- kiwiGuide spirituel
Bouboule a écrit:kiwi a écrit:e-Wanderer a écrit:Sur le coup, je suis plutôt d'accord avec El Vacator : il y a davantage d'aléatoire à l'oral. Le tirage détermine une bonne partie de la note : l'année où tu as Scève au programme d'agreg en XVIe siècle, tu pries pour ne pas tomber dessus, car même si le jury est plus clément, ça reste tellement redoutable…Marcel Khrouchtchev a écrit:
Juger un futur enseignant sur des épreuves écrites est quand même difficile à tenir, il est normal que les écrits soient un écrémage, et les oraux un vrai moyen de faire la différence.
Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité. En HG, ceux qui tirent en fin de matinée ont de fortes chances de ne plus avoir grand chose en bibliothèque pour fournir un oral correct, les candidats précédents s'étant dejà bien servis. Certains sujets ne sont traitables qu'avec un ou deux bouquins de la bibliothèque. Or, s'ils sont déjà pris...
Si c'est vrai, il faut virer le directoire.
Il n'y a pas des préparations à l'agrégation pour râler ?
(Je n'imagine pas en physique, le candidat se voir répondre : "ben non, vous ne présenterez pas cette manip, l'appareil est déjà pris." Il suffit d'organiser un peu mieux l'oral.)
On a la possibilité de demander aux appariteurs d'aller voir le candidat qui a le bouquin en question, pour avoir quelques photocopies, ou bien le récupérer. Encore faut-il qu'il n'en ait plus/pas besoin. Et cela fait de toute façon perdre un temps précieux.
- BoubouleDoyen
jésus a écrit:Et les conditions de concours, à chaque que je suis allé à l'oral, c'était la canicule et je ne supporte pas ça...
Sans parler de la différence entre ceux qui peuvent travailler chez eux entre deux épreuves et ceux qui sont au novotel ou sur un coin de canap'...ou ceux qui sont familier de la ville et des lieux et ceux qui ne le sont pas , en somme entre le provincial et le parisien...qui peut faire un peu d'anxiété.
ça reste à la marge...mais ça peut jouer.
Arrête, arrête, on va prendre tes phrases au sérieux et ne plus te prendre au sérieux.
(j'accepte le coup de la canicule)
- kiwiGuide spirituel
Ascagne a écrit:Au fond, concrètement, on sait bien que l'égalité a des limites. Tu fais référence à un point très précis de ta section d'agrégation, mais plus largement, ne serait-ce qu'en considérant les emplois du temps des semaines d'oraux et les horaires de passage, il y a nécessairement certaines différences qui peuvent parfois avantager ou désavantager les candidats. J'ai clairement vu la différence entre mes deux passages aux oraux : mon emploi du temps la seconde fois permis de respirer davantage à mi-chemin (tandis que la première fois, j'ai dû faire l'aller-retour Paris-province, pour un jour, afin de passer une audition à l'université).kiwi a écrit:Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité.
J'entends bien, mais là, c'est un aspect du facteur "chance" qui ne devrait pas exister. Si la bibliothèque était plus fournie, tous les candidats seraient à égalité, au moins dans le choix des bouquins. Ce qui n'est pas le cas.
- AscagneGrand sage
J'ai fait le rêve (ou cauchemar ? :lol: ) suivant, quand j'étais agrégatif : on passait tous les écrits, et les oraux, dans une sorte de monastère isolé de tout, revêtus de robes de bure (auto-analyse onirique : rêve inspiré par la rencontre de lectures médiévales avec le passage de Julien Sorel au séminaire). Il n'y avait pas de différence entre les provinciaux et les Parisiens, là, c'était sûr. :lol:
Un collègue m'a parlé une fois du mauvais niveau disciplinaire d'étudiants de MEEF préparant le CAPES.PauvreYorick a écrit:[...]devenu bas, trop bas pour ne pas être inquiétant.
C'est certain. Je ne savais pas que vous rencontriez ce problème, en histoire. :shock:J'entends bien, mais là, c'est un aspect du facteur "chance" qui ne devrait pas exister. Si la bibliothèque était plus fournie, tous les candidats seraient à égalité, au moins dans le choix des bouquins. Ce qui n'est pas le cas.
- LaotziSage
kiwi a écrit:Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité. En HG, ceux qui tirent en fin de matinée ont de fortes chances de ne plus avoir grand chose en bibliothèque pour fournir un oral correct, les candidats précédents s'étant dejà bien servis. Certains sujets ne sont traitables qu'avec un ou deux bouquins de la bibliothèque. Or, s'ils sont déjà pris...
Tu dois parler du CAPES (et de la ridicule bibliothèque de Chalons qui peut effectivement vite se retrouver vidée) ? Pour l'agreg (externe), on n'est pas si nombreux à préparer en même temps, et on a, à notre disposition, toute la bibliothèque de la Sorbonne (et on pouvait aussi demander, si nécessaire, à un appariteur d'aller chercher un ouvrage à St Genevière ou à Ulm, j'imagine que c'est toujours possible) et sur l'épreuve de programme, il y a plusieurs versions des manuels de base (après, si deux sujets proches ont été donnés à deux candidats sur une même matinée, cela peut arriver mais ce doit être rare).
Oui, il y a forcément des petites choses qui modifient à la marge l'égalité entre candidats. Par exemple, chaque candidat a en principe un jour de repos entre chacune de ses épreuves orales à l'agreg d'histoire mais pour des raisons de calendrier, cela peut arriver d'avoir deux épreuves en deux jours. Jamais l'équité ne pourra être totale de toute façon (et plus encore à l'écrit entre ceux qui préparent à Paris ou en province, etc) mais comme l'on dit plusieurs, c'est le moins mauvais des systèmes.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- kiwiGuide spirituel
jésus a écrit:Et les conditions de concours, à chaque que je suis allé à l'oral, c'était la canicule et je ne supporte pas ça...
Sans parler de la différence entre ceux qui peuvent travailler chez eux entre deux épreuves et ceux qui sont au novotel ou sur un coin de canap'...ou ceux qui sont familier de la ville et des lieux et ceux qui ne le sont pas , en somme entre le provincial et le parisien...qui peut faire un peu d'anxiété.
ça reste à la marge...mais ça peut jouer.
Enfin tout de même, n'exagérons rien. Je pense que tu essaies de trouver toutes les excuses possibles pour justifier ton/tes échecs à ton concours. Franchement, travailler durant les oraux? C'est trop tard. Alors que tu sois chez toi ou à l'hôtel... La canicule, t'aimes pas ça? Mais qui aime crever de chaud, transpirer sous les bras durant son passage?
Un oral est anxiogène tout court. Pas besoin d'évoquer ces "prétextes".
- kiwiGuide spirituel
Laotzi a écrit:kiwi a écrit:Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité. En HG, ceux qui tirent en fin de matinée ont de fortes chances de ne plus avoir grand chose en bibliothèque pour fournir un oral correct, les candidats précédents s'étant dejà bien servis. Certains sujets ne sont traitables qu'avec un ou deux bouquins de la bibliothèque. Or, s'ils sont déjà pris...
Tu dois parler du CAPES (et de la ridicule bibliothèque de Chalons qui peut effectivement vite se retrouver vidée) ? Pour l'agreg (externe), on n'est pas si nombreux à préparer en même temps, et on a, à notre disposition, toute la bibliothèque de la Sorbonne (et on pouvait aussi demander, si nécessaire, à un appariteur d'aller chercher un ouvrage à St Genevière ou à Ulm, j'imagine que c'est toujours possible) et sur l'épreuve de programme, il y a plusieurs versions des manuels de base (après, si deux sujets proches ont été donnés à deux candidats sur une même matinée, cela peut arriver mais ce doit être rare).
Oui, il y a forcément des petites choses qui modifient à la marge l'égalité entre candidats. Par exemple, chaque candidat a en principe un jour de repos entre chacune de ses épreuves orales à l'agreg d'histoire mais pour des raisons de calendrier, cela peut arriver d'avoir deux épreuves en deux jours. Jamais l'équité ne pourra être totale de toute façon (et plus encore à l'écrit entre ceux qui préparent à Paris ou en province, etc) mais comme l'on dit plusieurs, c'est le moins mauvais des systèmes.
Je parle du capes externe oui, et de l'agrégation interne, également à Chalons...
- BoubouleDoyen
kiwi a écrit:Bouboule a écrit:kiwi a écrit:e-Wanderer a écrit:
Sur le coup, je suis plutôt d'accord avec El Vacator : il y a davantage d'aléatoire à l'oral. Le tirage détermine une bonne partie de la note : l'année où tu as Scève au programme d'agreg en XVIe siècle, tu pries pour ne pas tomber dessus, car même si le jury est plus clément, ça reste tellement redoutable…
Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité. En HG, ceux qui tirent en fin de matinée ont de fortes chances de ne plus avoir grand chose en bibliothèque pour fournir un oral correct, les candidats précédents s'étant dejà bien servis. Certains sujets ne sont traitables qu'avec un ou deux bouquins de la bibliothèque. Or, s'ils sont déjà pris...
Si c'est vrai, il faut virer le directoire.
Il n'y a pas des préparations à l'agrégation pour râler ?
(Je n'imagine pas en physique, le candidat se voir répondre : "ben non, vous ne présenterez pas cette manip, l'appareil est déjà pris." Il suffit d'organiser un peu mieux l'oral.)
On a la possibilité de demander aux appariteurs d'aller voir le candidat qui a le bouquin en question, pour avoir quelques photocopies, ou bien le récupérer. Encore faut-il qu'il n'en ait plus/pas besoin. Et cela fait de toute façon perdre un temps précieux.
Combien de candidats préparent en même temps ? Combien de livres sont concernés ? Sont-ils si rares ?
- ysabelDevin
kiwi a écrit:jésus a écrit:Et les conditions de concours, à chaque que je suis allé à l'oral, c'était la canicule et je ne supporte pas ça...
Sans parler de la différence entre ceux qui peuvent travailler chez eux entre deux épreuves et ceux qui sont au novotel ou sur un coin de canap'...ou ceux qui sont familier de la ville et des lieux et ceux qui ne le sont pas , en somme entre le provincial et le parisien...qui peut faire un peu d'anxiété.
ça reste à la marge...mais ça peut jouer.
Enfin tout de même, n'exagérons rien. Je pense que tu essaies de trouver toutes les excuses possibles pour justifier ton/tes échecs à ton concours. Franchement, travailler durant les oraux? C'est trop tard. Alors que tu sois chez toi ou à l'hôtel... La canicule, t'aimes pas ça? Mais qui aime crever de chaud, transpirer sous les bras durant son passage?
Un oral est anxiogène tout court. Pas besoin d'évoquer ces "prétextes".
J'avais bien aimé mon séjour à Tours début juillet. J'étais à l'hôtel, j'ai visité la vieille ville, mangé au restaurant... Bref, je faisais la touriste entre deux épreuves du capes. Je suis même arrivée la veille pour retrouver des potes qui passaient juste avant moi.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- kiwiGuide spirituel
Bouboule a écrit:kiwi a écrit:Bouboule a écrit:kiwi a écrit:
Surtout, ce qui est inadmissible, c'est que les candidats, selon les heures de tirage des sujets, ne sont pas à égalité. En HG, ceux qui tirent en fin de matinée ont de fortes chances de ne plus avoir grand chose en bibliothèque pour fournir un oral correct, les candidats précédents s'étant dejà bien servis. Certains sujets ne sont traitables qu'avec un ou deux bouquins de la bibliothèque. Or, s'ils sont déjà pris...
Si c'est vrai, il faut virer le directoire.
Il n'y a pas des préparations à l'agrégation pour râler ?
(Je n'imagine pas en physique, le candidat se voir répondre : "ben non, vous ne présenterez pas cette manip, l'appareil est déjà pris." Il suffit d'organiser un peu mieux l'oral.)
On a la possibilité de demander aux appariteurs d'aller voir le candidat qui a le bouquin en question, pour avoir quelques photocopies, ou bien le récupérer. Encore faut-il qu'il n'en ait plus/pas besoin. Et cela fait de toute façon perdre un temps précieux.
Combien de candidats préparent en même temps ? Combien de livres sont concernés ? Sont-ils si rares ?
Pour l'agreg interne, je ne sais pas. Je la tente pour la 1ère fois cette année. Pour le capes externe, quand je l'ai passé, on était au moins 10 convoqués en même temps. Sachant que les derniers tirages avaient lieu vers 10h30/11h, et que les 1er candidats à tirer les sujets n'étaient toujours pas sortis de salle de préparation, il faut donc voir qu'à raison d'environ 5 bouquins + 3 articles (à l'époque) par candidat, la bibliothèque se vide rapidement. A l'époque toujours, les manuels des questions au concours étaient disponibles en quantité suffisante. En revanche, il pouvait arriver qu'un seul livre permette de traiter le sujet convenablement, livre dispo en un seul exemplaire... J'ai par exemple le souvenir d'un candidat tombé sur la forêt au XVIIèe siècle, qui s'en est sorti grâce au seul bouquin présent en bibliothèque traitant de la question.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
kiwi a écrit:jésus a écrit:Et les conditions de concours, à chaque que je suis allé à l'oral, c'était la canicule et je ne supporte pas ça...
Sans parler de la différence entre ceux qui peuvent travailler chez eux entre deux épreuves et ceux qui sont au novotel ou sur un coin de canap'...ou ceux qui sont familier de la ville et des lieux et ceux qui ne le sont pas , en somme entre le provincial et le parisien...qui peut faire un peu d'anxiété.
ça reste à la marge...mais ça peut jouer.
Enfin tout de même, n'exagérons rien. Je pense que tu essaies de trouver toutes les excuses possibles pour justifier ton/tes échecs à ton concours. Franchement, travailler durant les oraux? C'est trop tard. Alors que tu sois chez toi ou à l'hôtel... La canicule, t'aimes pas ça? Mais qui aime crever de chaud, transpirer sous les bras durant son passage?
Un oral est anxiogène tout court. Pas besoin d'évoquer ces "prétextes".
L'absence des manuels sur les tables est aussi souvent invoqué comme prétexte (alors que le jury sait ce que le candidat peut et ne peut pas consulter).
- BoubouleDoyen
kiwi a écrit:Bouboule a écrit:kiwi a écrit:Bouboule a écrit:
Si c'est vrai, il faut virer le directoire.
Il n'y a pas des préparations à l'agrégation pour râler ?
(Je n'imagine pas en physique, le candidat se voir répondre : "ben non, vous ne présenterez pas cette manip, l'appareil est déjà pris." Il suffit d'organiser un peu mieux l'oral.)
On a la possibilité de demander aux appariteurs d'aller voir le candidat qui a le bouquin en question, pour avoir quelques photocopies, ou bien le récupérer. Encore faut-il qu'il n'en ait plus/pas besoin. Et cela fait de toute façon perdre un temps précieux.
Combien de candidats préparent en même temps ? Combien de livres sont concernés ? Sont-ils si rares ?
Pour l'agreg interne, je ne sais pas. Je la tente pour la 1ère fois cette année. Pour le capes externe, quand je l'ai passé, on était au moins 10 convoqués en même temps. Sachant que les derniers tirages avaient lieu vers 10h30/11h, et que les 1er candidats à tirer les sujets n'étaient toujours pas sortis de salle de préparation, il faut donc voir qu'à raison d'environ 5 bouquins + 3 articles (à l'époque) par candidat, la bibliothèque se vide rapidement. A l'époque toujours, les manuels des questions au concours étaient disponibles en quantité suffisante. En revanche, il pouvait arriver qu'un seul livre permette de traiter le sujet convenablement, livre dispo en un seul exemplaire... J'ai par exemple le souvenir d'un candidat tombé sur la forêt au XVIIèe siècle, qui s'en est sorti grâce au seul bouquin présent en bibliothèque traitant de la question.
Je croyais que vous parliez de l'agrégation.
Mais quand même, ça me paraît étrange qu'autant de sujets qui peuvent se préparer avec les mêmes livres qui ne sont pas assez courants pour en avoir 30 exemplaires tombent la même demi-journée.
- User17706Bon génie
Et que dire des candidats supersitieux convoqués un vendredi 13. Injustice et discrimination.
- LeclochardEmpereur
e-Wanderer a écrit:Sur le coup, je suis plutôt d'accord avec El Vacator : il y a davantage d'aléatoire à l'oral. Le tirage détermine une bonne partie de la note : l'année où tu as Scève au programme d'agreg en XVIe siècle, tu pries pour ne pas tomber dessus, car même si le jury est plus clément, ça reste tellement redoutable…Marcel Khrouchtchev a écrit:El-vacator a écrit:Le seul problème que j'observe dans le déroulement du concours est le jeu des coefficients entre l'écrit et l'oral. Si pour l'agrégation la parité semble bien respectée (coefficient 2 pour chaque épreuve, écrite et orale), pour le CAPES (en HG et lettres me semble-t-il) ce n'est pas le cas : coefficient 1 à l'écrit et 2 à l'oral, ce qui offre une (trop) grande latitude aux jury d'oraux. Pour couler un candidat, un "4" peut suffire, alors que le principe d'anonymat n'est pas respecté, par la force des choses.
Si mes exemples sont bons (ils datent un peu), cela fait de l'agrégation un concours plus juste ; lequel devrait être la norme. Mais le concours devrait être préservé, cela me semble évident.
Juger un futur enseignant sur des épreuves écrites est quand même difficile à tenir, il est normal que les écrits soient un écrémage, et les oraux un vrai moyen de faire la différence.
Oh oui. Quelle oeuvre merveilleuse ! Dans la même veine, les Chimères ou les Illuminations ne sont pas, non plus, un cadeau.
Avant de passer le capes, -il y a donc un paquet d'années-, j'ai assisté à des oraux. A l'épreuve sur dossier, une candidate était tombée sur les fables de La Fontaine en 6ème tandis qu'une autre devait comparer deux séquences sur Sylvie: l'une en 4ème, l'autre en seconde. Pas besoin d'être un grand clerc pour imaginer qu'elles ne partaient pas avec les mêmes chances. Je ne sais pas si la seconde a eu le concours mais c'était évident qu'elle aurait mieux tiré son épingle du jeu avec le célèbre fabuliste, parce que dans mon souvenir, elle avait drôlement souffert -elle n'avait pas lu, je pense, la nouvelle de Nerval.
La bi-admissibilité, pour moi, c'est une (petite) reconnaissance d'un travail acharné. Aller deux fois à l'oral, ce n'est pas rien.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CarnyxNeoprof expérimenté
J'ai eu comme seul livre utilisable le Robert des noms propres pendant une partie d'un oral. Je me suis adapté.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- e-WandererGrand sage
Oui, j'ai adoré préparer mon cours sur Scève, mais je suis réaliste : je devais passer beaucoup de temps avec mes étudiants sur la compréhension simplement littérale, avant même de passer à l'interprétation de cette "œuvre-monde", si complexe qu'on peut facilement y passer toute une vie de chercheur. J'ai passé l'été dessus, mais je sentais bien que j'étais moi-même un peu "limite"… Pour Tristan, dont je suis familier, j'avais un autre type de difficulté : comment "calibrer" le cours, sachant que si on veut faire les choses sérieusement, cela exige des lectures que les agrégatifs n'ont pas le temps de faire ? Rien de plus redoutable que ces auteurs faussement simples bourrés de pièges et d'érudition, et dont les modèles littéraires sont totalement inconnus de l'agrégatif moyen (histoires tragiques, roman sentimental, L'Astrée…)… Je crois que ceux qui mettent ce type d'œuvres au programme n'ont pas vraiment d'idée de leur difficulté. La Fontaine, c'est bien connu, est aussi un piège redoutable. En face, si ma mémoire est bonne, il y avait Maupassant, ce n'est pas tout à fait le même niveau de difficulté.Leclochard a écrit:e-Wanderer a écrit:
Sur le coup, je suis plutôt d'accord avec El Vacator : il y a davantage d'aléatoire à l'oral. Le tirage détermine une bonne partie de la note : l'année où tu as Scève au programme d'agreg en XVIe siècle, tu pries pour ne pas tomber dessus, car même si le jury est plus clément, ça reste tellement redoutable…
Oh oui. Quelle oeuvre merveilleuse ! Dans la même veine, les Chimères ou les Illuminations ne sont pas, non plus, un cadeau.
Avant de passer le capes, -il y a donc un paquet d'années-, j'ai assisté à des oraux. A l'épreuve sur dossier, une candidate était tombée sur les fables de La Fontaine en 6ème tandis qu'une autre devait comparer deux séquences sur Sylvie: l'une en 4ème, l'autre en seconde. Pas besoin d'être un grand clerc pour imaginer qu'elles ne partaient pas avec les mêmes chances. Je ne sais pas si la seconde a eu le concours mais c'était évident qu'elle aurait mieux tiré son épingle du jeu avec le célèbre fabuliste, parce que dans mon souvenir, elle avait drôlement souffert -elle n'avait pas lu, je pense, la nouvelle de Nerval.
La bi-admissibilité, pour moi, c'est une (petite) reconnaissance d'un travail acharné. Aller deux fois à l'oral, ce n'est pas rien.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En histoire aussi, les concepteurs des sujets sont beaucoup trop ambitieux, mais c'est aussi une façon de se donner ensuite à voir en rédigeant la bibliographie d'Historiens & Géographes.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Allez Marcel : le prochain sujet sera « Être protestant au XVIIe siècle » !Marcel Khrouchtchev a écrit:En histoire aussi, les concepteurs des sujets sont beaucoup trop ambitieux, mais c'est aussi une façon de se donner ensuite à voir en rédigeant la bibliographie d'Historiens & Géographes.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- e-WandererGrand sage
Ce serait un vrai beau sujet !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
J'ai fait ma leçon d'agreg sur Le page disgrâcié, justement. Toute l'année, le cours avait été passionnant et les passages que j'avais commentés m'avaient bien permis de cerner la difficulté de la chose ; mais de fait, c'est un texte très difficile, bourré de pièges, et même si pendant l'année je n'avais rien dit d'aberrant en commentaire ou en leçon, eh bien le jour de l'agreg...
- Spoiler:
- J'ai eu 4. En leçon. Et oui, j'ai quand même obtenu le concours
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Carnyx a écrit:Allez Marcel : le prochain sujet sera « Être protestant au XVIIe siècle » !Marcel Khrouchtchev a écrit:En histoire aussi, les concepteurs des sujets sont beaucoup trop ambitieux, mais c'est aussi une façon de se donner ensuite à voir en rédigeant la bibliographie d'Historiens & Géographes.
:lol: :lol: :lol:
(remarque, c'est déjà tombé en hors-programme à l'externe)
- kiwiGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:kiwi a écrit:jésus a écrit:Et les conditions de concours, à chaque que je suis allé à l'oral, c'était la canicule et je ne supporte pas ça...
Sans parler de la différence entre ceux qui peuvent travailler chez eux entre deux épreuves et ceux qui sont au novotel ou sur un coin de canap'...ou ceux qui sont familier de la ville et des lieux et ceux qui ne le sont pas , en somme entre le provincial et le parisien...qui peut faire un peu d'anxiété.
ça reste à la marge...mais ça peut jouer.
Enfin tout de même, n'exagérons rien. Je pense que tu essaies de trouver toutes les excuses possibles pour justifier ton/tes échecs à ton concours. Franchement, travailler durant les oraux? C'est trop tard. Alors que tu sois chez toi ou à l'hôtel... La canicule, t'aimes pas ça? Mais qui aime crever de chaud, transpirer sous les bras durant son passage?
Un oral est anxiogène tout court. Pas besoin d'évoquer ces "prétextes".
L'absence des manuels sur les tables est aussi souvent invoqué comme prétexte (alors que le jury sait ce que le candidat peut et ne peut pas consulter).
Le jury donne en théorie des sujets faisables avec ce qu'il y a en bibliothèque. Encore faut-il que les livres soient encore disponibles. Mon propos est juste celui-là, pas celui de se plaindre des sujets donnés.
Encore que, pour l'interne, certains sujets sincèrement défrisent (sachant qu'il faut faire une transposition didactique). On se demande donc si ceux qui fournissent les sujets ont ne serait-ce que survolé les BO. Mais c'est un autre débat!
- JPhMMDemi-dieu
Vous ne pouvez pas venir avec vos livres ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User14996Niveau 10
PauvreYorick a écrit:Bref, pour revenir au sujet de départ, la situation est tout simplement qu'il y a encore des concours très sélectifs ou, faudrait-il plutôt dire, de haut niveau (les agrégations de manière générale, voire certains CAPES dans de petites disciplines), mais que pour les disciplines qui embauchent le plus, la sélectivité est devenue très faible et le niveau du CAPES (qui n'est jamais que le niveau du dernier admis, ce n'est pas un argument pour douter des compétences de chaque lauréat évidemment) devenu bas, trop bas pour ne pas être inquiétant.
Parce qu'il y a trop de postes étant donné le nombre de candidats ? Mais ça, c'est très variable d'un mandat à l'autre...
- kiwiGuide spirituel
JPhMM a écrit:Vous ne pouvez pas venir avec vos livres ?
Non c'est pas comme en maths! Et quand bien même, à l'agreg interne, on peut tomber sur tout et n'importe quoi des programmes de collège et de lycée, toutes sections confondues, en histoire et en geo. Donc impossible d'avoir ne serait-ce qu'un livre ou une revue scientifique sur tous les thèmes. Donc on fait avec la bibliothèque sur place. Et ChaLons, c'est clairement pas la Sorbonne...
- e-WandererGrand sage
Que dire alors du malheureux candidat à Ulm qui était tombé à l'oral (sans bibliothèque) sur "Du Bauhaus à Le Corbusier"… Sympa, non ?
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