- OlympiasProphète
Une nouvelle circulaire précise les missions des IA-IPR et des IEN
Bien lire le chapeau qui indique qu'ils doivent instaurer la confiance, expliciter le sens des réformes ....pour le moment ce n'est pas gagné !
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=96113
Bien lire le chapeau qui indique qu'ils doivent instaurer la confiance, expliciter le sens des réformes ....pour le moment ce n'est pas gagné !
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=96113
- SchéhérazadeNiveau 10
Si je comprends bien la langue de bois du BO, un inspecteur qui serait incapable de nous communiquer son enthousiasme sincère pour les réformes et d'"instaurer la confiance" faillirait à sa mission...La confiance ne se décrète pas. Et Robine et NVB sont les dernières personnes susceptibles de l'inspirer, et cela, les inspecteurs n'y peuvent rien.
Ils sont fous, là haut. Ils vont se mettre à dos même les inspecteurs, bravo.
Ils oublient un vieux principe de bon sens: à l'impossible nul n'est tenu. On ne saurait contraindre les inspecteurs à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Cela dit, je ne suis pas fâchée que certains inspecteurs découvrent à leur tour les joies de l'injonction impossible.
Ils sont fous, là haut. Ils vont se mettre à dos même les inspecteurs, bravo.
Ils oublient un vieux principe de bon sens: à l'impossible nul n'est tenu. On ne saurait contraindre les inspecteurs à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Cela dit, je ne suis pas fâchée que certains inspecteurs découvrent à leur tour les joies de l'injonction impossible.
- ZenxyaGrand sage
le BO a écrit:S'inscrivant dans le contexte de l'école ou de l'établissement, l'inspection est réalisée en référence à un travail d'équipe. Croisée avec les évaluations des enseignements ou des unités d'enseignement, elle permet d'évaluer et de valoriser les compétences, de proposer des réponses adéquates en matière de formation, notamment dans le cadre du plan académique de formation.
Les inspecteurs vont aussi "évaluer" le travail en équipe. Le ministère essaie vraiment de forcer tout les enseignants à travailler en équipe.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- IlseÉrudit
Pendant la journée de formation de novembre dernier, l'IPR de physique présent nous a dit qu'on pourrait être inspecté en EPI.
- archebocEsprit éclairé
Ilse a écrit:Pendant la journée de formation de novembre dernier, l'IPR de physique présent nous a dit qu'on pourrait être inspecté en EPI.
Lu quelque part sur ce forum : les IPR seront enjoints d'inspecter particulièrement en EPI.
- User5899Demi-dieu
A vous de vous faire inspecter en bataillearcheboc a écrit:Les IPR seront enjoints d'inspecter particulièrement en EPI.
Depuis les créneaux, si besoin est
- Fires of PompeiiGuide spirituel
"Les inspecteurs seront chargés d'infantiliser les enseignants et de les empêcher d'élever un tant soit peu le niveau des élèves."
Ah bah fallait l'dire tout de suite!
Ah bah fallait l'dire tout de suite!
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User5899Demi-dieu
Oh ça, je crois que c'est un texte déjà assez ancien, je dirais 1992Fires of Pompeii a écrit:"Les inspecteurs seront chargés d'infantiliser les enseignants et de les empêcher d'élever un tant soit peu le niveau des élèves."
Ah bah fallait l'dire tout de suite!
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Cripure a écrit:Oh ça, je crois que c'est un texte déjà assez ancien, je dirais 1992Fires of Pompeii a écrit:"Les inspecteurs seront chargés d'infantiliser les enseignants et de les empêcher d'élever un tant soit peu le niveau des élèves."
Ah bah fallait l'dire tout de suite!
Oui vous avez raison ! :lol:
Remarquez on peut dire la même chose de l'Espe.
- sebisebNiveau 9
C'est pas nouveau, depuis le début de ma carrière j'ai régulièrement vu des inspecteurs te démontrer l'intérêt d'une disposition et l'année suivante te faire avec le même aplomb la démonstration inverse parce qu'une réforme (et un changement de gouvernement / ministre) était passé par là !Schéhérazade a écrit:Si je comprends bien la langue de bois du BO, un inspecteur qui serait incapable de nous communiquer son enthousiasme sincère pour les réformes et d'"instaurer la confiance" faillirait à sa mission...
(...)
Cela dit, je ne suis pas fâchée que certains inspecteurs découvrent à leur tour les joies de l'injonction impossible.
Je crois qu'ils sont encore moins libres que nous, doivent abandonner leurs convictions "pédagogiques" et être totalement asservis aux injonctions "paradoxales" du ministère pour remplir leur mission. Bref, être de bons petits soldats, pas étonnants que certains se vengent lors des inspections.
J'aurais dit "inciter" les enseignants à travailler en équipe. Comme je le dis depuis le début, je pense que c'est le fond même de cette réforme (pas les pseudos "thèmes" présentés pour les EPI). Est-ce vraiment une mauvaise chose ?Zenxya a écrit:Les inspecteurs vont aussi "évaluer" le travail en équipe. Le ministère essaie vraiment de forcer tout les enseignants à travailler en équipe.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- KilmenyEmpereur
Je ne serai jamais inspectrice.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- CarnyxNeoprof expérimenté
Faut pas être pessimiste comme ça !Kilmeny a écrit:Je ne serai jamais inspectrice.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- XIIINeoprof expérimenté
Cela s'appelle du management horizontal me semble t-il...Tout le monde surveille tout le monde! Fin de la liberté pédagogique.
Le Harcèlement transversal ou horizontal :
s'exerce entre personnels, sans rapport hiérarchique. Il relève d'une dynamique collective où se déploient des comportements contraires aux droits fondamentaux de la personne humaine dans une relation de travail.
http://www.institutdevictimologie.fr/trouble-psychotraumatique/harcelement-moral-dans-le-monde-du-travail_31.html
Le Harcèlement transversal ou horizontal :
s'exerce entre personnels, sans rapport hiérarchique. Il relève d'une dynamique collective où se déploient des comportements contraires aux droits fondamentaux de la personne humaine dans une relation de travail.
http://www.institutdevictimologie.fr/trouble-psychotraumatique/harcelement-moral-dans-le-monde-du-travail_31.html
- Dr RaynalHabitué du forum
sebiseb a écrit: Est-ce vraiment une mauvaise chose ?
Oui, si l'on considère que le collectivisme est loin d'avoir fait les preuves de son efficacité.
Oui, si l'on se considère comme un individu et non un rouage dans une équipe
Oui, si l'on reste attaché à ce qui s'appelle la liberté pédagogique, qui se voit alors fortement contrainte
Oui, si l'on considère son métier comme une pratique essentiellement individuelle, comprenant une démarche, des pratiques qui le sont tout autant.
Oui, si l'on tiens à l'originalité de ses approches.
Oui, si l'on se considère comme autre chose qu'un NUMEN.
Oui, si l'on considère que cela ouvre la voie à des inspections d'équipe, avec à la clef un avancement d'équipe, qui va mettre une bonne ambiance envers le "mouton noir" qui va diminuer la note du groupe, et qui ne pourra même plus résister aux modes pédagogiste excessif en vigueur au prix d'une progression à l'ancienneté sans pénaliser ses collègues, qui le lui feront bien sentir.
Oui, si l'on pense que nous imposer une façon de travailler est contraire à notre statut de "cadre A" (ne pas rire) et reviens à nous considérer comme de simples exécutants.
Oui, si l'on réfléchit à toutes els réunions réunionnantes indispensables qui vont de fait devenir indispensable et, bien entendu, seront exclusivement rémunérées en bonnes paroles et considérations distinguées.
Sinon, on peut aimer.
- OlympiasProphète
Tout dépend de ce qu'on met dedanssebiseb a écrit:C'est pas nouveau, depuis le début de ma carrière j'ai régulièrement vu des inspecteurs te démontrer l'intérêt d'une disposition et l'année suivante te faire avec le même aplomb la démonstration inverse parce qu'une réforme (et un changement de gouvernement / ministre) était passé par là !Schéhérazade a écrit:Si je comprends bien la langue de bois du BO, un inspecteur qui serait incapable de nous communiquer son enthousiasme sincère pour les réformes et d'"instaurer la confiance" faillirait à sa mission...
(...)
Cela dit, je ne suis pas fâchée que certains inspecteurs découvrent à leur tour les joies de l'injonction impossible.
Je crois qu'ils sont encore moins libres que nous, doivent abandonner leurs convictions "pédagogiques" et être totalement asservis aux injonctions "paradoxales" du ministère pour remplir leur mission. Bref, être de bons petits soldats, pas étonnants que certains se vengent lors des inspections.J'aurais dit "inciter" les enseignants à travailler en équipe. Comme je le dis depuis le début, je pense que c'est le fond même de cette réforme (pas les pseudos "thèmes" présentés pour les EPI). Est-ce vraiment une mauvaise chose ?Zenxya a écrit:Les inspecteurs vont aussi "évaluer" le travail en équipe. Le ministère essaie vraiment de forcer tout les enseignants à travailler en équipe.
- User1542Niveau 10
Dr Raynal a écrit:sebiseb a écrit: Est-ce vraiment une mauvaise chose ?
Oui, si l'on considère que le collectivisme est loin d'avoir fait les preuves de son efficacité.
Oui, si l'on se considère comme un individu et non un rouage dans une équipe
Oui, si l'on reste attaché à ce qui s'appelle la liberté pédagogique, qui se voit alors fortement contrainte
Oui, si l'on considère son métier comme une pratique essentiellement individuelle, comprenant une démarche, des pratiques qui le sont tout autant.
Oui, si l'on tiens à l'originalité de ses approches.
Oui, si l'on se considère comme autre chose qu'un NUMEN.
Oui, si l'on considère que cela ouvre la voie à des inspections d'équipe, avec à la clef un avancement d'équipe, qui va mettre une bonne ambiance envers le "mouton noir" qui va diminuer la note du groupe, et qui ne pourra même plus résister aux modes pédagogiste excessif en vigueur au prix d'une progression à l'ancienneté sans pénaliser ses collègues, qui le lui feront bien sentir.
Oui, si l'on pense que nous imposer une façon de travailler est contraire à notre statut de "cadre A" (ne pas rire) et reviens à nous considérer comme de simples exécutants.
Oui, si l'on réfléchit à toutes els réunions réunionnantes indispensables qui vont de fait devenir indispensable et, bien entendu, seront exclusivement rémunérées en bonnes paroles et considérations distinguées.
Sinon, on peut aimer.
On pourrait rajouter oui, si on tient à une bonne entente entre collègues.
Je le vois dans mon établissement, des collègues qui bossaient sur l'enseignement d'exploration ne se parlent plus, d'autres qui avaient des classes communes et la nécessité de faire des DS en communs en arrivent à s'insulter suite à des désaccords sur la notation, des copies corrigées hors délai ... super le travail en équipe.
Et j'ajouterai que j'ai choisi ce métier aussi pour éviter cela. Je veux qu'on me foute la paix !
- LizdarcyFidèle du forum
Le travail en commun, quel intérêt?
Ma collègue et moi nous entendons parfaitement depuis 10 ans que nous nous pratiquons et souhaiterions une heure payée dans l'emploi du temps, car nous échangeons comme nous pouvons et gratuitement en quelque sorte.
Mais pour les autres, aucune envie ni intérêt à échanger quoi que ce soit. Quel avantage de forcer les gens?
Ma collègue et moi nous entendons parfaitement depuis 10 ans que nous nous pratiquons et souhaiterions une heure payée dans l'emploi du temps, car nous échangeons comme nous pouvons et gratuitement en quelque sorte.
Mais pour les autres, aucune envie ni intérêt à échanger quoi que ce soit. Quel avantage de forcer les gens?
- CarnyxNeoprof expérimenté
Il le faut pour mieux les faire obéir.Lizdarcy a écrit:Le travail en commun, quel intérêt?
Ma collègue et moi nous entendons parfaitement depuis 10 ans que nous nous pratiquons et souhaiterions une heure payée dans l'emploi du temps, car nous échangeons comme nous pouvons et gratuitement en quelque sorte.
Mais pour les autres, aucune envie ni intérêt à échanger quoi que ce soit. Quel avantage de forcer les gens ?
Ce genre de pratiques ne s'appliquant pas envers les élèves, là, c'est fachisteu !
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Pat BÉrudit
Je suis dans un collège où chacun, jusqu'à il y a peu, bossait seul dans son coin, avec un respect complet de la liberté pédagogique des autres (et ce même si les modes d'enseignement ou la conception des priorités du métier étaient diamétralement opposés de l'un à l'autre !).
L'ambiance hors cours était exceptionnelle... avec certes de franches engueulades lorsqu'il fallait bosser ensemble, pour un voyage ou réfléchir à une échelle de sanction par exemple... Engueulades toujours dans le respect de la parole et de l'opinion de l'autre. Et hors boulot, une vraie camaraderie. Et c'était chouette... Humainement, on se sentait bien et motivés...
C'était avant...
L'ambiance hors cours était exceptionnelle... avec certes de franches engueulades lorsqu'il fallait bosser ensemble, pour un voyage ou réfléchir à une échelle de sanction par exemple... Engueulades toujours dans le respect de la parole et de l'opinion de l'autre. Et hors boulot, une vraie camaraderie. Et c'était chouette... Humainement, on se sentait bien et motivés...
C'était avant...
- sebisebNiveau 9
Pour moi, ce comportement relève surtout d'un manque de professionnalisme ! J'espère qu'au lendemain des attentats, ces chers collègues n'ont pas osé faire la leçon du "vivre ensemble" aux élèves ???frigo a écrit:Je le vois dans mon établissement, des collègues qui bossaient sur l'enseignement d'exploration ne se parlent plus, d'autres qui avaient des classes communes et la nécessité de faire des DS en communs en arrivent à s'insulter suite à des désaccords sur la notation, des copies corrigées hors délai ... super le travail en équipe.
Quand aux réponses elles me laissent sans voix ... J'en commenterais une seule :
Le monde ne s'est pas développé par la somme des apports individuels, mais bien par la mise en commun cohérente de la contribution de chacun me semble-t-il ? Quand au fait d'assimiler le travail en équipe au collectivisme ... NO COMMENT !Oui, si l'on considère que le collectivisme est loin d'avoir fait les preuves de son efficacité.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- pignoloNiveau 6
Le problème n'est pas, me semble-t-il, le travail en équipe. (Soit dit en passant, on pourrait certainement favoriser ce travail d'équipe positivement en offrant aux enseignants des bureaux, mais c'est utopique.)
Le problème est qu'on n'a pas le choix des équipes. On est donc obligés de se farcir des boulets (qu'ils soient de réels boulets ou de simples réfractaires à tout travail hors champ personnel et disciplinaire) sans pouvoir rien faire. Ces boulets savent :
1) qu'ils ne craignent rien de la part du management (quoi ça ?) de l'EN ;
2) que les non-boulets vont se transformer en locomotives à boulets, càd leur mâcher le travail qu'ils n'auront - bon gré mal gré - qu'à exécuter comme un fonctionnaire de catégorie C.
Voilà ce que je vis en AP. Notez que je pense le plus grand mal de ladite AP mais à un moment il faut savoir que nous sommes fonctionnaires et pas auto-entrepreneurs, ce qui implique - quelle que soit l'optique choisie pour l'AP, en essayant d'en faire un truc utile - un minimum de travail de préparation/concertation en équipe.
Le problème est qu'on n'a pas le choix des équipes. On est donc obligés de se farcir des boulets (qu'ils soient de réels boulets ou de simples réfractaires à tout travail hors champ personnel et disciplinaire) sans pouvoir rien faire. Ces boulets savent :
1) qu'ils ne craignent rien de la part du management (quoi ça ?) de l'EN ;
2) que les non-boulets vont se transformer en locomotives à boulets, càd leur mâcher le travail qu'ils n'auront - bon gré mal gré - qu'à exécuter comme un fonctionnaire de catégorie C.
Voilà ce que je vis en AP. Notez que je pense le plus grand mal de ladite AP mais à un moment il faut savoir que nous sommes fonctionnaires et pas auto-entrepreneurs, ce qui implique - quelle que soit l'optique choisie pour l'AP, en essayant d'en faire un truc utile - un minimum de travail de préparation/concertation en équipe.
- Fesseur ProGuide spirituel
Facile à dire pour un vieux collègue, limite rangé des voitures.Cripure a écrit:A vous de vous faire inspecter en bataillearcheboc a écrit:Les IPR seront enjoints d'inspecter particulièrement en EPI.
Depuis les créneaux, si besoin est
Gare les jeunes !
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Pourvu que ça dure...
- sebisebNiveau 9
Ce n'était même pas la raison invoquée ! Au-delà, et comme me le disait un inspecteur (pas pour moi), on ne choisit pas ses collègues - Quand on est professionnel on fait les choses avec qui que ce soit dans l'intérêt collectif. Après, à qui de droit de recadrer "les boulets" - malheureusement, là je vous rejoins, ce ne sont pas toujours eux qui sont sanctionnés ...pignolo a écrit:
Le problème est qu'on n'a pas le choix des équipes.
_________________
sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Dr RaynalHabitué du forum
sebiseb a écrit: Quand on est professionnel on fait les choses avec qui que ce soit dans l'intérêt collectif.
Non, heu non, rien à voir avec le gosplan , on vous dit, malpensant que vous êtes.
D'ailleurs, le fait de vous imposer une façon de travailler que des génies ont décrété être bien supérieure à la votre n'a rien à voir avec du collectivisme.
Au fait, il mes 'agit pas de "construire un monde" (Mérieux inside) mais d'enseigner. Ce truc archaïque qui se fait seul pour le moment, avec un cours que l'on prépare soi même, à sa façon, avec ses propres évaluations, parce qu'on n'est pas un simple exécutant, mais un créateur.
Mais la liberté (ou ce qu'il en reste) est si dure à porter, que les chaînes peuvent sembler douces...
"Évaluer c’est créer : écoutez, créateurs ! Évaluer, c’est le trésor et les joyaux de toutes les choses évaluées.
C’est par l’évaluation que se donne la valeur : sans l’évaluation, la noix de l’existence serait creuse. Écoutez, créateurs !
Le changement des valeurs, c’est le changement de celui qui crée. Toujours détruit celui qui doit être le créateur.
Les créateurs furent d’abord des peuples et plus tard seulement des individus. En vérité, l’individu lui-même est la plus jeune des créations.
Le plaisir du troupeau est plus ancien que le plaisir de l’individu. Et tant que la bonne conscience s’appelle troupeau, la mauvaise conscience seule ose dire : Moi." - F.N. Ainsi parla Zarathustra
- ysabelDevin
sebiseb a écrit:Pour moi, ce comportement relève surtout d'un manque de professionnalisme ! J'espère qu'au lendemain des attentats, ces chers collègues n'ont pas osé faire la leçon du "vivre ensemble" aux élèves ???frigo a écrit:Je le vois dans mon établissement, des collègues qui bossaient sur l'enseignement d'exploration ne se parlent plus, d'autres qui avaient des classes communes et la nécessité de faire des DS en communs en arrivent à s'insulter suite à des désaccords sur la notation, des copies corrigées hors délai ... super le travail en équipe.
Quand aux réponses elles me laissent sans voix ... J'en commenterais une seule :
Le monde ne s'est pas développé par la somme des apports individuels, mais bien par la mise en commun cohérente de la contribution de chacun me semble-t-il ? Quand au fait d'assimiler le travail en équipe au collectivisme ... NO COMMENT !Oui, si l'on considère que le collectivisme est loin d'avoir fait les preuves de son efficacité.
Je pense que tu rates une donnée initiale : nous sommes très nombreux à avoir choisi ce métier justement car il n'impliquait pas de réel travail en équipe et commun - en dehors de notre intérêt ou passion pour notre matière.
Or le chemin que l'on veut nous forcer à emprunter va dans un sens totalement inverse :
- négation de notre discipline
- travail en équipe obligatoire (concertation non payée qui plus est...)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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