- Invité ElExpert spécialisé
Oui
- GrypheMédiateur
DesolationRow a écrit:Vous êtes allé chercher une deuxième vidéo de ce triste sire après avoir vu celle sur les superlatifs ?
Moi aussi.
- User5899Demi-dieu
Voici donc l'Elpenor qui des capsules piètreselpenor a écrit:Oui
S'est souillé lâchement, sans en rougir... Le traître !
- DesolationRowEmpereur
Gryphe a écrit:DesolationRow a écrit:Vous êtes allé chercher une deuxième vidéo de ce triste sire après avoir vu celle sur les superlatifs ?
Moi aussi.
Tu quoque ? :shock:
- Invité ElExpert spécialisé
Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !
Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !
Voyage infortuné ! Rivage malheureux,
Fallait-il approcher de tes bords dangereux !
Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !
Voyage infortuné ! Rivage malheureux,
Fallait-il approcher de tes bords dangereux !
- HonchampDoyen
Moi, les capsules, cela m'évoque autre chose.
Les capsules des bouteilles de vin "à étoile", "rouge qui tache", en plastique multicolore, avec lesquelles on faisait des rideaux pour empêcher les mouches d'entrer, dans les années 60, dans ma région.
(Vin du Goulet-Turpin, marque Josetti...)
Les capsules de bière.
Mon voisin fabrique avec un petit morceau de bois, une capsule de bière et un clou, un petit appareil pour gratter les poissons de retour de la pêche. Il distribue des gardons au voisinage et l'outil/capsule qui va avec.
Désolée, après vos vers , Elpenor ou Cripure, (vers de poésie, pas vers à pêche), je suis très terre à terre.
Mais voilà une des raisons pour lesquelles la nouvelle mode des capsules m'amuse...
Pour moi, c'est très "prolo", une capsule, très loin des pédagogistes excessifs compassés et snobinards.
Les capsules des bouteilles de vin "à étoile", "rouge qui tache", en plastique multicolore, avec lesquelles on faisait des rideaux pour empêcher les mouches d'entrer, dans les années 60, dans ma région.
(Vin du Goulet-Turpin, marque Josetti...)
Les capsules de bière.
Mon voisin fabrique avec un petit morceau de bois, une capsule de bière et un clou, un petit appareil pour gratter les poissons de retour de la pêche. Il distribue des gardons au voisinage et l'outil/capsule qui va avec.
Désolée, après vos vers , Elpenor ou Cripure, (vers de poésie, pas vers à pêche), je suis très terre à terre.
Mais voilà une des raisons pour lesquelles la nouvelle mode des capsules m'amuse...
Pour moi, c'est très "prolo", une capsule, très loin des pédagogistes excessifs compassés et snobinards.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MoonchildSage
https://fr.wikipedia.org/wiki/CapsHonchamp a écrit:Les capsules de bière.
- BoubouleDoyen
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:lisette83 a écrit:Si l'on donnait le choix après le concours et s'il y avait de la place pour tout le monde, une énorme majorité demanderait un lycée.
Je n'en suis pas certain. En HG, par exemple, si on est avant tout passionné par l'antiquité et les temps médiévaux, on évite à mort le lycée. De plus, il y a beaucoup plus de liberté au collège qu'au lycée et moins de pression normalisante des examens.
J'ai débuté ma carrière au lycée et je ne veux pas y retourner, au désespoir de mon IPR qui semble considérer que c'est mieux pour une carrière de prof...
Je partage totalement l'avis d'Elyas sur la liberté, notamment pédagogique. Il y a aussi l'utilisation du numerique, etc.
Et au moins pour la physique-chimie, moins de boulot au collège en dehors de l'edt.
- AudreyOracle
Fesseur Pro a écrit:+ 1Isis39 a écrit: au désespoir de mon IPR qui semble considérer que c'est mieux pour une carrière de prof...
Je suis toujours scié qu'il considère le lycée comme une "promotion".
On est bien au collège.
J'ai été sidérée aussi quand, lors de mon récent entretien au rectorat, on m'a proposé une mutation en Lycée pour faire "avancer" ma carrière, parce que, d'après mes interlocutrices, je serais une "très bonne enseignante en lycée"...tout ça étant mis en terme de promotion sur le même plan que la réussite à l'agrégation.
Ben j'ose le dire, et je le leur ai dit, moi, je suis bien plus contente en collège qu'au lycée (j'y ai été stagiaire, et ça m'a suffi), et je pense y avoir acquis une vraie compétence. Je suis énervée devant ce mépris sous-jacent exprimé pour les enseignements dispensés au collège.
- Invité ElExpert spécialisé
@ Honchamp
@ Audrey: comment ça on t'a proposé une mutation? ça existe, en dehors des demandes officielles? ou ils t'ont suggéré de faire une demande?
Pour ma part, je suis bien au lycée, mieux qu'au collège que j'ai pu apprécier quelques années cependant (mais Elyas a raison avec la "pression normalisante" des examens, c'est pénible mais aussi déprimant car à chaque session du bac depuis quelques temps j'ai l'impression de participer à une vaste supercherie). J'ai toujours eu des collègues qui aimaient vraiment les collégiens: les accompagner dans leur développement, les voir arriver enfants et partir un peu plus matures, leur enseigner des savoirs fondamentaux, etc. Le mépris envers les collègues de collège de la part de l'institution est ahurissant.
@ Audrey: comment ça on t'a proposé une mutation? ça existe, en dehors des demandes officielles? ou ils t'ont suggéré de faire une demande?
Pour ma part, je suis bien au lycée, mieux qu'au collège que j'ai pu apprécier quelques années cependant (mais Elyas a raison avec la "pression normalisante" des examens, c'est pénible mais aussi déprimant car à chaque session du bac depuis quelques temps j'ai l'impression de participer à une vaste supercherie). J'ai toujours eu des collègues qui aimaient vraiment les collégiens: les accompagner dans leur développement, les voir arriver enfants et partir un peu plus matures, leur enseigner des savoirs fondamentaux, etc. Le mépris envers les collègues de collège de la part de l'institution est ahurissant.
- lisette83Érudit
Il y a aussi souvent l'idée qu'en cas de fatigue ou de fragilité, l'enseignement au lycée serait plus facile.Audrey a écrit:Fesseur Pro a écrit:+ 1Isis39 a écrit: au désespoir de mon IPR qui semble considérer que c'est mieux pour une carrière de prof...
Je suis toujours scié qu'il considère le lycée comme une "promotion".
On est bien au collège.
J'ai été sidérée aussi quand, lors de mon récent entretien au rectorat, on m'a proposé une mutation en Lycée pour faire "avancer" ma carrière, parce que, d'après mes interlocutrices, je serais une "très bonne enseignante en lycée"...tout ça étant mis en terme de promotion sur le même plan que la réussite à l'agrégation.
Ben j'ose le dire, et je le leur ai dit, moi, je suis bien plus contente en collège qu'au lycée (j'y ai été stagiaire, et ça m'a suffi), et je pense y avoir acquis une vraie compétence. Je suis énervée devant ce mépris sous-jacent exprimé pour les enseignements dispensés au collège.
- Marie LaetitiaBon génie
elpenor a écrit:@ Honchamp
@ Audrey: comment ça on t'a proposé une mutation? ça existe, en dehors des demandes officielles? ou ils t'ont suggéré de faire une demande?
Pour ma part, je suis bien au lycée, mieux qu'au collège que j'ai pu apprécier quelques années cependant (mais Elyas a raison avec la "pression normalisante" des examens, c'est pénible mais aussi déprimant car à chaque session du bac depuis quelques temps j'ai l'impression de participer à une vaste supercherie). J'ai toujours eu des collègues qui aimaient vraiment les collégiens: les accompagner dans leur développement, les voir arriver enfants et partir un peu plus matures, leur enseigner des savoirs fondamentaux, etc. Le mépris envers les collègues de collège de la part de l'institution est ahurissant.
En même temps, ce "mépris" (au sens étymologique d'abord) vient de gens qui ne sont pas enseignants et qui ne comprennent pas le plaisir que l'on peut voir à enseigner en collège. Donc, ce qu'ils en pensent, hum,...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
*mauvais esprit on*Audrey a écrit:Fesseur Pro a écrit:+ 1Isis39 a écrit: au désespoir de mon IPR qui semble considérer que c'est mieux pour une carrière de prof...
Je suis toujours scié qu'il considère le lycée comme une "promotion".
On est bien au collège.
J'ai été sidérée aussi quand, lors de mon récent entretien au rectorat, on m'a proposé une mutation en Lycée pour faire "avancer" ma carrière, parce que, d'après mes interlocutrices, je serais une "très bonne enseignante en lycée"...tout ça étant mis en terme de promotion sur le même plan que la réussite à l'agrégation.
Ben j'ose le dire, et je le leur ai dit, moi, je suis bien plus contente en collège qu'au lycée (j'y ai été stagiaire, et ça m'a suffi), et je pense y avoir acquis une vraie compétence. Je suis énervée devant ce mépris sous-jacent exprimé pour les enseignements dispensés au collège.
En même temps, hein, si tu étais un peu conciliante (et vaniteuse), tu leur rendrais un grand service en évacuant le collège où tu les enquiquines avec ton esprit de résistance. Sont pénibles, les résistants. Des empêcheurs de réformer en rond...
*mauvais esprit off*
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User21929Expert
*Esprit espiègle on*Marie Laetitia a écrit:*mauvais esprit on*Audrey a écrit:Fesseur Pro a écrit:+ 1Isis39 a écrit: au désespoir de mon IPR qui semble considérer que c'est mieux pour une carrière de prof...
Je suis toujours scié qu'il considère le lycée comme une "promotion".
On est bien au collège.
J'ai été sidérée aussi quand, lors de mon récent entretien au rectorat, on m'a proposé une mutation en Lycée pour faire "avancer" ma carrière, parce que, d'après mes interlocutrices, je serais une "très bonne enseignante en lycée"...tout ça étant mis en terme de promotion sur le même plan que la réussite à l'agrégation.
Ben j'ose le dire, et je le leur ai dit, moi, je suis bien plus contente en collège qu'au lycée (j'y ai été stagiaire, et ça m'a suffi), et je pense y avoir acquis une vraie compétence. Je suis énervée devant ce mépris sous-jacent exprimé pour les enseignements dispensés au collège.
En même temps, hein, si tu étais un peu conciliante (et vaniteuse), tu leur rendrais un grand service en évacuant le collège où tu les enquiquines avec ton esprit de résistance. Sont pénibles, les résistants. Des empêcheurs de réformer en rond...
*mauvais esprit off*
Et au moment de la réforme du lycée on te proposera de retourner en collège...
*Esprit espiègle off*
- adrifabNiveau 10
Je n'ai pas de mots assez sévères pour condamner les pîtreries ( et là je suis très bienveillant ) de ce prof et de son pitoyable " superlatifman" ( soupir ). Comment en est-on arrivé là ? Comment la profession s'est-elle à ce point dégradée, déclassée ? Comment être pris au sérieux, comment être respecté après avoir commis ça ??
- fanetteFidèle du forum
lisette83 a écrit:
Il y a aussi souvent l'idée qu'en cas de fatigue ou de fragilité, l'enseignement au lycée serait plus facile.
Oui mais ça, c'était avant !
Il y a vingt ans, nombre de collégiens n'allaient pas au lycée d'enseignement général. L'idée répandue alors était qu'enseigner au lycée demandait plus de travail (niveau des cours, nombre et épaisseur des copies) mais que le public étant plus calme, on s'épuisait moins en classe.
Je pense que c'est moins vrai dans beaucoup d'établissements : certes, les élèves sont plus vieux, donc normalement plus matures, mais vu ceux que nous laissons passer en 2nde , je ne suis pas sûre d'envier mes collègues de lycée !
- lisette83Érudit
C'est pour cela que j'emploie le conditionnel, c'est une vision qui a la vie dure et qui fait que les IPR ou autres instances conseillent encore le lycée à ceux qui ont des difficultés au collège en mettant en avant un plus grand épanouissement.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Un bon tiers de nos 2des n'ont pas un niveau très élevé. On les laisse ensuite passer en 1re technique, quelques cas de réorientation en LP… Nos politiques et nos sociologues considèrent ça comme une « promotion sociale » !
Certains ne réussissent pas, en 1 heure, à construire un graphique simple avec 2 courbes !
On nous dit que c'est à nous de nous adapter : « différencier la pédagogie », les uns traceraient péniblement les deux axes, voire mettraient simplement leur prénom (c'est plus mignon), et les plus éveillés rédigeraient les conclusions d'après observation de leur graphique !
Tout le monde il a 14 sur 20, tout le monde il a réussi ! L'École des fans !
Certains ne réussissent pas, en 1 heure, à construire un graphique simple avec 2 courbes !
On nous dit que c'est à nous de nous adapter : « différencier la pédagogie », les uns traceraient péniblement les deux axes, voire mettraient simplement leur prénom (c'est plus mignon), et les plus éveillés rédigeraient les conclusions d'après observation de leur graphique !
Tout le monde il a 14 sur 20, tout le monde il a réussi ! L'École des fans !
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- OsmieSage
elpenor a écrit:Admettons deux secondes (ma bienveillance n'ira pas plus loin) que ce collègue se démène pour intéresser ses élèves, toussa toussa, il paie de sa personne, il bosse, bon. Félicitations.
Ses élèves, fascinés, sont donc devant leurs écrans. Et qu'apprennent-ils? Je parle non seulement de cette vidéo sur le superlatif mais aussi des autres: celles sur le Horla, par exemple, avec une "problématique" qui plaira beaucoup à Cripure et à d'autres parmi nous ("en quoi le Horla est-il une oeuvre fantastique?" ). Ils n'apprennent pas grand'chose, ou alors des clichés comme ça. Une étude des CCL pour montrer comment que c'est fait un texte descriptif? oooooh
On ne cesse de nous culpabiliser sur le mode: il faut donner du sens à vos enseignements. Sans rire: à part faire le pitre et se mettre en scène, le contenu de son cours donne du sens? C'est d'une platitude désespérante! C'est chiant comme la pluie son cours. L'habillage clownesque peut faire illusion deux minutes sur un adolescent pas trop exigeant, mais une fois l'illusion terminée, il ne reste rien, rien de rien. C'est à pleurer.
En fait, je vais vous dire, le drame des pédagos comme lui (et il est une star des Cahiers Pédagogiques manifestement), c'est que ce sont des cuistres. Ils ne maîtrisent pas ce qu'ils enseignent à force de jouer les savants sur la bonne manière d'enseigner. Qu'ils lisent un peu et nous fichent la paix.
Je suis d'accord avec ce que tu écris. Ennui, amateurisme, prétention du "prof", mauvaise maîtrise des sujets traités, vacuité, tout ceci ne peut être caché par "l'effet capsule". Pauvres élèves, ils ne méritent pas ce saccage.
Heureusement que tous les collègues de lettres ne sont pas de l'acabit de superlatifman. Que l'on ose faire des daubes pareilles me consterne ; vraiment, ça ose tout.
- AdsoNiveau 6
adrifab : j'ai montré cette vidéo de superlatifman à ma fille de 17 ans: commentaire "ce type est en train de griller sa vie sociale, il devrait au moins porter une cagoule pour éviter d'être identifié!... Des vidéos comme celle-là quand on a 8 ans c'est pardonnable sinon c'est superlaxatifman...pauvres élèves! ils vont se faire :censure: "
- ysabelDevin
adrifab a écrit:Je n'ai pas de mots assez sévères pour condamner les pîtreries ( et là je suis très bienveillant ) de ce prof et de son pitoyable " superlatifman" ( soupir ). Comment en est-on arrivé là ? Comment la profession s'est-elle à ce point dégradée, déclassée ? Comment être pris au sérieux, comment être respecté après avoir commis ça ??
Je me demande si je ne vais pas la passer à mes secondes en AP... Je serais curieuse de voir leur réaction !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Spinoza1670Esprit éclairé
Isis39 a écrit:Spinoza1670 a écrit:Cactus29 a écrit:Chacun fait la méthode qu'il souhaite, tant que ça fonctionne.
Perso je suis très CM et cours dialogué et ça marche nettement mieux que quand j'appliquais les méthodes de l'Espé.Non, c'est sûrement qu'ils échouent beaucoup moins qu'avec les méthodes de l'Espé.Elyas a écrit:Donc, quand tu te plains de tous tes élèves qui échouent dans des tas de fils depuis plusieurs mois, c'est que tu exagères ?Oui, c'est-à-dire essayer d'autres façons de faire que celles préconisées par les Espé, et c'est ce que fait cactus29.Isis39 a écrit:Comme quoi, essayer d'autres façons de faire, ça peut être utile pour les élèves, non ?
Moonchild, Carnyx, Ronin : +1
Ben moi, à l'IUFM, on m'a appris la méthode que Cactus utilise en classe... Celle qu'il considère comme étant rebelle. Je ne sais pas ce que préconisent les ESPE.
Elyas a écrit:Le fait est qu'on ne sait pas ce que recouvrent les méthodes de l'ESPE où a été Cactus29.
Mon expérience personnelle de PE stagiaire (IUFM en 2005) ressemble beaucoup à celle que relate Rachel Boutonnet dans Journal d'une institutrice clandestine (2003).
Je me suis dit, bien naïvement apparemment, en lisant le commentaire de Cactus29, d'après mes souvenirs de discussions ici même portant sur les IUFM, d'après le résumé d'un ou deux bouquins de témoignages de professeurs de collège qui sont sortis sur la question, que la formation des professeurs de collège et lycée dans les IUFM et ensuite dans les ESPE reprenait peu ou prou les mêmes ficelles.
Dans le primaire, une certaine forme de "pédagogie moderne" s'est tellement imposée depuis 50 ans qu'effectivement "faire du Bled" par exemple relève quasiment de la rébellion, voire de l'hérésie. Mais cela n'empêche les partisans des pédagogies modernes de se vouloir toujours à contre-courant encore aujourd'hui, même en ayant le quasi-monopole des sciences de l'éducation, des ESPE, des officines gouvernementales comme l'ex-INRP, etc.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Je viens de montrer la vidéo à mon fils aussi. Il est en sixième. Je l'ai présentée de la façon la plus neutre possible, pour voir quelle serait sa réaction spontanée.
Il a grimacé tout le temps : il était mal à l'aise. Et il a eu du mal à croire que ce monsieur était un "vrai prof".
Je lui ai ensuite demandé ce qu'il avait compris : rien. Les bouffonneries avaient totalement masqué le contenu. Avec un bout de papier et un crayon, je crois avoir fait bien mieux en quelques minutes sur un coin de table ensuite : il a bien fallu que je m'assure que mon gamin pouvait accéder au contenu si on prenait la peine de le lui expliquer de façon moins rigolote.
En fait, j'aimerais bien qu'on m'explique quel peut être l'intérêt du support vidéo. La succession d'exemples donnés oralement est loin de permettre, me semble-t-il, de structurer l'apprentissage. Il y a bien un bilan à la fin, pour le moins minimaliste et dépouillé d'exemples. Les gamins sont-ils censés se repasser la vidéo trois fois pour tenter d'en reconstruire par eux-mêmes le contenu ?
Pourquoi donc la vidéo plutôt qu'une leçon clairement structurée sur une feuille de papier, avec une mise en page et des choix typographiques qui permettent d'avoir une vision d'ensemble, qui facilitent la hiérarchisation des informations, la perception de l'essentiel face au complément, les allers-retours entre la règle et l'exemple ?
Ce qui me sidère le plus, c'est bien qu'une vidéo comme celle-ci me semble d'une effarante nullité pédagogique, à défaut d'être une réussite pédagogiste.
Il a grimacé tout le temps : il était mal à l'aise. Et il a eu du mal à croire que ce monsieur était un "vrai prof".
Je lui ai ensuite demandé ce qu'il avait compris : rien. Les bouffonneries avaient totalement masqué le contenu. Avec un bout de papier et un crayon, je crois avoir fait bien mieux en quelques minutes sur un coin de table ensuite : il a bien fallu que je m'assure que mon gamin pouvait accéder au contenu si on prenait la peine de le lui expliquer de façon moins rigolote.
En fait, j'aimerais bien qu'on m'explique quel peut être l'intérêt du support vidéo. La succession d'exemples donnés oralement est loin de permettre, me semble-t-il, de structurer l'apprentissage. Il y a bien un bilan à la fin, pour le moins minimaliste et dépouillé d'exemples. Les gamins sont-ils censés se repasser la vidéo trois fois pour tenter d'en reconstruire par eux-mêmes le contenu ?
Pourquoi donc la vidéo plutôt qu'une leçon clairement structurée sur une feuille de papier, avec une mise en page et des choix typographiques qui permettent d'avoir une vision d'ensemble, qui facilitent la hiérarchisation des informations, la perception de l'essentiel face au complément, les allers-retours entre la règle et l'exemple ?
Ce qui me sidère le plus, c'est bien qu'une vidéo comme celle-ci me semble d'une effarante nullité pédagogique, à défaut d'être une réussite pédagogiste.
- Marie LaetitiaBon génie
Spinoza1670 a écrit:Isis39 a écrit:Spinoza1670 a écrit:Cactus29 a écrit:Chacun fait la méthode qu'il souhaite, tant que ça fonctionne.
Perso je suis très CM et cours dialogué et ça marche nettement mieux que quand j'appliquais les méthodes de l'Espé.Non, c'est sûrement qu'ils échouent beaucoup moins qu'avec les méthodes de l'Espé.Elyas a écrit:Donc, quand tu te plains de tous tes élèves qui échouent dans des tas de fils depuis plusieurs mois, c'est que tu exagères ?Oui, c'est-à-dire essayer d'autres façons de faire que celles préconisées par les Espé, et c'est ce que fait cactus29.Isis39 a écrit:Comme quoi, essayer d'autres façons de faire, ça peut être utile pour les élèves, non ?
Moonchild, Carnyx, Ronin : +1
Ben moi, à l'IUFM, on m'a appris la méthode que Cactus utilise en classe... Celle qu'il considère comme étant rebelle. Je ne sais pas ce que préconisent les ESPE.Elyas a écrit:Le fait est qu'on ne sait pas ce que recouvrent les méthodes de l'ESPE où a été Cactus29.
Mon expérience personnelle de PE stagiaire (IUFM en 2005) ressemble beaucoup à celle que relate Rachel Boutonnet dans Journal d'une institutrice clandestine (2003).
Je me suis dit, bien naïvement apparemment, en lisant le commentaire de Cactus29, d'après mes souvenirs de discussions ici même portant sur les IUFM, d'après le résumé d'un ou deux bouquins de témoignages de professeurs de collège qui sont sortis sur la question, que la formation des professeurs de collège et lycée dans les IUFM et ensuite dans les ESPE reprenait peu ou prou les mêmes ficelles.
Dans le primaire, une certaine forme de "pédagogie moderne" s'est tellement imposée depuis 50 ans qu'effectivement "faire du Bled" par exemple relève quasiment de la rébellion, voire de l'hérésie. Mais cela n'empêche les partisans des pédagogies modernes de se vouloir toujours à contre-courant encore aujourd'hui, même en ayant le quasi-monopole des sciences de l'éducation, des ESPE, des officines gouvernementales comme l'ex-INRP, etc.
J'étais à l'IUFM en 2004, j'ai commencé à lire "Journal d'une institutrice clandestine" (je n'en suis qu'à la page 23) mais pour l'instant cela ressemble terriblement à ce que j'ai vu et entendu...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- keroGrand sage
Faudrait arrêter de croire que dans tous les IUFM on servait la même sauce.
Moi, ma formatrice, me disait de faire du cours magistral avec prise de note (en lycée). Et elle dirigeait la section de formateurs du département pour ma matière. On était en 2006/2007.
Ce que je reproche(rait) à ces institutions se situe moins sur le plan de la pédagogie que de la gestion de classe. Cette croyance selon laquelle il suffit de motiver des élèves pour en faire de parfaits apprenants dénués de tout problème de comportement.
Moi, ma formatrice, me disait de faire du cours magistral avec prise de note (en lycée). Et elle dirigeait la section de formateurs du département pour ma matière. On était en 2006/2007.
Ce que je reproche(rait) à ces institutions se situe moins sur le plan de la pédagogie que de la gestion de classe. Cette croyance selon laquelle il suffit de motiver des élèves pour en faire de parfaits apprenants dénués de tout problème de comportement.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
kero a écrit:Faudrait arrêter de croire que dans tous les IUFM on servait la même sauce.
Moi, ma formatrice, me disait de faire du cours magistral avec prise de note (en lycée). Et elle dirigeait la section de formateurs du département pour ma matière.
Je suis bien d'accord. Ce qui est dingue d'ailleurs, c'est cette très grande diversité des expériences.
Je suis passé à l'IUFM en même temps que ML, mais je n'ai rencontré aucun formateur déchargé, ni aucun qui ne soit pas prof d'histoire-géo. Ils étaient des collègues expérimentés qui nous accompagnaient, c'était très stimulant, on allait les voir dans leurs classes et inversement. Et pareil, on nous conseillait assez clairement de faire du magistral.
J'en garde un très bon souvenir et je remercie ces collègues-formateurs qui m'ont bien aidé la première année (bien plus que mon tuteur qui était un gentil nounours, mais assez inefficace).
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