- HORAHabitué du forum
Un an déjà que notre miniss nous a gratifiés de son plus beau rictus et de ces paroles mémorables : "Enfin, ces gens, ce n'est pas l'argent qui les attire, sinon ils ne feraient pas enseignants."
Comme le temps passe vite...
Et en un an, que de prouesses accomplies : ce qui restait du service public d'instruction pour tous démoli au collège, juste après celui de l'école, juste avant celui du lycée, sans oublier celui de l'université, déjà ou bientôt.
Célébrons cet anniversaire, mais avec un petit temps de décalage : le 6 et le 13 décembre ; notre délicate attention sera emballée dans un joli papier cadeau : un bulletin ps barré (celui de Tangleding est particulièrement tout indiqué).
Comme le temps passe vite...
Et en un an, que de prouesses accomplies : ce qui restait du service public d'instruction pour tous démoli au collège, juste après celui de l'école, juste avant celui du lycée, sans oublier celui de l'université, déjà ou bientôt.
Célébrons cet anniversaire, mais avec un petit temps de décalage : le 6 et le 13 décembre ; notre délicate attention sera emballée dans un joli papier cadeau : un bulletin ps barré (celui de Tangleding est particulièrement tout indiqué).
- Pierre-HenriHabitué du forum
Elle ne dit pas "gens", mais "enseignants".
En outre, il faut ajouter que les professeurs, eux-mêmes, sont souvent les premiers à rire d'être sous-payés. Lancez le sujet entre collègues, c'est la grosse poilade garantie. Personnellement, cela ne m'amuse pas du tout d'être à ce point méprisé par la société mais, pour beaucoup de collègues, une paie infamante est garantie de Justesse sociale, un certificat d'appartenance au camp du Bien.
Trois remarques :
a) beaucoup de professeurs sont des pleurnichards misérabilistes. "On est mal payés, c'est vrai, mais il y en a qui meurent de faim, alors on peut pas se plaindre". Avec une mentalité pareille de chiens battus, ils ne risquent pas de relever la tête.
b) la vaste majorité ignorent les salaires qui se pratiquent en entreprise et dans d'autres administrations, à niveau de recrutement et de responsabilité équivalent. Or le refus de savoir, de s'informer, de changer d'horizon, de sortir de sa petite bulle corporatiste, on finit toujours par le payer.
c) j'ai souligné un point qui me parait décisif. Les professeurs ont déjà intégré leur propre déclassement. Quand ils comparent des salaires, ils ne comparent pas avec des cadres recrutés à bac+5, pas avec des responsables, pas avec des salariés chargés de concevoir et de diriger, mais avec des emplois subalternes. Ils sont déjà accepté le fait qu'ils étaient des exécutants.
Alors, incriminons la ministre. Soit. Ca soulage, et elle le mérite. Mais les professeurs, à mon sens, restent les premiers responsables. Les petits salaires sont, avant toute autre chose, le résultat d'un masochisme inhérent à la profession, d'un esprit moutonnier, d'une servitude volontaire.
En outre, il faut ajouter que les professeurs, eux-mêmes, sont souvent les premiers à rire d'être sous-payés. Lancez le sujet entre collègues, c'est la grosse poilade garantie. Personnellement, cela ne m'amuse pas du tout d'être à ce point méprisé par la société mais, pour beaucoup de collègues, une paie infamante est garantie de Justesse sociale, un certificat d'appartenance au camp du Bien.
Trois remarques :
a) beaucoup de professeurs sont des pleurnichards misérabilistes. "On est mal payés, c'est vrai, mais il y en a qui meurent de faim, alors on peut pas se plaindre". Avec une mentalité pareille de chiens battus, ils ne risquent pas de relever la tête.
b) la vaste majorité ignorent les salaires qui se pratiquent en entreprise et dans d'autres administrations, à niveau de recrutement et de responsabilité équivalent. Or le refus de savoir, de s'informer, de changer d'horizon, de sortir de sa petite bulle corporatiste, on finit toujours par le payer.
c) j'ai souligné un point qui me parait décisif. Les professeurs ont déjà intégré leur propre déclassement. Quand ils comparent des salaires, ils ne comparent pas avec des cadres recrutés à bac+5, pas avec des responsables, pas avec des salariés chargés de concevoir et de diriger, mais avec des emplois subalternes. Ils sont déjà accepté le fait qu'ils étaient des exécutants.
Alors, incriminons la ministre. Soit. Ca soulage, et elle le mérite. Mais les professeurs, à mon sens, restent les premiers responsables. Les petits salaires sont, avant toute autre chose, le résultat d'un masochisme inhérent à la profession, d'un esprit moutonnier, d'une servitude volontaire.
- CeladonDemi-dieu
Comment dire, Pierre-Henri ?
- User21714Expert spécialisé
"Les enseignants, c'est pas d'abord l'argent qui les attire, sinon, ils feraient pas enseignant..."
Eh bien, en ce qui me concerne, je le suis devenu d'abord parce qu'il fallait croûter, mme la ministre...
Si j'avais pu vivre pendant presque 40 ans sans aller bosser, je serais resté chez moi.
Bizarrement, depuis 2 mois que je ne mets plus les pieds à l'école, je suis bien plus heureux et détendu.
Sinon, PH, concernant l'idée de servitude volontaire, tu n'as pas tort, il n'y a qu'à lire les proses syndicales de l'UNSA et de la FSU (dans le Primaire notamment) pour en être convaincu: pédagogie à tous les étages, revendications quasi inexistantes.
Eh bien, en ce qui me concerne, je le suis devenu d'abord parce qu'il fallait croûter, mme la ministre...
Si j'avais pu vivre pendant presque 40 ans sans aller bosser, je serais resté chez moi.
Bizarrement, depuis 2 mois que je ne mets plus les pieds à l'école, je suis bien plus heureux et détendu.
Sinon, PH, concernant l'idée de servitude volontaire, tu n'as pas tort, il n'y a qu'à lire les proses syndicales de l'UNSA et de la FSU (dans le Primaire notamment) pour en être convaincu: pédagogie à tous les étages, revendications quasi inexistantes.
- e-WandererGrand sage
Eh oui… J'avais été effaré, en débarquant jeune MCF, d'entendre une discussion concernant la rémunération de l'encadrement des mémoires de master. Il était question d'une royale obole d'1/2h équivalent TD par master encadré. Une collègue (une vieille PU tout en haut de l'échelle, naturellement) avait glapi que c'était scandaleux, et que les étudiants penseraient qu'on fait ça pour l'argent.
Alors après, ce n'est pas la peine de venir jalouser le salaire des profs de prépa.
Alors après, ce n'est pas la peine de venir jalouser le salaire des profs de prépa.
- Pierre-HenriHabitué du forum
C'est d'autant plus remarquable, sinon stupéfiant, qu'il y a une grave pénurie de recrutements, tant en quantité qu'en qualité. Dans une telle situation, qui nous met dans une position de force inespérée, quel autre corps de métier accepterait de se soumettre ? Nous avons la plus puissante des cartes en main, et nous refusons de la jouer.
- HORAHabitué du forum
Pierre-Henri a écrit:Elle ne dit pas "gens", mais "enseignants".
Ah ben mince. J'ai repris la transcription d'un article de Brighelli et je n'ai pas eu le courage d'écouter à nouveau la voix de la ministre pour vérifier, alors même que j'inflige à tout le forum la vidéo you tube : oui, je suis moutonne ET cruelle !
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-derriere-le-sourire-de-najat-vallaud-belkacem-27-10-2014-1875966_1886.php
Sorry, sorry. Si les modos veulent rectifier le titre, pas de souci.
- User5899Demi-dieu
On ne saurait mieux dire, sinon, peut-être, en ajoutant que de plus en plus nombreux sont les professeurs très conscients qu'ils ont un niveau plus faible, en langue française notamment, mais on pourrait ne pas se limiter à ce point, que n'importe quel artisan titulaire il y a cinquante ans du certificat d'études primaires. Difficile de jouer à se la péter à ce compte-là.Pierre-Henri a écrit:Elle ne dit pas "gens", mais "enseignants".
En outre, il faut ajouter que les professeurs, eux-mêmes, sont souvent les premiers à rire d'être sous-payés. Lancez le sujet entre collègues, c'est la grosse poilade garantie. Personnellement, cela ne m'amuse pas du tout d'être à ce point méprisé par la société mais, pour beaucoup de collègues, une paie infamante est garantie de Justesse sociale, un certificat d'appartenance au camp du Bien.
Trois remarques :
a) beaucoup de professeurs sont des pleurnichards misérabilistes. "On est mal payés, c'est vrai, mais il y en a qui meurent de faim, alors on peut pas se plaindre". Avec une mentalité pareille de chiens battus, ils ne risquent pas de relever la tête.
b) la vaste majorité ignorent les salaires qui se pratiquent en entreprise et dans d'autres administrations, à niveau de recrutement et de responsabilité équivalent. Or le refus de savoir, de s'informer, de changer d'horizon, de sortir de sa petite bulle corporatiste, on finit toujours par le payer.
c) j'ai souligné un point qui me parait décisif. Les professeurs ont déjà intégré leur propre déclassement. Quand ils comparent des salaires, ils ne comparent pas avec des cadres recrutés à bac+5, pas avec des responsables, pas avec des salariés chargés de concevoir et de diriger, mais avec des emplois subalternes. Ils sont déjà accepté le fait qu'ils étaient des exécutants.
Alors, incriminons la ministre. Soit. Ca soulage, et elle le mérite. Mais les professeurs, à mon sens, restent les premiers responsables. Les petits salaires sont, avant toute autre chose, le résultat d'un masochisme inhérent à la profession, d'un esprit moutonnier, d'une servitude volontaire.
- Spoiler:
Et ne parlons pas de ceux qui ignorent jusqu'au nom de Michel Zink
Prenons plutôt des heures supPierre-Henri a écrit:C'est d'autant plus remarquable, sinon stupéfiant, qu'il y a une grave pénurie de recrutements, tant en quantité qu'en qualité. Dans une telle situation, qui nous met dans une position de force inespérée, quel autre corps de métier accepterait de se soumettre ? Nous avons la plus puissante des cartes en main, et nous refusons de la jouer.
- User21929Expert
Je ne suis d'aucun mouvement de grève E.N. depuis 2003 car aucun ne revendique la perte du pouvoir d'achat. C'est soi disant indécent car il y a des gens (moi j'ose :lol: ) qui gagnent beaucoup moins. Ninportekoi !
De mon coté j'en fais de moins en moins ou plutôt j'en fais pour ce que je suis rémunéré, soit 25% de moins qu'en début de ma carrière.
Toujours pas de révolte en vue ? Bon, je retourne dans mon jardin.
De mon coté j'en fais de moins en moins ou plutôt j'en fais pour ce que je suis rémunéré, soit 25% de moins qu'en début de ma carrière.
Toujours pas de révolte en vue ? Bon, je retourne dans mon jardin.
- JaneMonarque
Les enseignants ne faisaient pas ce métier pour l'argent. Soit. Pourquoi le faisaient-ils, alors ?Pour le bonheur d'enseigner, de transmettre, pour l'amour du savoir ? Dommage, parce qu'après sa réforme, il ne leur reste même pas ça. Alors, on fait quoi ? On supprime cette zorcharte de réforme, ou on nous augmente, ou les deux ? Ah, ben non, ni l'un ni l'autre
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- Pierre-HenriHabitué du forum
La stratégie des chefs est toute trouvée : exercer des pressions psychologiques, de subtiles brimades qui visent à nous culpabiliser -- à nous faire passer pour des égoïstes, des réactionnaires, des aigris, des vieux schnocks, des bourreaux d'enfants...
Il faut relire Césaire ou Franz Fanon, afin de voir comment un groupe social soumis à l'injustice, aussi arbitraire soit-elle, finit par intégrer lui-même les critères de cette injustice.
Il faut relire Césaire ou Franz Fanon, afin de voir comment un groupe social soumis à l'injustice, aussi arbitraire soit-elle, finit par intégrer lui-même les critères de cette injustice.
- stenchMonarque
Je suis en pleine lecture du Premier cercle de Soljenitsyne. C'est effrayant de voir des passages entiers parlant de l'éducation sous Staline qui ressemblent de plus en plus à ce qu'on vit aujourd'hui. Je dois partir mais je vous copierai ces passages ce soir.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- JPhMMDemi-dieu
Par expérience :
- Demander ne changera rien, ils (de tous bords) sont sourds ;
- Manifester ne changera rien, ils s'en battent le coquillard ;
- En parler ne changera rien, ils ricanent comme elle ;
- Râler ne changera rien, ils nous méprisent.
Alors quoi ? ne pas voter pour eux ? certes, mais alors les autres arrivent au pouvoir, et ils sont pareils. Alors quoi ?
- Demander ne changera rien, ils (de tous bords) sont sourds ;
- Manifester ne changera rien, ils s'en battent le coquillard ;
- En parler ne changera rien, ils ricanent comme elle ;
- Râler ne changera rien, ils nous méprisent.
Alors quoi ? ne pas voter pour eux ? certes, mais alors les autres arrivent au pouvoir, et ils sont pareils. Alors quoi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Exact. Et ils sont soutenus par l'appareil médiatique qui fonctionne par algorithmes et nous ressert périodiquement le scandale des privilèges catégoriels des fonctionnaires, participant ainsi de la désinformation de la population et de la culpabilisation des travailleurs visés. Le système est verrouillé et les gardiens de verrous sont grassement payés. Les enseignants sont heureux de garder gratos.
- User21714Expert spécialisé
JPhMM a écrit:Par expérience :
- Demander ne changera rien, ils (de tous bords) sont sourds ;
- Manifester ne changera rien, ils s'en battent le coquillard ;
- En parler ne changera rien, ils ricanent comme elle ;
- Râler ne changera rien, ils nous méprisent.
Alors quoi ? ne pas voter pour eux ? certes, mais alors les autres sont au pouvoir, et ils sont pareils. Alors quoi ?
Attendre la mort en se balançant lentement d'avant en arrière?
- JPhMMDemi-dieu
Alors fut marqué par eux au frontispice de cette belle maison : « Toi qui entre ici abandonne toute espérance. »Celadon a écrit:Exact. Et ils sont soutenus par l'appareil médiatique qui fonctionne par algorithmes et nous ressert périodiquement le scandale des privilèges catégoriels des fonctionnaires, participant ainsi de la désinformation de la population et de la culpabilisation des travailleurs visés. Le système est verrouillé et les gardiens de verrous sont grassement payés. Les enseignants sont heureux de garder gratos.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- amalricuNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Exact. Et ils sont soutenus par l'appareil médiatique qui fonctionne par algorithmes et nous ressert périodiquement le scandale des privilèges catégoriels des fonctionnaires, participant ainsi de la désinformation de la population et de la culpabilisation des travailleurs visés. Le système est verrouillé et les gardiens de verrous sont grassement payés. Les enseignants sont heureux de garder gratos.
Ca me fait penser à une phrase de Bruce Toussaint goguenard, qui annonçait la fin de son émission sur Canal début juin, avant de partir en vacances, en se vantant de bosser contrairement à d'autres....
Pour moi, c'est très clair....torpillage électoral du PS coute que coûte...ils comprennent que les baffes. Attendre quoi que ce soit de ces rentiers électoraux qui nous tondent la laine sur le dos (taxes, impôts, prélèvements) tout en bazardant nos conditions de travail avec un brin de condescendance....GAME OVER !!
- JPhMMDemi-dieu
Thierry30 a écrit:JPhMM a écrit:Par expérience :
- Demander ne changera rien, ils (de tous bords) sont sourds ;
- Manifester ne changera rien, ils s'en battent le coquillard ;
- En parler ne changera rien, ils ricanent comme elle ;
- Râler ne changera rien, ils nous méprisent.
Alors quoi ? ne pas voter pour eux ? certes, mais alors les autres sont au pouvoir, et ils sont pareils. Alors quoi ?
Attendre la mort en se balançant lentement d'avant en arrière?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Le temps utilisé ne convient pas, JPh. Le présent conviendrait mieux que le PS, ça n'a pas toujours été comme ça.
- JPhMMDemi-dieu
Sauf que le présent est au PS.Celadon a écrit:Le temps utilisé ne convient pas, JPh. Le présent conviendrait mieux que le PS, ça n'a pas toujours été comme ça.
Jusqu'aux régionale, au moins encore un peu.
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- CeladonDemi-dieu
Faudrait pas jouer avec ce sigle polysémique...
- JPhMMDemi-dieu
Oui, c'est marrant ce principe cosmique : plus un gardien de verrou est grassement payé, plus il aime savoir que le salaire des autres est maigre.Celadon a écrit:Exact. Et ils sont soutenus par l'appareil médiatique qui fonctionne par algorithmes et nous ressert périodiquement le scandale des privilèges catégoriels des fonctionnaires, participant ainsi de la désinformation de la population et de la culpabilisation des travailleurs visés. Le système est verrouillé et les gardiens de verrous sont grassement payés. Les enseignants sont heureux de garder gratos.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Et plus il s'y emploie, dans son champ de compétence.
- JPhMMDemi-dieu
La moëlle épinière de l'exercice du pouvoir, depuis Denys le Jeune jusqu'à Najat Vallaud-Belkacem, n'a pas changé d'un iota (expression bientôt désuète grâce à elle) : "tout pour moi rien pour les autres".
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ParaffinNiveau 9
stench a écrit:Je suis en pleine lecture du Premier cercle de Soljenitsyne. C'est effrayant de voir des passages entiers parlant de l'éducation sous Staline qui ressemblent de plus en plus à ce qu'on vit aujourd'hui. Je dois partir mais je vous copierai ces passages ce soir.
Ça, c'est très gentil. Merci pour cette belle intention!
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