- CelebornEsprit sacré
sebiseb a écrit:Les choses auraient dû se construire ensemble, mais il faut reconnaître que c'est difficile de le faire dans l'EN quelque soit la réforme, non ?
Je ne peux pas te dire : cela n'a même pas été essayé. À partir du moment où rien n'a été fait comme il le fallait au départ et où l'on n'a clairement pas associé à la chose les premiers concernés, tu es vraiment étonné du résultat ? Il faudrait voir à ne pas inverser les responsabilités, dans cette histoire.
Concernant mon syndicat, cette phrase est parfaitement fausse.Il est vrai que les autres syndicats préfèrent dire que rien ne va, qu'il faut tout changer, mais dès que l'on propose quelque chose c'est à rejeter en totalité ... Bref, qu'il ne faut rien bouger ???
- sebisebNiveau 9
Je suis renseigné, je ne peux faire autrement, ... mais visiblement on a pas interprété la même chose.Rendash a écrit:
Des propositions ont été faites par des syndicats, en lien avec la loi de refondation, et sans rien à voir avec la bouillie de Collège 2016. Raté.
Faudrait te renseigner un peu sur la question, tu pourrais être surpris.
Je ne m'en plains pas, je le constate ! Et c'est partant de ce constat, et du fait que la mobilisation ne peut plus être celle qu'elle était il y a 25 ou 30 ans que j'agis en conséquence.Rendash a écrit:
Tu ne réponds donc absolument pas sur le fond, qui est l'incohérence que je pointe dans tes propos : tu dis en avoir réellement souffert (tu as lu mon post de travers, apparemment Soit/soit, traduit ici par "ou alors", implique que si ce n'est pas l'un, c'est l'autre), et pourtant ça ne te pose aucun problème de cautionner que l'on inflige la même chose à d'autres. Tu te plains du manque de mobilisation des collègues à l'époque, et tu as raison de le faire ... sauf que Cripure, par exemple, t'a expliqué que lui s'était mobilisé, et il n'était pas le seul ici. Dommage que les autres n'aient pas suivi, exactement comme c'est dommage qu'aussi peu de monde se mobilise contre la réforme du collège.
Je n'inflige rien à personne (tu me reproches de ne pas lire ce que tu écris - ce qui est faux - alors astreint toi à le faire), j'essaie de trouver, parfois négocie, des solutions au cas par cas, parce que c'est comme ça que c'est le plus efficace !
Tu sembles découvrir qu'il devient de plus en plus difficile de mobiliser du monde pour tout un tas de causes, même celles qui les concernent directement. J'ai fait ce constat il y a bien longtemps ! Et quand bien même, as-tu remarquer que les gouvernants savent parfaitement retourner les grandes manifestations contre elles-mêmes ?
Je peux même te dire que la réforme du collège, quand bien même nous avons un avis différent sur son intérêt ne se fera pas, ou a minima. Parce que les lobbystes qui sont réellement en capacité de faire pression vont obtenir tellement de situations dérogatoires que dans deux ans tu ne t'en souviendras même plus - et qu'elle aura été sans conséquence ni pour les enseignants craignant pour leur poste / discipline, ni positivement (enfin ça c'est mon avis) pour les élèves.
Écoutes, je fais parti d'un syndicat du privé affilié à la Fep CFDT, donc je suis sans doute bien mieux renseigné que toi et tes obnubilations contre le privé (je précise que je ne défend pas le privé contre le public - bien au contraire). Le SGEC est favorable à cette réforme, les textes imposent aux établissements privés sous contrat de l'appliquer avec ni plus ni moins de mesures dérogatoires que les établissements publics (que sont certaines écoles internationales). Le privé hors contrat et quelques établissements ne représentent rien par rapport aux nombres d'établissement devant appliquer la réforme, il n'y aura donc pas de fuite massive des effectives vers ces établissements comme j'ai pu l'entendre ici ou ailleurs.Rendash a écrit:Quant à cet "intérêt général", il a été démontré à de multiples reprises que la réforme, justement, allait contre. Creuser les inégalités comme elle le fait n'est absolument pas défendable. Tu expliques que le privé sera touché aussi, sauf que tu omets de répondre sur les écoles internationales, épargnées, et sur le fait que le privé a les moyens de contourner les obligations faites au public, et s'appuie beaucoup là-dessus pour son recrutement. Renseigne-toi, là encore.
Merci, de ne pas prendre celles et ceux qui ne pensent pas comme vous pour des ignorants, cela rendra vos arguments plus crédibles !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- User5899Demi-dieu
Il distingue très bien l'orgueil de la lucidité. ais comme d'hab, ce qui n'ira pas dans votre sens sera refusésebiseb a écrit:Visiblement tu pratiques l'auto-évaluation avec brioadrifab a écrit:
Aucune surestimation de ma part. Je travaille seul depuis mes débuts il y a 20 ans. Ca me plait de préparer mes cours et mes évaluations "seul dans ma chambrette". Même quand j'étais stagiaire, je n'ai jamais eu besoin de piocher dans le cours de ma tutrice ou d'un autre collègue. D'un professeur à l'autre, l'approche est différente, ainsi que la méthode. J'ai eu 4 inspections dans ma carrière qui se sont toutes révélées positives et accompagnées d'un rapport à chaque fois dithyrambique. Aucune plainte de parents ni d'élèves au sujet de mes cours bien au contraire, des parents m'ont encore félicité lors de la dernière réunion parents-profs au sujet de la "clarté" de mes cours sur le cahier de leur enfant ou encore des diverses activités pratiques faites en classe qui motivent les élèves...
Donc, je ne me surestime pas, je n'ai aucun égocentrisme, je constate juste que je peux "faire le job seul" et apparemment, je le fais plutôt bien.
Il est évident que, dans le cas contraire, je ne me serais pas obstiné à travailler seul et j'aurais demandé de l'aide, des conseils...
Et ce n'est pas grave. Bossez en équipes tant que vous voudrez. Et oubliez un peu ceux qui ne feront que venir pourrir les vôtres.
- RendashBon génie
sebiseb a écrit:Je suis renseigné, je ne peux faire autrement, ... mais visiblement on a pas interprété la même chose.Rendash a écrit:
Des propositions ont été faites par des syndicats, en lien avec la loi de refondation, et sans rien à voir avec la bouillie de Collège 2016. Raté.
Faudrait te renseigner un peu sur la question, tu pourrais être surpris.
Soit tu n'es pas assez renseigné, soit tu l'es et tu es un menteur. Que tu le juges non recevable n'entraîne pas que le projet de collège du SNALC n'existe pas.
sebiseb a écrit:Je ne m'en plains pas, je le constate ! Et c'est partant de ce constat, et du fait que la mobilisation ne peut plus être celle qu'elle était il y a 25 ou 30 ans que j'agis en conséquence.Rendash a écrit:
Tu ne réponds donc absolument pas sur le fond, qui est l'incohérence que je pointe dans tes propos : tu dis en avoir réellement souffert (tu as lu mon post de travers, apparemment Soit/soit, traduit ici par "ou alors", implique que si ce n'est pas l'un, c'est l'autre), et pourtant ça ne te pose aucun problème de cautionner que l'on inflige la même chose à d'autres. Tu te plains du manque de mobilisation des collègues à l'époque, et tu as raison de le faire ... sauf que Cripure, par exemple, t'a expliqué que lui s'était mobilisé, et il n'était pas le seul ici. Dommage que les autres n'aient pas suivi, exactement comme c'est dommage qu'aussi peu de monde se mobilise contre la réforme du collège.
Je n'inflige rien à personne (tu me reproches de ne pas lire ce que tu écris - ce qui est faux - alors astreint toi à le faire), j'essaie de trouver, parfois négocie, des solutions au cas par cas, parce que c'est comme ça que c'est le plus efficace !
C'est bien le reproche que je fais à ton syndicat, cette conception de la négociation qui consiste à dire oui d'abord, et à mettre en garde après.
C'est cette conception qui infligera ce que tu as vécu il y a cinq ans à de nombreux collègues de LC/LV, à savoir la suppression de leur poste, voire de leur discipline, et l'obligation de reconversion. Tu as beau la nier, elle est une réalité, cette obligation, si on en croit les IPR and co, qui invitent les médecins des divers rectorats à se tenir prêts pour anticiper les vagues de dépression et burn-out des collègues de lC et d'allemand en particulier.
sebiseb a écrit:
Tu sembles découvrir qu'il devient de plus en plus difficile de mobiliser du monde pour tout un tas de causes, même celles qui les concernent directement. J'ai fait ce constat il y a bien longtemps ! Et quand bien même, as-tu remarquer que les gouvernants savent parfaitement retourner les grandes manifestations contre elles-mêmes ?
Je peux même te dire que la réforme du collège, quand bien même nous avons un avis différent sur son intérêt ne se fera pas, ou a minima. Parce que les lobbystes qui sont réellement en capacité de faire pression vont obtenir tellement de situations dérogatoires que dans deux ans tu ne t'en souviendras même plus - et qu'elle aura été sans conséquence ni pour les enseignants craignant pour leur poste / discipline, ni positivement (enfin ça c'est mon avis) pour les élèves.
Puisses-tu dire vrai, puisse cette réforme n'avoir aucune conséquence sur les collègues, ni sur les élèves. Malheureusement je n'en crois rien : oui, elle sera vidée de son sens parce qu'elle a été faite contre et en dépit des enseignants et non avec ; mais elle aura malgré tout des conséquences. En particulier sur ceux qui ne pourront trouver de dérogation, faute de connaissance suffisante du système. Les plus faibles, encore et toujours.
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sebiseb a écrit:Écoutes, je fais parti d'un syndicat du privé affilié à la Fep CFDT, donc je suis sans doute bien mieux renseigné que toi et tes obnubilations contre le privé (je précise que je ne défend pas le privé contre le public - bien au contraire). Le SGEC est favorable à cette réforme, les textes imposent aux établissements privés sous contrat de l'appliquer avec ni plus ni moins de mesures dérogatoires que les établissements publics (que sont certaines écoles internationales). Le privé hors contrat et quelques établissements ne représentent rien par rapport aux nombres d'établissement devant appliquer la réforme, il n'y aura donc pas de fuite massive des effectives vers ces établissements comme j'ai pu l'entendre ici ou ailleurs.Rendash a écrit:Quant à cet "intérêt général", il a été démontré à de multiples reprises que la réforme, justement, allait contre. Creuser les inégalités comme elle le fait n'est absolument pas défendable. Tu expliques que le privé sera touché aussi, sauf que tu omets de répondre sur les écoles internationales, épargnées, et sur le fait que le privé a les moyens de contourner les obligations faites au public, et s'appuie beaucoup là-dessus pour son recrutement. Renseigne-toi, là encore.
Merci, de ne pas prendre celles et ceux qui ne pensent pas comme vous pour des ignorants, cela rendra vos arguments plus crédibles !
Je ne parle pas du hors contrat. Je parle des collèges privés sous contrat de mon académie, qui font circuler des publicités vantant leur maintien des bilangues et du latin, et qui ont été massivement diffusées ici. Ton argument d'autorité n'a pas vraiment de solidité.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Vous sachez très mal, mensonge ministériel ordinaire.sebiseb a écrit:Et que je sache, le "latin" et le "grec" pourront être enseignés en "enseignement complémentaire" - donc au-delà des EPI.
- sebisebNiveau 9
Ce n'est pas parce qu'une réponse est répété jusqu'à en devenir sourd qu'elle est vraie !VanGogh59 a écrit:
Warf ! Oser dire que cette réforme va dans le sens de l'intérêt général ! J'en ai lu des crétineries sur cette réforme mais celle là obtient la palme !
Je n'ai pas vu/lu, pour ma part, d'arguments qui démontraient suffisamment pour me convaincre que cette réforme allait contre l'intérêt général. Chacun est libre de penser ce qu'il veut, mais de là à prétendre que c'est mathématique ou automatique ??? Je rappelle que les heures disciplinaires sont ré-intégrés dans les EPI pour faire passer l'ensemble des connaissances des programmes disciplinaires, donc merci de ne pas me servir cet argument mainte fois répliqué.
Développes là, car je n'ai toujours pas compris en quoi cette réforme favoriserait les établissements privés puisqu'ils doivent l'appliquer ??? ...à moins que tu parles des Acadomia, et autres boîtes de soutien scolaire dont bons nombres de profs payés par l'état (public et privé sous-contrat) viennent arrondir discrètement leur fin de mois tout en crachant dessus en salle des profs !VanGogh59 a écrit:Cette réforme a pour but de faire des économies dans le public et de renforcer le privé. donc l'intérêt, il va dans le sens de ceux qui ont plein de fric qui pourront généreusement engraisser les services éducatifs des officines privées. Il est beau l'intérêt général !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- User5899Demi-dieu
Le seul problème, c'est que rien, ni dans la formation universitaire, ni dans le recrutement, ne vient étayer cette affirmation, et je ne me pose même pas la question de son éventuelle pertinence.sebiseb a écrit:Pour moi, un enseignant est avant tout un pédagogue, la discipline enseignée vient ensuite !
- User5899Demi-dieu
C'est inexact, Anaxagore. Dans l'antiquité, le pédagogue est un esclave qui accompagne l'élève chez le maître et attend sagement au fond de la classe l'heure de le raccompagner chez luiAnaxagore a écrit:sebiseb a écrit: Pour moi, un enseignant est avant tout un pédagogue, la discipline enseigné vient ensuite !
La pédagogie, c'est pour enseigner quelque chose, c'est un art pratiqué par une personne reconnue compétente dans le domaine qu'elle enseigne.
- ElyasEsprit sacré
Une remarque sur le projet de collège modulaire du SNALC. Il serait mis en place qu'il souffrirait des mêmes problèmes que la réforme actuelle : fort rejet de la base et problème de mise en place en raison des contraintes budgétaires.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Une remarque sur le projet de collège modulaire du SNALC. Il serait mis en place qu'il souffrirait des mêmes problèmes que la réforme actuelle : fort rejet de la base et problème de mise en place en raison des contraintes budgétaires.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
Certes, mais sa simple existence entraîne qu'on ne peut pas prétendre qu'hors le projet de la réforme Vallaud-Belkacem, rien n'existe.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Sans la volonté de décimer les langues anciennes ou les bilangues, je pense qu'elle passerait bien mieux, à tout le moins aussi mal que les précédentes Celle-là est sans contestation possible celle qui est la plus honnie depuis 40 ans et elle ne se mettra pas en marche sans des résistances extrêmement puissantes, non pas militantes, je pense, mais de pure inertie.Elyas a écrit:Une remarque sur le projet de collège modulaire du SNALC. Il serait mis en place qu'il souffrirait des mêmes problèmes que la réforme actuelle : fort rejet de la base et problème de mise en place en raison des contraintes budgétaires.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
- sebisebNiveau 9
Je concède volontiers ne pas partager les vues "conservatrices" du SNALC !Rendash a écrit:
Soit tu n'es pas assez renseigné, soit tu l'es et tu es un menteur. Que tu le juges non recevable n'entraîne pas que le projet de collège du SNALC n'existe pas.
Rendash a écrit:
C'est bien le reproche que je fais à ton syndicat, cette conception de la négociation qui consiste à dire oui d'abord, et à mettre en garde après.
C'est cette conception qui infligera ce que tu as vécu il y a cinq ans à de nombreux collègues de LC/LV, à savoir la suppression de leur poste, voire de leur discipline, et l'obligation de reconversion. Tu as beau la nier, elle est une réalité, cette obligation, si on en croit les IPR and co, qui invitent les médecins des divers rectorats à se tenir prêts pour anticiper les vagues de dépression et burn-out des collègues de lC et d'allemand en particulier.
La CFDT n'est pas le seul syndicat à faire ce constat, la plupart des grandes confédérations (CGT en tête - et je ne parle pas de leur position médiatique) et au-delà de l'éducation nationale fait ce constat que les mobilisations ne sont plus que difficilement suivies et relativement inefficaces !
Et ceux qui refusent de se syndiquer, et qui crieront en même temps que les syndicats ne font rien !Rendash a écrit:Puisses-tu dire vrai, puisse cette réforme n'avoir aucune conséquence sur les collègues, ni sur les élèves. Malheureusement je n'en crois rien : oui, elle sera vidée de son sens parce qu'elle a été faite contre et en dépit des enseignants et non avec ; mais elle aura malgré tout des conséquences. En particulier sur ceux qui ne pourront trouver de dérogation, faute de connaissance suffisante du système. Les plus faibles, encore et toujours.sebiseb a écrit:
Tu sembles découvrir qu'il devient de plus en plus difficile de mobiliser du monde pour tout un tas de causes, même celles qui les concernent directement. J'ai fait ce constat il y a bien longtemps ! Et quand bien même, as-tu remarquer que les gouvernants savent parfaitement retourner les grandes manifestations contre elles-mêmes ?
Je peux même te dire que la réforme du collège, quand bien même nous avons un avis différent sur son intérêt ne se fera pas, ou a minima. Parce que les lobbystes qui sont réellement en capacité de faire pression vont obtenir tellement de situations dérogatoires que dans deux ans tu ne t'en souviendras même plus - et qu'elle aura été sans conséquence ni pour les enseignants craignant pour leur poste / discipline, ni positivement (enfin ça c'est mon avis) pour les élèves.
Je l'ai dit, plus haut (ou ailleurs), et nous sommes d'accord sur ce point, le ministère aurait clairement dû la faire "avec" les organisations syndicales. Cependant, il faut admettre qu'il est difficile de concilier la FSU, le SNALC et la CFDT ...
Si je trouve ce genre de publicités, clairement je fais remonter et à la DDEC, et au rectorat ! Envoies moi par MP les tracts que tu peux collecter, et je t'assure que je ferais ce qu'il faut pour que le chefs d'établissement soit contraint de mettre ses tirages au pilon.Rendash a écrit:
Je ne parle pas du hors contrat. Je parle des collèges privés sous contrat de mon académie, qui font circuler des publicités vantant leur maintien des bilangues et du latin, et qui ont été massivement diffusées ici. Ton argument d'autorité n'a pas vraiment de solidité.
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- sebisebNiveau 9
Et tant pis pour la technologie et les sciences, qui sont tout autant impactés si l'on considère les arguments des anti-réforme. Mais, c'est vrai, que dans la hiérarchie disciplinaire ces matières passent comme secondairement optionnellesCripure a écrit:
Sans la volonté de décimer les langues anciennes ou les bilangues, je pense qu'elle passerait bien mieux, à tout le moins aussi mal que les précédentes Celle-là est sans contestation possible celle qui est la plus honnie depuis 40 ans et elle ne se mettra pas en marche sans des résistances extrêmement puissantes, non pas militantes, je pense, mais de pure inertie.
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- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Une remarque sur le projet de collège modulaire du SNALC. Il serait mis en place qu'il souffrirait des mêmes problèmes que la réforme actuelle : fort rejet de la base et problème de mise en place en raison des contraintes budgétaires.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
Les questions budgétaires sont de sacrés problèmes, on est bien d'accord (et on les a plutôt pas mal prises en compte).
Mais sur le "fort rejet de la base", j'ai des doutes + que sérieux. C'est de toute façon pratique de faire de la réforme fiction, puisque le projet n'ayant pas été retenu, on peut bien dire ce qu'on veut de ses conditions de réception hypothétiques.
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sebiseb a écrit:Et tant pis pour la technologie et les sciences, qui sont tout autant impactés si l'on considère les arguments des anti-réforme. Mais, c'est vrai, que dans la hiérarchie disciplinaire ces matières passent comme secondairement optionnellesCripure a écrit:
Sans la volonté de décimer les langues anciennes ou les bilangues, je pense qu'elle passerait bien mieux, à tout le moins aussi mal que les précédentes Celle-là est sans contestation possible celle qui est la plus honnie depuis 40 ans et elle ne se mettra pas en marche sans des résistances extrêmement puissantes, non pas militantes, je pense, mais de pure inertie.
Il n'a jamais dit cela.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:Une remarque sur le projet de collège modulaire du SNALC. Il serait mis en place qu'il souffrirait des mêmes problèmes que la réforme actuelle : fort rejet de la base et problème de mise en place en raison des contraintes budgétaires.
De plus, le rejet serait autant philosophique que pour celle actuelle.
Les questions budgétaires sont de sacrés problèmes, on est bien d'accord (et on les a plutôt pas mal prises en compte).
Mais sur le "fort rejet de la base", j'ai des doutes + que sérieux. C'est de toute façon pratique de faire de la réforme fiction, puisque le projet n'ayant pas été retenu, on peut bien dire ce qu'on veut de ses conditions de réception hypothétiques.
Tu as tout à fait raison pour la réforme-fiction mais j'aime bien l'uchronie
- RendashBon génie
sebiseb a écrit:Je concède volontiers ne pas partager les vues "conservatrices" du SNALC !Rendash a écrit:
Soit tu n'es pas assez renseigné, soit tu l'es et tu es un menteur. Que tu le juges non recevable n'entraîne pas que le projet de collège du SNALC n'existe pas.
Je m'en fous que tu ne les partage pas, c'est ton droit, ce n'était pas la question. Ce projet existe, oui, ou non? Donc, tu as dit une ânerie en prétendant qu'aucune proposition n'était faite, oui, ou non? C'est là l'unique question.
sebiseb a écrit:La CFDT n'est pas le seul syndicat à faire ce constat, la plupart des grandes confédérations (CGT en tête - et je ne parle pas de leur position médiatique) et au-delà de l'éducation nationale fait ce constat que les mobilisations ne sont plus que difficilement suivies et relativement inefficaces !
Ce à quoi le SGEN et l'UNSA répondent...en disant oui avant même de négocier quoi que ce soit, comme pour la réforme, et en "mettant en garde" après, une fois que c'est trop tard. On est bien d'accord sur le constat de départ, pas du tout sur la solidité de la position de ton syndicat. Et dans l'Education nationale, les syndicats qui ont laissé paupériser les enseignants ne peuvent, ne doivent pas s'étonner que les grèves ne soient plus suivies, hein. Mais manifester pour gagner de l'argent quand on est prof, c'est sale
sebiseb a écrit:Et ceux qui refusent de se syndiquer, et qui crieront en même temps que les syndicats ne font rien !
Je l'ai dit, plus haut (ou ailleurs), et nous sommes d'accord sur ce point, le ministère aurait clairement dû la faire "avec" les organisations syndicales. Cependant, il faut admettre qu'il est difficile de concilier la FSU, le SNALC et la CFDT ...
Absolument, il aurait fallu une concertation avec les représentants des enseignants avant de mettre cette réforme en oeuvre. Pourquoi ça n'a pas été fait? Parce que 80% des syndiqués sont contre (FSU/SNALC/FO). Le ministère a donc préféré s'appuyer sur les 20% pour (SGEN/UNSA), dont il savait qu'ils diraient amen à tout, pour prétendre avoir fait cette concertation. On voit le résultat.
sebiseb a écrit:Si je trouve ce genre de publicités, clairement je fais remonter et à la DDEC, et au rectorat ! Envoies moi par MP les tracts que tu peux collecter, et je t'assure que je ferais ce qu'il faut pour que le chefs d'établissement soit contraint de mettre ses tirages au pilon.
Le rectorat s'en fout, hein :lol: Les CDE font ça ouvertement et avec la bénédiction du ministère.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- frdmNiveau 10
sebiseb a écrit:
Une réforme du service publique doit tenir compte de l'intérêt général, en l’occurrence ici, de celui des jeunes, de leur éducation / instruction pour construire la société de demain. Sans revenir sur le fait qu'elle aille ou non dans le bon sens, je pense que l'on ne peut pas conditionner l'intérêt général d'une société aux postes des agents publics (enseignants) - il ne s'agit pas de les mettre dehors qui que ce soit, mais il ne me paraît pas aberrant de leur demander de s'adapter aux besoins et pas ajuster les besoins en fonction de ...
Pour moi, un enseignant est avant tout un pédagogue, la discipline enseigné vient ensuite !
Et je dirais même plus : un pédagogue doit avant tout ne rien avoir à transmettre. Force est de constater que les pédagogues autoproclamés satisfont parfaitement cette condition.
- RogerMartinBon génie
sebiseb a écrit:Le privé hors contrat et quelques établissements ne représentent rien par rapport aux nombres d'établissement devant appliquer la réforme, il n'y aura donc pas de fuite massive des effectives vers ces établissements comme j'ai pu l'entendre ici ou ailleurs.
Eh bien ce n'est pas le retour que j'ai dans deux établissements privés de type 1. L'Alsacienne (laïc cher) 2. bahut catho privé de quartier (pas cher). Ils ont tout plein de demandes pour entrer dans leurs 5e 4e 3e où ils pourront maintenir du bilangue et du latin grâce à des astuces de financement impossibles aux établissements publics.
Quand aux deux collèges publics de petite et très petite réputation où j'ai des contacts, ils entrevoient un futur plutôt glauque, car ils n'ont plus grand chose pour attirer les parents CSP+. C'est patibo?
Et à Paris, qui est le seul vivier que je connaisse, de nombreux parents m'ont expliqué qu'ils s'abstiendraient plutôt que d'aller voter PS, et l'on a vu le magnifique résultat aux régionales.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User5899Demi-dieu
sebiseb a écrit:Je concède volontiers ne pas partager les vues "conservatrices" du SNALC !Rendash a écrit:
Soit tu n'es pas assez renseigné, soit tu l'es et tu es un menteur. Que tu le juges non recevable n'entraîne pas que le projet de collège du SNALC n'existe pas.
- Intelligence scientisto-techniciste:
- "Oh ! Je rejette catégoriquement les textes que je ne lirai pas, et je rejette les projets de réforme car ils émanent de conservateurs "
- User5899Demi-dieu
Moi, j'ai toujours défendu l'égalité des disciplines, je refuse toute réforme qui tente d'en instaurer une. La logique et l'intelligence sont entraînées de bien des façons différentes. Je ne me sens donc nullement concerné par votre complexe.sebiseb a écrit:Et tant pis pour la technologie et les sciences, qui sont tout autant impactés si l'on considère les arguments des anti-réforme. Mais, c'est vrai, que dans la hiérarchie disciplinaire ces matières passent comme secondairement optionnellesCripure a écrit:
Sans la volonté de décimer les langues anciennes ou les bilangues, je pense qu'elle passerait bien mieux, à tout le moins aussi mal que les précédentes Celle-là est sans contestation possible celle qui est la plus honnie depuis 40 ans et elle ne se mettra pas en marche sans des résistances extrêmement puissantes, non pas militantes, je pense, mais de pure inertie.
- egometDoyen
Rendash a écrit:sebiseb a écrit:Écoutes, je fais parti d'un syndicat du privé affilié à la Fep CFDT, donc je suis sans doute bien mieux renseigné que toi et tes obnubilations contre le privé (je précise que je ne défend pas le privé contre le public - bien au contraire). Le SGEC est favorable à cette réforme, les textes imposent aux établissements privés sous contrat de l'appliquer avec ni plus ni moins de mesures dérogatoires que les établissements publics (que sont certaines écoles internationales). Le privé hors contrat et quelques établissements ne représentent rien par rapport aux nombres d'établissement devant appliquer la réforme, il n'y aura donc pas de fuite massive des effectives vers ces établissements comme j'ai pu l'entendre ici ou ailleurs.Rendash a écrit:Quant à cet "intérêt général", il a été démontré à de multiples reprises que la réforme, justement, allait contre. Creuser les inégalités comme elle le fait n'est absolument pas défendable. Tu expliques que le privé sera touché aussi, sauf que tu omets de répondre sur les écoles internationales, épargnées, et sur le fait que le privé a les moyens de contourner les obligations faites au public, et s'appuie beaucoup là-dessus pour son recrutement. Renseigne-toi, là encore.
Merci, de ne pas prendre celles et ceux qui ne pensent pas comme vous pour des ignorants, cela rendra vos arguments plus crédibles !
Je ne parle pas du hors contrat. Je parle des collèges privés sous contrat de mon académie, qui font circuler des publicités vantant leur maintien des bilangues et du latin, et qui ont été massivement diffusées ici. Ton argument d'autorité n'a pas vraiment de solidité.
Il n'y aura pas de fuite massive vers le privé sous contrat non plus, pour la simple et bonne raison que les établissements doivent obtenir l'accord du rectorat pour les créations de classes. Les crédits sont limitatifs depuis 1985. Il ne suffit pas d'avoir les élèves. Il faut le bon vouloir de l'administration. Tout ce que ça peut faire, c'est allonger les listes d'attente. Un collège particulier peut avoir intérêt à faire de la pub, mais globalement l'enseignement privé ne sera pas plus fort. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Votre monopole est bien protégé.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- sebisebNiveau 9
NON !Rendash a écrit:
Je m'en fous que tu ne les partage pas, c'est ton droit, ce n'était pas la question. Ce projet existe, oui, ou non? Donc, tu as dit une ânerie en prétendant qu'aucune proposition n'était faite, oui, ou non? C'est là l'unique question.
Ce n'est pas un problème de l'éducation, c'est un problème de société plus général !Rendash a écrit:Ce à quoi le SGEN et l'UNSA répondent...en disant oui avant même de négocier quoi que ce soit, comme pour la réforme, et en "mettant en garde" après, une fois que c'est trop tard. On est bien d'accord sur le constat de départ, pas du tout sur la solidité de la position de ton syndicat. Et dans l'Education nationale, les syndicats qui ont laissé paupériser les enseignants ne peuvent, ne doivent pas s'étonner que les grèves ne soient plus suivies, hein. Mais manifester pour gagner de l'argent quand on est prof, c'est sale
Contre CETTE réforme, mais puisque le SNALC a fait des propositions, certaines auraient pu être retenues, non ? Moyennant qu'un compromis nécessite toujours certaines concessions, car sinon, effectivement ce n'est plus une concertation mais une injonction ! Or, et tu le sais, il est peu probable que le SNALC aurait reçu une large approbation de sa proposition ?Rendash a écrit:Absolument, il aurait fallu une concertation avec les représentants des enseignants avant de mettre cette réforme en oeuvre. Pourquoi ça n'a pas été fait? Parce que 80% des syndiqués sont contre (FSU/SNALC/FO). Le ministère a donc préféré s'appuyer sur les 20% pour (SGEN/UNSA), dont il savait qu'ils diraient amen à tout, pour prétendre avoir fait cette concertation. On voit le résultat.
Ben, transmets les moi, et on verra ce que je peux faire - je suis sincère !Rendash a écrit:Le rectorat s'en fout, hein :lol: Les CDE font ça ouvertement et avec la bénédiction du ministère.sebiseb a écrit:Si je trouve ce genre de publicités, clairement je fais remonter et à la DDEC, et au rectorat ! Envoies moi par MP les tracts que tu peux collecter, et je t'assure que je ferais ce qu'il faut pour que le chefs d'établissement soit contraint de mettre ses tirages au pilon.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- User5899Demi-dieu
Le SGEN syndique les indics, maintenant ?
Ah mais suis-je sot, c'est sa raison d'être...
Ah mais suis-je sot, c'est sa raison d'être...
- ben2510Expert spécialisé
Monopole, Egomet ?
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- CelebornEsprit sacré
Nous étions parfaitement prêts à nous mettre autour de la table avec un tel principe comme point de départ.sebiseb a écrit:
Contre CETTE réforme, mais puisque le SNALC a fait des propositions, certaines auraient pu être retenues, non ? Moyennant qu'un compromis nécessite toujours certaines concessions
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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