- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:El-vacator a écrit:Isis39 a écrit:Et bien j'exige de mes élèves qu'ils apprennent leurs leçons (interros à chaque début d'heure), ils doivent rédiger une ou plusieurs rédactions par chapitre, et ce, depuis la 6e.
A part quelques uns, tous s'y mettent, beaucoup font des progrès en 4 ans.
Mais vous oubliez une chose : le collège est unique. On y accueille des élèves de niveaux extrêmement variés, de plus en plus d'élèves qui relèveraient de SEGPA ou encore d'autres structures. Alors, non, le but n'est pas de préparer tous ces élèves au lycée puis aux études supérieures. Le but est de tous les faire progresser, et aussi de les amener (pour ceux que ça concerne) à s'en sortir au lycée (c'est pour cela que je suis exigeante en terme de rédaction).
C'est assez juste. Et la rédaction régulière, il n'y a que ça de vrai. Je n'ai jamais vu mieux pour faire progresser une classe.
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
- gauvain31Empereur
Anaxagore a écrit:Cath a écrit:Mais si, bien sûr qu'ils iront en 2de : en 2de pro.
Et une fois refusés, ils iront en seconde.
Et une fois en 2nde générale où ils se vautreront ; on les mettra en 1ère STMG dont le niveau désormais est celui d'un bac pro; le ministère est content : il aura fait plein d'économie
- CathEnchanteur
Oh, on a des tas de sections où il reste de la place...L'inspection académique et la mission locale nous envoient plein de "recalés"...Anaxagore a écrit:Cath a écrit:Mais si, bien sûr qu'ils iront en 2de : en 2de pro.
Et une fois refusés, ils iront en seconde.
- ysabelDevin
Anaxagore a écrit:Cath a écrit:Mais si, bien sûr qu'ils iront en 2de : en 2de pro.
Et une fois refusés, ils iront en seconde.
M'en parle pas...
Ils sont de plus en plus nombreux.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:El-vacator a écrit:Isis39 a écrit:Et bien j'exige de mes élèves qu'ils apprennent leurs leçons (interros à chaque début d'heure), ils doivent rédiger une ou plusieurs rédactions par chapitre, et ce, depuis la 6e.
A part quelques uns, tous s'y mettent, beaucoup font des progrès en 4 ans.
Mais vous oubliez une chose : le collège est unique. On y accueille des élèves de niveaux extrêmement variés, de plus en plus d'élèves qui relèveraient de SEGPA ou encore d'autres structures. Alors, non, le but n'est pas de préparer tous ces élèves au lycée puis aux études supérieures. Le but est de tous les faire progresser, et aussi de les amener (pour ceux que ça concerne) à s'en sortir au lycée (c'est pour cela que je suis exigeante en terme de rédaction).
C'est assez juste. Et la rédaction régulière, il n'y a que ça de vrai. Je n'ai jamais vu mieux pour faire progresser une classe.
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
En géo, je parle de synthèse mais je fais surtout des cartes et des croquis en géographie.
- Isis39Enchanteur
Synthèse et récit.... Pourquoi pas...
- OsmieSage
gauvain31 a écrit:Osmie a écrit:Isis39 a écrit:Résumons : le collège est plein d'idiots fainéants qui font de l'animation et refusent de former leurs élèves aux exigences de l'enseignement supérieur.
Disons que tout est fait pour détruire les disciplines. Lorsque les moyennes sont faibles, c'est le professeur qui est remis en cause. Quand tu as une moyenne à 9 en 3e, tu a plusieurs solutions :
-"Oui. Et ?" et tu la maintiens.
-"Oh mon Dieu, quelle horreur !" Et tu fais des oraux, des machins pour relever le tout, car tu as honte.
-Tu n'auras plus ces moyennes car tu auras discuté avec des collègues qui t'expliqueront comment un élève qui ne sait pas écrire une phrase doit avoir 15 en anglais ou en allemand.
-Tu mens sciemment aux élèves, aux parents, en surnotant.
C'est un problème d'avoir des moyennes à 9 en 3ème ? C'est une plaisanterie?? A mes débuts, je pouvais avoir des moyennes inférieures à 08/20. Avec les nouveaux programmes j'ai inclus des TP notés qui font une peu monter la moyenne. Mes plus mauvaises classes sont à 9 et les collègues honnêtes (en Français notamment) me rejoignent là-dessus.
Par contre, je suis très intéressé par ta 3ème solution: comment font les collègues d'anglais et d'Allemand pour mettre 15 à un élève qui ne sait pas écrire? Même un excellent oral ne pourrait pas permettre d'aller aussi haut dans une moyenne
FA-CI-LE : puisque tu es confronté aux mêmes difficultés que les autres (maîtrise de la langue écrite), tu mises tout sur l'oral. Les élèves apprennent "My bonnie" ou "Puff the magic dragon" ? Une note ! Ils participent bien ? Une note de participation ! etc. Tu as ta moyenne à 15.
C'est mentir aux élèves que de les surnoter.
- AnaxagoreGuide spirituel
ysabel a écrit:Anaxagore a écrit:Cath a écrit:Mais si, bien sûr qu'ils iront en 2de : en 2de pro.
Et une fois refusés, ils iront en seconde.
M'en parle pas...
Ils sont de plus en plus nombreux.
Nous aussi.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- gauvain31Empereur
Mais si on surévalue l'oral par rapport à l'écrit ( pour moi les deux doivent être équilibrés ; du moins c'était comme ça quand j'étais élève) alors oui c'est mentir à l'élève. Pourquoi certains font ça? s'acheter une paix sociale? Déni? Lâcheté? Intérêt vis à vis du CDE? ; je connais des collègues (une d'allemand d'ailleurs) qui ne feraient jamais ce genre de choses. Sont-ils bien dans leur tête?
- OsmieSage
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:El-vacator a écrit:Isis39 a écrit:Et bien j'exige de mes élèves qu'ils apprennent leurs leçons (interros à chaque début d'heure), ils doivent rédiger une ou plusieurs rédactions par chapitre, et ce, depuis la 6e.
A part quelques uns, tous s'y mettent, beaucoup font des progrès en 4 ans.
Mais vous oubliez une chose : le collège est unique. On y accueille des élèves de niveaux extrêmement variés, de plus en plus d'élèves qui relèveraient de SEGPA ou encore d'autres structures. Alors, non, le but n'est pas de préparer tous ces élèves au lycée puis aux études supérieures. Le but est de tous les faire progresser, et aussi de les amener (pour ceux que ça concerne) à s'en sortir au lycée (c'est pour cela que je suis exigeante en terme de rédaction).
C'est assez juste. Et la rédaction régulière, il n'y a que ça de vrai. Je n'ai jamais vu mieux pour faire progresser une classe.
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
Une trentaine ? Si tu est certifié, tu as 6 classes. Donc 180 rédactions dans l'année. Cela multiplié par, allez, 26. Soit 4 680 rédactions. Disons 10 mn par rédaction. Cela fait 780 heures de correction. Disons que nous travaillons 44 semaines (je laisse tomber l'été), cela fait plus de 17 heures de correction de rédaction par semaine.
Chapeau.
- ElyasEsprit sacré
Osmie a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:El-vacator a écrit:
C'est assez juste. Et la rédaction régulière, il n'y a que ça de vrai. Je n'ai jamais vu mieux pour faire progresser une classe.
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
Une trentaine ? Si tu est certifié, tu as 6 classes. Donc 180 rédactions dans l'année. Cela multiplié par, allez, 26. Soit 4 680 rédactions. Disons 10 mn par rédaction. Cela fait 780 heures de correction. Disons que nous travaillons 44 semaines (je laisse tomber l'été), cela fait plus de 17 heures de correction de rédaction par semaine.
Chapeau.
Tous les midis, on corrige en groupe avec une collègue d'espagnol et un collègue de maths. La collègue d'espagnol nous surnomme les machines car on a toujours des paquets et qu'on est quasiment en mode automatique pour corriger. C'est notre table. On rigole, on corrige et on se montre nos stylos/crayons/photos entre 15 copies corrigées.
C'est harassant mais le résultat en vaut la chandelle.
- Isis39Enchanteur
Osmie a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:El-vacator a écrit:
C'est assez juste. Et la rédaction régulière, il n'y a que ça de vrai. Je n'ai jamais vu mieux pour faire progresser une classe.
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
Une trentaine ? Si tu est certifié, tu as 6 classes. Donc 180 rédactions dans l'année. Cela multiplié par, allez, 26. Soit 4 680 rédactions. Disons 10 mn par rédaction. Cela fait 780 heures de correction. Disons que nous travaillons 44 semaines (je laisse tomber l'été), cela fait plus de 17 heures de correction de rédaction par semaine.
Chapeau.
Ah oui ! Mince ! Ça ne colle pas avec l'accusation des profs de collège fainéants...
- dandelionVénérable
Donc la réforme va permettre aux enseignants d'avoir plus de temps pour corriger des copies? Nous en anglais, nous avons de plus en plus de classes, et des classes de plus en plus chargées, puisque les élèves font quasiment tous anglais LVI (quand j'étais élève, ce n'était pas le cas, les groupes étaient moins lourds).
Je note que vous ne répondez pas à la vraie question: comment soutenir la réforme en sachant qu'elle aura des conséquences très graves pour certains collègues?
Je note que vous ne répondez pas à la vraie question: comment soutenir la réforme en sachant qu'elle aura des conséquences très graves pour certains collègues?
- AnaxagoreGuide spirituel
Isis39 a écrit:Osmie a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
Une trentaine ? Si tu est certifié, tu as 6 classes. Donc 180 rédactions dans l'année. Cela multiplié par, allez, 26. Soit 4 680 rédactions. Disons 10 mn par rédaction. Cela fait 780 heures de correction. Disons que nous travaillons 44 semaines (je laisse tomber l'été), cela fait plus de 17 heures de correction de rédaction par semaine.
Chapeau.
Ah oui ! Mince ! Ça ne colle pas avec l'accusation des profs de collège fainéants...
Mais il n'y a que vous qui comprenez ça.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- LeclochardEmpereur
Elyas a écrit:Osmie a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:
Je fais une trentaine de "rédactions" (on n'utilise pas ce mot en HG) par an avec mes élèves. Il n'y a pas à dire, il n'y a rien de mieux.
Quel terme utilises-tu ? Développement construit c'est trop long. Récit ne convient pas en géo. Alors comme ils rédigent, je dis rédaction.
Une trentaine ? Si tu est certifié, tu as 6 classes. Donc 180 rédactions dans l'année. Cela multiplié par, allez, 26. Soit 4 680 rédactions. Disons 10 mn par rédaction. Cela fait 780 heures de correction. Disons que nous travaillons 44 semaines (je laisse tomber l'été), cela fait plus de 17 heures de correction de rédaction par semaine.
Chapeau.
Tous les midis, on corrige en groupe avec une collègue d'espagnol et un collègue de maths. La collègue d'espagnol nous surnomme les machines car on a toujours des paquets et qu'on est quasiment en mode automatique pour corriger. C'est notre table. On rigole, on corrige et on se montre nos stylos/crayons/photos entre 15 copies corrigées.
C'est harassant mais le résultat en vaut la chandelle.
Chapeau pour le boulot accompli.
Bon, je vous avoue en faire moins... sans aucun scrupule : 1-parce que je suis de moins en moins payé. 2- parce que j'en avais assez de lire d'épuisantes pages truffées de fautes à l'écriture illisible et au contenu parfois sans queue ni tête. 3-parce que mon job n'est plus le centre de ma vie et que je ne veux plus consacrer mes soirées ou mes pauses à corriger.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- IphigénieProphète
Il faut imaginer Sisyphe heureux.
- AnaxagoreGuide spirituel
De toute façon les problèmes de la maternelle et du primaire ne sont pas réglés. Les "programmes" sont des boursouflures creuses. On multiplie les usines à gaz. On peut prédire le résultat sans risque.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- MoonchildSage
C'est assez simple, les collègues de maths sont en grande majorité - cependant pas unanimité - réticents face aux "pédagogies innovantes" ; mais au quotidien, devant leurs classes, ils doivent composer avec une situation qui leur est imposée : des programmes à chaque réforme plus appauvris et incohérents, des diminutions horaires et surtout le passage systématique des élèves même lorsqu'ils n'ont pas atteint le niveau requis. L'institution organise ainsi la mise en échec professionnel des enseignants et les matheux n'y échappent pas mieux que les autres ; au contraire, chez eux ça se voit de manière encore plus flagrante. Alors en désespoir de cause, certains - dans un premier temps au collège qui est davantage exposé, mais le lycée commence aussi à être bien atteint - finissent par baisser leurs exigences pour s'adapter - survivre - à la conjoncture, voire se tournent vers des "pédagogies innovantes" qui ne résoudront rien et aggraveront même la situation car, d'une part, pour l'essentiel le problème est structurel et non pédagogique et, d'autre part, quand bien même le problème aurait une petite dimension pédagogique, ces méthodes sont pour la plupart très peu efficaces (<-- euphémisme inside).coqenstock a écrit:Moonchild a écrit:Il y en a d'autres - par exemple le bureau national de l'APMEP (ou au moins une part majoritaire) qui ne cesse de vanter les pédagogies innovantes, l'entrée par les problèmes, les TICE, etc - mais concrètement ils sont très vite réduits au même constat d'échec que leurs collègues "réacs", la structure même de la discipline ne laissant comme l'a rappelé Balthazaard que peu de marge de manoeuvre pour dissimuler le désastre... sauf peut-être en collège si on se fixe comme objectif de se limiter strictement aux "mathématiques de la vie courante" (en gros celles qu'on enseignait il y a 50 ans à l'école élémentaire) rebaptisées "mathématiques citoyennes" dès lors qu'on y ajoute une pincée de statistiques ; mais avec cette doctrine de "l'école du socle" étendue jusqu'au collège, on retrouve alors la question de la perte de vue de la préparation à la poursuite d'études que d'autres intervenants ont évoquée précédemment.fanette a écrit:Je suis parfaitement d'accord avec ce constat.Balthazaard a écrit:Comme toujours tout à fait d'accord , je remarque d'ailleurs qu'il y a très peu (ici et autour de moi) d'opinions discordantes avec ce discours parmi les profs de maths, nous sommes semble t-il tous rétrogrades et incapables d'appliquer les méthodes innovantes. Je ne connais aucun Elyas / Mila Saint Anne parmi les profs de maths que j'ai pu voir, nous sommes tous réduits au même constat, à la même impuissance.
Il faut remarquer que notre matière, outre les pré-requis déjà signalés est sans pitié, je crois que le faux semblant n'est pas possible et qu'en quelques questions, on peut détruire les illusions d'un élève (ou d'un collègue)
En ce qui concerne les profs de maths "pédagos", il y a un certain Guillaume Caron (je crois qu'il intervenait sur néo il y a longtemps) ...
Je suis d'accord pour dire que globalement les collègues de maths sont plutôt réticents sur les "pédagogies innovantes". Même si je ne suis pas aussi catégorique sur l'unanimité.
Par contre je ne comprends donc pas votre discours... Vous dites à la fois qu'elles font des dégâts considérables mais que les collègues ne les appliquent pas dans leur quasi unanimité.
C'est justement une grosse partie du problème ; à force de devoir faire en même temps tout et son contraire, à l'arrivée on ne peut rien faire correctement : ni faire vraiment progresser ceux qui sont en grande difficulté, ni préparer les autres à la poursuite d'études.Isis39 a écrit:Mais vous oubliez une chose : le collège est unique. On y accueille des élèves de niveaux extrêmement variés, de plus en plus d'élèves qui relèveraient de SEGPA ou encore d'autres structures. Alors, non, le but n'est pas de préparer tous ces élèves au lycée puis aux études supérieures. Le but est de tous les faire progresser, et aussi de les amener (pour ceux que ça concerne) à s'en sortir au lycée (c'est pour cela que je suis exigeante en terme de rédaction).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
J'adore ce fil.
- Isis39Enchanteur
Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
- gauvain31Empereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
Oui et tu peux remplacer "Maths" par n'importe quelle matière ça marche tout aussi bien
- Pat BÉrudit
Bah... Je ne vois pas pourquoi tu dis "c'est la faute des profs, mais pas de maths". Je n'ai pas dû comprendre les mêmes choses...Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
En maths, on a précisé que ce qui coule nos élèves, ce sont les lacunes antérieures non comblées, le passage "automatique" même sans avoir les bases, le souci du primaire qui fait trop de choses pour enseigner efficacement les bases... Les profs font ce qu'ils peuvent face à ça. Mais le système s'écroule de lui-même...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
gauvain31 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
Oui et tu peux remplacer "Maths" par n'importe quelle matière ça marche tout aussi bien
Le discours des collègues de maths sur ce fil est quand même édifiant...
- MoonchildSage
A moins de faire un amalgame improbable de plusieurs messages écrits par différents intervenants qui sont en désaccord, je ne crois pas que quiconque ici ait tenu ces propos ; je ne doute toutefois pas que tu aies malgré tout réussi à les lire. :diable:Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
- PabloPEExpert
Ce matin j'avais un mot d'un parent me disant que sa fille ne comprenait pas les divisions à 2 chiffres... En même temps elle est incapable de dire combien font 7 x 2 Donc je ne me sens pas du tout responsable, elle a parfaitement compris la technique enseignée mais n'a toujours pas jugé utile d'apprendre les tables :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
En revanche si je tolère de mes élèves qu'ils fassent vingt fautes par ligne ou si j'accepte les réponses abrégées je serai coupable de leur fainéantise à venir
Les maths ont quand même un statut particulier puisque les élèves peuvent réussir assez longtemps dans leur scolarité sans trop travailler si ils comprennent "le truc", alors qu'en français on a tous des exemples d'élèves qui bossent énormément et donc les résultats sont
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Moonchild a écrit:A moins de faire un amalgame improbable de plusieurs messages écrits par différents intervenants qui sont en désaccord, je ne crois pas que quiconque ici ait tenu ces propos ; je ne doute toutefois pas que tu aies malgré tout réussi à les lire. :diable:Marcel Khrouchtchev a écrit:En gros, si les élèves sont de plus en plus nuls, y compris en maths, c'est de la faute des profs. Mais pas de maths.
J'adore ce fil.
Non non, je n'en suis pas capable, tu le sais parfaitement, inutile de me flatter.
- Réforme du collège : Le Sgen-Cfdt demande "un moratoire sur les inspections individuelles pendant 2 ans".
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
- Brighelli - Réforme du collège : les manuels de la résistance
- Collège 2016 : "Pour une réforme qui mette fin au collège à deux vitesses !" (Communiqué de presse commun)
- Jean-Paul Brighelli (DLF) : «La réforme du collège ne verra jamais le jour»
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum