- IphigénieProphète
Boh! Notre vrai gros probléme c'est surtout ce qui attire à diriger au ministère de l'EN?
Une seule certitude, ce n'est pas la volonté d'améliorer le terrain. Hélas.
Une seule certitude, ce n'est pas la volonté d'améliorer le terrain. Hélas.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Olé.olé, comment peux-tu être d'accord avec Pierre-Henri qui constate qu'on est très isolé quand on demande une augmentation du point d'indice, et t'étonner d'être isolé? C'est évident! Tu crois ce forum représentatif de quoi que ce soit? Si les profs étaient représentés par ceux qui parlent le plus haut et le plus fort, ça se saurait.
- JPhMMDemi-dieu
Ce ricanement, je ne m'en lasserai jamais.HORA a écrit:Un an déjà que notre miniss nous a gratifiés de son plus beau rictus et de ces paroles mémorables : "Enfin, ces gens, ce n'est pas l'argent qui les attire, sinon ils ne feraient pas enseignants."
Comme le temps passe vite...
Et en un an, que de prouesses accomplies : ce qui restait du service public d'instruction pour tous démoli au collège, juste après celui de l'école, juste avant celui du lycée, sans oublier celui de l'université, déjà ou bientôt.
Célébrons cet anniversaire, mais avec un petit temps de décalage : le 6 et le 13 décembre ; notre délicate attention sera emballée dans un joli papier cadeau : un bulletin ps barré (celui de Tangleding est particulièrement tout indiqué).
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Marguerite VNiveau 6
@ A Tuin :
Il me semble malheureusement que Cripure ait raison. Après avoir baissé chez les élèves, le niveau des enseignements baisse aussi, ce qui semble logique puisque les élèves dont le niveau baisse finissent par avoir l'âge de travailler et donc de devenir profs...
Mon fils actuellement scolarisé en Sixième avait pendant les vacances un travail à faire sur le schéma narratif dans les contes de fées. Il s'agissait de remplir un tableau comparatif dont un modèle était donné sous forme de pdf sur École directe. Le titre dudit document était le suivant : "S1- Le Schéma narratif. Étude comparative des quatreS conte du petit chaperon rouge". Dans la consigne, il était question du HÉRO.
Un autre de mes enfants, scolarisé au CM2, avait une dictée à préparer. je n'arrive pas à poster une photo de ladite dictée, mais il s'agissait d'un tableau :
Verbes : une série de verbes.
Noms : Coeur, Paume, Peur, Cou, affût, lampe, chevet, tapis (j'ignore pourquoi certains mots perdent leur majuscule au milieu du tableau...)
Adjectifs : Fort, Naturel, Lentement, loin.
Invariables : Toujours, quelques.
Promis, je n'invente rien...
Quant à l'allusion à Zink, il me semble qu'il s'agissait d'une boutade, non ?
Il me semble malheureusement que Cripure ait raison. Après avoir baissé chez les élèves, le niveau des enseignements baisse aussi, ce qui semble logique puisque les élèves dont le niveau baisse finissent par avoir l'âge de travailler et donc de devenir profs...
Mon fils actuellement scolarisé en Sixième avait pendant les vacances un travail à faire sur le schéma narratif dans les contes de fées. Il s'agissait de remplir un tableau comparatif dont un modèle était donné sous forme de pdf sur École directe. Le titre dudit document était le suivant : "S1- Le Schéma narratif. Étude comparative des quatreS conte du petit chaperon rouge". Dans la consigne, il était question du HÉRO.
Un autre de mes enfants, scolarisé au CM2, avait une dictée à préparer. je n'arrive pas à poster une photo de ladite dictée, mais il s'agissait d'un tableau :
Verbes : une série de verbes.
Noms : Coeur, Paume, Peur, Cou, affût, lampe, chevet, tapis (j'ignore pourquoi certains mots perdent leur majuscule au milieu du tableau...)
Adjectifs : Fort, Naturel, Lentement, loin.
Invariables : Toujours, quelques.
Promis, je n'invente rien...
Quant à l'allusion à Zink, il me semble qu'il s'agissait d'une boutade, non ?
- User5899Demi-dieu
Cher JP, vous avez oublié "bloquer complètement à un moment stratégique"...JPhMM a écrit:Par expérience :
- Demander ne changera rien, ils (de tous bords) sont sourds ;
- Manifester ne changera rien, ils s'en battent le coquillard ;
- En parler ne changera rien, ils ricanent comme elle ;
- Râler ne changera rien, ils nous méprisent.
Alors quoi ? ne pas voter pour eux ? certes, mais alors les autres arrivent au pouvoir, et ils sont pareils. Alors quoi ?
- Spoiler:
- Ah mais non, si on bloqueu, on va gêner *ton geignard, air niais*
- Olé.OléNiveau 4
Marcel Khrouchtchev a écrit:Olé.olé, comment peux-tu être d'accord avec Pierre-Henri qui constate qu'on est très isolé quand on demande une augmentation du point d'indice, et t'étonner d'être isolé? C'est évident! Tu crois ce forum représentatif de quoi que ce soit? Si les profs étaient représentés par ceux qui parlent le plus haut et le plus fort, ça se saurait.
Tu ne comprends pas ce que j'écris. Une fois de plus...:shock:
Je constate simplement que cette profession adore se plaindre anonymement devant son clavier, et ces plaintes sont fondées, mais qu'elle n'est pas en mesure en HSI d'exprimer les mêmes doléances. Et en conséquence qu'on ne risque pas, bien évidemment de voir émerger cette légitime revendication. Cela nécessiterait au préalable de cesser d'avoir peur de son petit chef syndical.
Transmets ma considération au "lambertiste" Mailly.
- RuthvenGuide spirituel
Mais il va y avoir une pluie d'or et de postes dans l'année à venir :
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/23102015Article635812265944176148.aspx
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/23102015Article635812265944176148.aspx
- AnaxagoreGuide spirituel
Bientôt Noël.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AponieNiveau 6
Bonsoir,
La faible rémunération des professeurs s'inscrit dans la longue histoire de l'Ecole républicaine : déjà le philosophe Jules Barni, dans son Manuel républicain (1872), y trouvait motif de plainte. Entendons-le bien :
Voyez ce grand mot de "sacré", qui n'est rien moins que fortuit sous la plume de Barni. Là est l'idéal républicain, celui que partagèrent plusieurs générations d'hommes, qui de Condorcet à Alain, n'eurent de repos qu'ils n'élevèrent l'Ecole au-dessus de toutes les bassesses et la placèrent au centre de la République. Aujourd'hui, on se paye de mots ; l'Ecole est ouverte au marché, aux ignorants, aux idéologues : et nous la voyons par suite dans ce triste état où elle végète, à bout de souffle, tiraillée entre ces influences diverses qui la corrompent, et le vieux souvenir des Pères fondateurs, dont elle n'entend plus la langue. Que veut-on ? Mille acronymes ne font pas une pensée, moins encore un destin.
La faible rémunération des professeurs s'inscrit dans la longue histoire de l'Ecole républicaine : déjà le philosophe Jules Barni, dans son Manuel républicain (1872), y trouvait motif de plainte. Entendons-le bien :
Jules Barni a écrit:Est-il besoin d'ajouter que la république doit faire disparaître ce scandale, trop longtemps offert par la monarchie, d'instituteurs publics recevant un insuffisant salaire pour prix de leur labeur quotidien ? Elle ne saurait permettre que ceux qu'elle charge d'instruire le peuple vivent misérablement et se voient menacés de mourir de faim, en échange du service capital qu'ils rendent à la société. Elle leur doit un traitement convenable ; nulle dette n'est plus sacrée, et nulle dépense mieux placés.
Voyez ce grand mot de "sacré", qui n'est rien moins que fortuit sous la plume de Barni. Là est l'idéal républicain, celui que partagèrent plusieurs générations d'hommes, qui de Condorcet à Alain, n'eurent de repos qu'ils n'élevèrent l'Ecole au-dessus de toutes les bassesses et la placèrent au centre de la République. Aujourd'hui, on se paye de mots ; l'Ecole est ouverte au marché, aux ignorants, aux idéologues : et nous la voyons par suite dans ce triste état où elle végète, à bout de souffle, tiraillée entre ces influences diverses qui la corrompent, et le vieux souvenir des Pères fondateurs, dont elle n'entend plus la langue. Que veut-on ? Mille acronymes ne font pas une pensée, moins encore un destin.
- A TuinVénérable
Marguerite V a écrit:@ A Tuin :
Il me semble malheureusement que Cripure ait raison. Après avoir baissé chez les élèves, le niveau des enseignements baisse aussi, ce qui semble logique puisque les élèves dont le niveau baisse finissent par avoir l'âge de travailler et donc de devenir profs...
Mon fils actuellement scolarisé en Sixième avait pendant les vacances un travail à faire sur le schéma narratif dans les contes de fées. Il s'agissait de remplir un tableau comparatif dont un modèle était donné sous forme de pdf sur École directe. Le titre dudit document était le suivant : "S1- Le Schéma narratif. Étude comparative des quatreS conte du petit chaperon rouge". Dans la consigne, il était question du HÉRO.
Un autre de mes enfants, scolarisé au CM2, avait une dictée à préparer. je n'arrive pas à poster une photo de ladite dictée, mais il s'agissait d'un tableau :
Verbes : une série de verbes.
Noms : Coeur, Paume, Peur, Cou, affût, lampe, chevet, tapis (j'ignore pourquoi certains mots perdent leur majuscule au milieu du tableau...)
Adjectifs : Fort, Naturel, Lentement, loin.
Invariables : Toujours, quelques.
Promis, je n'invente rien...
Quant à l'allusion à Zink, il me semble qu'il s'agissait d'une boutade, non ?
Sinon je suis peut-être une vieille réac' de prof à mes 30 et quelques années, je ne veux pas dire, mais concernant l'instit qu'a mon fils cette année de petite section, franchement tu sens pas la bête qui a envie de communiquer.
On a plutôt l'impression qu'elle fait la course pour rentrer chez elle tous les soirs le plus tôt possible, et éviter de parler aux parents..... J'ai l'impression de ne pas avoir la même vision, c'est très désagréable. Pour autant je fais certes moins d'heures devant élèves qu'un instit, mais quand même la moindre des choses c'est d'être disponible et d'expliquer ce qui se fait, et de sanctionner quand il y a éventuellement des manquements. En plus les punitions pour un enfant pas sage, apparemment c'est de lui dire que c'est pas bien et de le faire asseoir sur une chaise bien tranquille. C'est pas comme ça qu'on va beaucoup avancer. Après on s'étonne de trouver des jeunes de 13-14 ans complètement paumés et qui ne sont pas habitués au non et à ce qu'on leur refuse quelque chose. Si à la base ça communiquait mieux avec les familles et qu'il y avait un suivi éducatif convenable à l'école cela aiderait. Alors si en plus on trouve des erreurs comme celles que tu cites, non clairement ça ne va pas, ça ne va pas du tout.
- auléricNeoprof expérimenté
Tu sais A.Tuin , la maitresse de ton fils a peut-être tout simplement ses propres enfants à aller chercher à l'école (c'est le cas de plusieurs de mes collègues , qui semblent peut être aussi se sauver mais en fait , elles courent juste à l'école maternelle qui est à l'angle du pâté de maison ou dans l'école de leur domicile .
Avec les rythmes comment leur reprocher de ne pas vouloir imposer à leurs enfants ce que Goon nous permet de constater si elles/ils le peuvent ?
pour la punition : c'est à peu près la seule chose qui soit permise en maternelle , la chaise où isoler un élève pénible. D'ailleurs que voudrais-tu qu'on fasse?
Et à 3 ans être exclu du groupe un moment est vraiment une punition. rester tranquille encore plus surtout si tu vois tes copains avoir accès aux coins jeux, écouter une belle histoire ou faire une activité motivante. Et être envoyer sur cette chaise c'est s'entendre dire "non" et "stop"
maintenant je ne sais pas si tu as essayé juste de demander un rendez-vous à ton enseignante car si elle n'est pas forcément disponible entre 2 portes , je ne pense pas qu'elle refuse de communiquer (mais bon je ne la connais pas)
sinon , gloup pour la liste de dictée ....là il y a clairement un souci
(pour les majuscules dans le tableau c'est souvent d'office quand tu remplis les cases de tableau , je suis obligée de repasser derrière à chaque fois)
Avec les rythmes comment leur reprocher de ne pas vouloir imposer à leurs enfants ce que Goon nous permet de constater si elles/ils le peuvent ?
pour la punition : c'est à peu près la seule chose qui soit permise en maternelle , la chaise où isoler un élève pénible. D'ailleurs que voudrais-tu qu'on fasse?
Et à 3 ans être exclu du groupe un moment est vraiment une punition. rester tranquille encore plus surtout si tu vois tes copains avoir accès aux coins jeux, écouter une belle histoire ou faire une activité motivante. Et être envoyer sur cette chaise c'est s'entendre dire "non" et "stop"
maintenant je ne sais pas si tu as essayé juste de demander un rendez-vous à ton enseignante car si elle n'est pas forcément disponible entre 2 portes , je ne pense pas qu'elle refuse de communiquer (mais bon je ne la connais pas)
sinon , gloup pour la liste de dictée ....là il y a clairement un souci
(pour les majuscules dans le tableau c'est souvent d'office quand tu remplis les cases de tableau , je suis obligée de repasser derrière à chaque fois)
- ycombeMonarque
Les listes de mots à apprendre en dictée, c'est du classique. Mon fils en a eu des tableaux entiers.auléric a écrit:
sinon , gloup pour la liste de dictée ....là il y a clairement un souci
(pour les majuscules dans le tableau c'est souvent d'office quand tu remplis les cases de tableau , je suis obligée de repasser derrière à chaque fois)
Sinon, il faut fouiller les options du tableur. Dans LibreOffice ce sont les options d'auto-correction qui mettent les majuscules.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- A TuinVénérable
auléric a écrit:T
pour la punition : c'est à peu près la seule chose qui soit permise en maternelle , la chaise où isoler un élève pénible. D'ailleurs que voudrais-tu qu'on fasse?
Et à 3 ans être exclu du groupe un moment est vraiment une punition. rester tranquille encore plus surtout si tu vois tes copains avoir accès aux coins jeux, écouter une belle histoire ou faire une activité motivante. Et être envoyer sur cette chaise c'est s'entendre dire "non" et "stop"
sinon , gloup pour la liste de dictée ....là il y a clairement un souci
(pour les majuscules dans le tableau c'est souvent d'office quand tu remplis les cases de tableau , je suis obligée de repasser derrière à chaque fois)
Pour la punition je pensais naïvement que c'était le coin. Je pense que mon garçon doit se trouver bien tranquille lorsqu'il se retrouve sur la chaise : l'autre fois je lui demandais s'il était puni quand il faisait une bêtise, il m'a répondu que la maîtresse se fâchait mais qu'elle ne le punissait pas, qu'il devait juste aller s'asseoir un moment. Je ne perçois pas intuitivement l'efficacité de la démarche à vrai dire, après il faut voir à l'usage car tes autres remarques sont pertinentes (concernant le départ de la maîtresse et la possibilité de rendez-vous).
Il faut voir aussi quelle bêtise parce qu'apparemment il est sympa et actif pendant les activités, mais serait "trop bruyant" pendant les moments de relâche où les enfants peuvent s'amuser entre eux. C'est quand il fait trop de bruit qu'il est alors puni et doit aller s'asseoir. Ceci étant quand il fait du bruit parfois ce n'est pas un faible mot : quand il joue et raconte ses histoires avec ses jouets il peut se mettre à brailler (il joue à faire le super héros qui attaque avec ses personnages, ou fait s'affronter les dinosaures, et prend la grosse voix à ces moments-là) et cela casse vraiment les oreilles. Mais quand il est bien lourd à un moment où il faudrait le calme et qu'il ne veut pas obtempérer, le coin lui fait comprendre qu'il faut se calmer. Rester assis peinard sur un siège, c'est une petite punition.
Je serais très dérangée de devoir corriger des fautes de professeurs sur le cahier de mon garçon par contre, cela me stresserait par rapport à la qualité de l'enseignement dispensé.
- auléricNeoprof expérimenté
ycombe oui pour les listes c'est classique (j'en donne aussi) mais ce qui me gêne c'est les erreurs dans la nature des mots ... "lentement" dans les adjectifs et "quelques" dans les invariables ... ouch !
A.Tuin: oui je vois. C'est un décalage entre ton système de punition et ce que fait la maitresse. Ton fils ne le ressens pas comme punition parce que la maitresse ne met pas au coin ... mais il est pobable que c'est elle qui aurait des soucis. Un parent qui se plaint et on peut lui reprocher une brimade.
(une imf devenue depuis cpc m'a reproché comme "non professionnel" d'avoir envoyé un élève particulièrement "remuant" se calmer dans une autre classe en MS... imagine si je l'avais mis au coin! )
Je crois qu'il faudrait que tu vois avec la maitresse de ton fils pour comprendre quand-comment-pourquoi elle punit et ensuite expliquer à ton fils que à la maison = coin mais que à l'école punition = chaise et que tu considères cela pareil (surtout ça d'ailleurs) .
Et bon courage pour ton fils (dit la mère d'ado qui a échangé les jeux bruyants de légo contre les commentaires bruyants aux jeux videos ... je préférais avant )
A.Tuin: oui je vois. C'est un décalage entre ton système de punition et ce que fait la maitresse. Ton fils ne le ressens pas comme punition parce que la maitresse ne met pas au coin ... mais il est pobable que c'est elle qui aurait des soucis. Un parent qui se plaint et on peut lui reprocher une brimade.
(une imf devenue depuis cpc m'a reproché comme "non professionnel" d'avoir envoyé un élève particulièrement "remuant" se calmer dans une autre classe en MS... imagine si je l'avais mis au coin! )
Je crois qu'il faudrait que tu vois avec la maitresse de ton fils pour comprendre quand-comment-pourquoi elle punit et ensuite expliquer à ton fils que à la maison = coin mais que à l'école punition = chaise et que tu considères cela pareil (surtout ça d'ailleurs) .
Et bon courage pour ton fils (dit la mère d'ado qui a échangé les jeux bruyants de légo contre les commentaires bruyants aux jeux videos ... je préférais avant )
- DesolationRowEmpereur
Au sens strict, ce qu'a dit NVB est vrai. Avec ses diplômes et ses capacités, un enseignant n'aurait généralement eu aucun problème à trouver, à un moment ou à un autre de ses études, un débouché bien plus lucratif que l'enseignement. Cela ne signifie pas que l'enseignement est une "vocation", un sacerdoce où je ne sais quelle ânerie - simplement qu'à un moment donné, chacun fait un arbitrage entre ses priorités, et l'argent n'est pas celle des étudiants qui deviennent professeurs. Cela me paraît indéniable.
Le problème se pose lorsque l'on passe de ce premier constat à : "du coup on peut les payer de manière indigne". Sous prétexte que l'enseignement serait une vocation, un sacerdoce et que les professeurs feraient preuve d'une quelconque disposition au martyre, ont choisi leur sort et seraient mal placés pour se plaindre, parce qu'ils l'ont voulu, ils l'ont eu.
Pour ma part, à la fin de ma thèse, j'ai eu très précisément ce choix à faire. Continuer dans l'enseignement et la recherche (dans un domaine complètement sinistré), ou répondre à un appel du pied du secteur privé. J'ai pesé les choses : d'un côté plus d'argent ; de l'autre un travail qui me plaît, qui me stimule davantage, plus de temps pour ma famille, etc. Cela ne signifie pas que je me contrefiche de mon salaire, et que je vis d'amour et d'eau fraîche. Cela ne signifie en tout cas certainement pas que je dois supporter avec le sourire les petites blagues indignes de ma ministre.
Le problème se pose lorsque l'on passe de ce premier constat à : "du coup on peut les payer de manière indigne". Sous prétexte que l'enseignement serait une vocation, un sacerdoce et que les professeurs feraient preuve d'une quelconque disposition au martyre, ont choisi leur sort et seraient mal placés pour se plaindre, parce qu'ils l'ont voulu, ils l'ont eu.
Pour ma part, à la fin de ma thèse, j'ai eu très précisément ce choix à faire. Continuer dans l'enseignement et la recherche (dans un domaine complètement sinistré), ou répondre à un appel du pied du secteur privé. J'ai pesé les choses : d'un côté plus d'argent ; de l'autre un travail qui me plaît, qui me stimule davantage, plus de temps pour ma famille, etc. Cela ne signifie pas que je me contrefiche de mon salaire, et que je vis d'amour et d'eau fraîche. Cela ne signifie en tout cas certainement pas que je dois supporter avec le sourire les petites blagues indignes de ma ministre.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Au sens strict, ce qu'a dit NVB est vrai. Avec ses diplômes et ses capacités, un enseignant n'aurait généralement eu aucun problème à trouver, à un moment ou à un autre de ses études, un débouché bien plus lucratif que l'enseignement. Cela ne signifie pas que l'enseignement est une "vocation", un sacerdoce où je ne sais quelle ânerie - simplement qu'à un moment donné, chacun fait un arbitrage entre ses priorités, et l'argent n'est pas celle des étudiants qui deviennent professeurs. Cela me paraît indéniable.
Le problème se pose lorsque l'on passe de ce premier constat à : "du coup on peut les payer de manière indigne". Sous prétexte que l'enseignement serait une vocation, un sacerdoce et que les professeurs feraient preuve d'une quelconque disposition au martyre, ont choisi leur sort et seraient mal placés pour se plaindre, parce qu'ils l'ont voulu, ils l'ont eu.
Pour ma part, à la fin de ma thèse, j'ai eu très précisément ce choix à faire. Continuer dans l'enseignement et la recherche (dans un domaine complètement sinistré), ou répondre à un appel du pied du secteur privé. J'ai pesé les choses : d'un côté plus d'argent ; de l'autre un travail qui me plaît, qui me stimule davantage, plus de temps pour ma famille, etc. Cela ne signifie pas que je me contrefiche de mon salaire, et que je vis d'amour et d'eau fraîche. Cela ne signifie en tout cas certainement pas que je dois supporter avec le sourire les petites blagues indignes de ma ministre.
Je n'ai malheureusement pas eu le sentiment d'avoir le choix (mais je pense mon bagage bien plus limité que le vôtre, ceci expliquant certainement cela) et, après deux ans de chômage et de stages foireux, je n'ai pas trouvé mieux pour payer mon loyer que le passage du CAPES. D'où ma rage lorsque j'entends les propos de la ministre.
- Marguerite VNiveau 6
@Ycombe : je en remets absolument pas en question que l'on donne des listes de mots à apprendre pour préparer une dictée et le problème de majuscules est anecdotique ! En revanche, les confusions concernant la nature des mots me semblent dramatiques !!!! Comment une maîtresse qui ne maîtrise pas la nature des mots ("quelques" parmi les invariables, "lentement" parmi les adjectifs qualificatifs...) peut-elle enseigner la langue à des élèves ??????
Pour revenir à Najat (pour désolation), ce qui est affreux dans l'extrait proposé de l'émission, c'est le petit rire méprisant de NVB, tellement fière d'avoir fait un bon mot sur le dos des enseignants mal payés par le ministère qu'elle dirige. À vomir. Bien évidemment, on ne devient pas prof pour s'enrichir.
Pour revenir à Najat (pour désolation), ce qui est affreux dans l'extrait proposé de l'émission, c'est le petit rire méprisant de NVB, tellement fière d'avoir fait un bon mot sur le dos des enseignants mal payés par le ministère qu'elle dirige. À vomir. Bien évidemment, on ne devient pas prof pour s'enrichir.
- VolubilysGrand sage
A Tuin a écrit:
Sinon je suis peut-être une vieille réac' de prof à mes 30 et quelques années, je ne veux pas dire, mais concernant l'instit qu'a mon fils cette année de petite section, franchement tu sens pas la bête qui a envie de communiquer.
On a plutôt l'impression qu'elle fait la course pour rentrer chez elle tous les soirs le plus tôt possible, et éviter de parler aux parents..... J'ai l'impression de ne pas avoir la même vision, c'est très désagréable. Pour autant je fais certes moins d'heures devant élèves qu'un instit, mais quand même la moindre des choses c'est d'être disponible et d'expliquer ce qui se fait, et de sanctionner quand il y a éventuellement des manquements. En plus les punitions pour un enfant pas sage, apparemment c'est de lui dire que c'est pas bien et de le faire asseoir sur une chaise bien tranquille. C'est pas comme ça qu'on va beaucoup avancer. Après on s'étonne de trouver des jeunes de 13-14 ans complètement paumés et qui ne sont pas habitués au non et à ce qu'on leur refuse quelque chose. Si à la base ça communiquait mieux avec les familles et qu'il y avait un suivi éducatif convenable à l'école cela aiderait. Alors si en plus on trouve des erreurs comme celles que tu cites, non clairement ça ne va pas, ça ne va pas du tout.
Et tu proposes quoi pour punir un enfant de trois ans?
Par rapport à la maîtresse de ton enfant... toi, tu reçois les parents de tes élèves au pied levé entre deux portes pour justifier de tes pratique de classe? A la fin de cours tu ne rentres pas chez toi?
Et puis c'est vrai, c'est la faute aux maîtresses de maternelle si les ados sont mal élevés à 14 ans, c'est connu.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- AscagneGrand sage
Du côté de ceux qui ont devant eux une palette de choix, peut-être. Je serais plus mesuré en ce qui concerne la notion de priorités. Qu'une autre priorité soit passée devant ne veut pas dire que la prise en compte de la rémunération n'est pas tout près derrière. Cet arbitrage n'est certes pas uniforme pour tous, certains vont choisir cette voie "malgré" ou "en dépit de" la question du salaire sans pour autant la minorer ; et il peut aussi évoluer, être conditionné par les circonstances et l'évolution du métier concerné. Le problème du raisonnement tel que présenté par NVB (ou d'autres), c'est qu'il a pour objectif ou du moins pour conséquence précisément de minorer le sujet du salaire.chacun fait un arbitrage entre ses priorités, et l'argent n'est pas celle des étudiants qui deviennent professeurs. Cela me paraît indéniable.
Mais il me semble que plus nombreux sont les enseignants qui se sont retrouvés devant la situation décrite par Asha Kraken : pour eux, la question se pose différemment, évidemment.
Face aux deux situations, la petite phrase et surtout le rire de NVB ne sont pas dignes (surtout face à la seconde), mais cela ne m'a pas étonné à l'époque ; en bref, c'était une faute.
- DesolationRowEmpereur
Asha Kraken a écrit:DesolationRow a écrit:Au sens strict, ce qu'a dit NVB est vrai. Avec ses diplômes et ses capacités, un enseignant n'aurait généralement eu aucun problème à trouver, à un moment ou à un autre de ses études, un débouché bien plus lucratif que l'enseignement. Cela ne signifie pas que l'enseignement est une "vocation", un sacerdoce où je ne sais quelle ânerie - simplement qu'à un moment donné, chacun fait un arbitrage entre ses priorités, et l'argent n'est pas celle des étudiants qui deviennent professeurs. Cela me paraît indéniable.
Le problème se pose lorsque l'on passe de ce premier constat à : "du coup on peut les payer de manière indigne". Sous prétexte que l'enseignement serait une vocation, un sacerdoce et que les professeurs feraient preuve d'une quelconque disposition au martyre, ont choisi leur sort et seraient mal placés pour se plaindre, parce qu'ils l'ont voulu, ils l'ont eu.
Pour ma part, à la fin de ma thèse, j'ai eu très précisément ce choix à faire. Continuer dans l'enseignement et la recherche (dans un domaine complètement sinistré), ou répondre à un appel du pied du secteur privé. J'ai pesé les choses : d'un côté plus d'argent ; de l'autre un travail qui me plaît, qui me stimule davantage, plus de temps pour ma famille, etc. Cela ne signifie pas que je me contrefiche de mon salaire, et que je vis d'amour et d'eau fraîche. Cela ne signifie en tout cas certainement pas que je dois supporter avec le sourire les petites blagues indignes de ma ministre.
Je n'ai malheureusement pas eu le sentiment d'avoir le choix (mais je pense mon bagage bien plus limité que le vôtre, ceci expliquant certainement cela) et, après deux ans de chômage et de stages foireux, je n'ai pas trouvé mieux pour payer mon loyer que le passage du CAPES. D'où ma rage lorsque j'entends les propos de la ministre.
Très honnêtement, d'après l'expérience que j'ai du privé, quand on obtient le CAPES, on a très largement les capacités de trouver un métier plus lucratif que l'enseignement. Après, c'est une question d'opportunités qui s'offrent ou non, de relations plus ou moins bien placées, etc.
Je précise que je partage votre sentiment quant aux propos de la ministre, que je n'entendais pas le moins du monde excuser.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Je l'avais bien entendu ainsi (que vous n'excusiez en rien la ministre s'entend) !
- InvitélhbNiveau 5
Moi l'argent ça ne m'intéresse pas : je n'ai même pas été payée. Welcome dans ta nouvelle académie lehunblond !
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Parce que l'argent c'est sale et qu'ils savent que tu as le vocation, c'est une marque de déférence et tu t'énerves ?!
- InvitélhbNiveau 5
Oui, comme tu le sais je travaille en robe de bure Mais bon pas de salaire, pas de travail ? Renseignements pris, ben non, ce serait un abandon de poste.
Et oui je suis vénère comme disent mes élèves. C'est scandaleux !
Et oui je suis vénère comme disent mes élèves. C'est scandaleux !
- JPhMMDemi-dieu
http://paiecheck.com/2013/03/21/salaires-de-najat-vallaud-belkacem/
http://paiecheck.com/2014/10/31/salaire-boris-vallaud/
Dois-je en déduire, par contraposée : « Les membres du gouvernement, c'est d'abord le salaire qui les attire ? ».
http://paiecheck.com/2014/10/31/salaire-boris-vallaud/
Dois-je en déduire, par contraposée : « Les membres du gouvernement, c'est d'abord le salaire qui les attire ? ».
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- micaschisteMonarque
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Socle commun : je les attire ou quoi ???
- Profs d'allemand sur le forum : recensons-nous !
- Economie : Quand Emmanuel Lechypre de BFM disait n'importe quoi.
- Cantines écossaises : le blog de Martha Payne Neverseconds attire des millions de lecteurs.
- Au fait, avez-vous eu le temps d'écouter ce que Bayrou disait hier sur le numérique à l'école et la réforme du collège?
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