- AphrodissiaMonarque
Elyas a écrit:
C'est une vision très négative des textes (mais comme ils sont mal écrits, une telle lecture est sans doute possible) avec toujours cet argument qu'AP = vol des disciplines (mais c'est un élément de clivage entre pro et anti, on est bien d'accord).
Ce qu'on t'a vendu, c'est refaire l'AP comme avant... en privilégiant le français et les maths. Bref, on refait comme avant alors que l'AP a changé. Le problème est qu'on a gardé le même nom pour deux dispositifs différents ce qui entretient la confusion et les vieilles permanences.
Comme Arth75, j'aimerais prendre de l'AP personnellement. Mais je sens que ça ne va pas être possible car cela va être donné en priorité, par coutume presque, aux maths et au français.
Pardon, mais est-ce que c'est précisé quelque part qu'on ne doit plus faire l'AP "comme avant"? Et c'était comment "avant"? Quels sont les changements exactement (mis à part bien sûr le fait qu'il y aura de l'AP à tous les niveaux) ?
Si l'équipe d'HG de mon bahut annonce qu'elle prend en charge l'AP, personnellement, cela ne me dérangera pas. Mais avec 3 heures d'AP en 6ème, il ne devrait pas y avoir besoin de se battre, non?
- AphrodissiaMonarque
emanao a écrit:Je rejoins la discussion. L'AP risque effectivement de demander, tel les EPI, du temps de concertation et de d'harmonisation. Projet envoyé par notre CDE pendant les vacances : utilisation de la marge pour faire AP sur deux classes avec trois profs (réduction du groupe mais contrainte en plus ) A choisir, je crois que je préfère faire AP en classe entière.
Je rêve une organisation où la marge permettrait d'envisager une heure d'AP en classe dédoublée (genre les anciens modules en seconde). Ça permettrait en français d'éviter de passer de 4 à 5 classes, de se concerter sans cesse sur le contenu de l'AP, de connaître ses élèves, d'utiliser cette heure avec souplesse pour, au sein de la progression, y traiter un point de langue, un travail d'écriture ou que sais-je d'autre, au moment voulu et dans un lien constant avec ce qui se fait le reste de la semaine sur les 3 heures restantes.
Dans mon bahut aussi, c'est ce que prépare la CDE. J'ai déjà eu l'occasion de lui dire que c'est une fausse bonne idée. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas été choisie pour aller en formation.
- Roumégueur IerÉrudit
Sur les propositions d'EPI des pro-actifs proréformes, l'article du café péda nous renvoie à un best of de la balise EPIPartage. On y voit notamment un travail interdisciplinaire EPS-Français : lier l'étude de l'épique et l'apprentissage de la boxe ou mettre en lien l'étude d'une pièce de théâtre et l'enchaînement de gestes acrobatiques.
https://storify.com/epipartage/epipartage
Films épiques (boxe et épopée) : http://www.clg-picasso-montesson.com/rencontre-entre-boxe-et-epopee/
Acro théâtre : https://slate.adobe.com/a/QAbD5/
Source : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/29102015Article635817001050120920.aspx
Didier Jodin, sur Twitter a publié deux articles d'analyse critique de thuriféraires des EPI :
- Marie Soulié : https://docs.google.com/document/d/1dN5-2JeyAIfwvd6XGSodqZQS9-Mx2SS-SC7II4ed-us/pub
- MSA : https://docs.google.com/document/d/1y15yIEmo6DWMHv5ox7mFbuFZAUiqVvsL19v16DDm2ZI/pub
(Bon, là je corrige des rédactions : les élèves ont de plus en plus de mal à conjuguer, vraiment c'est inquiétant. Nul doute que ce type de projet qui prendra des heures disciplinaires améliorera les choses)
https://storify.com/epipartage/epipartage
Films épiques (boxe et épopée) : http://www.clg-picasso-montesson.com/rencontre-entre-boxe-et-epopee/
Acro théâtre : https://slate.adobe.com/a/QAbD5/
Source : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/29102015Article635817001050120920.aspx
Didier Jodin, sur Twitter a publié deux articles d'analyse critique de thuriféraires des EPI :
- Marie Soulié : https://docs.google.com/document/d/1dN5-2JeyAIfwvd6XGSodqZQS9-Mx2SS-SC7II4ed-us/pub
- MSA : https://docs.google.com/document/d/1y15yIEmo6DWMHv5ox7mFbuFZAUiqVvsL19v16DDm2ZI/pub
(Bon, là je corrige des rédactions : les élèves ont de plus en plus de mal à conjuguer, vraiment c'est inquiétant. Nul doute que ce type de projet qui prendra des heures disciplinaires améliorera les choses)
- Isis39Enchanteur
Aphrodissia a écrit:emanao a écrit:Je rejoins la discussion. L'AP risque effectivement de demander, tel les EPI, du temps de concertation et de d'harmonisation. Projet envoyé par notre CDE pendant les vacances : utilisation de la marge pour faire AP sur deux classes avec trois profs (réduction du groupe mais contrainte en plus ) A choisir, je crois que je préfère faire AP en classe entière.
Je rêve une organisation où la marge permettrait d'envisager une heure d'AP en classe dédoublée (genre les anciens modules en seconde). Ça permettrait en français d'éviter de passer de 4 à 5 classes, de se concerter sans cesse sur le contenu de l'AP, de connaître ses élèves, d'utiliser cette heure avec souplesse pour, au sein de la progression, y traiter un point de langue, un travail d'écriture ou que sais-je d'autre, au moment voulu et dans un lien constant avec ce qui se fait le reste de la semaine sur les 3 heures restantes.
Dans mon bahut aussi, c'est ce que prépare la CDE. J'ai déjà eu l'occasion de lui dire que c'est une fausse bonne idée. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas été choisie pour aller en formation.
Normalement c'est le conseil pédagogique qui organise tout ça. Il faut que les collègues se battent pour garder la marge pour le latin et les groupes en sciences. Il faut mettre en avant le fait qu'en AP on fait son programme.
- ElyasEsprit sacré
Malaga a écrit:Elyas a écrit:CNFA a écrit:L'AP dans la réforme est prise sur les heures de cours mais si le CDE décide que les élèves doivent être mélangés en groupes deniveauxbesoin, ils doit mettre les heures en barrettes. Chez nous, on nous a vendu avant les vacances, une organisation avec les heures en barrettes pour le français, pour les maths et des intervenants autres que des profs de français notamment le prof doc et le CPE. Ils feront "notre" programme mais "autrement" !
C'est une vision très négative des textes (mais comme ils sont mal écrits, une telle lecture est sans doute possible) avec toujours cet argument qu'AP = vol des disciplines (mais c'est un élément de clivage entre pro et anti, on est bien d'accord).
Ce qu'on t'a vendu, c'est refaire l'AP comme avant... en privilégiant le français et les maths. Bref, on refait comme avant alors que l'AP a changé. Le problème est qu'on a gardé le même nom pour deux dispositifs différents ce qui entretient la confusion et les vieilles permanences.
Comme Arth75, j'aimerais prendre de l'AP personnellement. Mais je sens que ça ne va pas être possible car cela va être donné en priorité, par coutume presque, aux maths et au français.
Mais qu'est ce qui t'empêchera de travailler une heure par semaine comme si tu étais en AP avec tes élèves ? Puisque, si je comprends bien, l'AP, c'est simplement une autre manière de travailler avec les élèves en se focalisant sur certaines compétences tout en continuant le programme.
Rien mais sachant que des collègues ne veulent pas travailler comme ça, je peux prendre cette heure d'AP sans problème surtout si elle n'est pas étiquetée sur mon emploi du temps et que je peux la mettre sur l'heure que je veux dans la semaine. Si on me refuse l'AP, tant pis pour les autres collègues qui n'ont pas envie mais se forcent parce que c'est la coutume, pour moi, ça ne changera pas grand chose.
Je refuserai aussi tout dédoublement ou dispositif "plus de professeurs que de classe" si on me donne ces heures, préférant les laisser aux deux groupes de latinistes et au groupe d'hellénistes, chose pour laquelle je me bats dans mon établissement depuis des années.
- Isis39Enchanteur
Roumégueur Ier a écrit:Sur les propositions d'EPI des pro-actifs proréformes, l'article du café péda nous renvoie à un best of de la balise EPIPartage. On y voit notamment un travail interdisciplinaire EPS-Français : lier l'étude de l'épique et l'apprentissage de la boxe ou mettre en lien l'étude d'une pièce de théâtre et l'enchaînement de gestes acrobatiques.
https://storify.com/epipartage/epipartage
Films épiques (boxe et épopée) : http://www.clg-picasso-montesson.com/rencontre-entre-boxe-et-epopee/
Acro théâtre : https://slate.adobe.com/a/QAbD5/
Source : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/29102015Article635817001050120920.aspx
Didier Jodin, sur Twitter a publié deux articles d'analyse critique de thuriféraires des EPI :
- Marie Soulié : https://docs.google.com/document/d/1dN5-2JeyAIfwvd6XGSodqZQS9-Mx2SS-SC7II4ed-us/pub
- MSA : https://docs.google.com/document/d/1y15yIEmo6DWMHv5ox7mFbuFZAUiqVvsL19v16DDm2ZI/pub
(Bon, là je corrige des rédactions : les élèves ont de plus en plus de mal à conjuguer, vraiment c'est inquiétant. Nul doute que ce type de projet qui prendra des heures disciplinaires améliorera les choses)
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
- RuthvenGuide spirituel
Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
- ElyasEsprit sacré
Aphrodissia a écrit:Elyas a écrit:
C'est une vision très négative des textes (mais comme ils sont mal écrits, une telle lecture est sans doute possible) avec toujours cet argument qu'AP = vol des disciplines (mais c'est un élément de clivage entre pro et anti, on est bien d'accord).
Ce qu'on t'a vendu, c'est refaire l'AP comme avant... en privilégiant le français et les maths. Bref, on refait comme avant alors que l'AP a changé. Le problème est qu'on a gardé le même nom pour deux dispositifs différents ce qui entretient la confusion et les vieilles permanences.
Comme Arth75, j'aimerais prendre de l'AP personnellement. Mais je sens que ça ne va pas être possible car cela va être donné en priorité, par coutume presque, aux maths et au français.
Pardon, mais est-ce que c'est précisé quelque part qu'on ne doit plus faire l'AP "comme avant"? Et c'était comment "avant"? Quels sont les changements exactement (mis à part bien sûr le fait qu'il y aura de l'AP à tous les niveaux) ?
Si l'équipe d'HG de mon bahut annonce qu'elle prend en charge l'AP, personnellement, cela ne me dérangera pas. Mais avec 3 heures d'AP en 6ème, il ne devrait pas y avoir besoin de se battre, non?
L'arrêté du 19 mai 2015 dit cela :
Arrêté du 19 mai 2015 a écrit:
[...]
a) L’accompagnement personnalisé s’adresse à tous les élèves selon leurs besoins; il est destiné à soutenir leur capacité d’apprendre et de progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle;
[...]
La circulaire du 30 juin 2015 dit ça aussi :
Circulaire du 30 juin 2015 a écrit:
3. L'accompagnement personnalisé
L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes.
On comprend donc que l'AP a lieu de la 6e à la 3e pour renforcer le Socle tout en faisant les programmes (comme ils sont socles, c'est logique).
Ensuite, toutes les disciplines peuvent faire l'AP, ce point est très important.
Le CPE et le professeur documentaliste peuvent venir en renfort, tout comme les assistants pédagogiques sans prendre sur la marge mais selon les dispositions relatives à leur statut ou 1H devant élève = 2h de leurs obligations horaires de service hebdomadaire.
- lalilalaEmpereur
henriette a écrit:Je suis même sûre d'avoir lu quelque part que c'était une recommandation faite aux perdirs, pour éviter que les profs ne récupèrent ça pour faire cours comme avant. Ça ne rappelle rien à personne ?emanao a écrit:Je rejoins la discussion. L'AP risque effectivement de demander, tel les EPI, du temps de concertation et de d'harmonisation. Projet envoyé par notre CDE pendant les vacances : utilisation de la marge pour faire AP sur deux classes avec trois profs (réduction du groupe mais contrainte en plus ) A choisir, je crois que je préfère faire AP en classe entière.
Je rêve une organisation où la marge permettrait d'envisager une heure d'AP en classe dédoublée (genre les anciens modules en seconde). Ça permettrait en français d'éviter de passer de 4 à 5 classes, de se concerter sans cesse sur le contenu de l'AP, de connaître ses élèves, d'utiliser cette heure avec souplesse pour, au sein de la progression, y traiter un point de langue, un travail d'écriture ou que sais-je d'autre, au moment voulu et dans un lien constant avec ce qui se fait le reste de la semaine sur les 3 heures restantes.
Je ne sais pas, mais en tout cas, au lycée, c'est un peu le discours de notre proviseur...
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- ElyasEsprit sacré
Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le choix des liens n'est pas neutre aussi. Il y avait d'autres propositions riches et rigoureuses sur #EPIpartage.
- Isis39Enchanteur
Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CelebornEsprit sacré
Au-delà des articles (le premier me semble intéressant, le second clairement moins), je suis toujours un peu embêté par la notion d' « exposer son travail » dans notre métier. Je trouve que la frontière est mince entre le fait de proposer une source d'inspiration/un exemple et la création d'une forme de norme, de « un EPI ça doit se faire comme ça/l'AP, c'est bien comme ça ».
À titre personnel, ça ne m'est jamais venu à l'idée de formaliser des projets pédagogiques de cette façon, à base de grilles, de fiches.
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
À titre personnel, ça ne m'est jamais venu à l'idée de formaliser des projets pédagogiques de cette façon, à base de grilles, de fiches.
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
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- RuthvenGuide spirituel
Elyas a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le choix des liens n'est pas neutre aussi. Il y avait d'autres propositions riches et rigoureuses sur #EPIpartage.
Evidemment, c'est un acte militant aussi qui répond à un autre acte militant ... Le collègue a quand même été clément, il n'a pas pris boxe et épopée.
Quels sont ceux qui te semblent plus riches ? Les lettres de la Révolution ?
- Isis39Enchanteur
Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
- Isis39Enchanteur
Ruthven a écrit:Elyas a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le choix des liens n'est pas neutre aussi. Il y avait d'autres propositions riches et rigoureuses sur #EPIpartage.
Evidemment, c'est un acte militant aussi qui répond à un autre acte militant ... Le collègue a quand même été clément, il n'a pas pris boxe et épopée.
Quels sont ceux qui te semblent plus riches ? Les lettres de la Révolution ?
Le 2e lien ne parle pas d'EPi. Il se fout juste de la gueule d'une collègue.
- ErgoDevin
Le 2e est un règlement de comptes.
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Roumégueur IerÉrudit
EDIT : message en doublon, je supprime, désolé
- Roumégueur IerÉrudit
La semaine de la rentrée, je vais passer deux heures avec mon collègue d'histoire sur un projet très bref lié à la guerre de 14-18 et aux lettres de Poilus. Je n'ai pas besoin de publier ce travail sur internet, je n'ai pas besoin de la structure ulra-rigide et idéologique des EPI, je n'ai pas besoin d'y consacrer 2 à 3 heures par semaine.
Sur EPIPartage, tout ce que j'ai pu trouver me semble complètement artificiel, je ne dois pas avoir de chance finalement. Pas grand chose de révolutionnaire à se mettre sous la dent, et encore moins de possibilités pour faire progresser les élèves dans leur langue maternelle.
L'article sur MSA dépasse ce cadre, désolé, mais elle bloque tellement tous les comptes Twitter, refuse tout débat, qu'il n'est pas non plus étonnant de se faire ramasser ainsi lorsqu'on veut être une des grandes figures pro-réforme.
N'oublions pas non plus le sort que ces Twittos réservent régulièrement à Luigi lorsqu'il a le malheur de s'exprimer. J'ai vraiment du mal à les plaindre, même si pour ma part je n'aurais pas écrit un tel article.
Sur EPIPartage, tout ce que j'ai pu trouver me semble complètement artificiel, je ne dois pas avoir de chance finalement. Pas grand chose de révolutionnaire à se mettre sous la dent, et encore moins de possibilités pour faire progresser les élèves dans leur langue maternelle.
L'article sur MSA dépasse ce cadre, désolé, mais elle bloque tellement tous les comptes Twitter, refuse tout débat, qu'il n'est pas non plus étonnant de se faire ramasser ainsi lorsqu'on veut être une des grandes figures pro-réforme.
N'oublions pas non plus le sort que ces Twittos réservent régulièrement à Luigi lorsqu'il a le malheur de s'exprimer. J'ai vraiment du mal à les plaindre, même si pour ma part je n'aurais pas écrit un tel article.
- VanGogh59Expert spécialisé
Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Pour l'article de Mila Saint Anne, je suis d'accord avec toi Isis. En revanche, l'EPi proposé par Marie Soulié illustre vraiment la dérive que vont entraîner certains EPI. Par surenchère pédagogiste, j'imagine que certains profs (une minorité heureusement) risque de pousser le bouchon bien loin. C'est ce que nous avons vu apparaître en EMC avec l'exemple de la tâche complexe bâti autour du scénario des attaques terroristes sur la France. Et puis, un point qu'il faut comprendre est la colère de ceux qui n'ont pas envie de travailler comme ça : on va leur imposer ces méthodes. On ne peut pas s'offusquer des propos de ces blogs et ne rien dire sur les attaques répétées de NVB et de F. Robine vis à vis de la liberté pédagogique relayées sur différents fils par une poignée de pro-réformes.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Isis39Enchanteur
Ergo a écrit:Le 2e est un règlement de comptes.
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
Voilà. Cela me fatigue prodigieusement. Ici, sur twitter, sur Facebook....
- dami1kdHabitué du forum
Isis39 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
Je plussoie, l'article concernant MSA n'a d'autre but que de descendre une collègue. Le fond de ce torchon, c'est la personne, pas la réforme. Avec parfois des interprétation qui me font me demander si la personne sait vraiment lire.
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
Oui évidemment que j'ai ouvert les liens et lu (en diagonale)
Le premier concerne bien un EPI. Le second n'a, me semble-t-il, pas de rapport direct avec la réforme. Pour avoir longtemps essayé de parler avec MSA, je ne condamnerai pas le collègue... je vote "blanc" si tu veux sur ce sujet. Par lassitude.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- VanGogh59Expert spécialisé
Celeborn a écrit:
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
+ 1000
Merci celeborn, tu résumes extrêmement bien ma pensée...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- AphrodissiaMonarque
Elyas a écrit:Aphrodissia a écrit:Elyas a écrit:
alors que l'AP a changé.
Pardon, mais est-ce que c'est précisé quelque part qu'on ne doit plus faire l'AP "comme avant"? Et c'était comment "avant"? Quels sont les changements exactement (mis à part bien sûr le fait qu'il y aura de l'AP à tous les niveaux) ?
On comprend donc que l'AP a lieu de la 6e à la 3e pour renforcer le Socle tout en faisant les programmes (comme ils sont socles, c'est logique).
Ensuite, toutes les disciplines peuvent faire l'AP, ce point est très important.
Le CPE et le professeur documentaliste peuvent venir en renfort, tout comme les assistants pédagogiques sans prendre sur la marge mais selon les dispositions relatives à leur statut ou 1H devant élève = 2h de leurs obligations horaires de service hebdomadaire.
Elyas, tu ne me dis pas en quoi ça change d'avant, si ce n'est que tu confirmes que cela sera en place de la 6ème à la 3ème; mais ça, je l'avais déjà noté.
Voici le texte valable pour les 6ème actuellement. C'est quasiment la même chose, on y parle aussi personnalisation, socle, etc. Dans mon bahut, en AP, il y a des profs de maths, de français, d'anglais, d'EPS même et la documentaliste.http://eduscol.education.fr/cid46791/l-accompagnement-personnalise-en-classe-de-sixieme.html a écrit:La loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 dispose que : « Le collège unique est organisé autour d'un tronc commun qui nécessite des pratiques différenciées adaptées aux besoins des élèves. Celles-ci doivent favoriser l'épanouissement personnel et la construction de l'autonomie intellectuelle des élèves. Elles permettent la prise en charge spécifique des élèves, notamment de ceux en grande difficulté scolaire. »
Ces pratiques différenciées nécessitent que l'enseignant observe non pas la difficulté à enseigner, mais l'élève dans son apprentissage : c'est à partir de cette observation qu'il peut construire un accompagnement personnalisé, tenant compte de l'approche propre à l'élève des notions à acquérir.
Cette démarche pédagogique est explicitée par les fiches pédagogiques et les vidéos.
L'accompagnement personnalisé, déjà existant en classe de sixième ( circulaire n° 2011-118 du 27-7-2011), s'inscrit dans la dynamique de la liaison école-collège qui sera renforcée par la mise en place du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) et l'action du conseil école-collège ( décret n°2013-683 du 24 juillet 2013 ).
Tous les élèves de sixième doivent bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour prendre en charge leurs difficultés ou pour approfondir leurs connaissances et compétences. Sa mise en oeuvre participe de la différenciation pédagogique proposée par les enseignants et permet d'optimiser les situations d'apprentissage pour chaque élève.
Principes généraux
L'accompagnement personnalisé en classe de sixième s'adresse à tous les élèves : il comporte 2 heures intégrées dans leur emploi du temps.
Les deux heures qui lui sont consacrées dans chaque division peuvent être traitées conjointement ou séparément. Par exemple, une heure peut être destinée à tous les élèves et une heure dédiée aux élèves à besoins spécifiques. L'une et l'autre peuvent également être annualisées (36 ou 72 heures accentuant la personnalisation de la prise en charge, sous la forme de modules de remise à niveau).
L'accompagnement personnalisé s'appuie sur les programmes de collège et sur les compétences attendues au palier 2.
Domaines d'activités prioritaires
Les activités conduites avec les élèves durant les heures d'accompagnement personnalisé poursuivent quatre objectifs :
faire acquérir le palier 2 en proposant une remise à niveau en cas de difficultés importantes constatées dans l'acquisition des compétences du palier 2 en maîtrise de la langue et en mathématiques, notamment en liaison avec des enseignants des écoles ;
accompagner le travail de sixième en soutenant les élèves dans les apprentissages des enseignements de cette classe ;
favoriser l'autonomie et l'acquisition de méthodes de travail, par exemple en veillant à la compréhension du travail attendu et à l'organisation personnelle ;
renforcer la culture générale en proposant des activités telles que des recherches documentaires, des conférences, ou encore en favorisant le développement d'excellences et de talents particuliers.
Modalités de mise en œuvre
Ces heures peuvent être assurées par un professeur de l'élève ou un autre professeur du collège, des écoles, de SEGPA, d'ULIS...
L'équipe pédagogique, sous la responsabilité du chef d'établissement, élabore le projet d'accompagnement personnalisé.
Les activités relevant de l'accompagnement personnalisé peuvent être coordonnées par un professeur de l'équipe pédagogique.
Les groupes d'accompagnement personnalisé peuvent évoluer en cours d'année.
L'adaptation des contenus de l'accompagnement personnalisé aux besoins des élèves sera facilitée par l'organisation des groupes en barrette sur plusieurs classes de sixième.
Des modules de remise à niveau sont définis dans le cadre du PPRE. Ils sont systématiquement organisés pour les élèves qui arrivent en sixième sans avoir validé le palier 2 du socle à l'école élémentaire pour le français ou les mathématiques.
Alors, je te le demande: qu'est-ce qui changera? Donne-moi, s'il te plaît, un exemple concret.
- JPhMMDemi-dieu
Quand une méthode pédagogique demande tant de temps et d'énergie pour être acceptée, comprise, adaptée, intégrée, appliquée... toute personne normalement constituée devrait se demander où est passé l'essentiel.
Quelle pitrerie, cette histoire.
Quelle pitrerie, cette histoire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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