- User20401Vénérable
C'est ce que je dis… Ramanjuan donnait un prix au kg (25euros le kilo pur le reblochon) et Verdurette répondait sur un prix à la pièce (?). bref, peu importe, c'est HS. Mais bon, faut quand même comparer ce qui est comparable.Daphné a écrit:Cicyle a écrit:Ramanujan donnait le prix au kg. Même par ici où les fromages viennent du producteur, on ne trouve aucun fromage à 5euros le kilo. Je ne suis pas dans une région de reblochon, certes, mais je doute qu'il soit à 5euros le kilo à la ferme.Verdurette a écrit:Le reblochon à 5 € à la ferme prend donc 10 € en remontant à la capitale, et encore 10 € en traversant les océans.
C'est clair que les amateurs de fromage sont pénalisés outre-mer. Je me souviens encore des camemberts en boite métallique de l'armée à Tahiti... (je n'étais pas encore enseignante, à l'époque). Où la vie était très chère aussi.
En revanche il me semble (mais c'était en 1986) que les profs avaient une sorte de "bon administratif" pour avoir un billet d'avion à un prix décent, une fois par an ou tous les deux ans ? Mais je n'en suis pas sûre.
Ceci dit, je suis totalement d'accord avec les propos d'Aphrodissia
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
- Isis39Enchanteur
Daphné a écrit:Cicyle a écrit:Ramanujan donnait le prix au kg. Même par ici où les fromages viennent du producteur, on ne trouve aucun fromage à 5euros le kilo. Je ne suis pas dans une région de reblochon, certes, mais je doute qu'il soit à 5euros le kilo à la ferme.Verdurette a écrit:Le reblochon à 5 € à la ferme prend donc 10 € en remontant à la capitale, et encore 10 € en traversant les océans.
C'est clair que les amateurs de fromage sont pénalisés outre-mer. Je me souviens encore des camemberts en boite métallique de l'armée à Tahiti... (je n'étais pas encore enseignante, à l'époque). Où la vie était très chère aussi.
En revanche il me semble (mais c'était en 1986) que les profs avaient une sorte de "bon administratif" pour avoir un billet d'avion à un prix décent, une fois par an ou tous les deux ans ? Mais je n'en suis pas sûre.
Ceci dit, je suis totalement d'accord avec les propos d'Aphrodissia
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
En fruitière dans le Haut Jura on en trouve à 11-12 €.
- LefterisEsprit sacré
Voilà, c'était l'esprit de l'indemnité de résidence à l'origine, comme de toutes les indemnités variables : tenir compte des contraintes locales, des spécificités de certaines missions. Mais la non-réévaluation de l'indemnité de résidence amène à la situation ridicule que tu décris, à savoir que pour la plupart des agents, ça ne fait pas plus de 100€ supplémentaire par mois, maximum, à Paris ou RP. Il serait facile de calculer l'indice de cherté du logement, le prix moyen du m² dans la ville de résidence administrative.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?VicomteDeValmont a écrit:Le vrai scandale ce n'est pas la sur-rémunération en DOM-TOM mais qu'il n'y ait pas la même chose pour l'Île-de-France où l'immobilier grève pratiquement la moitié du traitement.
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DaphnéDemi-dieu
Isis39 a écrit:Daphné a écrit:Cicyle a écrit:Ramanujan donnait le prix au kg. Même par ici où les fromages viennent du producteur, on ne trouve aucun fromage à 5euros le kilo. Je ne suis pas dans une région de reblochon, certes, mais je doute qu'il soit à 5euros le kilo à la ferme.Verdurette a écrit:Le reblochon à 5 € à la ferme prend donc 10 € en remontant à la capitale, et encore 10 € en traversant les océans.
C'est clair que les amateurs de fromage sont pénalisés outre-mer. Je me souviens encore des camemberts en boite métallique de l'armée à Tahiti... (je n'étais pas encore enseignante, à l'époque). Où la vie était très chère aussi.
En revanche il me semble (mais c'était en 1986) que les profs avaient une sorte de "bon administratif" pour avoir un billet d'avion à un prix décent, une fois par an ou tous les deux ans ? Mais je n'en suis pas sûre.
Ceci dit, je suis totalement d'accord avec les propos d'Aphrodissia
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
En fruitière dans le Haut Jura on en trouve à 11-12 €.
Oui mais il faut aller jusque dans le Jura :lol:
Du Comté à 12/13 euros j'en trouve aussi ici, mais c'est du 6 mois d'affinage, je préfère le 18/24 mois et là c'est nettement plus cher.
- DaphnéDemi-dieu
J'avoue ne pas avoir calculé le prix au Kg d'un camenbert ou d'un reblochon... mais le fromage reste un produit cher en métropole aussi, souvent même plus que la viande.Cicyle a écrit:C'est ce que je dis… Ramanjuan donnait un prix au kg (25euros le kilo pur le reblochon) et Verdurette répondait sur un prix à la pièce (?). bref, peu importe, c'est HS. Mais bon, faut quand même comparer ce qui est comparable.Daphné a écrit:Cicyle a écrit:Ramanujan donnait le prix au kg. Même par ici où les fromages viennent du producteur, on ne trouve aucun fromage à 5euros le kilo. Je ne suis pas dans une région de reblochon, certes, mais je doute qu'il soit à 5euros le kilo à la ferme.Verdurette a écrit:Le reblochon à 5 € à la ferme prend donc 10 € en remontant à la capitale, et encore 10 € en traversant les océans.
C'est clair que les amateurs de fromage sont pénalisés outre-mer. Je me souviens encore des camemberts en boite métallique de l'armée à Tahiti... (je n'étais pas encore enseignante, à l'époque). Où la vie était très chère aussi.
En revanche il me semble (mais c'était en 1986) que les profs avaient une sorte de "bon administratif" pour avoir un billet d'avion à un prix décent, une fois par an ou tous les deux ans ? Mais je n'en suis pas sûre.
Ceci dit, je suis totalement d'accord avec les propos d'Aphrodissia
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
- JPhMMDemi-dieu
C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?VicomteDeValmont a écrit:Le vrai scandale ce n'est pas la sur-rémunération en DOM-TOM mais qu'il n'y ait pas la même chose pour l'Île-de-France où l'immobilier grève pratiquement la moitié du traitement.
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DaphnéDemi-dieu
Il faudrait tenir compte du prix du logement, et du climat ! Ici la facture de chauffage n'est pas la même que sur la Côte !Lefteris a écrit:Voilà, c'était l'esprit de l'indemnité de résidence à l'origine, comme de toutes les indemnités variables : tenir compte des contraintes locales, des spécificités de certaines missions. Mais la non-réévaluation de l'indemnité de résidence amène à la situation ridicule que tu décris, à savoir que pour la plupart des agents, ça ne fait pas plus de 100€ supplémentaire par mois, maximum, à Paris ou RP. Il serait facile de calculer l'indice de cherté du logement, le prix moyen du m² dans la ville de résidence administrative.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?VicomteDeValmont a écrit:Le vrai scandale ce n'est pas la sur-rémunération en DOM-TOM mais qu'il n'y ait pas la même chose pour l'Île-de-France où l'immobilier grève pratiquement la moitié du traitement.
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
JPhMM a écrit:C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?VicomteDeValmont a écrit:Le vrai scandale ce n'est pas la sur-rémunération en DOM-TOM mais qu'il n'y ait pas la même chose pour l'Île-de-France où l'immobilier grève pratiquement la moitié du traitement.
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Isis39Enchanteur
Daphné a écrit:Isis39 a écrit:Daphné a écrit:Cicyle a écrit:
Ramanujan donnait le prix au kg. Même par ici où les fromages viennent du producteur, on ne trouve aucun fromage à 5euros le kilo. Je ne suis pas dans une région de reblochon, certes, mais je doute qu'il soit à 5euros le kilo à la ferme.
Ceci dit, je suis totalement d'accord avec les propos d'Aphrodissia
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
En fruitière dans le Haut Jura on en trouve à 11-12 €.
Oui mais il faut aller jusque dans le Jura :lol:
Du Comté à 12/13 euros j'en trouve aussi ici, mais c'est du 6 mois d'affinage, je préfère le 18/24 mois et là c'est nettement plus cher.
De l'avantage d'habiter un coin paumé... on trouve aussi des fromages fermiers sans appellation mais très bons et pas très chers.
- DaphnéDemi-dieu
Bien d'accord avec çaIsis39 a écrit:Daphné a écrit:Isis39 a écrit:Daphné a écrit:
Ah bon ?
Ici le fromage à 5euros le kilo, connais pas.
Un Comté - local - ou un autre fromage de même type vendu au poids est à 13 euros minimum et bien davantage selon le degré d'affinage, on arrive à 23/24 euros le kilo, et ça en grande surface, chez un crémier affineur c'est encore davantage.
En fruitière dans le Haut Jura on en trouve à 11-12 €.
Oui mais il faut aller jusque dans le Jura :lol:
Du Comté à 12/13 euros j'en trouve aussi ici, mais c'est du 6 mois d'affinage, je préfère le 18/24 mois et là c'est nettement plus cher.
De l'avantage d'habiter un coin paumé... on trouve aussi des fromages fermiers sans appellation mais très bons et pas très chers.
- DaphnéDemi-dieu
Et c'est facile à faire : une grosse COM cotée avec univerités hôpitaux....n'a évidemment pas les mêmes prix qu'une COM rurale isolée dans le même département. Ça tombe sous le sens.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:
Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
- User21929Expert
En tout cas, môa, il n'y a plus que l'argent qui me fait venir, car le plaisir et la motivation ont fortement baissé au fil des réformes alakon !
- Dr RaynalHabitué du forum
Pour la RP, on pourrait en venir à proposer des appartements de fonction gratuits (et bien situés) aux professeurs... Après tout, l'état dispose d'un vaste parc immobilier souvent sous employé et mal entretenu. Ce serait là une occasion de le réhabiliter (et de faire bosser quelques entreprises).
Après tout, il y eut une époque où c'était la règle pour les "instituteurs" d'alors.
Après tout, il y eut une époque où c'était la règle pour les "instituteurs" d'alors.
- pseudo-intelloSage
Lefteris a écrit: on voit dans le rapport FP 2016 (accessible sur internet, mais 600 pages hein...) que les traitements des enseignants sont en moyenne (et ça prend en compte tous les corps) au niveau de la catégorie B, même un peu moins si ma mémoire est bonne.
Il ne faut pas s'étonner si les jeunes, mieux informés qu'on ne le croit, fuient ces concours, et si même des collègues en exercice passent même des concours de catégorie B.
[...]
Évidemment, qui viendrait bosser sans paie ? En fait, il aurait fallu dire que l'on ne travaille pas "que pour l'argent". On travaille pour gagner sa vie, on choisit un compromis entre le traitement, l'intérêt du métier, ce que l'on considère comme des avantages ou compensation divers. J'ai aussi raisonné comme ça en changeant de boulot , mettant dans la balance l'intérêt un traitement moindre de ma matière (perdu sur ce coup, avec leur quasi disparition), la liberté, la mutation automatique près de chez moi, et prenant le pari risqué d'évoluer par l'agreg.
Ce qui s'est produit avec le métier d'enseignant, et qui explique la désaffection des concours, et le désamour de ceux qui y sont, c'est la dégradation progressive du traitement par rapport à d'autres professions (qui ne sont pourtant pas des privilégiées), cette dégradation matérielle n'étant pas ou plus compensée par une qualité de travail et de vie meilleure. Au contraire il y a simultanément dégradation de la qualité du travail (plus de classes, plus d'injonctions, postes partagés pour beaucoup), perte de temps libre (réunionnite, projets imposés) , rapports humains de plus en plus tendus (élèves, parents, collègues, administration), annonces et mesures anxiogènes prises chaque année, etc.
Le processus semble irréversible désormais ,puisqu'on ne peut pas aller chercher de force des étudiants pour les amener à être enseignants.
Lefteris a tout dit. Entre un enseignement de qualité et des économies à court-terme, nos gouvernements successifs ont choisi.
Mes parents, qui avaient un petit salaire (surtout ma mère) mais un bon CE ont pu nous faire partir en vacances deux fois par an, dont une fois au ski, chaque année.
Ils nous ont soutenues pour nos études, persuadés qu'en étant enseignantes, on aurait un boulot intéressant et bien payé (sans être riches non plus , mais, disons, aisées), et avec pas mal de temps libre parce que la vie c'est pas que le boulot.
L'intérêt du métier est là, au demeurant, sauf que plus les réformes passent et sapent tout, et plus il est mis à mal.
Le salaire ? Il est plus élevé que mes parents, mais l'EN ne possède pas de centre de vacances pour partir à bas coût (et ne file pas de 13e mois, etc).
Le temps libre est grignoté tout doucement (les grandes vacances ont bien perdu une semaine depuis mon enfance, mes profs ne remplissaient pas de LSUN, ne devaient pas se prendre la tête sur des puzzles géants pour bosser en séquence et insérer à leur progression tous les points du programme en les reliant au contenu des textes étudiés en classe), corrigeaient le copies plus vite, surtout les rédacs, parce qu'il n'y avait pas une faute tous les trois mots - et pour certaines copies, c'est largement pire - viraient des élèves de cours pour des motifs beaucoup moins grave que maintenant (et n'en viraient pas tant que ça, parce que le niveau d'incivilité n'était globalement pas le même et je dis "globalement", car on a vu sur un autre fil qu'apparemment, dans le détail, ça dépend) et j'en passe.
Je préserve donc mon temps libre comme je peux, parce que c'est un des seuls points sur lequel j'ai un peu de prise.
Je déconseillerai vivement à mes enfants d'entrer dans l'EN, sauf, à la rigueur, s'ils sont brillants au point de ne pas s'inquiéter pour leur agreg (si ça existe encore).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Dr Raynal a écrit:Pour la RP, on pourrait en venir à proposer des appartements de fonction gratuits (et bien situés) aux professeurs... Après tout, l'état dispose d'un vaste parc immobilier souvent sous employé et mal entretenu. Ce serait là une occasion de le réhabiliter (et de faire bosser quelques entreprises).
Après tout, il y eut une époque où c'était la règle pour les "instituteurs" d'alors.
Euh, non merci, je préfère qu'on me paye et choisir mon appart.
Je suis désolée, on ne choisit déjà pas sa région, alors qu'on nous donne au moins les moyens de bien se loger, et d'acheter si on en a envie.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- JPhMMDemi-dieu
Tout à fait.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:
Faudrait-il ajuster le traitement au loyer moyen local ? avec quel niveau de précision ?
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
Après, s'il faut prendre en compte le climat et le prix du reblochon, le système risque d'être un tantinet compliqué.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
S'ils nous refourguent les apparts de fonction des gendarmes, je suis moyennement pour, pour parler poliment.Fires of Pompeii a écrit:Dr Raynal a écrit:Pour la RP, on pourrait en venir à proposer des appartements de fonction gratuits (et bien situés) aux professeurs... Après tout, l'état dispose d'un vaste parc immobilier souvent sous employé et mal entretenu. Ce serait là une occasion de le réhabiliter (et de faire bosser quelques entreprises).
Après tout, il y eut une époque où c'était la règle pour les "instituteurs" d'alors.
Euh, non merci, je préfère qu'on me paye et choisir mon appart.
Je suis désolée, on ne choisit déjà pas sa région, alors qu'on nous donne au moins les moyens de bien se loger, et d'acheter si on en a envie.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mafalda16Modérateur
JPhMM a écrit:Tout à fait.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.Fires of Pompeii a écrit:
Pas le traitement entier, mais avoir une indemnité de résidence qui prenne en charge réellement au moins une large partie du surcoût que représente le logement ici.
Je touche 75 euros de plus en vivant ici qu'en vivant au fond de la Creuse, ça laisse songeur quand même.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
Après, s'il faut prendre en compte le climat et le prix du reblochon, le système risque d'être un tantinet compliqué.
Meuh non, penses tu !
Pis entre ceux du nord qui sont ravis de leur climat de barbares, ceux du nord qui ne supportent pas d'être trempés jusqu'aux os 9 mois par an, faudra penser à prendre en compte les différences de perceptions.
- LefterisEsprit sacré
J'ai saboté la ponctuation en tapant vite, mais tu as compris.pseudo-intello a écrit:Lefteris a écrit: on voit dans le rapport FP 2016 (accessible sur internet, mais 600 pages hein...) que les traitements des enseignants sont en moyenne (et ça prend en compte tous les corps) au niveau de la catégorie B, même un peu moins si ma mémoire est bonne.
Il ne faut pas s'étonner si les jeunes, mieux informés qu'on ne le croit, fuient ces concours, et si même des collègues en exercice passent même des concours de catégorie B.
[...]
Évidemment, qui viendrait bosser sans paie ? En fait, il aurait fallu dire que l'on ne travaille pas "que pour l'argent". On travaille pour gagner sa vie, on choisit un compromis entre le traitement, l'intérêt du métier, ce que l'on considère comme des avantages ou compensation divers. J'ai aussi raisonné comme ça en changeant de boulot , mettant dans la balance l'intérêt un traitement moindre de ma matière (perdu sur ce coup, avec leur quasi disparition), la liberté, la mutation automatique près de chez moi, et prenant le pari risqué d'évoluer par l'agreg.
Ce qui s'est produit avec le métier d'enseignant, et qui explique la désaffection des concours, et le désamour de ceux qui y sont, c'est la dégradation progressive du traitement par rapport à d'autres professions (qui ne sont pourtant pas des privilégiées), cette dégradation matérielle n'étant pas ou plus compensée par une qualité de travail et de vie meilleure. Au contraire il y a simultanément dégradation de la qualité du travail (plus de classes, plus d'injonctions, postes partagés pour beaucoup), perte de temps libre (réunionnite, projets imposés) , rapports humains de plus en plus tendus (élèves, parents, collègues, administration), annonces et mesures anxiogènes prises chaque année, etc.
Le processus semble irréversible désormais ,puisqu'on ne peut pas aller chercher de force des étudiants pour les amener à être enseignants.
Lefteris a tout dit. Entre un enseignement de qualité et des économies à court-terme, nos gouvernements successifs ont choisi.
Mes parents, qui avaient un petit salaire (surtout ma mère) mais un bon CE ont pu nous faire partir en vacances deux fois par an, dont une fois au ski, chaque année.
Ils nous ont soutenues pour nos études, persuadés qu'en étant enseignants, on aurait un boulot intéressant et bien payée (sans être riches non plus , mais, disons, aisées), et avec pas mal de temps libre parce que la vie c'est pas que le boulot.
L'intérêt du métier est là, au demeurant, sauf que plus les réformes passent et sapent tout, et plus il est mis à mal.
Le salaire ? Il est plus élevé que mes parents, mes l'EN ne possède ps de centre de vacances pour partir à bas coût (et ne file pas de 13e mois, etc).
Le temps libre est grignoté tout doucement (les grandes vacances ont bien perdu une semaine depuis mon enfance, mes profs ne remplissaient pas de LSUN, ne devaient pas se prendre la tête sur des puzzles géants pour bosser en séquence et insérer à leur progression tous les points du programme en les reliant au contenu des textes étudiés en classe), corrigeaient le copies plus vite, surtout les rédacs, parce qu'il n'y avait pas une faute tous les trois mots - et pour certaines copies, c'est largement pire - viraient des élèves de cours pour des motifs beaucoup moins grave que maintenant (et n'en viraient pas tant que ça, parce que le niveau d'incivilité n'était globalement pas le même et je dis "globalement", car on a vu sur un autre fil qu'apparemment, dans le détail, ça dépend) et j'en passe.
Je préserve donc mon emps libre comme je peux, parce que c'est un des seuls points sur lequel j'ai un peu de prise.
Je déconseillerai vivement à mes enfants d'entrer dans l'EN, sauf, à la rigueur, s'ils sont brillants au point de ne pas s'inquiéter pour leur agreg.
Pour l'agreg, je suis au regret de dire que même ça , c'est un pis-aller pour des gens déjà pris dans la nasse, plus un but. Aujourd'hui, je préfère bien entendu être agrégé que certifié, mais je préfèrerais encore être ni l'un, ni l'autre et ne pas avoir fait cette bourde (mais je ne pouvais pas prévoir l'avenir). D'ailleurs, plein de normaliens ne passent plus l'agreg, ou démissionnent vite, et chose inouïe, on commence à voir des agregs boudées, avec postes non pourvus, dans les secteurs où l'on peut mieux faire (au hasard, en maths...). Il faut bosser comme un malade pour une issue hypothétique, et pour un vrai externe, c'est 6 ans minimum de perdu pour la carrière, la retraite. Il vaut mieux être "vrai" cadre A ailleurs, et d'ailleurs on commence à voir des agrégés partir , aux IRA, aux finances, dans la police, et les prépas de concours genre IPAG se remplissent bien mieux que les prépas agreg... Les jeunes ne sont pas si mal informés que ça, par effet probable de la crise, ils sont plus vigilants avant de se lancer. Quand on essaie de faire le chemin inverse on se fait refouler (trop âgé, trop d'indice, pas asse ceci ou cela) : mensonges sur la "mobilité", dont on veut en effet qu'elle soit imposée et non choisie.
Je ne parle même pas des collègues auxquels on refuse le détachement, la disponibilité, voire même la démission. Cette situation est extrêmement éloquente.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User20401Vénérable
Et il faut penser à compenser le choc psychologique lié à l'usage de l'expression "pain au chocolat" au lieu du vrai nom "chocolatine".mafalda16 a écrit:JPhMM a écrit:Tout à fait.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:
C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
Après, s'il faut prendre en compte le climat et le prix du reblochon, le système risque d'être un tantinet compliqué.
Meuh non, penses tu !
Pis entre ceux du nord qui sont ravis de leur climat de barbares, ceux du nord qui ne supportent pas d'être trempés jusqu'aux os 9 mois par an, faudra penser à prendre en compte les différences de perceptions.
:labas:
- JPhMMDemi-dieu
mafalda16 a écrit:JPhMM a écrit:Tout à fait.Fires of Pompeii a écrit:JPhMM a écrit:
C'est où ici ? D'où ma question sur la précision. Parce que les loyers moyens dans ma région, dans mon département et dans ma commune sont TRÈS différents, par exemple.
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
Après, s'il faut prendre en compte le climat et le prix du reblochon, le système risque d'être un tantinet compliqué.
Meuh non, penses tu !
Pis entre ceux du nord qui sont ravis de leur climat de barbares, ceux du nord qui ne supportent pas d'être trempés jusqu'aux os 9 mois par an, faudra penser à prendre en compte les différences de perceptions.
Cicyle a écrit:Et il faut penser à compenser le choc psychologique lié à l'usage de l'expression "pain au chocolat" au lieu du vrai nom "chocolatine".mafalda16 a écrit:JPhMM a écrit:Tout à fait.Fires of Pompeii a écrit:
Ça ne peut pas en effet être une simple différence selon les régions ou les départements. Mais il faudrait attribuer une sorte de "cote" à chaque commune, et, en suivant cette cote, là on aurait quelque chose d'assez intéressant et logique.
Après, s'il faut prendre en compte le climat et le prix du reblochon, le système risque d'être un tantinet compliqué.
Meuh non, penses tu !
Pis entre ceux du nord qui sont ravis de leur climat de barbares, ceux du nord qui ne supportent pas d'être trempés jusqu'aux os 9 mois par an, faudra penser à prendre en compte les différences de perceptions.
:labas:
Vous oubliez ceux qui doivent prendre la voiture pour aller travailler, ceux qui prennent les transports en commun, ceux qui vont en vélo, ceux qui vont à pied.
Cela crée des inégalités de coût insupportables.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- mafalda16Modérateur
Et ceux qui mangent à la cantine, ceux qui se paient le luxe de rentrer chez eux, ceux qui mangent du quinoa bio en sachet en sdp, les TZR sur trois bahuts qui n'ont pas le temps de manger...
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- JPhMMDemi-dieu
Oui, aussi.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- pseudo-intelloSage
Lefteris a écrit:J'ai saboté la ponctuation en tapant vite, mais tu as compris.
Pour l'agreg, je suis au regret de dire que même ça , c'est un pis-aller pour des gens déjà pris dans la nasse, plus un but. Aujourd'hui, je préfère bien entendu être agrégé que certifié, mais je préfèrerais encore être ni l'un, ni l'autre et ne pas avoir fait cette bourde (mais je ne pouvais pas prévoir l'avenir). D'ailleurs, plein de normaliens ne passent plus l'agreg, ou démissionnent vite, et chose inouïe, on commence à voir des agregs boudées, avec postes non pourvus, dans les secteurs où l'on peut mieux faire (au hasard, en maths...). Il faut bosser comme un malade pour une issue hypothétique, et pour un vrai externe, c'est 6 ans minimum de perdu pour la carrière, la retraite. Il vaut mieux être "vrai" cadre A ailleurs, et d'ailleurs on commence à voir des agrégés partir , aux IRA, aux finances, dans la police, et les prépas de concours genre IPAG se remplissent bien mieux que les prépas agreg... Les jeunes ne sont pas si mal informés que ça, par effet probable de la crise, ils sont plus vigilants avant de se lancer. Quand on essaie de faire le chemin inverse on se fait refouler (trop âgé, trop d'indice, pas asse ceci ou cela) : mensonges sur la "mobilité", dont on veut en effet qu'elle soit imposée et non choisie.
Je ne parle même pas des collègues auxquels on refuse le détachement, la disponibilité, voire même la démission. Cette situation est extrêmement éloquente.
Ouais, mais personnellement j'aime les vacances et la possibilité d'organiser mon temps de travail comme je le souhaite (en dehors des heures de cours).
Je suis à 80% actuellement, et après, c'est en fonction des critères de chacun, mais si j'avais un salaire d'agrégé (salaire plein pour les quinze heures) pour faire les quinze heures, par rapport à mes priorités à moi, j'y trouverais mon compte.
Voire je me mettrais à 80% ; ça me ferait douze heures / semaine, et je serais tout de même mieux payée qu’aujourd’hui. :blague:
- AphrodissiaMonarque
A chaque fois que j'en vois, j'ai peur qu'ils ne se transforment en poulets.mafalda16 a écrit:Et ceux qui mangent à la cantine, ceux qui se paient le luxe de rentrer chez eux, ceux qui mangent du quinoa bio en sachet en sdp, les TZR sur trois bahuts qui n'ont pas le temps de manger...
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- JPhMMDemi-dieu
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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