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- FinrodExpert
jésus a écrit:Quelqu'un qui sortirait de socio, philo etc, n'a pas non plus à la base un niveau disciplinaire dans les métiers d'enseignement.
C'est quoi un "niveau disciplinaire dans les métiers de l'enseignement" ?
l'enseignement n'est pas une discipline.
- jésusFidèle du forum
Certes, je me rends moins compte car à mon époque le m2 MEEF n'existait pas, donc la question ne s'est pas posée.
Mais à mon époque, mon but était de valider un BAC+5 qui ait une valeur ( même pour moi) donc un master MEEF, je n'aurais pas été sûr qu'il en eut une.
Mais à mon époque, mon but était de valider un BAC+5 qui ait une valeur ( même pour moi) donc un master MEEF, je n'aurais pas été sûr qu'il en eut une.
- jésusFidèle du forum
Finrod a écrit:jésus a écrit:Quelqu'un qui sortirait de socio, philo etc, n'a pas non plus à la base un niveau disciplinaire dans les métiers d'enseignement.
C'est quoi un "niveau disciplinaire dans les métiers de l'enseignement" ?
l'enseignement n'est pas une discipline.
je me suis mal exprimé, je voulais parler de matières enseignées dans le primaire, du type français, math, histoire...
- klaus2Habitué du forum
j'ai aidé l'an dernier un candidat à passer une licence d'allemand par le CNED ; il a eu la licence avec des notes allant de 10 à 12/20 — mais son niveau est nettement insuffisant pour enseigner (il faut encore beaucoup de fautes). Je découvre que le CAPES d'allemand 2015 ne comportait pas d'épreuve de thème, juste deux versions à traduire, niveau plutôt facile. Qu'en conclure ?
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- FinrodExpert
jésus a écrit:Certes, je me rends moins compte car à mon époque le m2 MEEF n'existait pas, donc la question ne s'est pas posée.
Mais à mon époque, mon but était de valider un BAC+5 qui ait une valeur ( même pour moi) donc un master MEEF, je n'aurais pas été sûr qu'il en eut une.
Le principal problème est qu'il n'y a pas d'intermédiaire.
Le niveau M2 en maths par exemple est élevé et orienté vers la recherche. A la limite en maths appliqué, cela peut être plus abordable mais il faut aimer ça... une grand partie des élèves moyens vont donc se rediriger par défaut vers le MEEF là où ils aurait pu suivre un diplôme intermédiaire, qui aurait au moins le mérite de leur faire travailler une partie du programme de l'agrégation...
C'est vraiment une arnaque dans le fond...
- jésusFidèle du forum
klaus2 a écrit:j'ai aidé l'an dernier un candidat à passer une licence d'allemand par le CNED ; il a eu la licence avec des notes allant de 10 à 12/20 — mais son niveau est nettement insuffisant pour enseigner (il faut encore beaucoup de fautes). Je découvre que le CAPES d'allemand 2015 ne comportait pas d'épreuve de thème, juste deux versions à traduire, niveau plutôt facile. Qu'en conclure ?
attendre les résultats du candidats au CAPES?
- Ma'amÉrudit
jésus a écrit:Finrod a écrit:jésus a écrit:Quelqu'un qui sortirait de socio, philo etc, n'a pas non plus à la base un niveau disciplinaire dans les métiers d'enseignement.
C'est quoi un "niveau disciplinaire dans les métiers de l'enseignement" ?
l'enseignement n'est pas une discipline.
je me suis mal exprimé, je voulais parler de matières enseignées dans le primaire, du type français, math, histoire...
De toute façon quelle que soit la licence obtenue, il y aura forcément une matière privilégiée par rapport aux autres. Il faudrait une véritable licence pluridisciplinaire pour les PE, sans sciences de l'éducation.
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
- klaus2Habitué du forum
Si le CAPES 2016 ressemble à celui de 2015, il a des chances... cela me laisse perplexe. Je suppose que le niveau des capésiens de 2015 est très divers, ceux qui ont passé plusieurs mois en Allemagne sera bien meilleur que chez ceux qui y ont passé 15 jours...jésus a écrit:klaus2 a écrit:j'ai aidé l'an dernier un candidat à passer une licence d'allemand par le CNED ; il a eu la licence avec des notes allant de 10 à 12/20 — mais son niveau est nettement insuffisant pour enseigner (il faut encore beaucoup de fautes). Je découvre que le CAPES d'allemand 2015 ne comportait pas d'épreuve de thème, juste deux versions à traduire, niveau plutôt facile. Qu'en conclure ?
attendre les résultats du candidats au CAPES?
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- jésusFidèle du forum
maîtresse a écrit:jésus a écrit:Finrod a écrit:jésus a écrit:Quelqu'un qui sortirait de socio, philo etc, n'a pas non plus à la base un niveau disciplinaire dans les métiers d'enseignement.
C'est quoi un "niveau disciplinaire dans les métiers de l'enseignement" ?
l'enseignement n'est pas une discipline.
je me suis mal exprimé, je voulais parler de matières enseignées dans le primaire, du type français, math, histoire...
De toute façon quelle que soit la licence obtenue, il y aura forcément une matière privilégiée par rapport aux autres. Il faudrait une véritable licence pluridisciplinaire pour les PE, sans sciences de l'éducation.
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
Certes, mais ne pas être allergique aux maths permet ( avec du travail) d'atteindre ce niveau. ( Je parle pour moi qui y suit allergique) Donc, sans avoir besoin d'une licence pluri...
- EuphémiaNiveau 10
Que connaît de la grammaire quelqu'un qui a fait une licence de philosophie ?maîtresse a écrit:
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- jésusFidèle du forum
Euphémia a écrit:Que connaît de la grammaire quelqu'un qui a fait une licence de philosophie ?maîtresse a écrit:
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
pas grand chose...
- HesteNiveau 9
Le master meef, quelle vaste blague. Les seules UE qui nécessitent un travail un minimum sérieux sont celles qui concernent la préparation aux questions. J'en viens à regretter d'avoir fait ce choix au sortir de la L3 parce que pendant ces deux ans si je n'avais pas bossé à coté mon niveau disciplinaire n'aurait absolument pas évolué. Quant au concours, je me suis rendue compte que j'aurais pu le préparer par moi-même (au final c'est ce qui s'est passé), le seul intérêt du meef c'est de pouvoir participer à des entraînements écrits et oraux. Deuxième et dernier avantage du meef, le stage de pratiques accompagnées. Mais quand on sort de L3, qu'on est étudiant boursier et qu'on ne connait pas très bien les subtilités du système, on essaye de faire les meilleurs choix.
- jésusFidèle du forum
Oui, au moins un diplôme de recherche "généraliste" a un contenu exportable dans un autre domaine ( de recherche ou professionnel) et on peut capitaliser dessus. Un master MEEF qui ne débouche que sur l'enseignement, débouche encore moins sur quelque chose si on échoue au concours ou si on découvre sur le tard qu'on n'est pas fait pour le métier et rattraper le coup est encore plus compliqué. ( car on n'a pas grand chose à vendre).
Chose qu'oublient volontiers les tenants d'une ligne encore plus dure ou de recherche fondamentale on va dire, qui se fixe sur un point précis et sont dans l'historiographie ou sur un auteur précis ou personnage précis.
Il ne faut pas oublier que l'enjeu des études universitaires, c'est d'avoir un poste ou un profil pouvant donner un poste à la sortie. Quitter la fac sans sésame pour une vie professionnelle vivable , c'est suicidaire.
De plus, le problème des master MEEF, c'est que la réussite des concours n'est pas garantie, et c'est important d'avoir un plan B en cas d'échec. Donner un master qui n'a valeur que si on réussit un concours est pervers. Un master devrait avoir une valeur en soi ou du moins permettre sa valorisation par un autre biais.
Chose qu'oublient volontiers les tenants d'une ligne encore plus dure ou de recherche fondamentale on va dire, qui se fixe sur un point précis et sont dans l'historiographie ou sur un auteur précis ou personnage précis.
Il ne faut pas oublier que l'enjeu des études universitaires, c'est d'avoir un poste ou un profil pouvant donner un poste à la sortie. Quitter la fac sans sésame pour une vie professionnelle vivable , c'est suicidaire.
De plus, le problème des master MEEF, c'est que la réussite des concours n'est pas garantie, et c'est important d'avoir un plan B en cas d'échec. Donner un master qui n'a valeur que si on réussit un concours est pervers. Un master devrait avoir une valeur en soi ou du moins permettre sa valorisation par un autre biais.
- EuphémiaNiveau 10
jésus a écrit:Donner un master qui n'a valeur que si on réussit un concours est pervers. Un master devrait avoir une valeur en soi ou du moins permettre sa valorisation par un autre biais.
Avec la crise du recrutement, il fallait bien trouver un moyen d'empêcher une partie des étudiants de trouver un autre avenir professionnel que l'enseignement.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- jésusFidèle du forum
C'est d'autant plus injuste que la réussite au concours n'est pas à la clé et qu'ensuite on mène la vie dure durant l'année de stage.
- Ma'amÉrudit
jésus a écrit:Euphémia a écrit:Que connaît de la grammaire quelqu'un qui a fait une licence de philosophie ?maîtresse a écrit:
Sinon, on peut supposer que quelqu'un qui a fait une licence de philosophie est plutôt bon en français. Ce n'est déjà pas si mal.
pas grand chose...
D'accord, mais au moins un étudiant de philosophie a l'habitude de rédiger, de préférence dans un français correct. Je ne connais pas le contenu de la licence de sciences de l'éducation, mais je ne suis pas sûre qu'il y ait beaucoup de grammaire dedans.
- jésusFidèle du forum
J'ai toujours vu les sciences de l'éducation comme un truc pouvant servir à l'éducation populaire, la médiation culturelle mais pas à l'enseignement. ( je me trompe peut être) et dans l'imaginaire , c'est l'archétype de la voie de garage, avec des gens en perpétuelle pause café-clope...qui attendent une réponse pour je ne sais quoi.
- GreenCpeNiveau 6
et bien il y a bien du dénigrement dans tes propos ! Et les sc de l'éduc tissent larges même dans l'éduc pop et ce n'est pas une tare car historiquement si l'éduc pop n'avait pas existé il n'y aurait jamais eu d'institution scolaire alors un peu de respect surtout si c'est pour dire n'importe nawack avec un certain mépris !
- jésusFidèle du forum
ok: que quelqu'un explique pour de bon ce qu'on y fait alors...
- InvitéTNWNiveau 5
jésus a écrit:J'ai toujours vu les sciences de l'éducation comme un truc pouvant servir à l'éducation populaire, la médiation culturelle mais pas à l'enseignement. ( je me trompe peut être) et dans l'imaginaire , c'est l'archétype de la voie de garage, avec des gens en perpétuelle pause café-clope...qui attendent une réponse pour je ne sais quoi.
Mais pour qui vous prenez-vous pour dire cela ?
- GreenCpeNiveau 6
Marcel Khrouchtchev a écrit:Considérer le MEEF comme un "bac+5" est effectivement une escroquerie intellectuelle.
Quant au niveau disciplinaire de la L3 et son évolution, je pense que cela doit dépendre des lieux et des disciplines. Franchement, j'ai des L3 vraiment très bons cette année et on fait des choses poussées avec eux.
Bien d'accord avec toi sur le fait que le MEEF n'a rien d'un diplôme intellectuel, c'est scandaleux de voir les contenus de ce master et surtout de lui attribuer le niveau bac+5, alors qu'en fait ça vaut à peine une licence pro allégée. Ayant un master recherche en sc. de l'éducation, je peux vous garantir que je pense avoir acquis un niveau intellectuel et réflexif nettement supérieur à ce que peut offrir le MEEF. Me voir avec des lauréats qui n'ont pas ce recul réflexif et intellectuel me chagrine aussi. Oui le MEEF est une escroquerie, vous n'imaginez pas la souffrance de celles et ceux ayant déjà un bac+5 devoir se conformer à cette connerie pour légitimer une pseudo formation et une loi bâtarde (merci Peillon). Et quand on voit certains intervenants qui n'ont qu'une licence et sont contractuels, il y a de quoi se poser des questions !
- Luigi_BGrand Maître
En même temps, c'est Claude Lelièvre, l'"historien de l'éducation" qui affirme que le niveau monte tout en appelant à la refondation de l'École.ben2510 a écrit:
Clairement c'est le même passage qui nous a choqués tous deux.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- GreenCpeNiveau 6
jésus a écrit:ok: que quelqu'un explique pour de bon ce qu'on y fait alors...
au vu de vos remarques désobligeantes, je vous invite à vous renseigner sur les contenus par vous même, voire même de vous déplacer dans une université. Après tout Monsieur à une licence de philosophie, pas très philosophe cette hiérarchisation méprisante comme quoi les philosophes ont besoin de se situer par rapports aux autres pour exister. En sciences de l'éducation, on fait de la philosophie de l'éducation mais on en fait aussi !
- jaybeNiveau 9
Cela n'a pas vraiment de sens de parler du MEEF comme un unique diplôme, rien qu'en comparant le premier et le second degré on a des points de différenciation importants, sans parler des autres déclinaisons existantes. Quant aux spécificités locales...
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- Ma'amÉrudit
On voit arriver dans les écoles des enseignants qui font des fautes, qui peinent à résoudre des problèmes de mathématiques que je donne à mes CM2 et je ne parle même pas des autres matières. Alors oui je m'interroge sur le contenu de la licence de sciences de l'éducation.
Est-elle nécessaire et suffisante pour former les enseignants du premier degré ?
Je me souviens notamment d'une jeune stagiaire qui trouvait scandaleux que nous soyons sur la même grille de salaire alors qu'elle avait un Master et nous une simple licence. N'empêche qu'elle me faisait relire les mots qu'elle écrivait dans les cahiers de liaison, suite à des remarques des parents. On va dire poliment que ce n'était pas du luxe...
Est-elle nécessaire et suffisante pour former les enseignants du premier degré ?
Je me souviens notamment d'une jeune stagiaire qui trouvait scandaleux que nous soyons sur la même grille de salaire alors qu'elle avait un Master et nous une simple licence. N'empêche qu'elle me faisait relire les mots qu'elle écrivait dans les cahiers de liaison, suite à des remarques des parents. On va dire poliment que ce n'était pas du luxe...
- jaybeNiveau 9
maîtresse a écrit:On voit arriver dans les écoles des enseignants qui font des fautes, qui peinent à résoudre des problèmes de mathématiques que je donne à mes CM2 et je ne parle même pas des autres matières. Alors oui je m'interroge sur le contenu de la licence de sciences de l'éducation.
Est-elle nécessaire et suffisante pour former les enseignants du premier degré ?
Je me souviens notamment d'une jeune stagiaire qui trouvait scandaleux que nous soyons sur la même grille de salaire alors qu'elle avait un Master et nous une simple licence. N'empêche qu'elle me faisait relire les mots qu'elle écrivait dans les cahiers de liaison, suite à des remarques des parents. On va dire poliment que ce n'était pas du luxe...
A l'heure actuelle, aucune licence ni aucun master ne contient l'intégralité des éléments nécessaires à la formation des futurs enseignants du premier degré. S'il existe des licences de sciences de l'éducation qui affirment le contraire, c'est juste mensonger de leur part.
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
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