- AurevillyHabitué du forum
Et Florence Robine, elle est pour ou contre? En tout cas elle a l'air de trouver ça bien compliqué à mettre en place !
- IphigénieProphète
Un avis accessoire et annexé:celitian a écrit:HS Cette phrase est vraiment révélatrice de cette volonté de nier le disciplinaire, il est impossible d'enseigner une matière que l'on ne maitrise pas.dami1kd a écrit:Oui, l'appellation plan comptable est sans doute abusive, mais on peut très bien travailler sur des calculs de TVA, des représentations graphiques de la répartition du budget, des résolutions d'équations pour déterminer le nombre de vente nécessaire à l'équilibre budgétaire, etc... Les différents organismes qui aident à la mise en place de mini-entreprises fournissent tout un tas de documents, en version simplifiée bien sûr, pour la mise de place de cette comptabilité.ycombe a écrit:Le plan comptable est une liste de comptes numérotés par catégories. Rien à voir avec les mathématiques.Mila Saint Anne a écrit:
Les mini-entreprises sont de véritables entreprises. Une association appuie leur existence (notamment sur le plan juridique et pour les questions financières (disposer d'un compte en banque par exemple) et intervient dans toute la France : Entreprendre pour apprendre.
On peut prendre sur les marges en 3e et tout ce qui a un lien avec le monde économique peut en faire partie. En fait, il y a tellement de disciplines qui peuvent intervenir pour quelques heures, à différentes étapes... Maths pour les plan de financement, les plan comptables, français pour la présentation du produit, les relations avec les fournisseurs et les clients, arts plastiques pour la création du logo... et selon le produit ou le service fabriqué, n'importe quelle autre matières. cette année nous travaillerons sans doute avec les élèves de prépa-pro (et donc des profs de LP pour la réalisation du produit que nous allons réaliser).
En fait, ce qu'il faut c'est de la souplesse.... et ne pas se donner de frein.
Les mathématiques financières ne sont pas au programme du collège, sauf le calcul d'un pourcentage comme application de la proportionnalité. Les plan de financement nécessitent des mathématiques financières à un niveau très au dessus de celui du collège.
Si chaque discipline y contribue, il suffit de 3-4h chacun pour arriver à un EPI annuel d'1h.
Les mathématiques ne sont que des outils, et pour les utiliser il faut maitriser les mécanismes comptables avant de réussir à les utiliser, cela ne peut pas fonctionner dans l'autre sens. Les documents en version simplifiée, comme vous le dites, pour mettre en place une comptabilité !!!!! Au secours.
Juste pour info, la comptabilité-la gestion sont de vraies matières avec de vrais enseignants formés et compétents. Fin HS
Moi je n'ai rien contre les micro-entreprises à vertu pédagogique à condition que ca ne débouche pas sur la vente"forcée" en SdP de toute une collection de gadgets inutiles ou improbables au logo du lycée , parce que bon :|
- IphigénieProphète
Angoisse soudaine: c'est quoi concrètement" faire la révolution" en enseignement pratique?Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bah non, interprétation abusive.Isis39 a écrit:JPhMM a écrit:D'autant qu'en EPI il est théoriquement impossible d'aborder une notion nouvelle.
Compte tenu du fait qu'on doit traiter une partie du programme en EPI, il faut bien aborder des notions nouvelles.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
- Isis39Enchanteur
Iphigénie a écrit:Angoisse soudaine: c'est quoi concrètement" faire la révolution" en enseignement pratique?Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bah non, interprétation abusive.Isis39 a écrit:
Compte tenu du fait qu'on doit traiter une partie du programme en EPI, il faut bien aborder des notions nouvelles.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
Faire faire un travail concret aux élèves tout en traitant le programme. Pas simple, je le reconnais.
Il faut déjà trouver une idée avec une autre matière... Faire rédiger un journal de voyage ? Mais cela irait mieux avec l'âge industriel.
- User5899Demi-dieu
"Il faut bien".Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bah non, interprétation abusive.Isis39 a écrit:JPhMM a écrit:D'autant qu'en EPI il est théoriquement impossible d'aborder une notion nouvelle.
Compte tenu du fait qu'on doit traiter une partie du programme en EPI, il faut bien aborder des notions nouvelles.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
- RoninMonarque
On guillotine un élève pour parler du 21 janvier 93 et on apprend à attaquer une place forte pour le 14 juillet. Débouché prévu : le génie militaire.
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- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:"Il faut bien".Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bah non, interprétation abusive.Isis39 a écrit:
Compte tenu du fait qu'on doit traiter une partie du programme en EPI, il faut bien aborder des notions nouvelles.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
Comment faire la Révolution française sans rien voir de nouveau ???? :shock:
- IphigénieProphète
:lol: Ronin!
Sinon c'est pas plus simple de faire la révolution en cours d'histoire( bién que terriblement banal, j'en conviens!)
Sinon c'est pas plus simple de faire la révolution en cours d'histoire( bién que terriblement banal, j'en conviens!)
- ycombeMonarque
Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bah non, interprétation abusive.Isis39 a écrit:JPhMM a écrit:D'autant qu'en EPI il est théoriquement impossible d'aborder une notion nouvelle.
Compte tenu du fait qu'on doit traiter une partie du programme en EPI, il faut bien aborder des notions nouvelles.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
EPI HG/Lettres ?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Isis39Enchanteur
Iphigénie a écrit::lol: Ronin!
Sinon c'est pas plus simple de faire la révolution en cours d'histoire( bién que terriblement banal, j'en conviens!)
Et bien c'est le cas.
- HonchampDoyen
Ronin a écrit:On guillotine un élève pour parler du 21 janvier 93 et on apprend à attaquer une place forte pour le 14 juillet.
Ben voilà, j'ai parlé de lutte des classes en page précédente !
Du coup, le Ronin, il a un coup de chaud ! :Drapeaufrançai
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- bernardoFidèle du forum
Je suis ce topic (ou fil ?) avec beaucoup d'intérêt et, d'après ce que je comprends, les pro réformes sont des gens ouverts, souples, qui ne disent pas non a priori, qui veulent essayer avant de dire que c'est mal, qui veulent "laisser une chance" à la réforme ; c'est une tournure d'esprit particulière, que j'ai pas, mais je connais plusieurs collègues comme ça, pour qui l'opposition a priori n'est pas une bonne chose (n'est pas "constructive"). Evidemment cela repose sur l'idée que quand on est contre c'est a priori, un peu par principe ou par refus de changer. Mais je crois que ce topic (ou fil ?) montre bien que les anti ont lu les textes et ont des arguments. En revanche, je demande pardon aux pro mais, malgré le titre du topic, j'ai beau cherché, je ne vois pas les arguments. Donc, je refais une demande faite ici plusieurs fois : un pro (ou modérément pro) aurait-il la gentillesse de faire une synthèse des arguments en faveur de la réforme (j'insiste sur "arguments"). Sinon, je vais finir par croire qu'il n'y en a pas ; or, a priori (un a priori assumé), je pense que les gens sont intelligents et se positionnent selon la raison.
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Quand les blés sont sous la grêle
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- User5899Demi-dieu
Bon, acquisition de l’autonomie par l'apprenant. RelisezIsis39 a écrit:Cripure a écrit:"Il faut bien".Isis39 a écrit:Cripure a écrit:
Bah non, interprétation abusive.
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
Comment faire la Révolution française sans rien voir de nouveau ???? :shock:
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Bon, acquisition de l’autonomie par l'apprenant. RelisezIsis39 a écrit:Cripure a écrit:"Il faut bien".Isis39 a écrit:
Interprétation abusive de quoi ?
Si je fais en EPI la Révolution française, je vais aborder de nombreuses notions nouvelles.
Comment faire la Révolution française sans rien voir de nouveau ???? :shock:
J'abandonne devant tant de mauvaise foi.
- HonchampDoyen
ycombe a écrit:
EPI HG/Lettres ?
Merci Ycombe, je viens de bien rigoler toute seule ! C'est génial. un peu grand-guignolesque à la fin, mais, bon..
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- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Nous sommes quelques uns (modérément contre pour la plupart, mais sur ce forum, cela équivaut à être pro-réforme ) à avoir explicitement formulé les choses que nous estimions positives. J'imagine qu'elles ne constituent pas des arguments pour vous. En fait, j'ai l'impression (mais je peux me tromper) que vous jouez délibérément sur la différence entre argument et opinion. Vous pouvez clamer qu'aucun argument en faveur de la réforme vous a convaincu, mais prétendre qu'aucun argument n'a été énoncé, c'est de la mauvaise foi. Ou de la communication syndicale et/ou politique.guennec a écrit:Je suis ce topic (ou fil ?) avec beaucoup d'intérêt et, d'après ce que je comprends, les pro réformes sont des gens ouverts, souples, qui ne disent pas non a priori, qui veulent essayer avant de dire que c'est mal, qui veulent "laisser une chance" à la réforme ; c'est une tournure d'esprit particulière, que j'ai pas, mais je connais plusieurs collègues comme ça, pour qui l'opposition a priori n'est pas une bonne chose (n'est pas "constructive"). Evidemment cela repose sur l'idée que quand on est contre c'est a priori, un peu par principe ou par refus de changer. Mais je crois que ce topic (ou fil ?) montre bien que les anti ont lu les textes et ont des arguments. En revanche, je demande pardon aux pro mais, malgré le titre du topic, j'ai beau cherché, je ne vois pas les arguments. Donc, je refais une demande faite ici plusieurs fois : un pro (ou modérément pro) aurait-il la gentillesse de faire une synthèse des arguments en faveur de la réforme (j'insiste sur "arguments"). Sinon, je vais finir par croire qu'il n'y en a pas ; or, a priori (un a priori assumé), je pense que les gens sont intelligents et se positionnent selon la raison.
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Asinus asinum fricat
- bernardoFidèle du forum
arth75 a écrit:Nous sommes quelques uns (modérément contre pour la plupart, mais sur ce forum, cela équivaut à être pro-réforme ) à avoir explicitement formulé les choses que nous estimions positives. J'imagine qu'elles ne constituent pas des arguments pour vous. En fait, j'ai l'impression (mais je peux me tromper) que vous jouez délibérément sur la différence entre argument et opinion. Vous pouvez clamer qu'aucun argument en faveur de la réforme vous a convaincu, mais prétendre qu'aucun argument n'a été énoncé, c'est de la mauvaise foi. Ou de la communication syndicale et/ou politique.guennec a écrit:Je suis ce topic (ou fil ?) avec beaucoup d'intérêt et, d'après ce que je comprends, les pro réformes sont des gens ouverts, souples, qui ne disent pas non a priori, qui veulent essayer avant de dire que c'est mal, qui veulent "laisser une chance" à la réforme ; c'est une tournure d'esprit particulière, que j'ai pas, mais je connais plusieurs collègues comme ça, pour qui l'opposition a priori n'est pas une bonne chose (n'est pas "constructive"). Evidemment cela repose sur l'idée que quand on est contre c'est a priori, un peu par principe ou par refus de changer. Mais je crois que ce topic (ou fil ?) montre bien que les anti ont lu les textes et ont des arguments. En revanche, je demande pardon aux pro mais, malgré le titre du topic, j'ai beau cherché, je ne vois pas les arguments. Donc, je refais une demande faite ici plusieurs fois : un pro (ou modérément pro) aurait-il la gentillesse de faire une synthèse des arguments en faveur de la réforme (j'insiste sur "arguments"). Sinon, je vais finir par croire qu'il n'y en a pas ; or, a priori (un a priori assumé), je pense que les gens sont intelligents et se positionnent selon la raison.
Non, non, je ne cherche pas à jouer à cela : Est-ce que tu serais d'accord pour tenter une synthèse de ces choses dont tu parles ; je t'assure que je suis preneur, parce que j'ai envie de discuter avec certains collègues qui n'osent pas dire ce qu'ils pensent et si toi tu oses je comprendrais mieux. Pardon si je peux paraître parfois ironique, je ne le suis pas ici.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je l'ai déjà donné, à plusieurs reprises, ici et ailleurs, mon avis.
EDIT: https://www.neoprofs.org/t95923p100-existe-t-il-des-pro-reforme-ici-si-oui-quels-sont-les-arguments#3326404
EDIT: https://www.neoprofs.org/t95923p100-existe-t-il-des-pro-reforme-ici-si-oui-quels-sont-les-arguments#3326404
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- bernardoFidèle du forum
arth75 a écrit:Je l'ai déjà donné, à plusieurs reprises, ici et ailleurs, mon avis.
EDIT: https://www.neoprofs.org/t95923p100-existe-t-il-des-pro-reforme-ici-si-oui-quels-sont-les-arguments#3326404
Merci arth75. Il y a beaucoup de choses dans ton texte très intéressant. Je vais prendre le temps d'y réfléchir. A plus.
- barègesÉrudit
Dans les points positifs :
Question assez radicale, qui en plus a dû déjà avoir sa réponse dans un fil ou un autre, mais je serais preneuse d'avis ou de synthèses : sait-on si l'interdisciplinarité (plutôt que pluridisciplinarité) institutionnalisée* apporte quelque chose à des collégiens ? A-t-on des résultats de recherches là-dessus ?
Je pose la question parce que certains intervenants évoquent une expérience québéquoise plutôt peu concluante, et qu'un passage du document sur la licence de maths (https://www.neoprofs.org/t96245-article-a-propos-de-la-licence-du-dernier-numero-de-la-gazette-des-mathematiciens?highlight=licence ) suggère que cette évidence est loin d'être partagée dans le supérieur :
On pose pour acquis que l'interdisciplinarité couplée à la pédagogie de projet, c'est bien. Mais en se basant sur quoi ? Ceci est devenu une évidence, mais je ne vois pas quand, comment ni pourquoi. Il paraîtrait logique de ne mener ce type de projet (ou "modalité de cours") que sur des acquis disciplinaires suffisants, en tant que synthèse ; créer des liens, relier des notions ou les croiser réclame une certaine maîtrise des connaissances "de base".
* Je ne parle pas des liens que de tous temps les enseignants ont pu montrer dans leur cours entre les disciplines ou champs d'étude, mais de l'introduction d'heures dédiées et de l'intronisation du projet interdisciplinaire comme modalité de cours obligatoire.
arth75 a écrit: Le principe général des EPI et de l'AP. Qu'on impose "collectivement" une dose de pluri-disciplinarité ne le choque pas (car non, au quotidien, ça n'existe quasiment pas).
Question assez radicale, qui en plus a dû déjà avoir sa réponse dans un fil ou un autre, mais je serais preneuse d'avis ou de synthèses : sait-on si l'interdisciplinarité (plutôt que pluridisciplinarité) institutionnalisée* apporte quelque chose à des collégiens ? A-t-on des résultats de recherches là-dessus ?
Je pose la question parce que certains intervenants évoquent une expérience québéquoise plutôt peu concluante, et qu'un passage du document sur la licence de maths (https://www.neoprofs.org/t96245-article-a-propos-de-la-licence-du-dernier-numero-de-la-gazette-des-mathematiciens?highlight=licence ) suggère que cette évidence est loin d'être partagée dans le supérieur :
http://smf4.emath.fr/Publications/Gazette/2015/146/smf_gazette_146_41-44.pdf a écrit:Comment faire découvrir et aimer les mathématiques à nos étudiants, sachant que l’introduction d’activités de découverte est improductive lorsque manquent les notions de base ? Il nous paraît essentiel de conserver une partie importante d’enseignements traditionnels avec cours magistral et exercices d’entraînement, qui restent un moyen privilégié d’acquisition des objets mathématiques et des techniques de base, mais qu’il faudrait réinvestir dans des problèmes qui leur donnent du sens.
On pose pour acquis que l'interdisciplinarité couplée à la pédagogie de projet, c'est bien. Mais en se basant sur quoi ? Ceci est devenu une évidence, mais je ne vois pas quand, comment ni pourquoi. Il paraîtrait logique de ne mener ce type de projet (ou "modalité de cours") que sur des acquis disciplinaires suffisants, en tant que synthèse ; créer des liens, relier des notions ou les croiser réclame une certaine maîtrise des connaissances "de base".
* Je ne parle pas des liens que de tous temps les enseignants ont pu montrer dans leur cours entre les disciplines ou champs d'étude, mais de l'introduction d'heures dédiées et de l'intronisation du projet interdisciplinaire comme modalité de cours obligatoire.
- User5899Demi-dieu
Bon, j'explicite. Nulle part vous n'avez montré que vous DEVEZ faire quelque chose de NOUVEAU en EPI !! C'est un simple CHOIX de votre part.Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bon, acquisition de l’autonomie par l'apprenant. RelisezIsis39 a écrit:Cripure a écrit:
"Il faut bien".
Comment faire la Révolution française sans rien voir de nouveau ???? :shock:
J'abandonne devant tant de mauvaise foi.
- User5899Demi-dieu
Compétence non validée
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
@bareges
En ce qui me concerne, je m'interesse davantage au local et à l'expérience. J'étais plus que réfractaire à l'interdisciplinaire: souvent, pour en faire, il fallait se mettre hors programme (ou au mieux traiter un point "confidentiel" du programme). Je m'y suis mis progressivement, parfois à l'encontre de mes principes, parfois contraint. J'en ai retenu du positif, mais plus sur le climat scolaire que sur l'acquisition des savoirs.
Mais pour moi le climat scolaire, c'est ce qu'il y a de plus important. Le principe général des EPI me plaît (en gros je suis pour les EPI, mais sans les 8 thèmes imposés et sans part horaire obligatoire: chaque élève serait noté sur un EPI chaque année, peu importe qu'il ait pris 3h ou 25h). Je suis donc plutôt favorable à un allégement des programmes. Je pense aussi qu'il faudrait que ceux-ci soient écrits autrement: moins de blabla, pas de démarches imposés, mais plutôt une liste d'objectifs.
En ce qui concerne les deux dernières phrases, je parle surtout de ma discipline, n'étant pas assez au fait de ce qui se fait dans les autres.
En ce qui me concerne, je m'interesse davantage au local et à l'expérience. J'étais plus que réfractaire à l'interdisciplinaire: souvent, pour en faire, il fallait se mettre hors programme (ou au mieux traiter un point "confidentiel" du programme). Je m'y suis mis progressivement, parfois à l'encontre de mes principes, parfois contraint. J'en ai retenu du positif, mais plus sur le climat scolaire que sur l'acquisition des savoirs.
Mais pour moi le climat scolaire, c'est ce qu'il y a de plus important. Le principe général des EPI me plaît (en gros je suis pour les EPI, mais sans les 8 thèmes imposés et sans part horaire obligatoire: chaque élève serait noté sur un EPI chaque année, peu importe qu'il ait pris 3h ou 25h). Je suis donc plutôt favorable à un allégement des programmes. Je pense aussi qu'il faudrait que ceux-ci soient écrits autrement: moins de blabla, pas de démarches imposés, mais plutôt une liste d'objectifs.
En ce qui concerne les deux dernières phrases, je parle surtout de ma discipline, n'étant pas assez au fait de ce qui se fait dans les autres.
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Asinus asinum fricat
- henrietteMédiateur
Pour l'expérience québecoise, il s'agit de ce qu'on a appelé le Renouveau pédagogique, qui n'est pas sans rappeler la réforme du collège, comme l'a souligné le café pédagogique dans un article intéressant : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/02/05022015Article635587161256499771.aspxbarèges a écrit:Dans les points positifs :arth75 a écrit: Le principe général des EPI et de l'AP. Qu'on impose "collectivement" une dose de pluri-disciplinarité ne le choque pas (car non, au quotidien, ça n'existe quasiment pas).
Question assez radicale, qui en plus a dû déjà avoir sa réponse dans un fil ou un autre, mais je serais preneuse d'avis ou de synthèses : sait-on si l'interdisciplinarité (plutôt que pluridisciplinarité) institutionnalisée* apporte quelque chose à des collégiens ? A-t-on des résultats de recherches là-dessus ?
Je pose la question parce que certains intervenants évoquent une expérience québéquoise plutôt peu concluante, et qu'un passage du document sur la licence de maths (https://www.neoprofs.org/t96245-article-a-propos-de-la-licence-du-dernier-numero-de-la-gazette-des-mathematiciens?highlight=licence ) suggère que cette évidence est loin d'être partagée dans le supérieur :http://smf4.emath.fr/Publications/Gazette/2015/146/smf_gazette_146_41-44.pdf a écrit:Comment faire découvrir et aimer les mathématiques à nos étudiants, sachant que l’introduction d’activités de découverte est improductive lorsque manquent les notions de base ? Il nous paraît essentiel de conserver une partie importante d’enseignements traditionnels avec cours magistral et exercices d’entraînement, qui restent un moyen privilégié d’acquisition des objets mathématiques et des techniques de base, mais qu’il faudrait réinvestir dans des problèmes qui leur donnent du sens.
On pose pour acquis que l'interdisciplinarité couplée à la pédagogie de projet, c'est bien. Mais en se basant sur quoi ? Ceci est devenu une évidence, mais je ne vois pas quand, comment ni pourquoi. Il paraîtrait logique de ne mener ce type de projet (ou "modalité de cours") que sur des acquis disciplinaires suffisants, en tant que synthèse ; créer des liens, relier des notions ou les croiser réclame une certaine maîtrise des connaissances "de base".
* Je ne parle pas des liens que de tous temps les enseignants ont pu montrer dans leur cours entre les disciplines ou champs d'étude, mais de l'introduction d'heures dédiées et de l'intronisation du projet interdisciplinaire comme modalité de cours obligatoire.
Approche par compétences, nouveau référentiel croisant les disciplines, appui aux fondamentaux : les piliers du Renouveau pédagogique québécois ont-ils amélioré les résultats scolaires ? Une étude dirigée par Simon Larose et Stéphane Duchène de l'Université de Montréal rend un verdict sévère pour la réforme. Globalement le niveau des élèves est un peu moins bon, celui du climat scolaire également enfin les parents un peu moins satisfaits. L'étude impacte la politique scolaire de Québec. Par ricochet elle touche aussi les réformes qui s'en inspirent. Par exemple la notre...
Il est très intéressant du reste de comparer cet article à celui que ce même café pédagogique mettait en ligne en 2011, avant donc la parution de l'étude de Larose et Duchesne sur cette réforme : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2011/2011_QuebecII.aspx
Hisser les savoirs par l'approche des compétences. " L'originalité, relativement à la situation antérieure, est le découpage proposé non plus en disciplines ou matières distinctes, mais en domaines d'apprentissage regroupant plusieurs matières", en fait les langues, la technologie et les sciences, "l'univers social", les arts et le "développement personnel" (EPS et enseignement moral). "Cet axe dit vertical du curriculum doit se déployer en conjonction avec un axe dit horizontal, comprenant les compétences transversales : les compétences intellectuelles, méthodologiques, celles liées aux attitudes et aux comportements et les compétences linguistiques, c'est-à-dire la langue d'enseignement (français ou anglais) dans toutes les disciplines ou matières. Par exemple, le développement des compétences liées aux attitudes et aux comportements et qui font référence à des thématiques telles que l'éducation interculturelle et le respect des différences, l'ouverture à la compréhension internationale, l'éducation aux médias, l'éducation à l'environnement, etc., doit se faire à même l'apprentissage des domaines de connaissance appropriés au lieu d'occuper une place autonome dans la liste des matières figurant au curriculum. Ces thématiques pourront donc être abordées selon des perspectives différentes". Les neuf premières années d ela scoalrité étaient regroupées en un bloc considéré comme la formation de base que tout citoyen doit posséder. Les deux dernières années du secondaire étant , elles, tournées vers le supérieur. On retrouve dans ce découpage une question débattue en France sous l'idée de "l'école du socle", défendue dans plusieurs rapports récemment. La réforme réorganisait aussi le système éducatif, réduisant le nombre des commissions scolaires, faisant passer de 27 à 32 heures le temps de travail des enseignants en leur accordant du temps de concertation et une plus large autonomie.
En effet, donc, la belle province a fait machine arrière toute et une étude universitaire très sérieuse commandée par le gouvernement québecois en dresse un bilan assez clair : dans le meilleur des cas, cela n'a pas fait progresser les élèves, mais le plus souvent, cela s'est traduit par des baisses de résultat et de sentiment de confiance, en particulier pour les populations cibles qu'on voulait aider.
La lecture de l'étude de Larose et Duchesne est vraiment extrêmement intéressante : je la recommande chaudement à tous, pro- ou anti_réforme, ou hésitants.
Elle est en ligne ici : http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/recherche_evaluation/Rapport_ERES.pdf
Avec ses annexes là : http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/recherche_evaluation/Annexes_rapport_ERES.pdf
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Bon, j'explicite. Nulle part vous n'avez montré que vous DEVEZ faire quelque chose de NOUVEAU en EPI !! C'est un simple CHOIX de votre part.Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Bon, acquisition de l’autonomie par l'apprenant. RelisezIsis39 a écrit:
Comment faire la Révolution française sans rien voir de nouveau ???? :shock:
J'abandonne devant tant de mauvaise foi.
Mais puisqu'on fait le programme !?
- Presse-puréeGrand sage
arth75 a écrit:@bareges
En ce qui me concerne, je m'interesse davantage au local et à l'expérience. J'étais plus que réfractaire à l'interdisciplinaire: souvent, pour en faire, il fallait se mettre hors programme (ou au mieux traiter un point "confidentiel" du programme). Je m'y suis mis progressivement, parfois à l'encontre de mes principes, parfois contraint. J'en ai retenu du positif, mais plus sur le climat scolaire que sur l'acquisition des savoirs.
Mais pour moi le climat scolaire, c'est ce qu'il y a de plus important. Le principe général des EPI me plaît (en gros je suis pour les EPI, mais sans les 8 thèmes imposés et sans part horaire obligatoire: chaque élève serait noté sur un EPI chaque année, peu importe qu'il ait pris 3h ou 25h). Je suis donc plutôt favorable à un allégement des programmes. Je pense aussi qu'il faudrait que ceux-ci soient écrits autrement: moins de blabla, pas de démarches imposés, mais plutôt une liste d'objectifs.
En ce qui concerne les deux dernières phrases, je parle surtout de ma discipline, n'étant pas assez au fait de ce qui se fait dans les autres.
Je suis plutôt sur cette ligne, notamment en ce qui concerne les programmes.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Existe-t-il des PRO réforme ici ? Si oui, quels sont les arguments ?
- Projet de programmes 2016 : quelques éléments
- "La réforme du collège, c'est quoi, et quels sont ses dangers ?" : tract du collège de Chateauponsac aux parents.
- réforme college 2016 : lister ici des arguments qui remettent en cause la possibilité concrète de réaliser cette réforme
- Argumenter contre la réforme : recensons nos munitions, fourbissons nos arguments.
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