- JuanlinoNiveau 5
Mais c'est pas possible! Notre économie est une économie du tertiaire, du savoir et du numérique!
Nos voitures ne seront bientôt plus du tout fabriquées en France!
Ils ont fait L' ENA, ce choix est suicidaire. leur égoïsme bien connu me pousse à penser qu'ils ne peuvent pas sacrifier leurs futures retraites!
Nos voitures ne seront bientôt plus du tout fabriquées en France!
Ils ont fait L' ENA, ce choix est suicidaire. leur égoïsme bien connu me pousse à penser qu'ils ne peuvent pas sacrifier leurs futures retraites!
- GaliNéoFidèle du forum
Parce que vous pensiez toucher une retraite ?
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- OlympiasProphète
C'est tout à fait çaDalva a écrit:Simeon, je réponds en retard : mon propos est justement d'établir ce fait qu'en 75, les élèves étaient moins hétérogènes qu'aujourd'hui et avaient pourtant davantage de temps pour apprendre, davantage de temps en effectif réduit, avec des professeurs davantage disponibles. L'évolution suivie est paradoxale (mais logique économiquement) : plus on accueille tout le monde, et notamment plus on accueille la différence, et moins on lui consacre de temps et d'attention. Je ne trouve pas cela très équitable pour ceux à qui l'on prétend consacrer toute une loi d'orientation.
- archebocEsprit éclairé
Honchamp a écrit:archeboc a écrit:Sur ce type de silence avec sourire, il n'est pas aberrant de reprendre la parole : "votre silence est éloquent : si en tant que fonctionnaire d'autorité, vous n'avez pas le droit de dire ce que vous pensez, c'est que sur ce point vous pensez que votre hiérarchie se trompe, et que [développer alors en affirmation ce que la question avait d'implicite].
Bien sûr, j'aurais pu.
Mais je l'ai déja beaucoup "ramenée".
- Par ailleurs, mon objectif n'est pas forcément de chercher à amener l'IPR à se confesser. Voire l'humilier
[..]
- Le discours était aussi à l'usage des collègues :
[..]
- Leur montrer aussi qu'ils sont en train de laisser faire quelque chose dont ils n'ont pas mesuré les csq.
[..]
Donc, bien sûr, j'aurais pu.
Désolé si je t'ai vexée : ce n'était pas mon intention. Juste pour dire que quand un fonctionnaire d'autorité se tait, il n'est pas aberrant de penser qu'il fait cela parce qu'il ne peut pas critiquer sa hiérarchie. Et que le dire, ce n'est pas l'humilier, c'est faire prendre conscience aux collègues que l'IPR, en son for intérieur, est d'accord avec toi.
- Pat BÉrudit
Juanlino a écrit:Mais que leur arrive-t-il?
Qq peut-il m'expliquer sans langue de bois et au delà de toutes ces fausse-barbes quel est leur objectif profond et véritable avec cette réforme à la noix?
J'ai mon idée mais j'aimerais bien échanger là dessus!
1) à court terme, faire des économies
2) à moyen terme, suivre les injonctions libérales de l'europe ou l'OCDE qui considèrent que l'état doit se recentrer sur ses missions régaliennes : sécurité, armée ; tout le reste doit être mis en concurrence et privatisé. Donc il faut couler l'école publique ou la réduire à rien du tout...
(ce qui ne veut pas dire que la réponse de GamliNeo est fausse... mais c'est un dégât collatéral davantage que l'objectif affiché, je pense... enfin, j'espère... même si certains s'en félicitent certainement !)
- HonchampDoyen
archeboc a écrit:Honchamp a écrit:archeboc a écrit:Sur ce type de silence avec sourire, il n'est pas aberrant de reprendre la parole : "votre silence est éloquent : si en tant que fonctionnaire d'autorité, vous n'avez pas le droit de dire ce que vous pensez, c'est que sur ce point vous pensez que votre hiérarchie se trompe, et que [développer alors en affirmation ce que la question avait d'implicite].
Bien sûr, j'aurais pu.
Mais je l'ai déja beaucoup "ramenée".
- Par ailleurs, mon objectif n'est pas forcément de chercher à amener l'IPR à se confesser. Voire l'humilier
[..]
- Le discours était aussi à l'usage des collègues :
[..]
- Leur montrer aussi qu'ils sont en train de laisser faire quelque chose dont ils n'ont pas mesuré les csq.
[..]
Donc, bien sûr, j'aurais pu.
Désolé si je t'ai vexée : ce n'était pas mon intention. Juste pour dire que quand un fonctionnaire d'autorité se tait, il n'est pas aberrant de penser qu'il fait cela parce qu'il ne peut pas critiquer sa hiérarchie. Et que le dire, ce n'est pas l'humilier, c'est faire prendre conscience aux collègues que l'IPR, en son for intérieur, est d'accord avec toi.
Non, pas de pb, ce que je voulais dire, c'est aussi que j'ai des collègues plan-plan, et que paraître trop agressive envers un représentant de l'autorité ne serait pas payant...
Sinon, effectivement, d'après les collègues de la discipline, la personne présente a fait le minimum syndical pour vendre la réforme...
D'ailleurs, dire qu'elle mettra 10 ans à s'installer, c'est de l'humour noir sachant qu'en 2017, il risque d'y avoir des infléchissements, quels qu'ils soient.
Donc, pas de pb !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MoonchildSage
Ouais, il y a sûrement de ça, mais je crois qu'il ne faut pas non plus sous-estimer l'incompétence et l'aveuglement idéologique de certains réformateurs qui pensent aussi sincèrement que naïvement qu'ils vont changer le monde et le rendre le meilleur.Pat B a écrit:Juanlino a écrit:Mais que leur arrive-t-il?
Qq peut-il m'expliquer sans langue de bois et au delà de toutes ces fausse-barbes quel est leur objectif profond et véritable avec cette réforme à la noix?
J'ai mon idée mais j'aimerais bien échanger là dessus!
1) à court terme, faire des économies
2) à moyen terme, suivre les injonctions libérales de l'europe ou l'OCDE qui considèrent que l'état doit se recentrer sur ses missions régaliennes : sécurité, armée ; tout le reste doit être mis en concurrence et privatisé. Donc il faut couler l'école publique ou la réduire à rien du tout...
(ce qui ne veut pas dire que la réponse de GamliNeo est fausse... mais c'est un dégât collatéral davantage que l'objectif affiché, je pense... enfin, j'espère... même si certains s'en félicitent certainement !)
Et puis il y a ceux qui sont des rouages bien huilés qui penseront toujours ce que leur hiérarchie leur dit de penser sans avoir d'autre "objectif profond" ; il ne faut pas désespérer de ceux-là, avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des IPR.
- PonocratesExpert spécialisé
Il n' y a pas de travail - au sens emploi salarié - pour tout le monde. Les gains de productivité ont été tels que l'on dépend de l'obsolescence programmée et de l'idéologie consumériste -" en avoir plein nos armoires" - pour que le système ne s'effondre pas. Il n'y a pas de travail pour tous, et il y en aura de moins en moins. Dans ce cas pourquoi former à grands frais une masse qui:Juanlino a écrit:Mais c'est pas possible! Notre économie est une économie du tertiaire, du savoir et du numérique!
Nos voitures ne seront bientôt plus du tout fabriquées en France!
Ils ont fait L' ENA, ce choix est suicidaire. leur égoïsme bien connu me pousse à penser qu'ils ne peuvent pas sacrifier leurs futures retraites!
- risque de piquer les quelques -bons- jobs qui resteront aux biens nés aux bons réseaux;
- passera plus vraisemblablement une bonne partie de sa vie à Pôle emploi/ sur son canapé/ à faire des boulots déconsidérés et mal payés ?
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- JuanlinoNiveau 5
Je vous livre mon analyse:
Ces "politiques" en effet ne comptent plus sur une quelconque retraite. Ils ont déjà pour la plupart leur comptes dans les paradis fiscaux.
Leur objectif est uniquement du court terme: Obtenir une paix sociale factice: Donner de bonne notes à tous, donner le brevet à tous et le Bac à pratiquement tous. De ce fait, le parents (électeurs) continuent à croire que leurs enfants incultes ont un avenir peofessionnel. Les élus locaux ont de ce fait des administrés rasurés. Ils protègent alors les proviseurs et principaux; artisans malhonnêtes de leur réélection. Les principaux protègent les profs qui mettent des bonnes notes sans regarder...Les élèves ont de bonnes notes et ne s'attequent pas aux profs trop exigeants... (des méchants qui mettent de mauvaises notes)
Et la france s'effondre!
Ces "politiques" en effet ne comptent plus sur une quelconque retraite. Ils ont déjà pour la plupart leur comptes dans les paradis fiscaux.
Leur objectif est uniquement du court terme: Obtenir une paix sociale factice: Donner de bonne notes à tous, donner le brevet à tous et le Bac à pratiquement tous. De ce fait, le parents (électeurs) continuent à croire que leurs enfants incultes ont un avenir peofessionnel. Les élus locaux ont de ce fait des administrés rasurés. Ils protègent alors les proviseurs et principaux; artisans malhonnêtes de leur réélection. Les principaux protègent les profs qui mettent des bonnes notes sans regarder...Les élèves ont de bonnes notes et ne s'attequent pas aux profs trop exigeants... (des méchants qui mettent de mauvaises notes)
Et la france s'effondre!
- pailleauquebecFidèle du forum
Ponocrates a écrit:Il n' y a pas de travail - au sens emploi salarié - pour tout le monde. Les gains de productivité ont été tels que l'on dépend de l'obsolescence programmée et de l'idéologie consumériste -" en avoir plein nos armoires" - pour que le système ne s'effondre pas. Il n'y a pas de travail pour tous, et il y en aura de moins en moins. Dans ce cas pourquoi former à grands frais une masse qui:
- risque de piquer les quelques -bons- jobs qui resteront aux biens nés aux bons réseaux;
- passera plus vraisemblablement une bonne partie de sa vie à Pôle emploi/ sur son canapé/ à faire des boulots déconsidérés et mal payés ?
Je n'en crois pas un mot.
C'est en effet un discours très courant que celui que vous tenez là.
Je l'ai déjà entendu, avec plusieurs variantes, dans le genre "de toutes façons pour 80% des boulots d'aujourd'hui il n'y a pas besoin de compétences particulières".
Là vous nous faites la variante écologique "de toutes façons on a déjà tout ce qu'il nous faut en plusieurs exemplaires".
Pour moi ce discours ne tient pas.
Nous avons absolument besoin de l'excellence dans tous les domaines.
Si notre société est malade, c'est justement de la médiocrité.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont énormes. Le travail à accomplir demandera à chacun de s'y investir.
Les internes à l'hôpital ne savent plus raisonner, les médecins ne savent plus pourquoi ils prescrivent tel ou tel examen,... Et il y a toujours plus de malades à soigner.
Les instituteurs ne savent plus enseigner "le geste d'écriture", l'entrée dans la Littérature ne se fait plus au collège. Peu d'instituteurs sont à l'aise avec une simple "division posée", et donc on du mal à l'enseigner en CM2.
Les garagistes ne connaissent plus bien les nouveaux modèles de voitures, qui sont assez complexes et nécessitent un savoir technique assez poussé. Les pannes répétitives se multiplient. Dans tous les domaines nous avons besoin de l'excellence.
Face à la barbarie et à la complexité du monde qui nous entoure, seuls la Culture, l'Art et l'exigence peuvent nous sortir d'affaire.
Mais je peux me tromper.
- JuanlinoNiveau 5
Je trouve vous explications très intéressantes.
Je reste persuadé que c'est de l'électoralisme de base.
les Français sont terriblement angoissés par l'avenir. Par leur avenir mais plus encore par celui de leurs enfants.
Ils veulent "la réussite pour tous". Quelle réussite? Vaste question. Pour le moment la réussite c'est: des bonnes études. Qui dit bonnes études dit bonnes notes et diplômes.
Donc on brade les diplômes et tout les profs sont incités (par les élèves, les parents, la hiérarchie, les élus locaux...) à mettre des bonnes notes.
Les bonnes notes tombent toutes seules, tout le monde a le brevet, donc les élèves ne fichent plus rien.
Mais leurs parents calmés par les bonnes notes, votent "comme il faut" c'est à dire pour le système en place.
Je reste persuadé que c'est de l'électoralisme de base.
les Français sont terriblement angoissés par l'avenir. Par leur avenir mais plus encore par celui de leurs enfants.
Ils veulent "la réussite pour tous". Quelle réussite? Vaste question. Pour le moment la réussite c'est: des bonnes études. Qui dit bonnes études dit bonnes notes et diplômes.
Donc on brade les diplômes et tout les profs sont incités (par les élèves, les parents, la hiérarchie, les élus locaux...) à mettre des bonnes notes.
Les bonnes notes tombent toutes seules, tout le monde a le brevet, donc les élèves ne fichent plus rien.
Mais leurs parents calmés par les bonnes notes, votent "comme il faut" c'est à dire pour le système en place.
- VanGogh59Expert spécialisé
Juanlino a écrit:Je trouve vous explications très intéressantes.
Je reste persuadé que c'est de l'électoralisme de base.
les Français sont terriblement angoissés par l'avenir. Par leur avenir mais plus encore par celui de leurs enfants.
Ils veulent "la réussite pour tous". Quelle réussite? Vaste question. Pour le moment la réussite c'est: des bonnes études. Qui dit bonnes études dit bonnes notes et diplômes.
Donc on brade les diplômes et tout les profs sont incités (par les élèves, les parents, la hiérarchie, les élus locaux...) à mettre des bonnes notes.
Les bonnes notes tombent toutes seules, tout le monde a le brevet, donc les élèves ne fichent plus rien.
Mais leurs parents calmés par les bonnes notes, votent "comme il faut" c'est à dire pour le système en place.
Si tu as raison (et j'espère de tout mon coeur que non), notre système est bien vérolé... Je me suis interrogé souvent sur cette défense acharnée de la fabrique du crétin qui va devenir en chaîne à partir de 2016 avec cette réforme. Une réforme qui, lorsqu'on s'y intéresse 2 minutes et qu'on la décortique avec un minimum de cervelle, aura des conséquences assez terribles pour la génération qui va entrer au collège l'an prochain avec sans doute des dommages irrémédiables. C'est le principe du "jusqu'ici tout va bien" en levant la tête vers le ciel lors de la chute...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Pat BÉrudit
Moi je reste sur mon analyse : leur objectif est avant tout économique et libéral. Le reste n'est que dégâts collatéraux. Je souscris en grande partie à l'analyse de Nico Hirt.
L'objectif est donc, dans une optique libérale :
- de mettre les établissements en concurrence, par principe aveugle comme quoi la concurrence est source de tous les bienfaits puisque ça oblige à faire de mieux en mieux...
- d'investir de moins en moins dans l'enseignement public, pour respecter les engagements pris au niveau européen et internationale (soi-disant qu'on a trop de fonctionnaires et de dépenses publiques), en comptant sur le fait qu'au fur et à mesure que sa qualité baissera, des formations privés se développeront et qu'ainsi on ne manquera donc pas de gens compétents (tant pis si seuls ceux qui peuvent payer en bénéficient, tant pis si les entreprises doivent financer l'apprentissage de l'orthographe de leurs employés), et que ça sera bon pour l'économie puisque ça fera circuler l'argent, ça créera des emplois privés (et détruira des postes de fonctionnaires honnis).
Le cercle vicieux : on incite les pays dont les dépenses publiques sont supérieures à la moyenne à rogner dessus, ainsi on baisse peu à peu cette fameuse moyenne des dépenses publiques et on incite donc encore davantage à baisser les dépenses... Une absurdité totale...
L'objectif est donc, dans une optique libérale :
- de mettre les établissements en concurrence, par principe aveugle comme quoi la concurrence est source de tous les bienfaits puisque ça oblige à faire de mieux en mieux...
- d'investir de moins en moins dans l'enseignement public, pour respecter les engagements pris au niveau européen et internationale (soi-disant qu'on a trop de fonctionnaires et de dépenses publiques), en comptant sur le fait qu'au fur et à mesure que sa qualité baissera, des formations privés se développeront et qu'ainsi on ne manquera donc pas de gens compétents (tant pis si seuls ceux qui peuvent payer en bénéficient, tant pis si les entreprises doivent financer l'apprentissage de l'orthographe de leurs employés), et que ça sera bon pour l'économie puisque ça fera circuler l'argent, ça créera des emplois privés (et détruira des postes de fonctionnaires honnis).
Le cercle vicieux : on incite les pays dont les dépenses publiques sont supérieures à la moyenne à rogner dessus, ainsi on baisse peu à peu cette fameuse moyenne des dépenses publiques et on incite donc encore davantage à baisser les dépenses... Une absurdité totale...
- camamaxNiveau 2
Le discours sur la réforme que j'ai entendu hier tentait de montrer qu'on ne perdait pas hé heures profs , la formatrice nous vantant le fait qu'on passe de 7% d'autonomie à 20% suggérant par ces chiffres qu'il y avait des moyens supplémentaires . Elle ne mentait pas sauf que l'auditeur devait réaliser que c'était simplement une répartition différente dans les heures profs.c'est l'art de manipuler le "non dit".
une vraie diplômée en communication.
Des emplois du temps à trous? Mais c'est une aubaine pour communiquer échanger entre profses etc etc
une vraie diplômée en communication.
Des emplois du temps à trous? Mais c'est une aubaine pour communiquer échanger entre profses etc etc
- NylohNiveau 4
Je reviens sur l'argument qu'il s'agit d'une réforme économique : bien sûr ! Et là on va manger notre pain noir !
Au-delà du débat sur les méthodes et la pédagogie qu'on nous demande de modifier, d'adapter, de révolutionner ... bref, au-delà de tous les éléments concernant l'exercice de notre métier dans les établissements, ce qui m'interpelle est le discours rampant et les sous-entendus sur la question de la concertation et de la formation.
On comprend bien qu'en fait :
- on se formera tout seul, par nos moyens financiers (achats de bouquins divers, participation à des formations additionnelles hors temps de travail de notre initiative avec frais de transports dépendant entièrement de notre bourse, achats de matériels ...)
- on se formera donc sur notre temps libre (le samedi, le dimanche, les vacances)
- on se concertera (via skype ou autre) hors temps de travail et surtout hors jours ouvrables : donc le samedi, le dimanche et plus si affinités...
C'est tout bénéf : pas besoin d'aménager des bureaux par enseignants, trop cher et impossible, pas besoin de bloquer des heures dans les établissements et les EDT : pas de tunes, et puis autant mettre ces feignasses de profs devant des élèves, qu'ils bossent au lieu de siroter leur café en réunions pédagogiques tandis que les chéris sont en permanence ou sortent une heure avant.
Les réunions, ils les feront chez eux grâce aux nouvelles technologies ... comme les formations disponibles via conférences. La mutualisation des pratiques : ils gèreront.
Si l'on rajoute qu'en effet, les EDT tels que nous les connaissons (avec fiche de voeux à remplir) vivent leur dernière année ...
Et surtout ! On compte sur notre propension à culpabiliser (il faut voir tous els fils où de nombreux collègues bossent leur cours, se questionnent, préparent comme des damnés leur programme pendant les vacances, les week-ends etc.) pour se sentir obligés de le faire pour le "bien des élèves". L'impression aussi qu'il n'y aucune analyse des rapports parus ça et là montrant qu'on se dirige vers une véritable catastrophe pédagogique dont on ne le relèvera pas de sitôt.
Aucun IPR ou responsable agissant dans le cadre de la réforme n'est au courant de ça ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/05022015Article635587161256499771.aspx
Les élèves ont vu leur niveau baisser, ils sont moins épanouis, il y a plus d'inégalité ! Bon sang, on va attendre 10 ans de rattage intégral pour annuler cette bêtise ?
Quand je pense que le CDE m'a nommée (désignée sans mon aval) pour être présente en formation concernant les langages (je ne sais quand, où bref) pour ensuite être formatrice dans mon établissement (enfin, plutôt transmettre la belle parole et montrer des powerpoints) ! Je me délecte des messages des uns et des autres pour préparer ma série de 22 questions ! A cet égard, le site Formapex propose quelques axes exploitables pour sécher les animateurs de ces journées de formations concernant notamment la pédagogie différenciée dont l'utilité n'est pas prouvée et qui ne fait pas davantage progresser les élèves.
http://www.formapex.com/questions--reponses/1100-toutes-les-approches-pedagogiques-se-valent-elles-
http://skhole.fr/la-reforme-du-college-ou-l%E2%80%99avenir-sombre-de-la-societe-francaise-par-nathalie-bulle
Eh bien ! Ce n'est plus le métier pour lequel j'ai signé. Comme une grande majorité ici, je fais bien plus que 45 heures par semaines, je ne compte pas mes heures le samedi, le dimanche, le mercredi après-midi consacrées à mon métier.
Les collègues qui n'ont pas réagi il y a un ou deux ans, et les syndicats qui ont abondé dans la modification de nos statuts en croyant que y'avait pas de problème ont été bien naïfs.
Au-delà du débat sur les méthodes et la pédagogie qu'on nous demande de modifier, d'adapter, de révolutionner ... bref, au-delà de tous les éléments concernant l'exercice de notre métier dans les établissements, ce qui m'interpelle est le discours rampant et les sous-entendus sur la question de la concertation et de la formation.
On comprend bien qu'en fait :
- on se formera tout seul, par nos moyens financiers (achats de bouquins divers, participation à des formations additionnelles hors temps de travail de notre initiative avec frais de transports dépendant entièrement de notre bourse, achats de matériels ...)
- on se formera donc sur notre temps libre (le samedi, le dimanche, les vacances)
- on se concertera (via skype ou autre) hors temps de travail et surtout hors jours ouvrables : donc le samedi, le dimanche et plus si affinités...
C'est tout bénéf : pas besoin d'aménager des bureaux par enseignants, trop cher et impossible, pas besoin de bloquer des heures dans les établissements et les EDT : pas de tunes, et puis autant mettre ces feignasses de profs devant des élèves, qu'ils bossent au lieu de siroter leur café en réunions pédagogiques tandis que les chéris sont en permanence ou sortent une heure avant.
Les réunions, ils les feront chez eux grâce aux nouvelles technologies ... comme les formations disponibles via conférences. La mutualisation des pratiques : ils gèreront.
Si l'on rajoute qu'en effet, les EDT tels que nous les connaissons (avec fiche de voeux à remplir) vivent leur dernière année ...
Et surtout ! On compte sur notre propension à culpabiliser (il faut voir tous els fils où de nombreux collègues bossent leur cours, se questionnent, préparent comme des damnés leur programme pendant les vacances, les week-ends etc.) pour se sentir obligés de le faire pour le "bien des élèves". L'impression aussi qu'il n'y aucune analyse des rapports parus ça et là montrant qu'on se dirige vers une véritable catastrophe pédagogique dont on ne le relèvera pas de sitôt.
Aucun IPR ou responsable agissant dans le cadre de la réforme n'est au courant de ça ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/05022015Article635587161256499771.aspx
Les élèves ont vu leur niveau baisser, ils sont moins épanouis, il y a plus d'inégalité ! Bon sang, on va attendre 10 ans de rattage intégral pour annuler cette bêtise ?
Quand je pense que le CDE m'a nommée (désignée sans mon aval) pour être présente en formation concernant les langages (je ne sais quand, où bref) pour ensuite être formatrice dans mon établissement (enfin, plutôt transmettre la belle parole et montrer des powerpoints) ! Je me délecte des messages des uns et des autres pour préparer ma série de 22 questions ! A cet égard, le site Formapex propose quelques axes exploitables pour sécher les animateurs de ces journées de formations concernant notamment la pédagogie différenciée dont l'utilité n'est pas prouvée et qui ne fait pas davantage progresser les élèves.
http://www.formapex.com/questions--reponses/1100-toutes-les-approches-pedagogiques-se-valent-elles-
http://skhole.fr/la-reforme-du-college-ou-l%E2%80%99avenir-sombre-de-la-societe-francaise-par-nathalie-bulle
Eh bien ! Ce n'est plus le métier pour lequel j'ai signé. Comme une grande majorité ici, je fais bien plus que 45 heures par semaines, je ne compte pas mes heures le samedi, le dimanche, le mercredi après-midi consacrées à mon métier.
Les collègues qui n'ont pas réagi il y a un ou deux ans, et les syndicats qui ont abondé dans la modification de nos statuts en croyant que y'avait pas de problème ont été bien naïfs.
- ElyasEsprit sacré
Juste une remarque, tu parles de pédagogie différenciée, ce n'est pas ce qui mis en avant dans la réforme. La réforme ne parle que de différenciation pédagogique. On me dira que c'est du jargon ou du pinaillage, mais non.
Ensuite, FORMAPEX est un lobby en faveur de la Direct Instruction. Si c'est combattre un dogme par un autre, non merci. La pédagogie explicite n'est pas que la Direct Instruction.
Ensuite, FORMAPEX est un lobby en faveur de la Direct Instruction. Si c'est combattre un dogme par un autre, non merci. La pédagogie explicite n'est pas que la Direct Instruction.
- NylohNiveau 4
Je ne suis pas pro formapex : je lis à droite et à gauche quelques études, je trouve intéressant de croiser les études c'est tout. Rien n'empêche de lire et d'exercer son esprit critique. En tout cas, il y a beaucoup de sites et de liens consultables (en sachant trier le bon grain de l'ivraie ) qui permettent de se constituer une liste de questions embêtantes à poser en formation pour mettre le doigts sur des points litigieux.
Dans le cas de la pédagogie différenciée, euh, la réforme n'est pas explicite, mais avec les EPI, on se dirige quand même vers un discours qui souhaite déclarer que l'enseignement "frontal" est générateur d'ennui (dixit notre ministre), de démotivation et que c'est le mal incarné qui serait une des source de l'échec scolaire.
Or rien ne prouve que c'est plus efficace ... d'ailleurs, au final, tout enseignement s'attachant d'abord à enseigner des fondamentaux et à fixer des savoirs et des connaissances (termes devenus hors-la-loi puisque maintenant ce sont les compétences) fonctionne quand il peut s'exercer dans des conditions viables.
Evacuer totalement l'attitude des élèves et la responsabilité de l'éducation des parents mais aussi leur rôle dans la stimulation intellectuelle et culturelle de leurs enfants et tout mettre sur le professeur et ses méthodes, c'est un magistral bras d'honneur à tous les professeurs et cela de la part de notre ministère.
Dans le cas de la pédagogie différenciée, euh, la réforme n'est pas explicite, mais avec les EPI, on se dirige quand même vers un discours qui souhaite déclarer que l'enseignement "frontal" est générateur d'ennui (dixit notre ministre), de démotivation et que c'est le mal incarné qui serait une des source de l'échec scolaire.
Or rien ne prouve que c'est plus efficace ... d'ailleurs, au final, tout enseignement s'attachant d'abord à enseigner des fondamentaux et à fixer des savoirs et des connaissances (termes devenus hors-la-loi puisque maintenant ce sont les compétences) fonctionne quand il peut s'exercer dans des conditions viables.
Evacuer totalement l'attitude des élèves et la responsabilité de l'éducation des parents mais aussi leur rôle dans la stimulation intellectuelle et culturelle de leurs enfants et tout mettre sur le professeur et ses méthodes, c'est un magistral bras d'honneur à tous les professeurs et cela de la part de notre ministère.
- ElyasEsprit sacré
Nyloh a écrit:Je ne suis pas pro formapex : je lis à droite et à gauche quelques études, je trouve intéressant de croiser les études c'est tout. Rien n'empêche de lire et d'exercer son esprit critique. En tout cas, il y a beaucoup de sites et de liens consultables (en sachant trier le bon grain de l'ivraie ) qui permettent de se constituer une liste de questions embêtantes à poser en formation pour mettre le doigts sur des points litigieux.
Dans le cas de la pédagogie différenciée, euh, la réforme n'est pas explicite, mais avec les EPI, on se dirige quand même vers un discours qui souhaite déclarer que l'enseignement "frontal" est générateur d'ennui (dixit notre ministre), de démotivation et que c'est le mal incarné qui serait une des source de l'échec scolaire.
Or rien ne prouve que c'est plus efficace ... d'ailleurs, au final, tout enseignement s'attachant d'abord à enseigner des fondamentaux et à fixer des savoirs et des connaissances (termes devenus hors-la-loi puisque maintenant ce sont les compétences) fonctionne.
On reprend, le discours de la réforme ne parle pas de pédagogie différenciée mais de différenciation pédagogique. L'idée de la pédagogie différenciée était qu'il existait un dispositif pédagogique permettant de différencier tout le temps les travaux entre élèves et donc les attendus et les exigences dans le but qu'ils progressent tous. Cette expression(oserai-je dire mythe) a régné en maître dans l'EN dans les années 2000. Mais tous les IA-IPR et formateurs que j'ai interrogés à ce sujet étaient incapables de me dire comment faire. La différenciation pédagogique est autre chose, beaucoup plus multiforme. C'est l'idée de varier les approches et les dispositifs et aussi, de temps en temps, les exercices, le tout toujours dans une dialectique entre personnalisation et exigence finale commune si on différencie les exercices. Exemple typique : des élèves travaillent sur un corpus documentaire pour construire une synthèse sur Tokyo et sa mégalopole. Le but est que tous comprennent et apprennent ce qu'est cette métropole mondiale et sa mégalopole mais certains feront un questionnaire guidé à faire, d'autres une synthèse écrite et d'autres de la cartographie ou encore une carte mentale mais tous auront au contrôle les mêmes exigences de contenu scientifique.
- NylohNiveau 4
Certes, j'ai bien compris ton message précédent, mais je pense que tu n'as pas compris ma démarche ni la raison pour laquelle j'ai proposé ces liens. Et je ne suis pas le chantre d'un enseignement refusant toute personnalisation : je fais aussi des activités où se mêlent différentes approches avec un but commun qui consiste à acquérir tel point mais par des biais variés.
Bref, inutile de me faire sous-entendre des propos ou me faire vanter une pensée qui n'est pas la mienne. Je me tais désormais sur fil et ailleurs vu la propension parfois ici que l'on a de déformer les pensées des uns et des autres.
Je n'ai pas besoin d'un cours sur la distinction différenciée et différenciation ... et je n'ai pas attendu la réforme pour varier mes approches.
Bref, inutile de me faire sous-entendre des propos ou me faire vanter une pensée qui n'est pas la mienne. Je me tais désormais sur fil et ailleurs vu la propension parfois ici que l'on a de déformer les pensées des uns et des autres.
Je n'ai pas besoin d'un cours sur la distinction différenciée et différenciation ... et je n'ai pas attendu la réforme pour varier mes approches.
- Pat BÉrudit
Une bonne formation pour nous donner plein d'idées pour varier les approches aurait certainement été bien plus bénéfique qu'imposer ce genre de chose... Logique comptable avant tout, volonté de répondre à des directives européennes suggérées par des lobbies ?
Et je ne me remets toujours pas du contenu des programmes de maths... Je ne sais pas si nous pourrons former des scientifiques dans notre pays avec si peu de bases...
Et je ne me remets toujours pas du contenu des programmes de maths... Je ne sais pas si nous pourrons former des scientifiques dans notre pays avec si peu de bases...
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Pat B a écrit:Et je ne me remets toujours pas du contenu des programmes de maths... Je ne sais pas si nous pourrons former des scientifiques dans notre pays avec si peu de bases...
Mais bien sur que oui, mais en quelle quantité?... De toutes façons, on fera comme les américains: on importera les cerveaux. Ah, on me dit dans mon oreillette que la France n'attire pas des masses ( dommage ).
_________________
Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- vyneilNiveau 5
Toi, tu es prêt ou prête pour la réforme... Allez, j'enfile monElyas a écrit:Juste une remarque, tu parles de pédagogie différenciée, ce n'est pas ce qui mis en avant dans la réforme. La réforme ne parle que de différenciation pédagogique. On me dira que c'est du jargon ou du pinaillage, mais non.
LOL
- vyneilNiveau 5
C'est pas possible quand même... Dans un livret spécial formation, j'ai vu une page sur le thème, genre, "Attention, danger, ne pas confondre progression curriculaire ou spiralée !" (ouh!)
Vu les difficultés de nos gamins qui, pour la plupart, n'ouvrent pas leurs cahiers à la maison, de qui se moque-t-on ?
Et si pour déconner, juste comme ça, on leur apprenait les terminaisons en "er" et les terminaisons en "é" ?
On leur faisait répéter les tables de multiplication ? La table de 6 et la table de 7 ?
Ah non, vous comprenez, on peut pas, on est occupé: on prépare la réforme. Et puis, ils veulent pas, nos petits chéris. Ça ne les intéresse pas. Pour travailler, ils attendent l'EPI EPS/Arts Plastiques "Dessine-moi un ballon", l'EPI Français/Techno "Les commentaires dans FIFA" (Budget pour l'EN: 10 000 euro par collège pour investir dans des PlayStation 4 et des écrans plats) et l'EPI Musique/EIST "L'héritage de Tom Lehrer".
Augmentez-moi de 1000 euro par mois -minimum- si vous voulez que je me pose un jour une question au niveau de "progression curriculaire ou spiralée ?" ou bien "pédagogie différenciée ou différenciation pédagogique ?".
Le discours des pros-réforme endosse deux costumes: soit, quand ils s'expriment, on ne comprend RIEN à ce qu'ils disent (novlangue managériale pour noyer le poisson, peut-être est-ce de l’espéranto ?), soit ils s'adressent à nous en nous parlant comme si nous étions complétement idiots (http://www.education.gouv.fr/cid88895/vrai-faux-sur-la-reforme-du-college-en-7-points.html).
Pédagogisme à la :censure:
Edit : Je hais l'esprit de la réforme. Et les têtes pensantes qui l'ont conçue, depuis le socle commun jusqu'aux EPI.
Vu les difficultés de nos gamins qui, pour la plupart, n'ouvrent pas leurs cahiers à la maison, de qui se moque-t-on ?
Et si pour déconner, juste comme ça, on leur apprenait les terminaisons en "er" et les terminaisons en "é" ?
On leur faisait répéter les tables de multiplication ? La table de 6 et la table de 7 ?
Ah non, vous comprenez, on peut pas, on est occupé: on prépare la réforme. Et puis, ils veulent pas, nos petits chéris. Ça ne les intéresse pas. Pour travailler, ils attendent l'EPI EPS/Arts Plastiques "Dessine-moi un ballon", l'EPI Français/Techno "Les commentaires dans FIFA" (Budget pour l'EN: 10 000 euro par collège pour investir dans des PlayStation 4 et des écrans plats) et l'EPI Musique/EIST "L'héritage de Tom Lehrer".
Augmentez-moi de 1000 euro par mois -minimum- si vous voulez que je me pose un jour une question au niveau de "progression curriculaire ou spiralée ?" ou bien "pédagogie différenciée ou différenciation pédagogique ?".
Le discours des pros-réforme endosse deux costumes: soit, quand ils s'expriment, on ne comprend RIEN à ce qu'ils disent (novlangue managériale pour noyer le poisson, peut-être est-ce de l’espéranto ?), soit ils s'adressent à nous en nous parlant comme si nous étions complétement idiots (http://www.education.gouv.fr/cid88895/vrai-faux-sur-la-reforme-du-college-en-7-points.html).
Pédagogisme à la :censure:
Edit : Je hais l'esprit de la réforme. Et les têtes pensantes qui l'ont conçue, depuis le socle commun jusqu'aux EPI.
- camamaxNiveau 2
En ce qui concerne les EPI: il nous a été conseillé de rester modeste dans les objectifs , et de limiter le nombre de disciplines y participant ☺. Ouf !
Hé hé la suite de l'explication : il ne faut pas faire de la pluridisciplinarité mais c'est l'interdisciplinarité 😣 ! On a eu un peu de mal à comprendre. ..
Ceci mis à part j'ai eu le sentiment que les EPI pour peu qu'on s'entende bien avec quelques collègues peuvent être intéressants .
Hé hé la suite de l'explication : il ne faut pas faire de la pluridisciplinarité mais c'est l'interdisciplinarité 😣 ! On a eu un peu de mal à comprendre. ..
Ceci mis à part j'ai eu le sentiment que les EPI pour peu qu'on s'entende bien avec quelques collègues peuvent être intéressants .
- gnafron2004Grand sage
vyneil, j'aurais pu écrire mot pour mot ton commentaire...
- ElyasEsprit sacré
lemigou a écrit:Elyas a écrit:Juste une remarque, tu parles de pédagogie différenciée, ce n'est pas ce qui mis en avant dans la réforme. La réforme ne parle que de différenciation pédagogique. On me dira que c'est du jargon ou du pinaillage, mais non.
Ensuite, FORMAPEX est un lobby en faveur de la Direct Instruction. Si c'est combattre un dogme par un autre, non merci. La pédagogie explicite n'est pas que la Direct Instruction.
J'étais en formation jeudi et vendredi sur la réforme.Toute la journée du vendredi nous avons travaillé (enfin pas moi, j'ai refusé en disant que je ne pouvais pas, étant donné que ma matière n'existerait plus à la rentrée) sur la pédagogie différenciée
On ne peut pas travailler sur un truc qui n'existe pas. On parle de différenciation pédagogique dans la réforme, pas de pédagogie différenciée. La pédagogie différenciée était un mythe pédagogique de la fin des années 90 - début des années 2000.
Evidemment, tu peux avoir eu des formateurs qui ont fait la confusion entre les deux expressions (et on peut s'interroger sur leur qualité) mais il n'empêche qu'il y a une différence entre le mythe de la pédagogie différenciée et les pratiques d la différenciation pédagogique.
Ensuite, es-tu certain(e) de ne pas mélanger les deux termes ?
Je rappelle, pour éviter toute confusion, que je suis un pédago
EDIT : le message de lemigou a disparu ou je me suis gourré de fil ???
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