciences et mathématiques (et autres) est un prérequis absolument non négociable, et il y a malheureusement beaucoup de gens issus des sciences de l'éducation qui refusent d'entendre ce discours. Il est vrai qu'ils ont tendance à avoir beaucoup de poids dans la construction des maquettes, ce qui explique pourquoi les formateurs disciplinaires s'arrachent les cheveux avec des étudiants bien en deça du niveau de maitrise attendu, toujours moins d'heures alors que le strict minimum est enfoncé depuis longtemps, et ce n'est pas près de s'arranger.
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- klaus2Habitué du forum
je vois que le CAPES d'anglais de 2015 n'a pas non plus de thème et qu'il n'y a qu'un seul texte de version : http://cache.media.education.gouv.fr/file/capes_externe/08/6/s2015_capes_externe_lve_anglais_2_418086.pdf
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- InvitéInvité
GreenCpe a écrit: Me voir avec des lauréats qui n'ont pas ce recul réflexif et intellectuel me chagrine aussi.
Sans vouloir défendre le MEEF que je méprise tout autant que vous apparemment, je ne peux m'empêcher de me gausser de votre prétention.
- klaus2Habitué du forum
je ne suis pas sûr de comprendre : pas de recul..? ce sont des c..ns ?novabulma a écrit:GreenCpe a écrit: Me voir avec des lauréats qui n'ont pas ce recul réflexif et intellectuel me chagrine aussi.
Sans vouloir défendre le MEEF que je méprise tout autant que vous apparemment, je ne peux m'empêcher de me gausser de votre prétention.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- LenagcnNiveau 10
Dire que je croyais qu'être doté d'une bonne culture générale, voire humaniste (oh, un gros mot ) et d'une menue capacité de réflexion, le tout niveau bac, devait suffire pour enseigner en primaire...
OK, pas le bac d'aujourd'hui!
OK, pas le bac d'aujourd'hui!
- Albert JarlHabitué du forum
Tiens, quand on critique les "sciences" de l'éducation sur ce forum, il y a désormais des gens qui se pointent pour les défendre. C'est quoi encore cette nouveauté ?
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Si vis pacem, para bellum
- AscagneGrand sage
Mon préjugé, lorsque j'étais agrégatif, après avoir passé un master recherche, sans avoir jamais songé à passer le CAPES, c'est que le CAPES paraissait léger en lettres classiques (puisque telle était ma section) sur le plan disciplinaire, en comparaison de l'agrégation...je vois que le CAPES d'anglais de 2015 n'a pas non plus de thème et qu'il n'y a qu'un seul texte de version
- El-vacatorNiveau 7
Les maquettes MEEF sont faibles, pour une bonne raison, toute politique : il convient que les reçus au concours valident leur année de (M1 ou M2), sans quoi la formation perdrait tout son crédit (enfin, ce qu'il en reste) aux yeux des politiques. Par exemple, il suffit d'observer le jeu des coefficients : en M2 MEEF, cette année, dans l'Académie de Bordeaux, le "mémoire professionnel" est à coefficient 15 (non compensable, a priori) tandis que les renforts disciplinaires ne dépassent pas le coef 2 (selon les disciplines, je n'ai pas tous les chiffres). On voit donc que le jeu est structurellement biaisé.
J'ai en réserve les "cours" de psychologie de l'ado, de sociologie de l'éducation (avec des contresens sans fin sur la Finlande, je recommande de lire Loys Bonod et Pedro Cordoba sur le sujet, on en sort plus instruit), etc. Franchement, si on a l'habitude de lire un peu, on s'en sort facilement avec quelques articles en ligne et deux CR sur Piaget.
Pour ce qui concerne les cours de philosophie de l'éducation, ils sont généralement à pleurer, même lorsqu'on a abandonné la philosophie universitaire depuis quelque temps, comme moi. Les meilleurs cours que j'ai pu lire passent leur temps à paraphraser Eirick Prairat. Sous réserve d'en lire plus tard de meilleurs, je reste sceptique (au sens non-philosophique) quant à leur portée et leur efficience, mais je ne demande qu'à réviser mon jugement.
J'ai en réserve les "cours" de psychologie de l'ado, de sociologie de l'éducation (avec des contresens sans fin sur la Finlande, je recommande de lire Loys Bonod et Pedro Cordoba sur le sujet, on en sort plus instruit), etc. Franchement, si on a l'habitude de lire un peu, on s'en sort facilement avec quelques articles en ligne et deux CR sur Piaget.
Pour ce qui concerne les cours de philosophie de l'éducation, ils sont généralement à pleurer, même lorsqu'on a abandonné la philosophie universitaire depuis quelque temps, comme moi. Les meilleurs cours que j'ai pu lire passent leur temps à paraphraser Eirick Prairat. Sous réserve d'en lire plus tard de meilleurs, je reste sceptique (au sens non-philosophique) quant à leur portée et leur efficience, mais je ne demande qu'à réviser mon jugement.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- GreenCpeNiveau 6
klaus2 a écrit:je ne suis pas sûr de comprendre : pas de recul..? ce sont des c..ns ?novabulma a écrit:GreenCpe a écrit: Me voir avec des lauréats qui n'ont pas ce recul réflexif et intellectuel me chagrine aussi.
Sans vouloir défendre le MEEF que je méprise tout autant que vous apparemment, je ne peux m'empêcher de me gausser de votre prétention.
ça n'est pas ce que j'ai dit pas de mauvaises interprétations !!! Par contre, ils ne sont pas intéressants du tout car pas ouverts à l'esprit critique, alors que les universités sont censées nous transmettre cette formation et ça et bien je le regrette ! J'ai des consommateurs avec moi qui veulent faire "bonne impression" pour reprendre cette expression qui a été dite ouvertement !
- GreenCpeNiveau 6
El-vacator a écrit:Les maquettes MEEF sont faibles, pour une bonne raison, toute politique : il convient que les reçus au concours valident leur année de (M1 ou M2), sans quoi la formation perdrait tout son crédit (enfin, ce qu'il en reste) aux yeux des politiques. Par exemple, il suffit d'observer le jeu des coefficients : en M2 MEEF, cette année, dans l'Académie de Bordeaux, le "mémoire professionnel" est à coefficient 15 (non compensable, a priori) tandis que les renforts disciplinaires ne dépassent pas le coef 2 (selon les disciplines, je n'ai pas tous les chiffres). On voit donc que le jeu est structurellement biaisé.
J'ai en réserve les "cours" de psychologie de l'ado, de sociologie de l'éducation (avec des contresens sans fin sur la Finlande, je recommande de lire Loys Bonod et Pedro Cordoba sur le sujet, on en sort plus instruit), etc. Franchement, si on a l'habitude de lire un peu, on s'en sort facilement avec quelques articles en ligne et deux CR sur Piaget.
Pour ce qui concerne les cours de philosophie de l'éducation, ils sont généralement à pleurer, même lorsqu'on a abandonné la philosophie universitaire depuis quelque temps, comme moi. Les meilleurs cours que j'ai pu lire passent leur temps à paraphraser Eirick Prairat. Sous réserve d'en lire plus tard de meilleurs, je reste sceptique (au sens non-philosophique) quant à leur portée et leur efficience, mais je ne demande qu'à réviser mon jugement.
et bien on n'a pas eu la même formation ! De mon côté en philosophie de l'éducation on abordé Hannah Arendt, John Dewey, La théorie de la justice avec Waltzer et Taylor, et plein d'autres auteurs contemporains mais aussi Platon ou Socrate et j'en passe ! On a traité de l'autorité, du vivre ensemble, de la crise de la culture bref tout ce qui se rapproche de l'éducation et il me semble que cela manque à mes collègues stagiaires !
Quant aux autres disciplines, j'ai eu la chance d'avoir des enseignants forts intéressants, publiant eux-mêmes, mais avec de solides bases ! C'est très réducteur de lire vos propos, quel est donc l'intérêt ? Avez-vous été en échec en Sc. de l'éduc ?
- wanaxFidèle du forum
Franchement, GreenCpe, je pensais au début que tu trollais. Mais apparemment, tu es sérieux dans ta défense des sciences de l'éducation. :lol:
- Dr RaynalHabitué du forum
Les pseudosciences de l'éducation, d'ailleurs. Parce que les "sciences" de l'éduc possèdent toutes les caractéristiques des pseudosciences. Elles allient la rationalité de l'astrologie à la rigueur de la numérologie, le tout dans une prose digne du "Roland Barthes sans peines".
De prétentieux jargonnants qui se prennent pour des scientifiques...
De prétentieux jargonnants qui se prennent pour des scientifiques...
- DesolationRowEmpereur
Les sciences de l'éducation, hi hi hi.
- GreenCpeNiveau 6
wanax a écrit:Franchement, GreenCpe, je pensais au début que tu trollais. Mais apparemment, tu es sérieux dans ta défense des sciences de l'éducation. :lol:
Je peux admettre que la masse d'étudiants se dirigeant vers cette filière dévalorise les diplômes mais je ne suis absolument pas d'accord dans le fait de dire que c'est une sous filière, cela me gêne. Pour celui qui a envie de s'investir sérieusement dans ces sciences de l'éducation, c'est un vrai plaisir et c'est très intéressant. Après il est vrai que le taux de réussite est plus élevé que dans les autres disciplines, mais les EC connaissent mieux que personne les politiques éducatives et sont souvent en avance sur les autres (on en vient à 80% de réussite en licence, les sc. de l'éducation étaient précurseur-es en la matière). d'autre part les SC. de l’éducation ont permis à beaucoup de se réconcilier avec les études ! :lol:
- El-vacatorNiveau 7
GreenCpe a écrit:El-vacator a écrit:Les maquettes MEEF sont faibles, pour une bonne raison, toute politique : il convient que les reçus au concours valident leur année de (M1 ou M2), sans quoi la formation perdrait tout son crédit (enfin, ce qu'il en reste) aux yeux des politiques. Par exemple, il suffit d'observer le jeu des coefficients : en M2 MEEF, cette année, dans l'Académie de Bordeaux, le "mémoire professionnel" est à coefficient 15 (non compensable, a priori) tandis que les renforts disciplinaires ne dépassent pas le coef 2 (selon les disciplines, je n'ai pas tous les chiffres). On voit donc que le jeu est structurellement biaisé.
J'ai en réserve les "cours" de psychologie de l'ado, de sociologie de l'éducation (avec des contresens sans fin sur la Finlande, je recommande de lire Loys Bonod et Pedro Cordoba sur le sujet, on en sort plus instruit), etc. Franchement, si on a l'habitude de lire un peu, on s'en sort facilement avec quelques articles en ligne et deux CR sur Piaget.
Pour ce qui concerne les cours de philosophie de l'éducation, ils sont généralement à pleurer, même lorsqu'on a abandonné la philosophie universitaire depuis quelque temps, comme moi. Les meilleurs cours que j'ai pu lire passent leur temps à paraphraser Eirick Prairat. Sous réserve d'en lire plus tard de meilleurs, je reste sceptique (au sens non-philosophique) quant à leur portée et leur efficience, mais je ne demande qu'à réviser mon jugement.
et bien on n'a pas eu la même formation ! De mon côté en philosophie de l'éducation on abordé Hannah Arendt, John Dewey, La théorie de la justice avec Waltzer et Taylor, et plein d'autres auteurs contemporains mais aussi Platon ou Socrate et j'en passe ! On a traité de l'autorité, du vivre ensemble, de la crise de la culture bref tout ce qui se rapproche de l'éducation et il me semble que cela manque à mes collègues stagiaires !
Quant aux autres disciplines, j'ai eu la chance d'avoir des enseignants forts intéressants, publiant eux-mêmes, mais avec de solides bases ! C'est très réducteur de lire vos propos, quel est donc l'intérêt ? Avez-vous été en échec en Sc. de l'éduc ?
Non, je vous rassure, pas d'échec en science de l'éducation. J'ai réussi (plus modestement) en M2 recherche en philosophie, avant de me tourner vers d'autres horizons. Je vous signale également qu'il est, disons, maladroit de parler de "formation" en philosophie - mais d'autres que moi sur ce forum, plus érudits, vous expliqueront pourquoi.
Je me tiens informé des courants et des cours, tout simplement - et, à "l'heure du numérique", comme on dit, rien n'est plus aisé que de se procurer les cours lorsqu'on a des contacts un peu partout, ce qui est mon cas.
Pour le reste : brisons là, si vous le voulez bien. Nos positions ne semblent pas facilement conciliables, et je n'ai l'âme ni d'un polémiste ni d'un missionnaire. Bonne soirée à vous!
_________________
Victoriae mundis et mundis lacrima
- GreenCpeNiveau 6
Dr Raynal a écrit:Les pseudosciences de l'éducation, d'ailleurs. Parce que les "sciences" de l'éduc possèdent toutes les caractéristiques des pseudosciences. Elles allient la rationalité de l'astrologie à la rigueur de la numérologie, le tout dans une prose digne du "Roland Barthes sans peines".
De prétentieux jargonnants qui se prennent pour des scientifiques...
je vois que ce formatage historique à hiérarchiser les disciplines voire les mépriser a bien fonctionné et se perpétue ! Bravo mais c'est attristant ! Au fond une licence reste une licence et une licence SC. de l'éducation permet d'intégrer un master MEEF et de réussir un concours, comme quoi beaucoup finissent avec le même statut et occupent les mêmes fonctions !
Et puis on peut être un piètre enseignant en ayant fait des études d'histoire, de mathématique ou de philosophie et être une excellent enseignant humaniste en ayant suivie des études en sc de l'éducation car l'aspect humaniste et l'humanisme y a une très grande place !
- DesolationRowEmpereur
Je dois dire qu'effectivement, vu ce qu'il en sort, je ne considère même pas les "sciences de l'éducation" comme une sous-filière.
- El-vacatorNiveau 7
Dr Raynal a écrit:Les pseudosciences de l'éducation, d'ailleurs. Parce que les "sciences" de l'éduc possèdent toutes les caractéristiques des pseudosciences. Elles allient la rationalité de l'astrologie à la rigueur de la numérologie, le tout dans une prose digne du "Roland Barthes sans peines".
De prétentieux jargonnants qui se prennent pour des scientifiques...
Le tout largement saupoudré de moraline
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- DesolationRowEmpereur
GreenCpe a écrit:Dr Raynal a écrit:Les pseudosciences de l'éducation, d'ailleurs. Parce que les "sciences" de l'éduc possèdent toutes les caractéristiques des pseudosciences. Elles allient la rationalité de l'astrologie à la rigueur de la numérologie, le tout dans une prose digne du "Roland Barthes sans peines".
De prétentieux jargonnants qui se prennent pour des scientifiques...
je vois que ce formatage historique à hiérarchiser les disciplines voire les mépriser a bien fonctionné et se perpétue ! Bravo mais c'est attristant ! Au fond une licence reste une licence et une licence SC. de l'éducation permet d'intégrer un master MEEF et de réussir un concours, comme quoi beaucoup finissent avec le même statut et occupent les mêmes fonctions !
Diable non.
- User5899Demi-dieu
Eh bien, je suppose qu'il n'en connaît pas les récentes conneries, ce qui est plutôt un plus pour lui...Euphémia a écrit:Que connaît de la grammaire quelqu'un qui a fait une licence de philosophie ?maîtresse a écrit:
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
- El-vacatorNiveau 7
Cripure a écrit:Eh bien, je suppose qu'il n'en connaît pas les récentes conneries, ce qui est plutôt un plus pour lui...Euphémia a écrit:Que connaît de la grammaire quelqu'un qui a fait une licence de philosophie ?maîtresse a écrit:
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
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