- JaneMonarque
JPhMM a écrit:Oui, en effet.
Je me souviens d'un (parmi n) tout à fait caricatural intitulé "l'autorité".
1. Bonjour, je suis formatrice multicarte, voici mon CV.
2. Qu'est-ce que l'autorité pour vous.
3. Qu'est-ce que l'autorité pour Bourdieu.
4. Mettez-vous en groupe de 4, pour parler des problèmes d'autorité que vous avez pu rencontrer.
5. Voici de grandes feuilles (vous avez des stylos ? j'en avais plus...), vous y jetterez vos idées en vrac et désignerez un rapporteur, pour qu'il rapporte les travaux du groupe.
6. A dans deux heures, vous me trouverez à la machine à ca... euh bref, je vais réfléchir, ne pas déranger, merci.
Gestion des conflits:
1- présentation de l'intervenant, voici mon CV, et voici mon acolyte. Non, il n'est pas muet, il est en posture d'observation.
2- diffusion vidéo d'une situation de conflit: un élève a jeté un papier dans la cour devant un adulte (oh mon dieu mon dieu, que voilà un conflit d'une violence insoutenable ).
3- jeux de rôles: comment réagiriez-vous si vous voyiez un élève jeter un papier dans la cour ? il me faut des volontaires pour incarner l'adulte et l'élève.
- prof2mathsNiveau 5
philbog a écrit:kamasolou a écrit: Et surtout pas d'approche verticale, c'est très mal vu. Une collègue s'est faite démonter en inspection pour avoir présenté une séance de manipulation où elle a osé donner le protocole complet aux élèves pour qu'ils exécutent et vérifient une formule théorique..
Elle est tombée sur un inspecteur qui pense bêtement qu'il y a des méthodes pédagogiques d'une grande nullité qui font perdre leur temps aux élèves car ils n'y apprennent rien..(par exemple exécuter un protocole comme une recette de cuisine) et d'autres méthodes pédagogiques qui sont excellentes car les eleves y apprennent surtout à réfléchir, à se creuser la tete et finissent donc par comprendre au lieu d'apprendre par cœur...
Il y a encore de bons inspecteurs qui osent affronter la dernière mode chez les profs qui disent de toute façon "on peut faire comme on veut" surtout si ca ressemblent à des méthodes du 19eme siècle qui ne demandent pas trop de travail de préparation ni de se creuser la tête...
Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
- Docteur OXGrand sage
prof2maths a écrit:philbog a écrit:kamasolou a écrit: Et surtout pas d'approche verticale, c'est très mal vu. Une collègue s'est faite démonter en inspection pour avoir présenté une séance de manipulation où elle a osé donner le protocole complet aux élèves pour qu'ils exécutent et vérifient une formule théorique..
Elle est tombée sur un inspecteur qui pense bêtement qu'il y a des méthodes pédagogiques d'une grande nullité qui font perdre leur temps aux élèves car ils n'y apprennent rien..(par exemple exécuter un protocole comme une recette de cuisine) et d'autres méthodes pédagogiques qui sont excellentes car les eleves y apprennent surtout à réfléchir, à se creuser la tete et finissent donc par comprendre au lieu d'apprendre par cœur...
Il y a encore de bons inspecteurs qui osent affronter la dernière mode chez les profs qui disent de toute façon "on peut faire comme on veut" surtout si ca ressemblent à des méthodes du 19eme siècle qui ne demandent pas trop de travail de préparation ni de se creuser la tête...
Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
Merci pour ton témoignage. Et après on nous parle de liberté pédagogique. Lamentable.
- OsmieSage
Jane a écrit:JPhMM a écrit:Oui, en effet.
Je me souviens d'un (parmi n) tout à fait caricatural intitulé "l'autorité".
1. Bonjour, je suis formatrice multicarte, voici mon CV.
2. Qu'est-ce que l'autorité pour vous.
3. Qu'est-ce que l'autorité pour Bourdieu.
4. Mettez-vous en groupe de 4, pour parler des problèmes d'autorité que vous avez pu rencontrer.
5. Voici de grandes feuilles (vous avez des stylos ? j'en avais plus...), vous y jetterez vos idées en vrac et désignerez un rapporteur, pour qu'il rapporte les travaux du groupe.
6. A dans deux heures, vous me trouverez à la machine à ca... euh bref, je vais réfléchir, ne pas déranger, merci.
Gestion des conflits:
1- présentation de l'intervenant, voici mon CV, et voici mon acolyte. Non, il n'est pas muet, il est en posture d'observation.
2- diffusion vidéo d'une situation de conflit: un élève a jeté un papier dans la cour devant un adulte (oh mon dieu mon dieu, que voilà un conflit d'une violence insoutenable ).
3- jeux de rôles: comment réagiriez-vous si vous voyiez un élève jeter un papier dans la cour ? il me faut des volontaires pour incarner l'adulte et l'élève.
Les souvenirs remontent ! A mon tour : à l'IUFM, nous avons eu une formation de 3h sur la couleur à utiliser dans les corrections de copies ; conclusion : le rouge est un traumatisme pour l'élève, mais il existe des tas de jolies couleurs en papeterie !
- William FosterExpert
Docteur OX a écrit:prof2maths a écrit:
Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
Merci pour ton témoignage. Et après on nous parle de liberté pédagogique. Lamentable.
Mais la liberté est bien là : on peut très bien faire ce qui nous semble adapté, judicieux, intelligent, efficient...
Ce qui est à critiquer, c'est le prix de cette liberté : avoir à supporter des inspecteurs navrants et hypersensibles aux dernières tendances de la mode.
D'ailleurs, en parlant de mode, je trouve que de plus en plus, les sites pédagogiques plus ou moins institutionnels (Eduscol, lettre
"J'ai essayé les nouvelles culottes en angora" / "J'ai essayé les nouvelles capsules classe inversée"
"Kim Kardashian : regardez-moi !" / "Meirieu : écoutez-moi !"
"La mode est au col roulé" / "La mode est à la tâche complexe"
"Une méthode contre la cellulite" / "Une méthode contre l'ennui des élèves"
"Rubrique astro : votre thème astral" / "Rubrique gastro : votre thème EPI Corps, santé, bien-être, sécurité"
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- JPhMMDemi-dieu
William Foster a écrit:Docteur OX a écrit:prof2maths a écrit:
Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
Merci pour ton témoignage. Et après on nous parle de liberté pédagogique. Lamentable.
Mais la liberté est bien là : on peut très bien faire ce qui nous semble adapté, judicieux, intelligent, efficient...
Ce qui est à critiquer, c'est le prix de cette liberté : avoir à supporter des inspecteurs navrants et hypersensibles aux dernières tendances de la mode.
D'ailleurs, en parlant de mode, je trouve que de plus en plus, les sites pédagogiques plus ou moins institutionnels (Eduscol, lettrede propaganded'information de la Rectrice, les cahiers pédagogiques, site du MEN, etc.) se présentent comme Elle, Marie-Claire ou Biba :
"J'ai essayé les nouvelles culottes en angora" / "J'ai essayé les nouvelles capsules classe inversée"
"Kim Kardashian : regardez-moi !" / "Meirieu : écoutez-moi !"
"La mode est au col roulé" / "La mode est à la tâche complexe"
"Une méthode contre la cellulite" / "Une méthode contre l'ennui des élèves"
"Rubrique astro : votre thème astral" / "Rubrique gastro : votre thème EPI Corps, santé, bien-être, sécurité"
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- monseigneurHabitué du forum
William Foster a écrit:
Mais la liberté est bien là : on peut très bien faire ce qui nous semble adapté, judicieux, intelligent, efficient...
Ce qui est à critiquer, c'est le prix de cette liberté : avoir à supporter des inspecteurs navrants et hypersensibles aux dernières tendances de la mode.
Entièrement d'accord, +1 sur la note est un prix bien peu élevé à payer pour conserver notre liberté ! Et rien n'empêche de faire un "faux cours" juste le jour de l'inspection...
D'ailleurs, en parlant de mode, je trouve que de plus en plus, les sites pédagogiques plus ou moins institutionnels (Eduscol, lettrede propaganded'information de la Rectrice, les cahiers pédagogiques, site du MEN, etc.) se présentent comme Elle, Marie-Claire ou Biba :
"J'ai essayé les nouvelles culottes en angora" / "J'ai essayé les nouvelles capsules classe inversée"
"Kim Kardashian : regardez-moi !" / "Meirieu : écoutez-moi !"
"La mode est au col roulé" / "La mode est à la tâche complexe"
"Une méthode contre la cellulite" / "Une méthode contre l'ennui des élèves"
"Rubrique astro : votre thème astral" / "Rubrique gastro : votre thème EPI Corps, santé, bien-être, sécurité"
Excellent !!!
- BoubouleDoyen
philbog a écrit:kamasolou a écrit: Et surtout pas d'approche verticale, c'est très mal vu. Une collègue s'est faite démonter en inspection pour avoir présenté une séance de manipulation où elle a osé donner le protocole complet aux élèves pour qu'ils exécutent et vérifient une formule théorique..
Elle est tombée sur un inspecteur qui pense bêtement qu'il y a des méthodes pédagogiques d'une grande nullité qui font perdre leur temps aux élèves car ils n'y apprennent rien..(par exemple exécuter un protocole comme une recette de cuisine) et d'autres méthodes pédagogiques qui sont excellentes car les eleves y apprennent surtout à réfléchir, à se creuser la tete et finissent donc par comprendre au lieu d'apprendre par cœur...
Il y a encore de bons inspecteurs qui osent affronter la dernière mode chez les profs qui disent de toute façon "on peut faire comme on veut" surtout si ca ressemblent à des méthodes du 19eme siècle qui ne demandent pas trop de travail de préparation ni de se creuser la tête...
Cette généreuse idée ne résiste pas vraiment aux observations qu'on peut faire dans le supérieur : qui a manipulé auparavant avec protocole linéaire fourni ? Qui non ?
En chimie où les techniques sont quand même assez répétitives, on constate (pour reprendre les mots d'un inspecteur) qu'on a "d'éternels apprenants".
Une raison simple est qu'il n'y a pas assez de temps et de séances pour que celui qui réfléchit (trop) prenne le temps de réfléchir à chaque fois pour retrouver comment il doit exécuter une dilution (par exemple). Et on peut apprendre par coeur quelque chose qu'on a compris après l'avoir exécuté bêtement, voire en l'exécutant bêtement. Croire qu'on va mettre un élève passif à la réflexion parce qu'on ne lui donne pas le protocole, c'est oublier qu'il va juste attendre de voir ce qui se passe sur la paillasse d'à côté. Pour un élève intelligent, quelle que soit la méthode, ça marche, c'est magique parce qu'il réfléchit à ce qu'il fait.
Bref, encore une fois, il faut mixer les méthodes et les inspecteurs devraient penser à étudier l'ensemble des activités de l'année avant de faire ses critiques.
- prof2mathsNiveau 5
William Foster a écrit:
Mais la liberté est bien là : on peut très bien faire ce qui nous semble adapté, judicieux, intelligent, efficient...
Ce qui est à critiquer, c'est le prix de cette liberté : avoir à supporter des inspecteurs navrants et hypersensibles aux dernières tendances de la mode.
D'ailleurs, en parlant de mode, je trouve que de plus en plus, les sites pédagogiques plus ou moins institutionnels (Eduscol, lettrede propaganded'information de la Rectrice, les cahiers pédagogiques, site du MEN, etc.) se présentent comme Elle, Marie-Claire ou Biba :
"J'ai essayé les nouvelles culottes en angora" / "J'ai essayé les nouvelles capsules classe inversée"
"Kim Kardashian : regardez-moi !" / "Meirieu : écoutez-moi !"
"La mode est au col roulé" / "La mode est à la tâche complexe"
"Une méthode contre la cellulite" / "Une méthode contre l'ennui des élèves"
"Rubrique astro : votre thème astral" / "Rubrique gastro : votre thème EPI Corps, santé, bien-être, sécurité"
Très bien vu!
Mais on nous répondra qu'il ne s'agit pas tellement de mode mais plutôt de progressisme.
Notre élite pédagogique ne cesse d'en appeler à la voie du « progrès » et de la « modernité ». Oui c'est moderne de flinguer les disciplines, d'imposer des pédagogies, de vider les programmes de leurs contenus spécifiques. Le bilan de la réforme des lycées est mauvais, c'est sans doute parce que ces crétins de profs n'ont pas bien mis le dogme en place. Pourtant le dogme a raison, et l’opinion des enseignants est nécessairement mauvaise puisque archaïque. Il est étonnant de voir à quel point les acteurs de premier plan sont jugés incompétents. (il faut d'urgence leur retirer les pauvres élèves qui subissent des méthodes du moyen age)
Prochaine étape de la modernité : ne plus mettre de notes.
Souvenons nous des paroles de NVB : « Ceux qui préfèrent recourir aux notes continueront à le faire. On ne force pas l'innovation ». On sent ce mépris sous-jacent mais très palpable pour les enseignants. Comment lutter contre l’échec scolaire ? simple, on casse le thermomètre ! Ainsi pas de température = pas de malade. Youpi le monde est magique: plus de souffrance, que de la pensée positive !! Triste innovation idéologique qui n'est que du « bougisme stérile »...
- User5899Demi-dieu
Oui, bien sûr. Je me demande toutefois si la cause n'est pas inversée et si ce n'est pas l'incroyable cirque qu'est devenu notre métier qui laisse penser à ce genre de clown qu'il peut envisager ainsi sa pratique...adrifab a écrit:Je n'ai pas de mots assez sévères pour condamner les pîtreries ( et là je suis très bienveillant ) de ce prof et de son pitoyable " superlatifman" ( soupir ). Comment en est-on arrivé là ? Comment la profession s'est-elle à ce point dégradée, déclassée ? Comment être pris au sérieux, comment être respecté après avoir commis ça ??
- User5899Demi-dieu
Grrr... M'adam, on rprend à quelle heure après le repas ?JPhMM a écrit:Oui, en effet.
Je me souviens d'un (parmi n) tout à fait caricatural intitulé "l'autorité".
1. Bonjour, je suis formatrice multicarte, voici mon CV.
2. Qu'est-ce que l'autorité pour vous.
3. Qu'est-ce que l'autorité pour Bourdieu.
4. Mettez-vous en groupe de 4, pour parler des problèmes d'autorité que vous avez pu rencontrer.
5. Voici de grandes feuilles (vous avez des stylos ? j'en avais plus...), vous y jetterez vos idées en vrac et désignerez un rapporteur, pour qu'il rapporte les travaux du groupe.
6. A dans deux heures, vous me trouverez à la machine à ca... euh bref, je vais réfléchir, ne pas déranger, merci.
- OsmieSage
On ne reprend pas, on finit plus tôt pour que ceux qui habitent loin puissent rentrer chez eux.
- User5899Demi-dieu
Alors que vous direz : "Je n'ai reçu aucunes formations"JPhMM a écrit:Je note au passage que la grammaire n'est pas un objet très précis.
En effet, si je dis "zéro formation", "formation" est au singulier, or le nombre de formations n'est pas un.
Jdçjdrbs.
Blague à part, je pense qu'il est tout à fait loisible d'écrire "J'ai eu zéro formations", pour la même raison que ci-dessus. C'est une sorte de syllepse.
- User5899Demi-dieu
Osmie a écrit:On ne reprend pas, on finit plus tôt pour que ceux qui habitent loin puissent rentrer chez eux.
- gauvain31Empereur
Je plussoie Cripure; le déclassement a commencé dès lors qu'on commence à enlever des heures disciplinaires. Pour un élève, horaire faible = matière pas intéressante (puisque même institution nous donne très peu). Une ancienne bonne élève m'a confié que lorsqu'elle avait SVT en 1ère L (45 min /semaine); elle ne travaillait pas puisque le faible horaire ne donnait pas envie de se mobiliser.
De même pour les IDD en collège, une ancienne élève à moi devenue professeure de Français m'a confié que, pour elle et ses camarades, quand ils étaient collégiens, les IDD était "la récréation".
Donc oui il y a eu d'abord un déclassement par l’institution elle-même, avant que les collègues inconscients, ou en souffrance, ou en recherche de reconnaissance, se mettent à se déclasser eux-mêmes
De même pour les IDD en collège, une ancienne élève à moi devenue professeure de Français m'a confié que, pour elle et ses camarades, quand ils étaient collégiens, les IDD était "la récréation".
Donc oui il y a eu d'abord un déclassement par l’institution elle-même, avant que les collègues inconscients, ou en souffrance, ou en recherche de reconnaissance, se mettent à se déclasser eux-mêmes
- JPhMMDemi-dieu
Je crois que je comprends. Merci.Cripure a écrit:Alors que vous direz : "Je n'ai reçu aucunes formations"JPhMM a écrit:Je note au passage que la grammaire n'est pas un objet très précis.
En effet, si je dis "zéro formation", "formation" est au singulier, or le nombre de formations n'est pas un.
Jdçjdrbs.
Blague à part, je pense qu'il est tout à fait loisible d'écrire "J'ai eu zéro formations", pour la même raison que ci-dessus. C'est une sorte de syllepse.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
prof2maths a écrit:Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
J'ai connu une variante.
Bon, comme je suis taquin, j'avais décidé de faire quelque chose de très vilain le jour de mon inspection : de la grammaire. Alors paraît que j'ai "de l'or dans les mains", que j'ai un énorme "potentiel" (n'étant plus alors tout jeune prof, après douze ans de métier, j'ai trouvé le mot plaisant). Mes élèves s'intéressaient, adhéraient, participaient. Et on m'a dit aussi que je savais aller chercher les élèves en difficulté pour les faire entrer dans la danse.
Mouais... sauf que "PISA", sauf que "tout prouve que ces méthodes ne fonctionnent pas", que c'est à cause d'elles que les élèves sont dégoûtés de la lecture ( ), qu'il faut travailler autrement, que les connaissances tradi ne servent à rien, qu'il faut faire davantage appel à la créativité spontanée des élèves.
Neuf années sans inspection, de l'or dans les mains, de nombreux latinistes dans un petit collège de REP : 2 points. Le cours de l'or a du plomb dans l'aile.
Quand j'entends certains collègues, à peu près aussi soucieux de l'avenir de leurs élèves que moi de mon premier slip, me parler de leur course à la hors classe, j'ai un peu de mal. Mais j'ai appris à garder le sourire.
Sans doute était-ce un peu stupide de montrer sciemment à un inspecteur ce qu'il ne voulait pas voir, mais il me semble que j'avais besoin de me confronter directement en cette occasion au discours institutionnel, pour me conforter dans mon envie de quitter un boulot que, pourtant, j'aime. J'avais aussi dans l'idée que le jour où je serais définitivement dépouillé de toute ambition sociale en obtenant enfin mes promotions à l'ancienneté, je me sentirais complètement libre. J'ai en effet une conception assez personnelle de l'ambition.
Peut-être, alors, pourrai-je m'amuser à faire un cours gag en inspection, pour déconner. Parce que je suis toujours prof, hein, pour manger. J'ai cinq minutes, là, pondons quelque chose... Il faut prendre le problème à l'envers... Je ne me demanderai pas ce que je veux enseigner à mes élèves, mais je partirai d'une idée d'activité, dont les qualités seront à trouver a posteriori : je laisserai ce boulot à l'inspecteur, d'ailleurs. Hum... allez, j'ai une bonne idée, là : un "jeu de rôle". Ça sonne, ça. Y a plus qu'à imaginer ce qu'on peut bien en faire. Un truc avec beaucoup d'interactions... Des élèves qui réfléchissent en groupes, avant de confronter leurs productions dans une prestation vivante.
Hum... faudrait un peu de numérique, aussi... Les gamins pourraient projeter un truc...
Attendez. Chaque groupe devra faire deviner un truc, un truc dont ils auront l'image. Les groupes composeront donc des dialogues vaguement théâtraux dans lesquels ils parleront du truc, mais sans le nommer. En jouant devant le reste de la classe, ils devront ainsi faire deviner le truc à leurs camarades. Et à la fin, en ménageant un peu le suspense, on projette l'image pour voir si les copains ont bien deviné !
Qu'est-ce qui vous a permis de... Vous avez vu comme c'était bien trouvé...
Oui, Pierre ? tu as repéré un champ lexical ? Un accord au féminin t'a mis sur la piste ? Et alors ! Pourquoi faut-il que tu la ramènes avec tes connaissances ? Kévin, qui ne sait rien de cela, a deviné aussi bien que toi, me semble-t-il !
Je crois que je le tiens ! Il n'y aura plus qu'à écouter l'inspecteur lister les innombrables vertus de l'activité et faire l'éloge de mon efficience pédagogique !
- Spinoza1670Esprit éclairé
philbog a écrit:kamasolou a écrit: Et surtout pas d'approche verticale, c'est très mal vu. Une collègue s'est faite démonter en inspection pour avoir présenté une séance de manipulation où elle a osé donner le protocole complet aux élèves pour qu'ils exécutent et vérifient une formule théorique..
Elle est tombée sur un inspecteur qui pense bêtement qu'il y a des méthodes pédagogiques d'une grande nullité qui font perdre leur temps aux élèves car ils n'y apprennent rien..(par exemple exécuter un protocole comme une recette de cuisine) et d'autres méthodes pédagogiques qui sont excellentes car les eleves y apprennent surtout à réfléchir, à se creuser la tete et finissent donc par comprendre au lieu d'apprendre par cœur...
Il y a encore de bons inspecteurs qui osent affronter la dernière mode chez les profs qui disent de toute façon "on peut faire comme on veut" surtout si ca ressemblent à des méthodes du 19eme siècle qui ne demandent pas trop de travail de préparation ni de se creuser la tête...
C'est ce type de position archi-séductrice mais complètement fausse plaçant les méthodes pédagogiques loin au-dessus des contenus disciplinaires et opposant sens et mécanisme qui est à l'origine de la mise à mort des disciplines et appelle des atrocités comme le socle commun de compétences. Ces préjugés pédagogistes fonctionnent par groupes et souvent ils semblent se renforcer l'un l'autre dans l'argumentation qui comprend invariablement des expressions comme "on sait aujourd'hui que...". Mais si on stoppe la logorrhée meirieutique et qu'on commence à analyser un peu toutes ces propositions, on voit que cette argumentation n'est pas conforme à la réalité. Voici quelques citations de personnes qui l'expliqueront mieux que moi :
Voir par exemple les analyses de E. D Hirsch Jr :
Antipathie au contenu disciplinaire
Apprendre dans les manuels
Apprendre par cœur.
Capital intellectuel.
De simples faits.
Enseigner la compréhension, le sens.
Faits inférieurs à la compréhension.
"Les faits sont vite dépassés."
Moins c’est plus.
Théorie bancaire de l’enseignement.
Théorie de la transmission scolaire.
Conception formaliste-utilitaire de l’enseignement
Apprendre à apprendre
Apprentissage tout au long de la vie.
Compétences d’accès.
Compétences d’ordre supérieur.
Compétences de pensée critique.
Compétences de résolution de problèmes.
Compétences métacognitives.
Promesses de la technique.
Sur le pédagogisme :
Liliane Lurçat a écrit:L'école française est devenue l'école des sciences de l'éducation. Dans cette école, les sociologues et les pédagogistes rejettent la singularité de la personne au nom de déterminismes liés principalement à l'origine sociale. Dans les IUFM on prétend former des professionnels de l'enseignement, sans tenir compte des disciplines à enseigner. En réalité la pédagogie n'est pas séparable des connaissances à transmettre, elle prend des formes différentes selon les disciplines. A l'inverse, le pédagogisme sépare la pédagogie des disciplines, il veut se situer au-dessus des connaissances à transmettre, auxquelles il substitue un arsenal de techniques et de procédés.
http://www.sauv.net/lurcat1.htm
Sur le "par cœur" et le mécanisme opposé au sens et à la compréhension :
Michel Delord a écrit:Il y a une étonnante position qui consiste à prétendre que, pour éviter la «perte de sens» liée à l’enseignement «mécanique» dont une forme serait le fait «d’apprendre par cœur» un certain nombre de choses, il faut évacuer tout ce qui est mécanique dans l’enseignement et le confier à la machine (calculette ou ordinateur). Ce qui est essentiellement mécanique est le type de raisonnement qui aboutit à ce type de conclusion car il oppose justement de manière mécaniste l’intelligent au mécanique, la pratique du calcul à la compréhension de celui-ci comme si le fameux «sens» était indépendant de la pratique et opposé à celle-ci. Car si, comme pour un logiciel, le mécanisme humain doit être débrayable, c’est que ce mécanisme existe et c’est son existence qui justement permet à l’esprit de pouvoir se concentrer sur la compréhension. Un élève qui ne maîtrise pas de manière mécanique le calcul algébrique, qui est lui-même, entre autres, une mécanisation du calcul numérique, submergé par les difficultés techniques du calcul, ne pourra pas porter son attention sur le sens de son calcul. Et le fait de confier ce calcul non maîtrisé humainement à une machine ne résout aucunement le problème mais l’aggrave.
http://www.sauv.net/nticd.htm
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Shere KhanNiveau 10
Il y a tout un art à enseigner l'ignorance...boris vassiliev a écrit:Moi, j'ai subi ça à l'époque du tout-document triomphant ; c'était à qui faisait la plus jolie fifiche. Prononcer le mot "magistral" aurait pu provoquer un évanouissement chez les formateurs ; seul l'adjectif "dialogué" était tolérable pour désigner ces phases de cours dont on ne pouvait qu'avoir honte.
L'orgasme pédagogique, c'était lorsque l'apprenant, au terme de la correction de la fifiche (reprenant des réponses d'élèves, évidemment !), parvenait (baraguiné avec ses phrases à lui, attention à ne pas tricher !), à écrire quelques lignes (pas plus, hein !) en réponse à la formidable problématique qu'un document d'accroche tout aussi formidable devait faire germer dans la tête des élèves en début d'heure.
Les TICE occupaient pas mal de séances également : c'était encore nouveau, personne ne savait trop quoi en faire pour que ça apporte quelque chose par rapport à un cours "classique" (enfin, le truc décrit plus haut), mais il fallait faire tourner le matériel...
Les formations non-disciplinaires relevaient généralement du gag : tour de table quasi systématique, distribution dephotocopies toutes dégueulassescorpus de textes écrits par des "penseurs" dont il fallait tirer la substantifique moelle en "ateliers" s'éternisant heureusement jusqu'en fin d'heure pour dispenser les pauvres rapporteurs de présenter le "travail" de leur groupe...
- Shere KhanNiveau 10
Personne ne nous parle de liberté pédagogique, justement. J'ai appris cette notion grâce au SNALC et à FO.Docteur OX a écrit:prof2maths a écrit:philbog a écrit:kamasolou a écrit: Et surtout pas d'approche verticale, c'est très mal vu. Une collègue s'est faite démonter en inspection pour avoir présenté une séance de manipulation où elle a osé donner le protocole complet aux élèves pour qu'ils exécutent et vérifient une formule théorique..
Elle est tombée sur un inspecteur qui pense bêtement qu'il y a des méthodes pédagogiques d'une grande nullité qui font perdre leur temps aux élèves car ils n'y apprennent rien..(par exemple exécuter un protocole comme une recette de cuisine) et d'autres méthodes pédagogiques qui sont excellentes car les eleves y apprennent surtout à réfléchir, à se creuser la tete et finissent donc par comprendre au lieu d'apprendre par cœur...
Il y a encore de bons inspecteurs qui osent affronter la dernière mode chez les profs qui disent de toute façon "on peut faire comme on veut" surtout si ca ressemblent à des méthodes du 19eme siècle qui ne demandent pas trop de travail de préparation ni de se creuser la tête...
Et oui... et non. Lors d'une inspection sur le théorème Pythagore, l'inspecteur ne tarit pas d'éloges sur ma gestion de classe, sur la dynamique du cours, sur l'originalité de l'angle choisi pour introduire le théorème, sur l'enthousiasme des élèves, sur ma "grande maitrise" de la gestion de l'hétérogénéité, sur le fait qu'ils soient tous sortis du cours en ayant appris quelque chose, etc. Tout le discours de l'IPR est ultra-positif et même dithyrambique... à un bémol près : "vous n'avez pas fait de tache complexe, vous savez c'est à la mode et c'est très bien". On se quitte là dessus.
Lorsque j'ai reçu mon compte rendu d'inspection, ça été le massacre : description ultra brève de la séance, suivie de 3 très longs paragraphes me reprochant de ne pas faire de taches complexes, d'avoir des méthodes d'un autre temps (il ne précise pas lesquelles), et de n'avoir aucune réflexion sur mon métier... +1 sur la note pédago. Certes ce n'est qu'un exemple, mais il est loin d'être rare...
Merci pour ton témoignage. Et après on nous parle de liberté pédagogique. Lamentable.
- Dr RaynalHabitué du forum
A chaque inspection, je médite benoitement ce proverbe asiatique :
"Pour la souris, le chat est un tigre ; mais pour le tigre, il n'est qu'un chat".
Ainsi, je me satisfait de "progresser" uniquement à l'ancienneté, et m'enorgueillit de ma note pédago fossilisée à 42 au 9e échelon, car, après tout, 42 c'est la réponse à toutes les questions, non ?
"Pour la souris, le chat est un tigre ; mais pour le tigre, il n'est qu'un chat".
Ainsi, je me satisfait de "progresser" uniquement à l'ancienneté, et m'enorgueillit de ma note pédago fossilisée à 42 au 9e échelon, car, après tout, 42 c'est la réponse à toutes les questions, non ?
- SergeMédiateur
Outre la video de superlatifman ....
Ca fait carrément de la peine, tant c'est ridicule et ... crispant :
https://www.youtube.com/watch?v=6anWSTbVXGg
https://www.youtube.com/watch?v=TT5Zrama1nM
https://www.youtube.com/watch?v=WFGJdBLhBwg
Ca fait carrément de la peine, tant c'est ridicule et ... crispant :
https://www.youtube.com/watch?v=6anWSTbVXGg
https://www.youtube.com/watch?v=TT5Zrama1nM
https://www.youtube.com/watch?v=WFGJdBLhBwg
- OlympiasProphète
C'est le genre de formation où je dessine des 🐌 pour éviter de sombrer dans le comaShere Khan a écrit:Il y a tout un art à enseigner l'ignorance...boris vassiliev a écrit:Moi, j'ai subi ça à l'époque du tout-document triomphant ; c'était à qui faisait la plus jolie fifiche. Prononcer le mot "magistral" aurait pu provoquer un évanouissement chez les formateurs ; seul l'adjectif "dialogué" était tolérable pour désigner ces phases de cours dont on ne pouvait qu'avoir honte.
L'orgasme pédagogique, c'était lorsque l'apprenant, au terme de la correction de la fifiche (reprenant des réponses d'élèves, évidemment !), parvenait (baraguiné avec ses phrases à lui, attention à ne pas tricher !), à écrire quelques lignes (pas plus, hein !) en réponse à la formidable problématique qu'un document d'accroche tout aussi formidable devait faire germer dans la tête des élèves en début d'heure.
Les TICE occupaient pas mal de séances également : c'était encore nouveau, personne ne savait trop quoi en faire pour que ça apporte quelque chose par rapport à un cours "classique" (enfin, le truc décrit plus haut), mais il fallait faire tourner le matériel...
Les formations non-disciplinaires relevaient généralement du gag : tour de table quasi systématique, distribution dephotocopies toutes dégueulassescorpus de textes écrits par des "penseurs" dont il fallait tirer la substantifique moelle en "ateliers" s'éternisant heureusement jusqu'en fin d'heure pour dispenser les pauvres rapporteurs de présenter le "travail" de leur groupe...
- ErgoDevin
Nan mais c'est un infiltré pour parodier le principe par outrance, hein ?Serge a écrit:Outre la video de superlatifman ....
Ca fait carrément de la peine, tant c'est ridicule et ... crispant :
https://www.youtube.com/watch?v=6anWSTbVXGg
https://www.youtube.com/watch?v=TT5Zrama1nM
https://www.youtube.com/watch?v=WFGJdBLhBwg
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- FeuchtwangerNiveau 9
Serge a écrit:Outre la video de superlatifman ....
Ca fait carrément de la peine, tant c'est ridicule et ... crispant :
https://www.youtube.com/watch?v=6anWSTbVXGg
https://www.youtube.com/watch?v=TT5Zrama1nM
https://www.youtube.com/watch?v=WFGJdBLhBwg
Je ne vois même pas comment il peut s'en sortir face aux parents.
J'ai un de mes enfants qui subit cela, je fais un scandale (en plus, les images de la vidéo du présent de narration peuvent être considérées comme morbides et choquantes. Je ne suis même pas sûr que certaines ne sont pas tirées de films interdits aux moins de 15 ans...
- prof2mathsNiveau 5
je n'ai regardé que la vidéo sur le superlatif. Bon, il mouille le maillot le collègue, certes, mais au final pour nous sortir un... simple cours magistral !
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