- Spinoza1670Esprit éclairé
Louis Legrand est vraiment un des grands fossoyeurs de l'école publique. Dans les gouvernements RPR comme PS, il était de toutes les réformes modernisatrices. Contre le savoir et pour le vivre-ensemble. C'est Attila qui arrive au galop suivi un peu plus tard par Meirieu, Dubet, Lang, Allègre, Thélot, etc. pour renverser l'enseignement disciplinaire et ravager la transmission des connaissances.
Le texte ci-dessous est de Michel Sérac, il est daté de 30 ans, mais c'est à quelques virgules près la philosophie de la réforme décrétée cette année. C'est un extrait du chapitre V - Louis Legrand, itinéraire "pédagogique" :
« L'idée régnante est qu'un bon enseignant est d'abord un bon spécialiste de la matière qu'il enseigne. Pour enseigner le latin, il faut bien connaître le latin, pour enseigner la physique, bien connaître la physique, etc. (...) Il convient là encore de pourfendre (sic) cette conception traditionnelle qui n'est pas, loin de là, l'apanage des conservateurs. »
(Louis Legrand, Pour une politique démocratique de l'éducation, page 266).
En effet : les conservateurs politiques en tous genres approuvent plutôt M. Legrand. Pourfendre cette idée régnante (et qui règne à peu près depuis que l'école existe dans les sociétés civilisées) présente un intérêt qui n'a rien d'idéologique. Cette « pédagogie » rénovée, opposant « l'affectif » aux connaissances disciplinaires, permet à tout recteur d'affecter, pour les horaires d'initiation au latin, des professeurs de lettres modernes, qui n'en savent pas le premier mot, après avoir, par exemple, supprimé dans les mêmes établissements de coûteux postes de professeurs agrégés de lettres classiques.
Cette « pédagogie » rénovée permet actuellement la floraison de lettres de recteurs ordonnant à des professeurs de sciences naturelles d'enseigner la physique, discipline « voisine » (ce sont les termes des circulaires). Comme par hasard, les legrandistes jugent que toutes les disciplines sont voisines, prônent un enseignement « trans-disciplinaire », diluant en fait toute qualification intellectuelle particulière, au profit de la garderie.
Si l'éducation « affective et sociale » est progressivement substituée à l'instruction, à la transmission de connaissances réparties en disciplines, alors un enseignant en vaut un autre. « Vaut » étant pris au sens propre. Le vieux combat de l'employeur, réduisant sans cesse la qualification au travail simple, moins payé, s'applique à l'enseignement :
« Ce n'est possible que si l'enseignant n'est plus seulement l'homme d'une discipline qu'il communique mais également et peut-être surtout, l'homme par qui les valeurs et les réalités sociales sont médiatisées. Or, bon nombre d'enseignants refusent systématiquement de jouer ces rôles moraux : ils sont enseignants de français, de mathématiques, ou d'arts plastiques ; ils ne sont pas « animateurs ». Ce mot polarise toute l'agressivité (sic) liée au refus de se trouver affectivement engagé dans l'acte éducatif, et ce refus va loin dans le comportement quotidien où l'enseignant refuse de s'intéresser à la propreté du cadre de vie ou d'intervenir en dehors de sa salle de classe. »
(Louis Legrand, Pour une politique démocratique de l'éducation, page 265).
Le texte ci-dessous est de Michel Sérac, il est daté de 30 ans, mais c'est à quelques virgules près la philosophie de la réforme décrétée cette année. C'est un extrait du chapitre V - Louis Legrand, itinéraire "pédagogique" :
« L'idée régnante est qu'un bon enseignant est d'abord un bon spécialiste de la matière qu'il enseigne. Pour enseigner le latin, il faut bien connaître le latin, pour enseigner la physique, bien connaître la physique, etc. (...) Il convient là encore de pourfendre (sic) cette conception traditionnelle qui n'est pas, loin de là, l'apanage des conservateurs. »
(Louis Legrand, Pour une politique démocratique de l'éducation, page 266).
En effet : les conservateurs politiques en tous genres approuvent plutôt M. Legrand. Pourfendre cette idée régnante (et qui règne à peu près depuis que l'école existe dans les sociétés civilisées) présente un intérêt qui n'a rien d'idéologique. Cette « pédagogie » rénovée, opposant « l'affectif » aux connaissances disciplinaires, permet à tout recteur d'affecter, pour les horaires d'initiation au latin, des professeurs de lettres modernes, qui n'en savent pas le premier mot, après avoir, par exemple, supprimé dans les mêmes établissements de coûteux postes de professeurs agrégés de lettres classiques.
Cette « pédagogie » rénovée permet actuellement la floraison de lettres de recteurs ordonnant à des professeurs de sciences naturelles d'enseigner la physique, discipline « voisine » (ce sont les termes des circulaires). Comme par hasard, les legrandistes jugent que toutes les disciplines sont voisines, prônent un enseignement « trans-disciplinaire », diluant en fait toute qualification intellectuelle particulière, au profit de la garderie.
Si l'éducation « affective et sociale » est progressivement substituée à l'instruction, à la transmission de connaissances réparties en disciplines, alors un enseignant en vaut un autre. « Vaut » étant pris au sens propre. Le vieux combat de l'employeur, réduisant sans cesse la qualification au travail simple, moins payé, s'applique à l'enseignement :
« Ce n'est possible que si l'enseignant n'est plus seulement l'homme d'une discipline qu'il communique mais également et peut-être surtout, l'homme par qui les valeurs et les réalités sociales sont médiatisées. Or, bon nombre d'enseignants refusent systématiquement de jouer ces rôles moraux : ils sont enseignants de français, de mathématiques, ou d'arts plastiques ; ils ne sont pas « animateurs ». Ce mot polarise toute l'agressivité (sic) liée au refus de se trouver affectivement engagé dans l'acte éducatif, et ce refus va loin dans le comportement quotidien où l'enseignant refuse de s'intéresser à la propreté du cadre de vie ou d'intervenir en dehors de sa salle de classe. »
(Louis Legrand, Pour une politique démocratique de l'éducation, page 265).
- henrietteMédiateur
:shock: Ah parce qu'en plus, il faudrait nettoyer« Ce n'est possible que si l'enseignant n'est plus seulement l'homme d'une discipline qu'il communique mais également et peut-être surtout, l'homme par qui les valeurs et les réalités sociales sont médiatisées. Or, bon nombre d'enseignants refusent systématiquement de jouer ces rôles moraux : ils sont enseignants de français, de mathématiques, ou d'arts plastiques ; ils ne sont pas « animateurs ». Ce mot polarise toute l'agressivité (sic) liée au refus de se trouver affectivement engagé dans l'acte éducatif, et ce refus va loin dans le comportement quotidien où l'enseignant refuse de s'intéresser à la propreté du cadre de vie ou d'intervenir en dehors de sa salle de classe. »
(Louis Legrand, Pour une politique démocratique de l'éducation, page 265).
C'est un "acte éducatif", ça, ????
Non mais vraiment, comment peut-on écrire, et publier des zorcharteries pareilles ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- MUTISExpert
Spinoza1670 a écrit:Louis Legrand est vraiment un des grands fossoyeurs de l'école publique. Dans les gouvernements RPR comme PS, il était de toutes les réformes modernisatrices. Contre le savoir et pour le vivre-ensemble. C'est Attila qui arrive au galop suivi un peu plus tard par Meirieu, Dubet, Lang, Allègre, Thélot, etc. pour renverser l'enseignement disciplinaire et ravager la transmission des connaissances.
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Je ne connaissais pas... Mais, pour faire le lien avec le titre, il m'a l'air d'avoir vraiment contribué à "la fabrique des crétins" qui gouvernent actuellement les réformes non ?
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Spinoza1670Esprit éclairé
Oui, les Inconnus avaient vu juste :
Ce gars-là est le boss, le père spirituel de Meirieu et d'autres et il a piloté ou collaboré à de nombreuses réformes importantes et ultra-nocives de l'Ed Nat de 1960 à 1990 au moins. Le flambeau a été repris par d'autres qu'il a conseillés en coulisses.
Je mets en ligne le livre de Sérac bientôt (il contient de nombreuses pages sur Louis Legrand). C'est dommage que ce livre ne soit pas plus connu. Je ne l'ai vu citer que récemment sur un site mort et hors ligne depuis plusieurs années.
Ce gars-là est le boss, le père spirituel de Meirieu et d'autres et il a piloté ou collaboré à de nombreuses réformes importantes et ultra-nocives de l'Ed Nat de 1960 à 1990 au moins. Le flambeau a été repris par d'autres qu'il a conseillés en coulisses.
Je mets en ligne le livre de Sérac bientôt (il contient de nombreuses pages sur Louis Legrand). C'est dommage que ce livre ne soit pas plus connu. Je ne l'ai vu citer que récemment sur un site mort et hors ligne depuis plusieurs années.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- LefterisEsprit sacré
Merci pour ce texte, très éclairant. On remarque aussi cette manie de tout vouloir faire dans le dos des enseignants, et contre eux, puisqu'on déplore une "fuite" de ces projets d'un cynisme et d'un mépris à vomir.
Très instructif dans cette période où l'on veut nous mener à la schlague, au point de revoir les statuts pour nous contraindre à accepter un "nouveau métier".
Très instructif dans cette période où l'on veut nous mener à la schlague, au point de revoir les statuts pour nous contraindre à accepter un "nouveau métier".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
Et ce qu'il y a derrière c'est évidemment la révision du statut de fonctionnaire d'Etat (plus "adapté" dit Macron), qu'on cherche à rapprocher du privé.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Spinoza1670Esprit éclairé
C'est la langue de bois ou novlangue des gentils réformateurs :
Démolir l'école, c'est rénover, moderniser, faire preuve d'audace.
Vouloir instruire le peuple, ce n'est plus adapté, c'est même nocif (car les connaissances évoluent tout le temps, le monde change très vite et il faut savoir suivre les évolutions, et il n'est pas bon de surcharger sa mémoire de trop de connaissances factuelles monolithiques).
Ceux qui défendent cette conception démocratique sont "archaïques", "nostalgiques de l'âge d'or", conservateurs, passéistes.
Ceux qui défendent le statut sont arc-boutés sur leurs privilèges d'ancien régime qui ne correspondent plus à la société actuelle.
Démolir l'école, c'est rénover, moderniser, faire preuve d'audace.
Vouloir instruire le peuple, ce n'est plus adapté, c'est même nocif (car les connaissances évoluent tout le temps, le monde change très vite et il faut savoir suivre les évolutions, et il n'est pas bon de surcharger sa mémoire de trop de connaissances factuelles monolithiques).
Ceux qui défendent cette conception démocratique sont "archaïques", "nostalgiques de l'âge d'or", conservateurs, passéistes.
Ceux qui défendent le statut sont arc-boutés sur leurs privilèges d'ancien régime qui ne correspondent plus à la société actuelle.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- pamplemousses4Expert
Merci, une fois encore, Spinoza, pour ce texte, fort révélateur.
- CeladonDemi-dieu
"Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "
Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996
Les pouvoirs publics n’auront qu’à assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser.
L’apprentissage à vie ne saurait se fonder sur la présence permanente d’enseignants mais doit être assuré par des prestataires de services éducatifs,[…]les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable.
http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf
Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996
Les pouvoirs publics n’auront qu’à assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser.
L’apprentissage à vie ne saurait se fonder sur la présence permanente d’enseignants mais doit être assuré par des prestataires de services éducatifs,[…]les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable.
http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf
- DaphnéDemi-dieu
Celadon a écrit:"Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. "
Centre de développement de l’OCDE-cahier de politique économique n°13-1996
Les pouvoirs publics n’auront qu’à assurer l’accès à l’apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la société en général s’accentuera à mesure que d’autres vont continuer de progresser.
L’apprentissage à vie ne saurait se fonder sur la présence permanente d’enseignants mais doit être assuré par des prestataires de services éducatifs,[…]les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable.
http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf
- Spinoza1670Esprit éclairé
Louis Legrand aime bien les rapports de l'OCDE.
cf. Organisation de Coopération et de Développement Economiques. OCDE. — Les écoles et la qualité : Un rapport international [compte rendu] par Legrand Louis, in Revue française de pédagogie, Année 1990 Volume 93, Numéro 1, pp. 126-127.
http://www.persee.fr/doc/rfp_0556-7807_1990_num_93_1_2480_t1_0126_0000_1
Il faudrait chercher dans les rapports de l'OCDE, mais je suis persuadé que l'estime est réciproque. C'est le même combat : ne plus instruire, mais éduquer.
cf. Organisation de Coopération et de Développement Economiques. OCDE. — Les écoles et la qualité : Un rapport international [compte rendu] par Legrand Louis, in Revue française de pédagogie, Année 1990 Volume 93, Numéro 1, pp. 126-127.
http://www.persee.fr/doc/rfp_0556-7807_1990_num_93_1_2480_t1_0126_0000_1
Il faudrait chercher dans les rapports de l'OCDE, mais je suis persuadé que l'estime est réciproque. C'est le même combat : ne plus instruire, mais éduquer.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- HonchampDoyen
Spinoza, merci pour ces explications.
Une question : le rôle d'Alain Savary.
C'est le 1er ministre de l'éducation de Mitterrand en 1981.
A l'époque, (1983), je suis néo-titulaire, j'arrive en collège.
On nous parle "réforme Savary".
Avec 2 autres collègues (un briscard du SNES, Unité et Action, et la collègue d'HG, au SGEN-déja), je participe à une formation de 2 jours à Reims : thème : le nouveau collège. On parle requins-rémorats (l'aide entre élèves), tutorat des élèves par les profs ; un chef d'établissement du Sud, Vincent Ambitte, vient parler de la manière dont il a transformé son collège ; j'ai oublié le reste.
Puis Savary quitte prématurément le ministère, il sert de fusible à Mitterrand dans l'affaire du "Grand service public de l'éducation", qui a mis 1 million d'adeptes du privé dans les rues de Paris.
Arrive Chevènement. Changement du discours officiel : "Elitisme républicain", rétablissement des mentions au bac + mentions pour les bacs techos, réhabilitation de la chronologie en histoire...
En même temps, création des bacs pros, pour poursuivre après le BEP.
Et aussi, les "80 %" d'une classe d'âge au bac.
Bref, Savary n'était-il qu'une vitrine pour les idées des pédagos, ou était-il l'un des leurs ?
Chevènement a t-il été un coup d'arrêt, ou un rideau de fumée ?
...Avant qu'arrive en 1989, Jospin, "L'élève au centre du système"...Dont on voit ce qu'il en résulte aujourd'hui.
Une question : le rôle d'Alain Savary.
C'est le 1er ministre de l'éducation de Mitterrand en 1981.
A l'époque, (1983), je suis néo-titulaire, j'arrive en collège.
On nous parle "réforme Savary".
Avec 2 autres collègues (un briscard du SNES, Unité et Action, et la collègue d'HG, au SGEN-déja), je participe à une formation de 2 jours à Reims : thème : le nouveau collège. On parle requins-rémorats (l'aide entre élèves), tutorat des élèves par les profs ; un chef d'établissement du Sud, Vincent Ambitte, vient parler de la manière dont il a transformé son collège ; j'ai oublié le reste.
Puis Savary quitte prématurément le ministère, il sert de fusible à Mitterrand dans l'affaire du "Grand service public de l'éducation", qui a mis 1 million d'adeptes du privé dans les rues de Paris.
Arrive Chevènement. Changement du discours officiel : "Elitisme républicain", rétablissement des mentions au bac + mentions pour les bacs techos, réhabilitation de la chronologie en histoire...
En même temps, création des bacs pros, pour poursuivre après le BEP.
Et aussi, les "80 %" d'une classe d'âge au bac.
Bref, Savary n'était-il qu'une vitrine pour les idées des pédagos, ou était-il l'un des leurs ?
Chevènement a t-il été un coup d'arrêt, ou un rideau de fumée ?
...Avant qu'arrive en 1989, Jospin, "L'élève au centre du système"...Dont on voit ce qu'il en résulte aujourd'hui.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Spinoza1670Esprit éclairé
Alors tu peux voir tout ça à :
http://ecolereferences.blogspot.com/2015/11/michel-serac-quelle-republique-sauvera.html
Clique sur une image pour ouvrir le diaporama. la table des matières est en page 3 ou 4.
Je vais le découper en chapitres pour que ce soit plus faciles à consulter que ces 338 pages de suite.
Michel Sérac, Quelle République sauvera l'École républicaine ? (1985), 338 p.
http://ecolereferences.blogspot.com/2015/11/michel-serac-quelle-republique-sauvera.html
Clique sur une image pour ouvrir le diaporama. la table des matières est en page 3 ou 4.
Je vais le découper en chapitres pour que ce soit plus faciles à consulter que ces 338 pages de suite.
Michel Sérac, Quelle République sauvera l'École républicaine ? (1985), 338 p.
TABLE DES MATIÈRES
Introduction — Leur tradition et la nôtre
Chapitre I — Comment la Ve République détruit « l'école bourgeoise »
[Chapitre II — Pourquoi la France eut un jour « les meilleures écoles du monde » (F. Engels)
Chapitre III — Tant vaut le régime politique, tant vaut sa pédagogie
Chapitre IV — Louis Legrand, itinéraire politique
Chapitre V — Louis Legrand, itinéraire «pédagogique »
Chapitre VI — Louis Legrand, itinéraire spirituel
Chapitre VII — Docteur Prost et Mister Hyde
Chapitre VIII — La pédagogie de l'ignorance : commanditaires et exécutants
Chapitre IX — Comment un peuple a été trompé
Chapitre X — Ecoles normales : la guerre de vingtans
Chapitre XI — Les écoles normales déracinées
Chapitre XII — Les écoles normales démantelées
Chapitre XIII — Ruines d'écoles normales... et combat dans des ruines
Chapitre XIV — Des morceaux de révolution
Chapitre XV — Etudiants : captation d'héritage
Chapitre XVI — Première idée nouvelle : la séparation de l'Eglise et de l'Etat
Chapitre XVII — Deuxième idée nouvelle : la civilisation est une bonne chose
Chapitre XVIII — Troisième idée nouvelle : la démocratie vaut mieux que l'arbitraire
Chapitre XIX — Les doctrines de « décentralisation », de Charles Maurras à Jean Andrieu
Chapitre XX — Dernière idée nouvelle : dire la vérité
Introduction — Leur tradition et la nôtre
Chapitre I — Comment la Ve République détruit « l'école bourgeoise »
[Chapitre II — Pourquoi la France eut un jour « les meilleures écoles du monde » (F. Engels)
Chapitre III — Tant vaut le régime politique, tant vaut sa pédagogie
Chapitre IV — Louis Legrand, itinéraire politique
Chapitre V — Louis Legrand, itinéraire «pédagogique »
Chapitre VI — Louis Legrand, itinéraire spirituel
Chapitre VII — Docteur Prost et Mister Hyde
Chapitre VIII — La pédagogie de l'ignorance : commanditaires et exécutants
Chapitre IX — Comment un peuple a été trompé
Chapitre X — Ecoles normales : la guerre de vingtans
Chapitre XI — Les écoles normales déracinées
Chapitre XII — Les écoles normales démantelées
Chapitre XIII — Ruines d'écoles normales... et combat dans des ruines
Chapitre XIV — Des morceaux de révolution
Chapitre XV — Etudiants : captation d'héritage
Chapitre XVI — Première idée nouvelle : la séparation de l'Eglise et de l'Etat
Chapitre XVII — Deuxième idée nouvelle : la civilisation est une bonne chose
Chapitre XVIII — Troisième idée nouvelle : la démocratie vaut mieux que l'arbitraire
Chapitre XIX — Les doctrines de « décentralisation », de Charles Maurras à Jean Andrieu
Chapitre XX — Dernière idée nouvelle : dire la vérité
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- pamplemousses4Expert
Elle a quand même de la gueule, la citation en exergue de J. Muglioni, IG de philosophie en 1984, p. 6. Très efficace:
« La société occidentale tend de plus en plus à considérer l'école comme une institution auxiliaire, voire marginale, dont la fonction ne va pas beaucoup plus loin que la garde des enfants. Si l'on découvre soudain le retour en force de l'analphabétisme, c'est seulement pour regretter un inconvénient pouvant compromettre l'insertion professionnelle. Platon pourtant nous avertit que pour former un esclave, il faut peu de temps. Instruire et éclairer des hommes libres, c’est autre chose. Sauf postulat esclavagiste, on n'a pas le droit de former des travailleurs sans faire d'abord des citoyens et des hommes. »
« La société occidentale tend de plus en plus à considérer l'école comme une institution auxiliaire, voire marginale, dont la fonction ne va pas beaucoup plus loin que la garde des enfants. Si l'on découvre soudain le retour en force de l'analphabétisme, c'est seulement pour regretter un inconvénient pouvant compromettre l'insertion professionnelle. Platon pourtant nous avertit que pour former un esclave, il faut peu de temps. Instruire et éclairer des hommes libres, c’est autre chose. Sauf postulat esclavagiste, on n'a pas le droit de former des travailleurs sans faire d'abord des citoyens et des hommes. »
- OsmieSage
dandelion a écrit:Petite réflexion matinale: une éducation qui ment aux parents sur les capacités de leurs enfants fait certainement le lit de pas mal de choses. Si les enseignants vous mentent, la suspicion peut fort logiquement s'étendre au reste des services publics, et les extrémismes divers se frotteront les mains. Cette réflexion s'appuie malheureusement sur mon expérience de parent: j'ai constaté avec surprise et horreur que ma fille, qui avait de très bonnes notes en maths, ne savait pas faire une soustraction etc. J'entends beaucoup de parents faire le même constat, et quand j'étais dans le supérieur, je rencontrais régulièrement des étudiants effarés de constater qu'on leur avait toujours menti sur leur niveau. Cela ne semble pas très propice à améliorer le 'vivre ensemble' quand on y réfléchit un peu sérieusement.
Je ne peux qu'être d'accord avec toi. Nous vivons dans le conte Les habits neufs de l'Empereur.
- bensonlouiseNiveau 2
Je vais finir par moi aussi mentir aux parents pour avoir la paix. Devant la surenchère des notes: 15/20 de moyenne de classe en maths, 16 en italien, 15 en français... dans une classe de 3ème, il est difficile d'avoir une moyenne de classe de 11/20... seulement! dans ma matière.
Ce trimestre, 2 rdv de parents, des parents qui viennent réclamer. "Comment mon fils n'a que 7,5/20!!! Vous ne faites pas assez ceci, pas assez cela, c'est pour cela que..."
Le 2ème rdv (par téléphone, la maman ne pouvait pas se déplacer car elle est nourrice et termine trop tard le soir). J'ai voulu l'arranger et je l'ai appelée au numéro qu'elle me communiquait.
Misère! Sa fille a eu 1/10 pour une leçon qu'elle n'a pas apprise. J'étais, là aussi, la cible d'accusations! Elle voulait avoir "2 sons de cloche"!!!! Et j'ai dû jouer des coudes pour faire entendre MON son de cloche, le SEUL madame!
J'ai l'impression de rêver. Jamais je n'ai vécu ce genre de rdv. Ils étaient totalement exceptionnels il y a encore 7 ans en arrière.
Alors je suis lasse et quelque peu écoeurée. Je ne m'appelle pas Amazon, les bonnes notes ne sont pas un dû. Quoique....
Ce trimestre, 2 rdv de parents, des parents qui viennent réclamer. "Comment mon fils n'a que 7,5/20!!! Vous ne faites pas assez ceci, pas assez cela, c'est pour cela que..."
Le 2ème rdv (par téléphone, la maman ne pouvait pas se déplacer car elle est nourrice et termine trop tard le soir). J'ai voulu l'arranger et je l'ai appelée au numéro qu'elle me communiquait.
Misère! Sa fille a eu 1/10 pour une leçon qu'elle n'a pas apprise. J'étais, là aussi, la cible d'accusations! Elle voulait avoir "2 sons de cloche"!!!! Et j'ai dû jouer des coudes pour faire entendre MON son de cloche, le SEUL madame!
J'ai l'impression de rêver. Jamais je n'ai vécu ce genre de rdv. Ils étaient totalement exceptionnels il y a encore 7 ans en arrière.
Alors je suis lasse et quelque peu écoeurée. Je ne m'appelle pas Amazon, les bonnes notes ne sont pas un dû. Quoique....
- User5899Demi-dieu
"Mais vous les aviez, madame, avec le sien".bensonlouise a écrit:Je vais finir par moi aussi mentir aux parents pour avoir la paix. Devant la surenchère des notes: 15/20 de moyenne de classe en maths, 16 en italien, 15 en français... dans une classe de 3ème, il est difficile d'avoir une moyenne de classe de 11/20... seulement! dans ma matière.
Ce trimestre, 2 rdv de parents, des parents qui viennent réclamer. "Comment mon fils n'a que 7,5/20!!! Vous ne faites pas assez ceci, pas assez cela, c'est pour cela que..."
Le 2ème rdv (par téléphone, la maman ne pouvait pas se déplacer car elle est nourrice et termine trop tard le soir). J'ai voulu l'arranger et je l'ai appelée au numéro qu'elle me communiquait.
Misère! Sa fille a eu 1/10 pour une leçon qu'elle n'a pas apprise. J'étais, là aussi, la cible d'accusations! Elle voulait avoir "2 sons de cloche"!!!!
- gauvain31Empereur
Perso je fais une chose qui dégoûte les élèves. Lorsque je rends un contrôle de connaissances, pour chaque question posée, ils ont à chercher la réponse dans le cahier , puis je demande à un élève de lire à haute voix le passage du cours qui permettait de répondre.
Ensuite je leur demande : la réponse était-elle dans le cours oui ou non?. ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Avez vous donc travaillé ? Nooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnn
Et dans les classes ayant le plus de mauvaise foi, ils n'osent rien répondre et vous regardent glacialement du genre "comment oses-tu nous faire ça ?"
J'adoooore ces petits moments
Ensuite je leur demande : la réponse était-elle dans le cours oui ou non?. ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Avez vous donc travaillé ? Nooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnn
Et dans les classes ayant le plus de mauvaise foi, ils n'osent rien répondre et vous regardent glacialement du genre "comment oses-tu nous faire ça ?"
J'adoooore ces petits moments
- bensonlouiseNiveau 2
Cripure a écrit:"Mais vous les aviez, madame, avec le sien".bensonlouise a écrit:Je vais finir par moi aussi mentir aux parents pour avoir la paix. Devant la surenchère des notes: 15/20 de moyenne de classe en maths, 16 en italien, 15 en français... dans une classe de 3ème, il est difficile d'avoir une moyenne de classe de 11/20... seulement! dans ma matière.
Ce trimestre, 2 rdv de parents, des parents qui viennent réclamer. "Comment mon fils n'a que 7,5/20!!! Vous ne faites pas assez ceci, pas assez cela, c'est pour cela que..."
Le 2ème rdv (par téléphone, la maman ne pouvait pas se déplacer car elle est nourrice et termine trop tard le soir). J'ai voulu l'arranger et je l'ai appelée au numéro qu'elle me communiquait.
Misère! Sa fille a eu 1/10 pour une leçon qu'elle n'a pas apprise. J'étais, là aussi, la cible d'accusations! Elle voulait avoir "2 sons de cloche"!!!!
:lol: :lol: :mdr3:
- OsmieSage
bensonlouise a écrit:Cripure a écrit:"Mais vous les aviez, madame, avec le sien".bensonlouise a écrit:Je vais finir par moi aussi mentir aux parents pour avoir la paix. Devant la surenchère des notes: 15/20 de moyenne de classe en maths, 16 en italien, 15 en français... dans une classe de 3ème, il est difficile d'avoir une moyenne de classe de 11/20... seulement! dans ma matière.
Ce trimestre, 2 rdv de parents, des parents qui viennent réclamer. "Comment mon fils n'a que 7,5/20!!! Vous ne faites pas assez ceci, pas assez cela, c'est pour cela que..."
Le 2ème rdv (par téléphone, la maman ne pouvait pas se déplacer car elle est nourrice et termine trop tard le soir). J'ai voulu l'arranger et je l'ai appelée au numéro qu'elle me communiquait.
Misère! Sa fille a eu 1/10 pour une leçon qu'elle n'a pas apprise. J'étais, là aussi, la cible d'accusations! Elle voulait avoir "2 sons de cloche"!!!!
:lol: :lol: :mdr3:
"Cripure manque de bienveillance, mais je crois à sa rééducabilité." F.Robine
- HonchampDoyen
Merci Spinoza pour la mise en ligne et les liens.
Et ce que j'ai appelé "Réforme Savary" était effectivement la "réforme Legrand".
Et ce que j'ai appelé "Réforme Savary" était effectivement la "réforme Legrand".
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- LefterisEsprit sacré
Ben ça fonctionne dans d'autres matières que les SVT, car je projette les synthèses ("traces écrites" , coucou NLM ) , mots clefs surlignés, à connaître impérativement , et je pose des questions de cours( comble de l'horreur, des dates d'auteurs même, je me suis rebellé et refuse de voir La Fontaine au VIIIè siècle av. J.C, ou Homère au Moyen -Age).gauvain31 a écrit:Perso je fais une chose qui dégoûte les élèves. Lorsque je rends un contrôle de connaissances, pour chaque question posée, ils ont à chercher la réponse dans le cahier , puis je demande à un élève de lire à haute voix le passage du cours qui permettait de répondre.
Ensuite je leur demande : la réponse était-elle dans le cours oui ou non?. ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Avez vous donc travaillé ? Nooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnn
Et dans les classes ayant le plus de mauvaise foi, ils n'osent rien répondre et vous regardent glacialement du genre "comment oses-tu nous faire ça ?"
J'adoooore ces petits moments
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RendashBon génie
Lefteris a écrit:je refuse de voir La Fontaine au VIIIè siècle av. J.C
C'est La Fontaine de jouvence
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LefterisEsprit sacré
Et quel rajeunissement !Rendash a écrit:Lefteris a écrit:je refuse de voir La Fontaine au VIIIè siècle av. J.C
C'est La Fontaine de jouvence
Je ne sais pas si des gens hors du milieu enseignant croiraient à des choses pareilles , et pourtant, elles ne sont pas isolées ou anecdotiques. Sans être Mathusalem, je peux dire que cela, aurait été inimaginable fut un temps pas si éloigné, du moins dans l'enseignement général.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Luigi_BGrand Maître
Ce qui compte, c'est qu'ils soient présents là où les décisions sont prises, non ?coqenstock a écrit:Je trouve qu'on lit ou voit très peu de pédago dans la presse grand publique... au contraire des Brighelli, Finkielkraut, Onfray...
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