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- User5899Demi-dieu
Voilà. Cash. Étant donné que ça ne se définit pas, en tout cas pas facilement, j'aimerais lire de vos jolis claviers quelques approches, si possible simples et concises. Ce que vous dites en classe, ce que vous en pensez, etc.
A vous lire
A vous lire
- AsarteLilithBon génie
Argh.
1°) poésie "classique" : formes fixes, mètres fixes, règles de composition (je parle essentiellement en occident, pas des haikus)
2°) poésie "moderne" : plus libre, possibilité de s'abstraire des règles ou de les renouveller.
3°) peut être considéré comme poétique l'utilisation d'anaphores, de figures de style, de prose rythmée. Maintenant, j'ai horreur de cette dernière chose, je suis très vieux jeu : forme fixe !
La poésie est une manière de voir le monde, d'opérer des rapprochements esthétiques différents de la prose. J'ai bon ? J'ai l'impression de parler comme un manuel à la noix.
1°) poésie "classique" : formes fixes, mètres fixes, règles de composition (je parle essentiellement en occident, pas des haikus)
2°) poésie "moderne" : plus libre, possibilité de s'abstraire des règles ou de les renouveller.
3°) peut être considéré comme poétique l'utilisation d'anaphores, de figures de style, de prose rythmée. Maintenant, j'ai horreur de cette dernière chose, je suis très vieux jeu : forme fixe !
La poésie est une manière de voir le monde, d'opérer des rapprochements esthétiques différents de la prose. J'ai bon ? J'ai l'impression de parler comme un manuel à la noix.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- RoninMonarque
Quelque chose que je n'ai jamais compris et jamais su apprécier. Je ne sais pas pourquoi ( enfin, j'ai bien une idée concernant mes efficiences cognitives qui expliquerait bien des choses).
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- RoninMonarque
Ce serait vain en ce qui me concerne.
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- thrasybuleDevin
Vous nous en envoyez une là!
Mon frère avait été interrogé en "question d'ensemble" sur ce sujet (je crois d'ailleurs que le question était non-réglementaire). Etant donné qu'il n'avait dans sa besace qu'une souris verte (intéressant d'ailleurs pour amorcer une réflexion sur l'essence de la poésie), il n'avait pipé mot.
La question m'intéresse beaucoup: la dimension originelle (le poète vates, le mythe orphique), la contradiction intrinsèque d'un """genre""" qui est à la fois soumis à des contraintes (exogènes ou endogènes) et qui va toujours "plus avant" (Rimbaud?), le vers, qui revient, face à la prose (étymologiquement, qui avance, nouvelle contradiction avec la définition rimbaldienne), la puissance des images (la métaphore qui "transporte", cf. un texte de Kristeva que j'ai oublié), mais me direz-vous, les images ne sont pas propriétés de la poésie, d'où sa perméabilité, sa faculté à féconder les genres périphériques, de les parasiter
Mon frère avait été interrogé en "question d'ensemble" sur ce sujet (je crois d'ailleurs que le question était non-réglementaire). Etant donné qu'il n'avait dans sa besace qu'une souris verte (intéressant d'ailleurs pour amorcer une réflexion sur l'essence de la poésie), il n'avait pipé mot.
La question m'intéresse beaucoup: la dimension originelle (le poète vates, le mythe orphique), la contradiction intrinsèque d'un """genre""" qui est à la fois soumis à des contraintes (exogènes ou endogènes) et qui va toujours "plus avant" (Rimbaud?), le vers, qui revient, face à la prose (étymologiquement, qui avance, nouvelle contradiction avec la définition rimbaldienne), la puissance des images (la métaphore qui "transporte", cf. un texte de Kristeva que j'ai oublié), mais me direz-vous, les images ne sont pas propriétés de la poésie, d'où sa perméabilité, sa faculté à féconder les genres périphériques, de les parasiter
- Le grincheuxSage
C'est lorsque l'on choisit de donner à des vers une envergure de crucifixion pour qu'en tombe au hasard la chance n'importe où le couteau des césures. Il faut bien à la fin des fins atteindre une mesure à la démesure pour à la taille de la réalité faire un manteau de ses fictions.Cripure a écrit:Voilà. Cash. Étant donné que ça ne se définit pas, en tout cas pas facilement, j'aimerais lire de vos jolis claviers quelques approches, si possible simples et concises. Ce que vous dites en classe, ce que vous en pensez, etc.
A vous lire
- Spoiler:
Et sinon, avant que la question n'arrive sur le tapis, je hais Totor... Sans doute parce que je n'ai jamais réussi à écrire Tubalcaïn...
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Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- PuckVénérable
C'est ce qui est beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie.
Et c'est exactement comme ça que je commence mon cours sur la poésie.
Et c'est exactement comme ça que je commence mon cours sur la poésie.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- User5899Demi-dieu
Vous voulez dire comme la rencontre fortuite de NVB avec le ministère de l'EN ?
- PuckVénérable
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- VicomteDeValmontGrand sage
N'est-ce pas Suzanne au bain ?
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- thrasybuleDevin
"J'aime l'Océan Pacifique
ça m'fait quelque chose de magique"
Il faut peut-être revenir aux sources, enfin, je crois.
ça m'fait quelque chose de magique"
Il faut peut-être revenir aux sources, enfin, je crois.
- PuckVénérable
Donc à une souris verte ...
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- yranohHabitué du forum
Je tente : nommer ce qui se dérobe au nom.
En classe, je ne dis rien.
En classe, je ne dis rien.
- User5899Demi-dieu
"L'oiseau cru fait "cui-cui".
L'oiseau cuit
Ne le fait plus."
L'oiseau cuit
Ne le fait plus."
- thrasybuleDevin
J'en reste à la théorie mallarméenne de ne "pas nommer les choses".
- thrasybuleDevin
"Une écriture plus pressée d'attraper les choses, que de les dire."
- User5899Demi-dieu
La poésie est une main au panier, mais en silence ?thrasybule a écrit:"Une écriture plus pressée d'attraper les choses, que de les dire."
Vous croyez ?
Non, bon, j'arrête. Continuez, c'est intéressant
- VicomteDeValmontGrand sage
Ca rejoint assez bien ma proposition.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- thrasybuleDevin
:fille: Vous avez vous la méchanceté scandaleuse de ce Gouldophile voué à la géhenne?
- User5899Demi-dieu
Allez, les autres !!!!
Ami Thrasy, j'n'avions point compris...
Ami Thrasy, j'n'avions point compris...
- Salammb0Expert
C'est ce genre qui échappe à toute définition générique
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- thrasybuleDevin
Vous allez me dégueuler dessus, je repense à la phrase de Duras, qui ne parle pas de poésie mais on s'en fout, et il y a quand même quelque chose dans la poésie comme une captation de forces invisibles, que l'on parle de l'inconscient freudien, du non-dit social, du béton armé qui fait office de "fondement" ( :shock: point de blagues vaseuses please!) et en-deçà duquel se jouent les primitives forces qui se livrent leurs combats impitoyables. On retrouve quand même quelque chose qui est de l'ordre de la prophétie, au sens de "dire au nom de", et de l'invention d'une forme qui serait la traduction d'une langue autre
- CelebornEsprit sacré
C'est ce qu'écrivent les poètes, non ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- yranohHabitué du forum
thrasybule a écrit:Vous allez me dégueuler dessus, je repense à la phrase de Duras, qui ne parle pas de poésie mais on s'en fout, et il y a quand même quelque chose dans la poésie comme une captation de forces invisibles, que l'on parle de l'inconscient freudien, du non-dit social, du béton armé qui fait office de "fondement" ( :shock: point de blagues vaseuses please!) et en-deçà duquel se jouent les primitives forces qui se livrent leurs combats impitoyables. On retrouve quand même quelque chose qui est de l'ordre de la prophétie, au sens de "dire au nom de", et de l'invention d'une forme qui serait la traduction d'une langue autre
Pour moi il manque l'ethos là-dedans. "disparition illocutoire..." ouais.
La différence avec ce que j'ai dit, et qui ne vous plaît pas, c'est que je considère l'objet "poème", et vous seulement le flux ?
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