J'hallucine (boulot)

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Quel est le problème?

J'ai eu mon père comme prof en 5° et 6°.

Ça se passait bien, simplement je le voussoyais et je disais monsieur.

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et alors?

tiptop77 a écrit:

Rabelais a écrit:

tiptop77 a écrit:Pfff, c'est nul! Dans mon établissement précédent, ça marchait comme ça. Un jour,  une collègue qui avait accouché 3 semaines auparavant organisait une petite soirée pour nous présenter son bébé. J'étais chargée de donner l'invitation en salle de profs et de lui dire qui allait venir. J'étais étonnée de constater que plusieurs collègues-copains ne venaient pas. Une copine m'a carrément dit: "tu sais si certains  organisent une soirée on y va mais pour d'autres..." ça m'a énervée, j'ai dit que je trouvais ça débile et puéril alors certains sont venus quand même mais ça m'a vraiment fait mal au cœur. Naïvement je pensais qu'on était des adultes et que  pour répondre positivement à une invitation on n'avait pas besoin d'évaluer la cote de popularité de la personne qui invite

Oh, peut-être certains n'avaient-ils pas envie d'y aller , ça arrive   ( moi, les bébés, tout ça) mais choisir en fonction de la cote c'est spécial.
En revanche que tu sois étonnée de ce comportement m'étonne aussi : la SDP est pire qu'une salle de classe .

A l'époque, j'étais étonnée mais c'était seulement ma 2ème année d'enseignement. Depuis j'ai totalement changé d'opinion. Je ne suis pas étonnée de ce qui peut se passer dans une sdp et tout ce que je raconte sur ce que j'entends et vois dans la sdp de mon établissement montre bien que j'ai perdu cette naïveté depuis longtemps.

Personnellement je ne mets plus les pieds en sdp depuis bientôt 1 an et demi, ce qui me vaut quelques inimitiés. Ce que tu dis me rassure un peu, je ne suis peut- être pas asocial, alors...

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Parfois, en lycée, on n'a pas trop le choix . Cela dépend des options, des spécialités.
J'ai soigneusement évité d'avoir mon fiston en cours : je le croise dans les couloirs et à la cantine, ça me suffit ! En revanche, j'ai ses copains !

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et alors ?

J'ai eu ma mère pendant trois ans, je ne vois pas le problème.

Et j'ai eu comme professeurs des gens qui avaient leur(s) enfant(s) dans la classe; enfants que je fréquentais et chez qui j'allais travailler goûter en boum......

Daphné a écrit:chez qui j'allais travailler goûter en boum......

Ouah, en boum tu travaillais et goûtais ?!???

Moi, de mon temps, on dansait, flirtait, grignotait... il ne me serait pas venu l'idée d'y travailler ! :lol:[/quote]

Daphné a écrit:

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et alors ?

J'ai eu ma mère pendant trois ans, je ne vois pas le problème.

Et j'ai eu comme professeurs des gens qui avaient leur(s) enfant(s) dans la classe; enfants que je fréquentais et chez qui j'allais travailler goûter en boum......

Moi quand j'étais élève, on aimait bien cracher sur les profs quand on trouvait leurs cours mauvais, leur réaction anormale et moi en tant qu'élève je n'aurais pas aimé que l'on traite un de mes parents de tous les noms tout le temps devant moi. Moi en tant que parent, je n'imposerais certainement pas à mon enfant de devoir supporter ce genre de remarques sur un de ses parents de la part de ses camarades. Moi en tant que parant, je n'aimerais pas que mon enfant pense ça de mes cours et je n'ai pas la prétention que tout soit bien tout le temps.

Moi en tant qu'élève j'ai connu un fils de prof qui a cogné méchamment des garçons qui traitaient leur prof de maths (sa mère) de p***e et de s*****e tous les jours parce qu'elle n'acceptait pas le bazar pendant les cours. Son comportement à lui était certes inacceptable mais peut-on réellement attendre d'un collégien de supporter ça tous les jours pendant un an sans broncher ? Combien d'adultes en seraient capable ? Moi en tant qu'élève, je sais aussi ce que certains pensaient (et n'hésitaient pas à dire sur) les chouchous, vrais ou supposés et je sais à quel point ça a pu être difficile pour certains de mes camarades.

Alors oui, je trouve ça vraiment pas sympa pour l'enfant d'avoir un de ses parents en professeur. Et je ferais mon maximum pour que ça n'arrive pas à mes propres enfants même si je suis bien consciente que dans certains cas, on n'a pas le choix.

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et ?

Sulfolobus a écrit:

Daphné a écrit:

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et alors ?

J'ai eu ma mère pendant trois ans, je ne vois pas le problème.

Et j'ai eu comme professeurs des gens qui avaient leur(s) enfant(s) dans la classe; enfants que je fréquentais et chez qui j'allais travailler goûter en boum......

Moi quand j'étais élève, on aimait bien cracher sur les profs quand on trouvait leurs cours mauvais, leur réaction anormale et moi en tant qu'élève je n'aurais pas aimé que l'on traite un de mes parents de tous les noms tout le temps devant moi. Moi en tant que parent, je n'imposerais certainement pas à mon enfant de devoir supporter ce genre de remarques sur un de ses parents de la part de ses camarades. Moi en tant que parant, je n'aimerais pas que mon enfant pense ça de mes cours et je n'ai pas la prétention que tout soit bien tout le temps.

Moi en tant qu'élève j'ai connu un fils de prof qui a cogné méchamment des garçons qui traitaient leur prof de maths (sa mère) de p***e et de s*****e tous les jours parce qu'elle n'acceptait pas le bazar pendant les cours. Son comportement à lui était certes inacceptable mais peut-on réellement attendre d'un collégien de supporter ça tous les jours pendant un an sans broncher ? Combien d'adultes en seraient capable ? Moi en tant qu'élève, je sais aussi ce que certains pensaient (et n'hésitaient pas à dire sur) les chouchous, vrais ou supposés et je sais à quel point ça a pu être difficile pour certains de mes camarades.

Alors oui, je trouve ça vraiment pas sympa pour l'enfant d'avoir un de ses parents en professeur. Et je ferais mon maximum pour que ça n'arrive pas à mes propres enfants même si je suis bien consciente que dans certains cas, on n'a pas le choix.

J'ai été élève à une époque où on se tenait convenablement et où on respectait nos professeurs.

Si les bons conseilleurs se mêlaient de leurs affaires et, en conséquence, fichaient la paix à leurs collègues ainsi qu'aux enfants de leur collègue, le ciel serait plus bleu.

Oui, voilà. de toutes façons, un élève dont un parent travaille dans l'établissement entend forcément parler de lui, alors... certains collègues demandent à ne pas avoir leurs enfants comme élèves, ils ont leurs raisons. D'autres souhaitent le contraire, ils ont les leurs. La direction a également des raisons de satisfaire ou non ces vœux... Donc...

Je n'ai pas eu mes propres enfants en classe mais ma nièce. Pour éviter d'éventuelles remarques désobligeantes, elle s'est contentée pendant deux ans de taire notre lien de famille, ne m'appelait ni Madame, ni par mon prénom, levait simplement la main quand elle souhaitait poser une question ou être interrogée, afin de n'utiliser ni "tu" ni "vous". Et elle a fort bien fait, parce qu'en fin de 3ème, quand elle a dit à sa meilleure copine que j'étais sa tante, elle a eu droit à "ben c'est pour ça que t'as 18 de moyenne en espagnol !"....

Oxford a écrit:Le professeur n'aurait pas dû tenir ce genre de propos humiliants, surtout à la veille des vacances (il m'est arrivé un lundi d'expliquer ma colère du vendredi à une classe qui n'avait pas travaillé, j'avais des remords...mais sans jamais avoir utilisé de tels mots!).
Je prendrais RV avec l'enseignant pour lui dire que mon enfant a été découragée par ses propos excessifs surtout qu'elle bénéficie d'aménagements, histoire que cela ne se reproduise pas.

Norman Bates a écrit:Si j'étais à ta place, il entendrait parler du pays, crois-moi. Fonce.

Merci pour vos conseils, je crois que je vais prendre RDV en effet.

Rabelais a écrit:Bof, à part évacuer ta colère, je ne sais pas si lui rentrer dedans changerait quelque chose.
Si elle regrette, lui expliquer calmement les choses devrait suffire.
Si c'est une [modéré], ça risque de mettre le feu aux poudres et elle s'acharnera ensuite sur ton enfant.

Ma fille est en 2de. C'est son prof de SES qui l'a mise plus bas que terre. Sachant qu'elle veut aller en L (et que ses résultats le lui permettent sans difficulté), il peut s'en prendre à elle autant qu'il veut, ça n'aura pas de grande incidence.

@thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

J'ai eu mon fils en cours (quand il était en 3e), et ça n'a jamais posé de problème. J'avais demandé à mes collègues de bien vouloir noter ses rédactions (j'en faisais la correction au préalable) afin de faire taire toute possible contestation du reste de la classe car il était excellent en français. Il avait l'obligation de m'appeler Madame et de me vouvoyer comme tous les autres élèves. J'étais PP de la classe et j'avais mis les choses au clair dès le début avec les élèves.

Daphné a écrit:
J'ai été élève à une époque où on se tenait convenablement et où on respectait nos professeurs.

Moi aussi et ça devrait encore être la norme il me semble.

En collège, un pote a eu 4 ans son père comme professeur d'anglais. la CPE était la mère d'une copine...
Jamais eu le moindre souci.
D'ailleurs le professeur d'anglais ne rappelait jamais à son fils qu'il fallait signer un devoir ou autre chose et ce dernier se trouvait puni comme les autres.

Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

Bon, visiblement c'est plus courant que je ne le pensais, vu la réaction générale. D'accord,je ne savais pas. Au cas où : il n'y avait aucun jugement de valeur dans mon message, ça me surprenait, c'est tout.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

Qu'as-tu répondu?

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

C'est tout de même hallucinant ! Ta collègue sous-entend donc que tu notes n'importe comment . De quel droit pourrait-elle modifier la note alors que ce n'est pas elle qui a fait passer l'élève ?

Dadoo33 a écrit:

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

Qu'as-tu répondu?

+1 Elle veut modifier TA note? Elle a un pet au casque?

Hervé Hervé a écrit:

Daphné a écrit:
J'ai été élève à une époque où on se tenait convenablement et où on respectait nos professeurs.

Moi aussi et ça devrait encore être la norme il me semble.

Comme tu dis, ça devrait.......

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Rien de surprenant effectivement.
Mes enfants ont été scolarisés dans "mon" collège.
Je demandais à chaque fin d'année à ne pas les avoir en cours par choix personnel mais ça n'aurait choqué personne que ce ne soit pas le cas.

Daphné a écrit:

Sulfolobus a écrit:

Daphné a écrit:

thibotten a écrit:J'ai appris que deux de mes collègues avaient leur propre enfant comme élève.

Et alors ?

J'ai eu ma mère pendant trois ans, je ne vois pas le problème.

Et j'ai eu comme professeurs des gens qui avaient leur(s) enfant(s) dans la classe; enfants que je fréquentais et chez qui j'allais travailler goûter en boum......

Moi quand j'étais élève, on aimait bien cracher sur les profs quand on trouvait leurs cours mauvais, leur réaction anormale et moi en tant qu'élève je n'aurais pas aimé que l'on traite un de mes parents de tous les noms tout le temps devant moi. Moi en tant que parent, je n'imposerais certainement pas à mon enfant de devoir supporter ce genre de remarques sur un de ses parents de la part de ses camarades. Moi en tant que parant, je n'aimerais pas que mon enfant pense ça de mes cours et je n'ai pas la prétention que tout soit bien tout le temps.

Moi en tant qu'élève j'ai connu un fils de prof qui a cogné méchamment des garçons qui traitaient leur prof de maths (sa mère) de p***e et de s*****e tous les jours parce qu'elle n'acceptait pas le bazar pendant les cours. Son comportement à lui était certes inacceptable mais peut-on réellement attendre d'un collégien de supporter ça tous les jours pendant un an sans broncher ? Combien d'adultes en seraient capable ? Moi en tant qu'élève, je sais aussi ce que certains pensaient (et n'hésitaient pas à dire sur) les chouchous, vrais ou supposés et je sais à quel point ça a pu être difficile pour certains de mes camarades.

Alors oui, je trouve ça vraiment pas sympa pour l'enfant d'avoir un de ses parents en professeur. Et je ferais mon maximum pour que ça n'arrive pas à mes propres enfants même si je suis bien consciente que dans certains cas, on n'a pas le choix.

J'ai été élève à une époque où on se tenait convenablement et où on respectait nos professeurs.

Ce n'est malheureusement pas (plus) le cas partout.

Et puis, ce n'est pas forcément ne pas respecter son professeur de râler parfois méchamment sur lui derrière son dos. C'est humain. On le fait tous que ça soit sur nos professeurs ou sur quelqu'un d'autre. Par contre ce n'est pas respecter l'élève que de râler sur son parent devant lui : mais parfois on ne se rend pas compte, parfois on n'a pas fait gaffe qu'il est là ou qu'on a parlé aussi fort, parfois on oublie...et parfois (souvent) aussi les élèves sont mal élevés. C'est la réalité et ça reste douloureux pour l'enfant.

thibotten a écrit:Bon, visiblement c'est plus courant que je ne le pensais, vu la réaction générale. D'accord,je ne savais pas. Au cas où : il n'y avait aucun jugement de valeur dans mon message, ça me surprenait, c'est tout.

Que fais-tu des PE classe unique, et qui habitent sur place, ils sont bien obligés d'avoir leurs enfants dans la classe.
Même ceux qui sont dans une école à deux ou trois classes, il y a une année où ils doivent bien avoir le(s) leur(s) quand ils habitent dans la commune.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

:shock: Ben voyons.
Joli, le coup de la brosse à reluire, au passage.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une collègue vient de m'appeler pour me demander, après moult éloges de ma personne, si elle pouvait remonter la note d'une élève très sérieuse à qui je n'ai pas mis la moyenne à l'oral. Je suis sous le choc. :shock:

Dans mon lycée, la coordonnatrice nous a demandé de mettre une note au crayon gris pour que le collègue puisse changer la note à sa guise. 
En conséquence de quoi j'ai demandé à interroger mes élèves. Et à corriger les copies de mes élèves. 
Marre de ces bêtises. 

Sylvain, tu l'as envoyé paître loin là-bas dans la prairie j'espère?