- RogerMartinBon génie
Elyas a écrit:Carnyx a écrit:« Nature des exercices
1. La composition
Le candidat traite un sujet au choix parmi deux proposés dans la même discipline.
Pour traiter le sujet choisi, en histoire comme en géographie :
- il montre qu'il sait analyser un sujet, qu'il maîtrise les connaissances nécessaires et qu'il sait les organiser ;
- il rédige un texte comportant une introduction (dégageant les enjeux du sujet et comportant une problématique), plusieurs parties structurées et une conclusion ;
- il peut y intégrer une (ou des) productions(s) graphique(s).
Le libellé du sujet peut prendre des formes diverses : reprise partielle ou totale d'intitulés du programme, question ou affirmation ; la problématique peut être explicite ou non. »
Tu peux donner la source ?
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57474
- RendashBon génie
elpenor08 a écrit:Je crois que Rendash ne connaissait pas et que Cripure lui en a beaucoup voulu
Cripure a compati, Olympias a estimé que je faisais baisser le niveau intellectuel de la profession, et MUTIS m'a mis en ignorés, plus précisément
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OlympiasProphète
En L/ES et en S, les exigences sont différentes.
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bien compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bien compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:En L/ES et en S, les exigences sont différentes.
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bu en compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
Il y a donc la théorie et la pratique.
- Marguerite VNiveau 6
@Rendash : oups, j'ai mélangé les 2 fils...
Merci pour la réponse au sujet de Zink. Comme quoi les "anciens populaires" Répondent parfois aux Padawans (c'était sur quel fil, cette histoire de Néostars, déja ?)
Merci pour la réponse au sujet de Zink. Comme quoi les "anciens populaires" Répondent parfois aux Padawans (c'était sur quel fil, cette histoire de Néostars, déja ?)
- RendashBon génie
Marguerite V a écrit:@Rendash : oups, j'ai mélangé les 2 fils...
Merci pour la réponse au sujet de Zinck. Comme quoi les "anciens populaires" Répondent parfois aux Padawans (c'était sur quel fil, cette histoire de Néostars, déja ?)
...sur l'autre fil, précisément
Tu veux un autographe?
(mais demande plutôt à Olympias, qui est une vraie star, elle)
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DesolationRowEmpereur
A votre place, j'écrirais "Zink", sous peine de vous faire tancer
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:A votre place, j'écrirais "Zink", sous peine de vous faire tancer
Les tances décident
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- the educatorFidèle du forum
Rendash a écrit:the educator a écrit:le laborieux comme modèle de réussite .
Je n'en vois pas de plus beau. Ni de plus accessible à tous.
Et si on se contentait de la réussite, en laissant la note de freestyle de côté?
- CarnyxNeoprof expérimenté
Oups, c'est vrai, Zinck c'est mon garagiste !DesolationRow a écrit:A votre place, j'écrirais "Zink", sous peine de vous faire tancer
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Marguerite VNiveau 6
Oups, la boulette ! ZINK !!!
- RogerMartinBon génie
Elyas a écrit:Olympias a écrit:En L/ES et en S, les exigences sont différentes.
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bu en compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
Il y a donc la théorie et la pratique.
Faut-il se réjouir que les consignes énoncées au BO soient ensuite ignorées?
Une de mes étudiantes donne des cours particuliers en français, la plupart de ses élèves sont des élèves de 1e, et elle me disait à quel point le niveau et les exigences différaient d'un établissement à l'autre, tout particulièrement sur le sujet de la dissertation et plus généralement de la problématisation. Nous le voyons d'ailleurs lorsque nous récupérons les bacheliers en L1. Certains savent faire une dissertation littéraire (ils sont un peu plus à avoir appris la technique en philosophie, on voit très bien la différence dans leurs formulations), et bien qu'ils soient géniaux cela suppose qu'on le leur a appris, d'autres non.
Ce n'est donc pas une différence entre théorie et pratique, mais entre pratiques.
EDIT: Je sais très bien que dans certaines classes c'est impossible d'enseigner la dissertation, mais clairement pas dans toutes.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Marguerite VNiveau 6
the educator a écrit:Rendash a écrit:the educator a écrit:le laborieux comme modèle de réussite .
Je n'en vois pas de plus beau. Ni de plus accessible à tous.
Et si on se contentait de la réussite, en laissant la note de freestyle de côté?
Oui. La réussite sans modèle unique. On peut réussir de plein de manières...
- OlympiasProphète
Mais ... alors le chatrenne chéridemoncœur , ce qu'on appelle compo est nettement moins ambitieux que la dissertation (qu'en des temps antédiluviens, je devais maîtriser à la fin de la seconde... :lol: :lol: pour traiter des sujets aussi gouleyants que "les élites bourgeoises et la révolution française" ou "coalitions électorales et majorités parlementaires dans la France de l'entre-deux guerre"). Ayant des L et des S, je les prépare à la compo de la même façon, l'argument étant que tout devoir dont le contenu est supérieur aux exigences (pardon, aux attendus), sera primé, le correcteur ressentant alors une extase pédagogique face à une copie montrant que le candidat a vraiment appris son cours et qu'il écrit bien.Rendash a écrit:Olympias a écrit:Il y a toujours eu une dissertation à l'épreuve du bac en histoire-géographie des séries générales. C'est la réforme Chatel qui fait disparaître le terme dissertation pour le remplacer par le terme composition.
Oui, mais dissertation n'est pas composition, ce que j'avais déduis des propos d'Elyas. Mais comme je suis trop con pour capter une différence, j'aimerais qu'on m'explique
...c'est écrit dans les bouquins de Michel Zink, tu crois?
( )
- RendashBon génie
Olympias a écrit:Mais ... alors le chatrenne chéridemoncœur , ce qu'on appelle compo est nettement moins ambitieux que la dissertation (qu'en des temps antédiluviens, je devais maîtriser à la fin de la seconde... :lol: :lol: pour traiter des sujets aussi gouleyants que "les élites bourgeoises et la révolution française" ou "coalitions électorales et majorités parlementaires dans la France de l'entre-deux guerre"). Ayant des L et des S, je les prépare à la compo de la même façon, l'argument étant que tout devoir dont le contenu est supérieur aux exigences (pardon, aux attendus), sera primé, le correcteur ressentant alors une extase pédagogique face à une coupe montrant que le candidat à vraiment appris son cours et qui écrit bien.Rendash a écrit:Olympias a écrit:Il y a toujours eu une dissertation à l'épreuve du bac en histoire-géographie des séries générales. C'est la réforme Chatel qui fait disparaître le terme dissertation pour le remplacer par le terme composition.
Oui, mais dissertation n'est pas composition, ce que j'avais déduis des propos d'Elyas. Mais comme je suis trop con pour capter une différence, j'aimerais qu'on m'explique
...c'est écrit dans les bouquins de Michel Zink, tu crois?
( )
Voilà, c'est exactement mon point de vue
Et j'attaque ça avec mes secondes en janvier, en mars y savent faire Ils ont déjà compris que plus le sujet est court, plus ils devront réfléchir et gratter
Pour le moment ils ont à chaque devoir une question sur 8/12 dont la réponse s'apparente à une partie de compo, et on a pas mal bossé sur la problématisation, on verra ce que ça donnera quand ils devront faire ça pour de vrai.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
RogerMartin a écrit:Elyas a écrit:Olympias a écrit:En L/ES et en S, les exigences sont différentes.
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bu en compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
Il y a donc la théorie et la pratique.
Faut-il se réjouir que les consignes énoncées au BO soient ensuite ignorées?
Une de mes étudiantes donne des cours particuliers en français, la plupart de ses élèves sont des élèves de 1e, et elle me disait à quel point le niveau et les exigences différaient d'un établissement à l'autre, tout particulièrement sur le sujet de la dissertation et plus généralement de la problématisation. Nous le voyons d'ailleurs lorsque nous récupérons les bacheliers en L1. Certains savent faire une dissertation littéraire (ils sont un peu plus à avoir appris la technique en philosophie, on voit très bien la différence dans leurs formulations), et bien qu'ils soient géniaux cela suppose qu'on le leur a appris, d'autres non.
Ce n'est donc pas une différence entre théorie et pratique, mais entre pratiques.
Où ai-je dit que je m'en réjouissais ? Nulle part. Le fait est que l'HG est prise dans une tourmente actuelle, tant en interne qu'en externe, qui fait que faire disparaître la dissertation tout comme la maintenir en l'état pose de vrais problèmes éthiques et déontologiques. Je ne m'étendrai pas sur ce sujet mais, par exemple, il est amusant de voir ce mot problématique devenir un point de crispation alors que ce mot est galvaudé.
- OlympiasProphète
Je rêve qu'un certain nombre de gens oublient nos disciplines et cessent de vouloir à tout prix les instrumentaliser, et nous laissent travailler, pour essayer de faire de nos élèves des gens instruits, cultivés et cohérents.
- LaotziSage
L'épreuve s'appelait déjà composition avant la réforme Chatel, et c'était d'ailleurs déjà souvent des titres de chapitres avec l'ancien programme (mais aussi parfois des sujets laissant un peu plus de place à la réflexion personnelle).
Je ne suis pas d'accord avec la distinction opérée entrée composition et dissertation. Les deux termes sont interchangeables. Au concours d'entrée à l'ENS, j'ai passé une épreuve de composition française, et elle n'avait évidemment rien des caractéristiques données par Elyas. Ce qui est vrai, c'est que l'épreuve appelée composition d'histoire ou de géographie est très largement une restitution organisée du cours puisque les sujets sont des titres de chapitres (ou de parties), même si on attend quand même heureusement une introduction et une conclusion (et une problématique même si elle est reprise du cours et est bien loin d'une vraie problématisation). Pour autant, ce n'est pas parce que la compo d'histoire au bac n'est en réalité une épreuve de perroquetage (à cause du programme notamment) que la composition ne serait forcément que celà. C'est l'épreuve du bac qui dévoie le sens du mot, pas l'inverse.
Je ne suis pas d'accord avec la distinction opérée entrée composition et dissertation. Les deux termes sont interchangeables. Au concours d'entrée à l'ENS, j'ai passé une épreuve de composition française, et elle n'avait évidemment rien des caractéristiques données par Elyas. Ce qui est vrai, c'est que l'épreuve appelée composition d'histoire ou de géographie est très largement une restitution organisée du cours puisque les sujets sont des titres de chapitres (ou de parties), même si on attend quand même heureusement une introduction et une conclusion (et une problématique même si elle est reprise du cours et est bien loin d'une vraie problématisation). Pour autant, ce n'est pas parce que la compo d'histoire au bac n'est en réalité une épreuve de perroquetage (à cause du programme notamment) que la composition ne serait forcément que celà. C'est l'épreuve du bac qui dévoie le sens du mot, pas l'inverse.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- RogerMartinBon génie
On voit très bien l'intérêt de la situation actuelle: les instructions suggèrent la possibilité d'une dissertation, le format n'est pas exigé lors des réunions de barème, il est valorisé lors de la notation des copies.Elyas a écrit:RogerMartin a écrit:Elyas a écrit:Olympias a écrit:En L/ES et en S, les exigences sont différentes.
On attend encore une introduction et une conclusion. Pas de problématique en S. On accepte tout type de plan cohérent.
Les sujets sont des titres de chapitres du programme, autant dire qu'on ne demande pas au candidat d'inventer la machine à vapeur.
Les discussions lors des commissions de barème et autres harmonisation, "animées" par des collègues membres du conclave, et qui font joujou sur leurs écrans pendant qu'on corrige, après avoir délivré la sainte parole, réservent toujours de grands moments ... Je passe naturellement sur la formule "lever les ambiguïtés du sujet" ou "est-ce l'élève a bu en compris qu'on lui demandait ça ...": une fois pour toutes, un sujet qui entraîne ce type de questionnement est MAL FAIT !
J'ai quand même vu des collègues mettre 14/20 à une copie test de bac, dans une telle ardeur à se faire bien voir, sachant que la dissert était à 80% hors sujet et que le croquis méritait à peine 3-4/8.
Hum hum...
Il y a donc la théorie et la pratique.
Faut-il se réjouir que les consignes énoncées au BO soient ensuite ignorées?
Une de mes étudiantes donne des cours particuliers en français, la plupart de ses élèves sont des élèves de 1e, et elle me disait à quel point le niveau et les exigences différaient d'un établissement à l'autre, tout particulièrement sur le sujet de la dissertation et plus généralement de la problématisation. Nous le voyons d'ailleurs lorsque nous récupérons les bacheliers en L1. Certains savent faire une dissertation littéraire (ils sont un peu plus à avoir appris la technique en philosophie, on voit très bien la différence dans leurs formulations), et bien qu'ils soient géniaux cela suppose qu'on le leur a appris, d'autres non.
Ce n'est donc pas une différence entre théorie et pratique, mais entre pratiques.
Où ai-je dit que je m'en réjouissais ? Nulle part. Le fait est que l'HG est prise dans une tourmente actuelle, tant en interne qu'en externe, qui fait que faire disparaître la dissertation tout comme la maintenir en l'état pose de vrais problèmes éthiques et déontologiques. Je ne m'étendrai pas sur ce sujet mais, par exemple, il est amusant de voir ce mot problématique devenir un point de crispation alors que ce mot est galvaudé.
C'est hypocrite, mais cela permet encore d'enseigner le format dans les situations où c'est faisable.
Je ne crois pas qu'il soit préférable de proclamer haut et fort qu'il n'y a plus besoin de savoir organiser ses idées sur le papier pour avoir le bac, même si c'est hélas le cas.
Je ne suis pas une fétichiste de la problématique, dans ma matière il y a d'autres manières de contrôler que le savoir est assimilé et hiérarchisé correctement. Mais en philo, je ne vois pas comment les collègues pourraient s'en priver.
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I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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- Reine MargotDemi-dieu
the educator a écrit:Je ne trouve pas les uns plus détestables que les autres, en fait. Retourner ta phrase me pose problème également, apparemment, il faut être docile et travailleur pour gagner le respect. Mon problème, c'est qu'on me fait croire que ce modèle concernerait 95% des enfants, et serait porteur de norme. ça ne me semble pas juste.
En fait (et c'est ce qui est assez pénible) c'est qu'on oublie qu'on ne demande pas aux élèves d'être dociles pour être dociles mais pour permettre à l'ensembe du groupe de travailler et d'apprendre. Et tiens, ça leur permet aussi eux-mêmes d'apprendre des choses. Mais le comble c'est qu'on nous explique que ces exigences sont réactionnaires et contraire à lintérédezefan.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Orlanda a écrit:Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Je trouve détestable le mépris pour les élèves qui travaillent sérieusement. Apparemment, il faut emm***** le monde pour gagner le respect
N'avez-vous jamais éprouvé une vague de dégoût en écoutant vos collègues parler de certains élèves comme étant "trop scolaires"?
J'étais ce genre d'élève, à toujours lever la main et à demander s'il fallait écrire en rouge. Un jour une de mes profs m'a prise en grippe et m'a engueulée en me disant que j'étais "trop scolaire". De ce jour je l'ai beaucoup moins été et j'ai donc cessé toute participation en classe. La dame n'était pas contente non plus. L'année suivante elle trouvait que je l'étais moins ( ) bon.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Rendash a écrit:the educator a écrit:le laborieux comme modèle de réussite .
Je n'en vois pas de plus beau. Ni de plus accessible à tous.
C'est surtout que le labeur n'est pas une fin en soi ni une valeur, simplement que le savoir s'acquiert progressivement, de connaissances élémentaires en savoirs plus élaborés. Et arrivé à un certain stade, même un élève favorisé au départ sera amené à énormément travailler pour obtenir un résultat. Mais le travail est un moyen, pas la fin.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- VolubilysGrand sage
Carnyx a écrit:Oui, il y a chez certains collègues et cpe un effet "syndrome de Stockholm" : ils préfèrent les chieurs qu'ils trouvent si vivants et si intéressants !Volubilys a écrit:Dans le primaire, tous les collègues que j'ai rencontré utilisant l'expression "trop scolaire" étaient des collègues aimant les élèves fort en gueule, qui foutent de dawa en classe. Le "trop scolaire" désignant un élèves ou un groupe qui attend que tu lui enseignes, que tu le guides, que tu le fasses bosser de manière claire et explicite.
Et c'est particulièrement écœurant dans les cas de harcèlement, les harcelés sont pour eux des minables qui ont cherché ce qui leur arrive ! Toujours cette attirance des petits bourgeois pour les délinquants et le lumpenprolétariat…
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- the educatorFidèle du forum
Mais je suis d'accord avec toi sur les raisons pour lesquelles on réclame cette docilité. Je dis simplement que ces raisons sont surtout liées aux contraintes structurelles, et que leur légitimité n'est pas évidente. Quand au fait que ça leur permet d'apprendre des choses, je te trouve bien sur de toi, il y a des tas de cours ou je n'ai rien appris que je ne savais déjà, et d'autres durant lesquelles j'aurais pu apprendre la même chose en 5 minutes avec un livre (et draguer ma voisine les 50 minutes restantes).Reine Margot a écrit:En fait (et c'est ce qui est assez pénible) c'est qu'on oublie qu'on ne demande pas aux élèves d'être dociles pour être dociles mais pour permettre à l'ensembe du groupe de travailler et d'apprendre. Et tiens, ça leur permet aussi eux-mêmes d'apprendre des choses. Mais le comble c'est qu'on nous explique que ces exigences sont réactionnaires et contraire à lintérédezefan.
Enfin, je rappelle que la solidarité, l'empathie, la pitié, ou ce genre de valeur qui te font prendre ton mal en patience pendant que le laborieux d'a côté essaie de comprendre le cours ne sont pas innées. Et qu'être pris en otage 8h par jour n'aide pas à ressentir cette compassion.
Je ne les trouve vivants ou interessants que s'ils le sont réellement, parce que oui, on peut etre chieur, vivant, interessant, et même parfois bon élève. Par contre je n'ai pas la réaction d'a priori que beaucoup ont eu ici vis a vis de Zoé machin, et ce n'est pas parce qu'un gamin est un chieur que je le trouve détestable.Oui, il y a chez certains collègues et cpe un effet "syndrome de Stockholm" : ils préfèrent les chieurs qu'ils trouvent si vivants et si intéressants !
- RendashBon génie
the educator a écrit:être pris en otage 8h par jour
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Dois-je aller en cours demain???
- Transports scolaires interdits, dois-je y aller ?
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