- IgniatiusGuide spirituel
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Les IUFM expliquaient que les élèves s'ennuyaient en cours et qu'ils manquaient de concentration. Pour y remédier, il fallait rythmer le cours avec des tas de mini-activités, que le cours soit émaillé de phase de 7-10 minutes à chaque fois, chaque phase devant être différente.
Tu rajoutes à cela le règne du tout-document et du cours dialogué où le document n'a plus qu'un statut de mine à informations aboutissant à des cours où les élèves ne font que du prélèvement d'informations comme travail, tu aboutis à la fiche d'activités.
Le cours parfait pour la logique IUFM était donc un truc du genre :
- document d'accroche, petites questions pour éveiller l'appétence des élèves.
- premier document de travail, prélèvement d'information par écrit.
- correction par cours dialogué.
- première trace écrite.
- deuxième document, magistral du prof avec mots au tableau.
- construction de la deuxième mini-trace écrite par les élèves avec les mots du tableau.
- correction de la mini-trace écrite.
- troisième document, questionnement oral par cours dialogué.
- distribution d'une photocopie comme 3e trace écrite, parfois sous la forme d'un texte à trou ou copie au tableau.
- conclusion.
-devoirs.
Si on voulait tenir dans l'heure, chaque phase ne doit pas dépasser 5 mn. On arrive au fait que les élèves ne sont jamais mis en situation de réflexion et de raisonnement réel, qu'une grosse partie de la classe peut ne pas travailler (en faisant la première question uniquement et dire que c'est trop dur, copier sur le voisin ou la correction pour la simili-trace écrite en pseudo-autonomie, lors du cours dialogué, on n'interroge que quelques personnes, pas tout le monde et il y a des spécialistes du camouflage pour éviter d'être interrogé), aucun travail sur le statut de l'erreur (pas le temps de gérer les erreurs, le cours est trop minuté pour ça), pas de réelles compétences d'écriture ou d'oral développées... etc. Une catastrophe de mon point de vue.
Pour gagner du temps, la fiche d'activités est apparue : questions déjà prêtes, encadré pour le mini-cours... etc.
Voilà ce que j'appelle la gangrène de l'esprit IUFM des années 90. Autant te dire que ni le pédago ni le traditionnaliste ne se retrouvent dans cette pensée (non-pensée ?).
Ce dogme de la mise en activités multiples pour que les élèves ne s'ennuient pas a détruit la capacité à se concentrer des élèves, amenant le professeur à toujours parler même quand les élèves travaillaient (et là, problème, l'élève est pris entre deux loyautés : faire le travail demandé par le professeur mais aussi l'écouter).
Au final, les élèves n'apprenaient quasiment rien et ça se vérifiait dans le DNB ancienne formule, surtout dans le paragraphe argumenté. Qu'il brûle en enfer cet exercice ! Je ne le regrette absolument pas. Il n'était ni un ROC (restitution objective de connaissance, donc, obligation pour les élèves d'avoir des connaissances) ni un vrai travail de réflexion et de raisonnement disciplinaires (donc une tâche complexe demandant à l'élève de mobiliser la méthode historique ou géographique pour résoudre un problème). C'était un truc bâtard.
Clair, net, précis.
Cela étant dit, la conclusion diffère : s'il faut changer ces pratiques nocives, c'est la formation initiale qu'il faut réformer, pas le collège, pas en premier et pas de cette façon. Dégageons les sciencéduk des ESPE, remplaçons les par de vrais professeurs, qui enseignent vraiment de vraies disciplines. Là, les pratiques pourront changer. Non?
Tu as vingt-cinq ans de formés déjà sur le terrain. Comme la prégnance est terrible, même les nouveaux qui écoutent de nouveaux discours suivent plus ou moins ce modèle.
Heureusement, nombreux sont les collègues sur le terrain à réfléchir, à suivre les formations continues, à discuter et les pratiques évoluent rapidement et massivement. Cependant, il y a aussi une autre part de la profession qui continue pour des raisons souvent légitimes (pas le temps, pas l'envie) et par rejet de l'institution (quelles sottises vont-ils encore nous pondre ?) ou par idéologie.
Je ne cache pas que l'HG connaît en ce moment une ère de mutation vraiment intéressante. On sort du rien et du n'importe quoi, selon moi. Mais c'est difficile, notamment car la profession est prise entre deux visions : celle de donner une érudition et celle de former à l'histoire et à la géographie. Dit comme cela, cela peut sembler ahurissant comme différence mais elle est fondamentale. En réalité, elles devraient se fondre car elles ont toutes les deux raisons. Cependant, je doute que les collègues ne suivent qu'une seule vision, le mélange est le plus fréquent mais là, il faut avoir les idées claires et se (auto-)former pour y parvenir. Ou alors beaucoup expérimenter et souvent, on se décourage.
C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Epoque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
- User5899Demi-dieu
Beau propos lucide. Et combien d'enseignants ne procèdent toujours pas autrement, condamnant des générations entières d'élèves à un néant désastreux ?Elyas a écrit:Pour gagner du temps, la fiche d'activités est apparue : questions déjà prêtes, encadré pour le mini-cours... etc.
Voilà ce que j'appelle la gangrène de l'esprit IUFM des années 90. Autant te dire que ni le pédago ni le traditionnaliste ne se retrouvent dans cette pensée (non-pensée ?).
Ce dogme de la mise en activités multiples pour que les élèves ne s'ennuient pas a détruit la capacité à se concentrer des élèves, amenant le professeur à toujours parler même quand les élèves travaillaient (et là, problème, l'élève est pris entre deux loyautés : faire le travail demandé par le professeur mais aussi l'écouter).
Au final, les élèves n'apprenaient quasiment rien et ça se vérifiait dans le DNB ancienne formule, surtout dans le paragraphe argumenté. Qu'il brûle en enfer cet exercice ! Je ne le regrette absolument pas. Il n'était ni un ROC (restitution objective de connaissance, donc, obligation pour les élèves d'avoir des connaissances) ni un vrai travail de réflexion et de raisonnement disciplinaires (donc une tâche complexe demandant à l'élève de mobiliser la méthode historique ou géographique pour résoudre un problème). C'était un truc bâtard.
- User5899Demi-dieu
Parce que les cancres n'écoutent jamais ceux qui savent.elpenor08 a écrit:V.Marchais a écrit:En Français, comme dans les autres matières, nous devons faire nos propositions pour l'AP à la rentrée. Je pense que nous serons entendues autant que possible, d'autant que l'IPR chargée chez nous de la formation générale a bien insisté sur le fait qu'il fallait travailler avec nos élèves, en faisant notre programme, puisque l'AP reste une heure disciplinaire. Nous nous sommes mises d'accord dans l'équipe.
Nous allons juste continuer ce que nous faisions déjà peu ou prou.
En écriture, un travail au long cours, institutionnalisé, avec une véritable progression et une différenciation, via l'utilisation d'une échelle de maîtrise. Nous allons essayer d'obtenir un dédoublement pour cette heure, simplement parce que superviser 30 écrits, même courts, pendant l'heure, c'est chaud.
En lecture, pareil, comme avant : bien poser les méthodes pour tout le monde en début d'année, en insistant sur la rédaction des réponses. De temps en temps - et de temps en temps seulement, parce qu'on ne peut pas démultiplier les préparations à l'infini - différencier un travail sur le texte : on donne une tâche complexe aux élèves qui sont déjà autonomes en lecture, on travaille de façon plus fine la compréhension linéaire avec les autres. Il faut se rendre compte que, dans bien des cas, cela ne nous demande pas un travail colossal : nous avons tous en classe des élèves qui, à peine le texte lu, seraient quasiment à même de répondre aux questions de conclusion. Eh bien posons-leur directement cette question, à charge pour eux d'étayer leur réflexion en s'appuyant sur le texte. Ils peuvent le faire à deux ou trois : ils adorent ça.
Bref, nous essayons de répondre au cahier des charges sans donner dans l'usine à gaz, sans rogner sur nos heures disciplinaires, sans tomber dans la méthodo à vide (sans nos élèves et sans rapport avec le cours) et sans nous accabler de travail.
Mais pourquoi ne lit-on jamais de pareils propos (clairs, compréhensibles, cohérents, techniques et si évidemment fructueux), sous la plume des "experts" du MEN et de la DEGuEulesCO?
Sinon, ils ne seraient pas des cancres.
- OlympiasProphète
Elyas a écrit:Honchamp a écrit:Elyas a écrit:
L'AP est, selon moi, juste la volonté de généraliser des pratiques efficaces qui ont longtemps rencontré des résistances en partie à cause du formatage IUFMesques doublé de la pensée que les gens ont du "cours traditionnel" et du rejet, à cause de l'IUFM, de chercher d'autres types de pratiques.
Elyas, cela fait plusieurs fois que tu évoques les formatages IUFM, ici ou dans d'autres discussions.
Pourrais-tu nous expliquer ( ou m'expliquer, car certains, passés par les IUFM, savent certainement de quoi tu veux parler) ce que cela recouvre . Je suis "génération d'avant IUFM" ( !!!).
Par ailleurs, j'ai été tutrice ou conseillère pédagogique jusqu'il y a 5-6 ans, et je n'avais pas le sentiment qu'on nous dictait "que montrer" aux stagiaires...
Je suis d'autant plus intriguée que la dernière fois que j'ai vu un inspecteur, il m'a dit "on voit bien que vous n'êtes pas passée par un IUFM de l'ouest de la France ". Je n'ai pas compris si sa remarque était gentille ou désagréable.
Je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui demander ce qu'il entendait par là, car il a enchaîné aussitôt, et c'est un moulin à paroles.
Et depuis, cela m'intrigue...
Donc, c'est quoi un formatage IUFM en Hist-Géo ? C'est sur la forme du cours, sur les démarches,
sur le fond ? Concrètement : qu'est-ce qui était préconisé, imposé, banni ?
Merci, cela permettra de mieux comprendre tes allusions sur les pratiques qu'on attend en AP et qu'on refusait à l'IUFM.
Les IUFM expliquaient que les élèves s'ennuyaient en cours et qu'ils manquaient de concentration. Pour y remédier, il fallait rythmer le cours avec des tas de mini-activités, que le cours soit émaillé de phase de 7-10 minutes à chaque fois, chaque phase devant être différente.
Tu rajoutes à cela le règne du tout-document et du cours dialogué où le document n'a plus qu'un statut de mine à informations aboutissant à des cours où les élèves ne font que du prélèvement d'informations comme travail, tu aboutis à la fiche d'activités.
Le cours parfait pour la logique IUFM était donc un truc du genre :
- document d'accroche, petites questions pour éveiller l'appétence des élèves.
- premier document de travail, prélèvement d'information par écrit.
- correction par cours dialogué.
- première trace écrite.
- deuxième document, magistral du prof avec mots au tableau.
- construction de la deuxième mini-trace écrite par les élèves avec les mots du tableau.
- correction de la mini-trace écrite.
- troisième document, questionnement oral par cours dialogué.
- distribution d'une photocopie comme 3e trace écrite, parfois sous la forme d'un texte à trou ou copie au tableau.
- conclusion.
-devoirs.
Si on voulait tenir dans l'heure, chaque phase ne doit pas dépasser 5 mn. On arrive au fait que les élèves ne sont jamais mis en situation de réflexion et de raisonnement réel, qu'une grosse partie de la classe peut ne pas travailler (en faisant la première question uniquement et dire que c'est trop dur, copier sur le voisin ou la correction pour la simili-trace écrite en pseudo-autonomie, lors du cours dialogué, on n'interroge que quelques personnes, pas tout le monde et il y a des spécialistes du camouflage pour éviter d'être interrogé), aucun travail sur le statut de l'erreur (pas le temps de gérer les erreurs, le cours est trop minuté pour ça), pas de réelles compétences d'écriture ou d'oral développées... etc. Une catastrophe de mon point de vue.
Pour gagner du temps, la fiche d'activités est apparue : questions déjà prêtes, encadré pour le mini-cours... etc.
Voilà ce que j'appelle la gangrène de l'esprit IUFM des années 90. Autant te dire que ni le pédago ni le traditionnaliste ne se retrouvent dans cette pensée (non-pensée ?).
Ce dogme de la mise en activités multiples pour que les élèves ne s'ennuient pas a détruit la capacité à se concentrer des élèves, amenant le professeur à toujours parler même quand les élèves travaillaient (et là, problème, l'élève est pris entre deux loyautés : faire le travail demandé par le professeur mais aussi l'écouter).
Au final, les élèves n'apprenaient quasiment rien et ça se vérifiait dans le DNB ancienne formule, surtout dans le paragraphe argumenté. Qu'il brûle en enfer cet exercice ! Je ne le regrette absolument pas. Il n'était ni un ROC (restitution objective de connaissance, donc, obligation pour les élèves d'avoir des connaissances) ni un vrai travail de réflexion et de raisonnement disciplinaires (donc une tâche complexe demandant à l'élève de mobiliser la méthode historique ou géographique pour résoudre un problème). C'était un truc bâtard.
Et ce que tu décris est complètement idiot et contre-productif pour des élèves qui doivent apprendre à se concentrer sur le temps long. En X années, j'ai pratiquement tout testé. Y compris des séquences qu'on trouve sur un site académique X, Y ou Z et qu'il of course, ne marchent jamais avec certaines classes parce que le travail en amont n'est jamais fait (ou presque jamais). Donc, si je choisis de travailler sur un thème avec des documents, en seconde, on ne peut pas fonctionner en fractionnant document par document parce que ça va détruire leur concentration ; je leur laisse une plage de 45 mn en autonomie (en géo, bcp de manipulation des atlas, travail sur des textes longs...de plusieurs pages parfois) : soit tout le monde fait le même travail, soit je tronçonne avec mes groupes et chaque groupe fait un travail précis. Mais tout le monde travaille.
- coqenstockNiveau 6
Igniatius a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Les IUFM expliquaient que les élèves s'ennuyaient en cours et qu'ils manquaient de concentration. Pour y remédier, il fallait rythmer le cours avec des tas de mini-activités, que le cours soit émaillé de phase de 7-10 minutes à chaque fois, chaque phase devant être différente.
Tu rajoutes à cela le règne du tout-document et du cours dialogué où le document n'a plus qu'un statut de mine à informations aboutissant à des cours où les élèves ne font que du prélèvement d'informations comme travail, tu aboutis à la fiche d'activités.
Le cours parfait pour la logique IUFM était donc un truc du genre :
- document d'accroche, petites questions pour éveiller l'appétence des élèves.
- premier document de travail, prélèvement d'information par écrit.
- correction par cours dialogué.
- première trace écrite.
- deuxième document, magistral du prof avec mots au tableau.
- construction de la deuxième mini-trace écrite par les élèves avec les mots du tableau.
- correction de la mini-trace écrite.
- troisième document, questionnement oral par cours dialogué.
- distribution d'une photocopie comme 3e trace écrite, parfois sous la forme d'un texte à trou ou copie au tableau.
- conclusion.
-devoirs.
Si on voulait tenir dans l'heure, chaque phase ne doit pas dépasser 5 mn. On arrive au fait que les élèves ne sont jamais mis en situation de réflexion et de raisonnement réel, qu'une grosse partie de la classe peut ne pas travailler (en faisant la première question uniquement et dire que c'est trop dur, copier sur le voisin ou la correction pour la simili-trace écrite en pseudo-autonomie, lors du cours dialogué, on n'interroge que quelques personnes, pas tout le monde et il y a des spécialistes du camouflage pour éviter d'être interrogé), aucun travail sur le statut de l'erreur (pas le temps de gérer les erreurs, le cours est trop minuté pour ça), pas de réelles compétences d'écriture ou d'oral développées... etc. Une catastrophe de mon point de vue.
Pour gagner du temps, la fiche d'activités est apparue : questions déjà prêtes, encadré pour le mini-cours... etc.
Voilà ce que j'appelle la gangrène de l'esprit IUFM des années 90. Autant te dire que ni le pédago ni le traditionnaliste ne se retrouvent dans cette pensée (non-pensée ?).
Ce dogme de la mise en activités multiples pour que les élèves ne s'ennuient pas a détruit la capacité à se concentrer des élèves, amenant le professeur à toujours parler même quand les élèves travaillaient (et là, problème, l'élève est pris entre deux loyautés : faire le travail demandé par le professeur mais aussi l'écouter).
Au final, les élèves n'apprenaient quasiment rien et ça se vérifiait dans le DNB ancienne formule, surtout dans le paragraphe argumenté. Qu'il brûle en enfer cet exercice ! Je ne le regrette absolument pas. Il n'était ni un ROC (restitution objective de connaissance, donc, obligation pour les élèves d'avoir des connaissances) ni un vrai travail de réflexion et de raisonnement disciplinaires (donc une tâche complexe demandant à l'élève de mobiliser la méthode historique ou géographique pour résoudre un problème). C'était un truc bâtard.
Clair, net, précis.
Cela étant dit, la conclusion diffère : s'il faut changer ces pratiques nocives, c'est la formation initiale qu'il faut réformer, pas le collège, pas en premier et pas de cette façon. Dégageons les sciencéduk des ESPE, remplaçons les par de vrais professeurs, qui enseignent vraiment de vraies disciplines. Là, les pratiques pourront changer. Non?
Tu as vingt-cinq ans de formés déjà sur le terrain. Comme la prégnance est terrible, même les nouveaux qui écoutent de nouveaux discours suivent plus ou moins ce modèle.
Heureusement, nombreux sont les collègues sur le terrain à réfléchir, à suivre les formations continues, à discuter et les pratiques évoluent rapidement et massivement. Cependant, il y a aussi une autre part de la profession qui continue pour des raisons souvent légitimes (pas le temps, pas l'envie) et par rejet de l'institution (quelles sottises vont-ils encore nous pondre ?) ou par idéologie.
Je ne cache pas que l'HG connaît en ce moment une ère de mutation vraiment intéressante. On sort du rien et du n'importe quoi, selon moi. Mais c'est difficile, notamment car la profession est prise entre deux visions : celle de donner une érudition et celle de former à l'histoire et à la géographie. Dit comme cela, cela peut sembler ahurissant comme différence mais elle est fondamentale. En réalité, elles devraient se fondre car elles ont toutes les deux raisons. Cependant, je doute que les collègues ne suivent qu'une seule vision, le mélange est le plus fréquent mais là, il faut avoir les idées claires et se (auto-)former pour y parvenir. Ou alors beaucoup expérimenter et souvent, on se décourage.
C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Epoque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
N'importe quoi pour les maths... Ce que décrit Elyas ce n'est pas l'évolution qui est demandé bien au contraire...
Elyas parle de "dialogué", me semble pas que ce soit ce que ce vous appelez "innovants" (??) prônent en maths comme modèle dominant.
Tout comme les textes à trous, les micro tâches etc...
- User5899Demi-dieu
Oui, c'est vrai. Quand on parle de maths sur ce forum, s'il y a bien une personne à qui l'on pense en disant "n'importe quoi", c'est bien Igniatiuscoqenstock a écrit:Igniatius a écrit:C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Époque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
N'importe quoi pour les maths... Ce que décrit Elyas ce n'est pas l'évolution qui est demandé, bien au contraire...
Elyas parle de "dialogué", me semble pas que ce soit ce que ce vous appelez "innovants" (??) prônent en maths comme modèle dominant.
Tout comme les textes à trous, les micro tâches etc...
- coqenstockNiveau 6
Cripure a écrit:Oui, c'est vrai. Quand on parle de maths sur ce forum, s'il y a bien une personne à qui l'on pense en disant "n'importe quoi", c'est bien Igniatiuscoqenstock a écrit:Igniatius a écrit:C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Époque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
N'importe quoi pour les maths... Ce que décrit Elyas ce n'est pas l'évolution qui est demandé, bien au contraire...
Elyas parle de "dialogué", me semble pas que ce soit ce que ce vous appelez "innovants" (??) prônent en maths comme modèle dominant.
Tout comme les textes à trous, les micro tâches etc...
Hé bien là, il dit clairement n'importe quoi...
- IgniatiusGuide spirituel
coqenstock a écrit:Cripure a écrit:Oui, c'est vrai. Quand on parle de maths sur ce forum, s'il y a bien une personne à qui l'on pense en disant "n'importe quoi", c'est bien Igniatiuscoqenstock a écrit:Igniatius a écrit:C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Époque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
N'importe quoi pour les maths... Ce que décrit Elyas ce n'est pas l'évolution qui est demandé, bien au contraire...
Elyas parle de "dialogué", me semble pas que ce soit ce que ce vous appelez "innovants" (??) prônent en maths comme modèle dominant.
Tout comme les textes à trous, les micro tâches etc...
Hé bien là, il dit clairement n'importe quoi...
C'est peut-être parce que tu ne lis pas bien.
Je parle de la mise en activité permanente, et de l'absence de construction d'un cours structuré.
L'inspection ne demande que cela.
Mais peut-être adhères-tu a l'innovation consistant à vider le cours de maths des mathématiques.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- IgniatiusGuide spirituel
Et merci Cripure !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- ben2510Expert spécialisé
coqenstock a écrit:Cripure a écrit:Oui, c'est vrai. Quand on parle de maths sur ce forum, s'il y a bien une personne à qui l'on pense en disant "n'importe quoi", c'est bien Igniatiuscoqenstock a écrit:Igniatius a écrit:C'est marrant, parce que ce qu'Elyas semble vomir concernant l'HG, et qui serait très différent de ce que les "innovants" actuels professent, c'est exactement ce que les "innovants" actuels, mais en mathématiques, professent depuis au moins 10 ans, avec encore plus de force aujourd'hui qu'à l'époque des IUFM. Époque à laquelle les gens sérieux résistaient encore.
Une chatte n'y retrouverait pas ses petits...
Plus généralement, ce genre de discours girouette ne joue clairement pas en faveur des innovants, spécialistes (auto-proclamés ? ) de la didactique et autres disciplines pseudo-scientifiques.
N'importe quoi pour les maths... Ce que décrit Elyas ce n'est pas l'évolution qui est demandé, bien au contraire...
Elyas parle de "dialogué", me semble pas que ce soit ce que ce vous appelez "innovants" (??) prônent en maths comme modèle dominant.
Tout comme les textes à trous, les micro tâches etc...
Hé bien là, il dit clairement n'importe quoi...
La puissance de ton argumentation force le respect.
Au fait, tu as travaillé un peu la notion de contre exemple ?
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Mila Saint AnneNiveau 9
V.Marchais a écrit:En Français, comme dans les autres matières, nous devons faire nos propositions pour l'AP à la rentrée. Je pense que nous serons entendues autant que possible, d'autant que l'IPR chargée chez nous de la formation générale a bien insisté sur le fait qu'il fallait travailler avec nos élèves, en faisant notre programme, puisque l'AP reste une heure disciplinaire. Nous nous sommes mises d'accord dans l'équipe.
Nous allons juste continuer ce que nous faisions déjà peu ou prou.
En écriture, un travail au long cours, institutionnalisé, avec une véritable progression et une différenciation, via l'utilisation d'une échelle de maîtrise. Nous allons essayer d'obtenir un dédoublement pour cette heure, simplement parce que superviser 30 écrits, même courts, pendant l'heure, c'est chaud.
En lecture, pareil, comme avant : bien poser les méthodes pour tout le monde en début d'année, en insistant sur la rédaction des réponses. De temps en temps - et de temps en temps seulement, parce qu'on ne peut pas démultiplier les préparations à l'infini - différencier un travail sur le texte : on donne une tâche complexe aux élèves qui sont déjà autonomes en lecture, on travaille de façon plus fine la compréhension linéaire avec les autres. Il faut se rendre compte que, dans bien des cas, cela ne nous demande pas un travail colossal : nous avons tous en classe des élèves qui, à peine le texte lu, seraient quasiment à même de répondre aux questions de conclusion. Eh bien posons-leur directement cette question, à charge pour eux d'étayer leur réflexion en s'appuyant sur le texte. Ils peuvent le faire à deux ou trois : ils adorent ça.
Bref, nous essayons de répondre au cahier des charges sans donner dans l'usine à gaz, sans rogner sur nos heures disciplinaires, sans tomber dans la méthodo à vide (sans nos élèves et sans rapport avec le cours) et sans nous accabler de travail.
Enfin quelqu'un qui a compris en quoi consistait l'AP Merci, ça fait du bien.
- doctor whoDoyen
Mila Saint Anne a écrit:V.Marchais a écrit:En Français, comme dans les autres matières, nous devons faire nos propositions pour l'AP à la rentrée. Je pense que nous serons entendues autant que possible, d'autant que l'IPR chargée chez nous de la formation générale a bien insisté sur le fait qu'il fallait travailler avec nos élèves, en faisant notre programme, puisque l'AP reste une heure disciplinaire. Nous nous sommes mises d'accord dans l'équipe.
Nous allons juste continuer ce que nous faisions déjà peu ou prou.
En écriture, un travail au long cours, institutionnalisé, avec une véritable progression et une différenciation, via l'utilisation d'une échelle de maîtrise. Nous allons essayer d'obtenir un dédoublement pour cette heure, simplement parce que superviser 30 écrits, même courts, pendant l'heure, c'est chaud.
En lecture, pareil, comme avant : bien poser les méthodes pour tout le monde en début d'année, en insistant sur la rédaction des réponses. De temps en temps - et de temps en temps seulement, parce qu'on ne peut pas démultiplier les préparations à l'infini - différencier un travail sur le texte : on donne une tâche complexe aux élèves qui sont déjà autonomes en lecture, on travaille de façon plus fine la compréhension linéaire avec les autres. Il faut se rendre compte que, dans bien des cas, cela ne nous demande pas un travail colossal : nous avons tous en classe des élèves qui, à peine le texte lu, seraient quasiment à même de répondre aux questions de conclusion. Eh bien posons-leur directement cette question, à charge pour eux d'étayer leur réflexion en s'appuyant sur le texte. Ils peuvent le faire à deux ou trois : ils adorent ça.
Bref, nous essayons de répondre au cahier des charges sans donner dans l'usine à gaz, sans rogner sur nos heures disciplinaires, sans tomber dans la méthodo à vide (sans nos élèves et sans rapport avec le cours) et sans nous accabler de travail.
Enfin quelqu'un qui a compris en quoi consistait l'AP Merci, ça fait du bien.
Désolé, mais ça, c'est UNE version de l'AP. Les textes sont BEAUCOUP plus ambigus.
(Voir MSA et VM sur la même ligne, ça fait un choc. Faut avoir le coeur bien accroché. ^^)
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- tiptop77Prophète
On est bien d'accord. J'aimerais que l'AP s'organise dans mon établissement de la façon évoquée par Véro mais la cde ne voit pas les choses comme cela. Pour elle, l'AP n'est pas disciplinaire. Ca promet
_________________
May the force be with us!
- Mila Saint AnneNiveau 9
tiptop77 a écrit:On est bien d'accord. J'aimerais que l'AP s'organise dans mon établissement de la façon évoquée par Véro mais la cde ne voit pas les choses comme cela. Pour elle, l'AP n'est pas disciplinaire. Ca promet
Ton chef d'établissement relira les textes et l'AP sera disciplinaire.
- CNFANiveau 10
Si ce n'est pas disciplinaire... quelle discipline va donner des heures?
- tiptop77Prophète
Tiens j'ai une question à poser aux Néos. La cde a dit que pour l'anglais c'était différent et que seuls les profs d'anglais pouvaient faire de l'AP anglais.
Ma chèèèèère collègue ( prof d'anglais aussi) a répondu que 2 collègues qui ont la DNL pouvaient aussi faire l'AP anglais. Qu'en pensez-vous?
( Je précise que la super copine de ma chèèère collègue a la DNL en EPS et que jusqu'à cette année, elles faisaient une section euro anglais eps)
Ma chèèèèère collègue ( prof d'anglais aussi) a répondu que 2 collègues qui ont la DNL pouvaient aussi faire l'AP anglais. Qu'en pensez-vous?
( Je précise que la super copine de ma chèèère collègue a la DNL en EPS et que jusqu'à cette année, elles faisaient une section euro anglais eps)
_________________
May the force be with us!
- GrypheMédiateur
Mila Saint Anne a écrit:tiptop77 a écrit:On est bien d'accord. J'aimerais que l'AP s'organise dans mon établissement de la façon évoquée par Véro mais la cde ne voit pas les choses comme cela. Pour elle, l'AP n'est pas disciplinaire. Ca promet
Ton chef d'établissement relira les texte et l'AP sera disciplinaire.
De toute façon, ce n'est pas le CDE qui décide du contenu précis des cours, seulement des modalités d'organisation des enseignements, ce qui est déjà pas mal.
- tiptop77Prophète
Mila Saint Anne a écrit:tiptop77 a écrit:On est bien d'accord. J'aimerais que l'AP s'organise dans mon établissement de la façon évoquée par Véro mais la cde ne voit pas les choses comme cela. Pour elle, l'AP n'est pas disciplinaire. Ca promet
Ton chef d'établissement relira les texte et l'AP sera disciplinaire.
Après la première journée de formation, plusieurs collègues sont venus le lui dire mais elle disait le contraire. J'espère que son idée va changer mais je ne me fais pas beaucoup d'illusions.
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- tiptop77Prophète
CNFA a écrit:Si ce n'est pas disciplinaire... quelle discipline va donner des heures?
Pour l'instant, elle a parlé du français, des maths, de l'HG, de l'anglais et éventuellement des sciences.
- Mila Saint AnneNiveau 9
tiptop77 a écrit:CNFA a écrit:Si ce n'est pas disciplinaire... quelle discipline va donner des heures?
Pour l'instant, elle a parlé du français, des maths, de l'HG, de l'anglais et éventuellement des sciences.
De toute façon, ce n'est pas elle qui décide de cela. C'est le CA sur proposition du Conseil pédagogique.
L'AP est disciplinaire et peut concerner toutes les disciplines.
- tiptop77Prophète
Gryphe a écrit:Mila Saint Anne a écrit:tiptop77 a écrit:On est bien d'accord. J'aimerais que l'AP s'organise dans mon établissement de la façon évoquée par Véro mais la cde ne voit pas les choses comme cela. Pour elle, l'AP n'est pas disciplinaire. Ca promet
Ton chef d'établissement relira les texte et l'AP sera disciplinaire.
De toute façon, ce n'est pas le CDE qui décide du contenu précis des cours, seulement des modalités d'organisation des enseignements, ce qui est déjà pas mal.
J'aimerais que ce soit aussi clair, tu sais. Par exemple, elle a proposé qu'une heure d'AP par semaine en 4ème soit consacrée au débat pendant une réunion du conseil péda où il y avait aussi les profs qui voulaient venir ( + des parents et un délégué élève ). Ce
3 profs du conseil péda ( qui font aussi partie du CA) allaient dans son sens et dès qu'un collègue ( moi ou une autre) intervenait pour dire que l'AP était disciplinaire, ces profs allaient dans le sens de la cde.
La cde dit qu'elle ne décide pas seule, que c'est le CA qui décide et valide ou non les propositions du conseil péda mais si les personnes au CA ( qui sont celles du conseil péda) vont dans le même sens que la cde, ben c'est la mouise.
- Spoiler:
- On pourrait me répondre de me présenter au CA. Je l'ai fait. Nous avons créé une autre liste et nous étions au CA pendant 2 ans. Il a fallu en supporter les conséquences en sdp puisque nous étions des fouteurs de merde.
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- tiptop77Prophète
Dans mon établissement, je trouve vraiment que tout est verrouillé et comme souvent ça suit bien gentiment en sdp ou ça ne réagit pas ( avec quelques exceptions heureusement), que faire?
Je n'ai plus envie de batailler. Je sais que je ne devrais pas dire cela alors que des décisions seront prises à propos de la mise en place de la réforme mais ça me gave de gaspiller mon temps et mon énergie.
Je n'ai plus envie de batailler. Je sais que je ne devrais pas dire cela alors que des décisions seront prises à propos de la mise en place de la réforme mais ça me gave de gaspiller mon temps et mon énergie.
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- doctor whoDoyen
Et puis je suis sûr que les dispositions de ce CdE sont tout à fait défendables avec le texte de la circulaire.
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- tiptop77Prophète
doctor who a écrit:Et puis je suis sûr que les dispositions de ce CdE sont tout à fait défendables avec le texte de la circulaire.
Hé oui
- Mila Saint AnneNiveau 9
doctor who a écrit:Et puis je suis sûr que les dispositions de ce CdE sont tout à fait défendables avec le texte de la circulaire.
Bein non, justement. Dans mon académie, les IPR seront là, au début de toutes les formations pour le rappeler aux CDE.
- RendashBon génie
Mila Saint Anne a écrit:doctor who a écrit:Et puis je suis sûr que les dispositions de ce CdE sont tout à fait défendables avec le texte de la circulaire.
Bein non, justement. Dans mon académie, les IPR seront là, au début de toutes les formations pour le rappeler aux CDE.
Pour rappeler que l'AP sera forcément disciplinaire, tu veux dire?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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