Quels recours avoir contre les profs injurieux dans le débat sur la réforme?

Ah, ces impudents qui ne remercient pas quand on leur marche dessus.

PauvreYorick a écrit:Ah, ces impudents qui ne remercient pas quand on leur marche dessus.

Toute une éducation à refaire.

Voici ce qui est en train d'arriver : l'abandon de la référence fondatrice aux disciplines autorise désormais des stratégies individuelles, lesquelles reposent le plus souvent sur le calcul, l'intérêt bien compris, la compromission, la dénonciation, la flatterie, l'hypocrisie, la bêtise...
Voici venu le temps des courtisans et des intrigants ! Et à ce jeu, il vaut mieux toujours se présenter comme une victime.

Les flagorneurs et les larbins, qui calculent je ne sais quelle promotion, seraient bien avertis de se rendre compte que l'Etat n' a rien à leur donner (petit rire de la ministre) et que la réforme alourdira les conditions de travail.

Sont-ils aveugles à ce point ?

@coqenstock a écrit:
Parce que là pour le coup, bon nombre de comportements dont se vantent certains dans le cadre des actions de "sabotage", dans le privé (puisque vous en parlez), ça aurait été la porte sans ménagement.

 dans le privé tu te fais arracher la chemise... des volontaires chez les pro réformes?

PauvreYorick a écrit:Ah, ces impudents qui ne remercient pas quand on leur marche dessus.

Attention, pas d'amalgame ! Certains professeurs savent visiblement tendre l'autre fesse lorsqu'on leur en a vigoureusement botté une.

Rendash a écrit:T'es mal placé pour te plaindre des insultes subies par certains, coqenstock. Tu as justifié le fait que cette réforme impose les pratiques pédagogiques d'une minorité à une majorité qui les juge absurdes, au motif que cette majorité était composée de "gens bornés".

Tu peux donc te carrer ton hypocrisie et ta fausseté bien profond dans l'EPI.

Parfaitement ! Et une minorité qui impose ses "idées" à une grande majorité, méprisant au passage les représentants des personnels, ça montre une très grande violence. C'est vrai que tu es très, très mal placé pour te plaindre avec la bouche en coeur, Caliméro !

DesolationRow a écrit:Ne pourrait-on pas envisager un instant que Pascal soit un masque de Fracflo ?

Oui, c'est ce que je pense aussi. Ce fil semble bien trollesque...

Il a tout de même presque 500 messages à son actif...

Faudrait pas virer parano non plus...
J'sais bien qu'il y a de tout dans l'EN mais de là à utiliser divers profils sur un forum de profs...

DesolationRow a écrit:

PauvreYorick a écrit:Ah, ces impudents qui ne remercient pas quand on leur marche dessus.

Attention, pas d'amalgame ! Certains professeurs savent visiblement tendre l'autre fesse lorsqu'on leur en a vigoureusement botté une.

Quand la fesse est accorte et désireuse de caresses, il n'est pas convenable d'user de sa botte pour ce faire. Et d'autant moins quand l'autre est jalouse.

Rendash a écrit:T'es mal placé pour te plaindre des insultes subies par certains, coqenstock. Tu as justifié le fait que cette réforme impose les pratiques pédagogiques d'une minorité à une majorité qui les juge absurdes, au motif que cette majorité était composée de "gens bornés".

Tu peux donc te carrer ton hypocrisie et ta fausseté bien profond dans l'EPI.

Euh non, elle oblige à un peu de diversification pédagogique, pas plus.

VanGogh59 a écrit:Coke en stock, primo, le mépris vient de l'institution qui a pris une décision à l'inverse d'une grève massive des enseignants le 19 mai et qui n'a même pas daigné écouter nos propositions. Donc, les comportements que tu évoques sont un juste retour de bâton et vont continuer à s'amplifier que ça te plaise ou non. Secondo, cette réforme va dans le mauvais sens puisqu'elle va diminuer les horaires d'enseignement et contribuer à aggraver les inégalités. Il est donc logique de tirer la sonnette d'alarme.
Et puis pour Pascal qui joue la pleureuse, il est en effet beaucoup plus simple d'être du côté des oppresseurs que des opprimés. Vous nous faites du mal, nous vous rendons la pareille, balle au centre...

La reforme est discutée depuis des lustres... Qui a claqué la porte des négociations ?

Il va falloir expliquer comment on peut mettre d'accord la profession ? Tu as ceux qui critiquent les nouveaux programmes car pas assez détaillés, ceux qui les critiquent car trop détaillés... Dans le front du refus, il y a des gens profondément en désaccord entre eux. Donc on tranche comment ?

N'importe quelle reforme pédagogique va se retrouver dans un rejet massif car les enseignements sont globalement conservateurs et le modèle pédagogique dominant les a fait réussir d'ailleurs.

En face, le SNALC a fait une proposition, mais à part ça, RIEN ! Pas une simple contre réforme... juste de vagues idées qui permettent de ratisser large et ne froisser personne.

Donc oui, à un moment donné il faut trancher et c'est ce qui a été fait après de longues longues phases de négociation contrairement à ce que certains veulent faire croire.

Je le redis encore une fois, rien ne justifie l'insulte et le harcèlement dans cette affaire.

Vous avez une définition de la notion de "discussion" qui me laisse pantois. Quand la réforme a-t-elle été sérieusement discutée ?

tschai a écrit:@coqenstock a écrit:
Parce que là pour le coup, bon nombre de comportements dont se vantent certains dans le cadre des actions de "sabotage", dans le privé (puisque vous en parlez), ça aurait été la porte sans ménagement.

 dans le privé tu te fais arracher la chemise... des volontaires chez les pro réformes?

Et qu'est-il arrivé aux auteurs ?

Shere Khan a écrit:

Rendash a écrit:T'es mal placé pour te plaindre des insultes subies par certains, coqenstock. Tu as justifié le fait que cette réforme impose les pratiques pédagogiques d'une minorité à une majorité qui les juge absurdes, au motif que cette majorité était composée de "gens bornés".

Tu peux donc te carrer ton hypocrisie et ta fausseté bien profond dans l'EPI.

Parfaitement ! Et une minorité qui impose ses "idées" à une grande majorité, méprisant au passage les représentants des personnels, ça montre une très grande violence. C'est vrai que tu es très, très mal placé pour te plaindre avec la bouche en coeur, Caliméro !

Donc on continue d'écouter la majorité conservatrice qui nous met dans le mur depuis des décennies ?

DesolationRow a écrit:Vous avez une définition de la notion de "discussion" qui me laisse pantois. Quand la réforme a-t-elle été sérieusement discutée ?

C'est toi qui a une notion étrange de discussion... Discuter ça ne veut pas dire, céder à toutes les demandes...

Demandes parfois (souvent) contradictoires d'ailleurs.

coqenstock a écrit:

Shere Khan a écrit:

Rendash a écrit:T'es mal placé pour te plaindre des insultes subies par certains, coqenstock. Tu as justifié le fait que cette réforme impose les pratiques pédagogiques d'une minorité à une majorité qui les juge absurdes, au motif que cette majorité était composée de "gens bornés".

Tu peux donc te carrer ton hypocrisie et ta fausseté bien profond dans l'EPI.

Parfaitement ! Et une minorité qui impose ses "idées" à une grande majorité, méprisant au passage les représentants des personnels, ça montre une très grande violence. C'est vrai que tu es très, très mal placé pour te plaindre avec la bouche en coeur, Caliméro !

Donc on continue d'écouter la majorité conservatrice qui nous met dans le mur depuis des décennies ?

Encore faudrait-il démontrer que les raisons de l'accroissement des inégalités scolaires soient pédagogiques. Curieusement cela coincide plutôt avec la diminution régulière des horaires disciplinaires, et des moyens pour les élèves les plus en difficulté. Mais c'est sûr que taper sur les profs en disant qu'ils sont mauvais ça permet de faire des économies.

coqenstock a écrit:

DesolationRow a écrit:Vous avez une définition de la notion de "discussion" qui me laisse pantois. Quand la réforme a-t-elle été sérieusement discutée ?

C'est toi qui a une notion étrange de discussion... Discuter ça ne veut pas dire, céder à toutes les demandes...

Demandes parfois (souvent contradictoires d'ailleurs).

J'attends toujours une réponse à ma question, notez bien.

Air France n'est pas totalement une entreprise privée. Dans les entreprises privées on évite les conflits au maximum et dans les cours de management niveau 1 on enseigne que si une idée est refusée par une majorité, mieux vaut prendre une décision moins bonne mais qui sera soutenue par un maximum des employés.
Quand dans une entreprise ça va mal, les conflits s'arrêtent rarement aux injures. Je vous avais raconté comment on a crevé trois fois et comment mon mari avait ensuite évité de se garer dans la rue? Les conflits dans le privé, ça n'est pas forcément aussi simple que tu le crois Coqenstock.

Hello,

Une petite digression relative à une phrase qui me semble prouver l'existence d'une impasse, voire d'une anomie :

coqenstock a écrit:
N'importe quelle reforme pédagogique va se retrouver dans un rejet massif car les enseignements sont globalement conservateurs et le modèle pédagogique dominant les a fait réussir d'ailleurs.

dandelion a écrit:Air France n'est pas totalement une entreprise privée. Dans les entreprises privées on évite les conflits au maximum et dans les cours de management niveau 1 on enseigne que si une idée est refusée par une majorité, mieux vaut prendre une décision moins bonne mais qui sera soutenue par un maximum des employés.
Quand dans une entreprise ça va mal, les conflits s'arrêtent rarement aux injures. Je vous avais raconté comment on a crevé trois fois et comment mon mari avait ensuite évité de se garer dans la rue? Les conflits dans le privé, ça n'est pas forcément aussi simple que tu le crois Coqenstock.

Ce qui est déjà le cas de la reforme...

Preuve en est les reculades sur l'évaluation par exemple ou sur les programmes d'histoire

Mais ne vous inquiétez pas, l'OCDE a la solution : on supprime l'école...publique. ET grâce à la concurrence des écoles complètement libres et pas du tout conservatrices, on verra les inégalités diminuer, c'est simple, il suffit de faire confiance au marché.

VanGogh59 a écrit:Coke en stock, primo, le mépris vient de l'institution qui a pris une décision à l'inverse d'une grève massive des enseignants le 19 mai et qui n'a même pas daigné écouter nos propositions. Donc, les comportements que tu évoques sont un juste retour de bâton et vont continuer à s'amplifier que ça te plaise ou non. Secondo, cette réforme va dans le mauvais sens puisqu'elle va diminuer les horaires d'enseignement et contribuer à aggraver les inégalités. Il est donc logique de tirer la sonnette d'alarme.
Et puis pour Pascal qui joue la pleureuse, il est en effet beaucoup plus simple d'être du côté des oppresseurs que des opprimés. Vous nous faites du mal, nous vous rendons la pareille, balle au centre...

+1; c'est d'en haut que viennent la violence, le mépris, et le harcèlement. Je me sens injuriée à chaque proposition d'EPI (nanmésérieu quoi ! on s'en tamponne le coquillard des repas d'Emma Bovary... Je n'ai pas fait des études de lettres pour réduire l'oeuvre de Flaubert aux fonctions alimentaires / digestives / culinaires d'une héroïne - et quelle héroïne ! de fiction...). Je me sens méprisée à l'idée que les enseignants n'ont pas été consultés pour pondre une réforme. Je pleure pour mes élèves qui sont les dindons de cette farce. Je me sens piétinée devant les refus de la ministre de rencontrer les représentants syndicaux. Je me sens harcelée à chaque fois qu'on me répète qu'il faut faire des EPI.
Après, que certains chantent les louanges de la réforme, grand bien leur fasse. Mais m'apitoyer sur leur sort paskyena kizontété méchan, non merci.

Conservateur, moi ? Encore heureux. Tout enseignant est par définition conservateur d'un certain patrimoine. Du moins, telle est l'une de ses missions.

Vaut-il mieux être "conservateur" ou donner dans ce genre d'âneries ? :
https://www.facebook.com/pouruneautrereformeducollege/videos/467399120118637/
(attention, c'est du lourd !) :shock: