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- Isis39Enchanteur
Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CelebornEsprit sacré
Au-delà des articles (le premier me semble intéressant, le second clairement moins), je suis toujours un peu embêté par la notion d' « exposer son travail » dans notre métier. Je trouve que la frontière est mince entre le fait de proposer une source d'inspiration/un exemple et la création d'une forme de norme, de « un EPI ça doit se faire comme ça/l'AP, c'est bien comme ça ».
À titre personnel, ça ne m'est jamais venu à l'idée de formaliser des projets pédagogiques de cette façon, à base de grilles, de fiches.
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
À titre personnel, ça ne m'est jamais venu à l'idée de formaliser des projets pédagogiques de cette façon, à base de grilles, de fiches.
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- RuthvenGuide spirituel
Elyas a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le choix des liens n'est pas neutre aussi. Il y avait d'autres propositions riches et rigoureuses sur #EPIpartage.
Evidemment, c'est un acte militant aussi qui répond à un autre acte militant ... Le collègue a quand même été clément, il n'a pas pris boxe et épopée.
Quels sont ceux qui te semblent plus riches ? Les lettres de la Révolution ?
- Isis39Enchanteur
Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
- Isis39Enchanteur
Ruthven a écrit:Elyas a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le choix des liens n'est pas neutre aussi. Il y avait d'autres propositions riches et rigoureuses sur #EPIpartage.
Evidemment, c'est un acte militant aussi qui répond à un autre acte militant ... Le collègue a quand même été clément, il n'a pas pris boxe et épopée.
Quels sont ceux qui te semblent plus riches ? Les lettres de la Révolution ?
Le 2e lien ne parle pas d'EPi. Il se fout juste de la gueule d'une collègue.
- ErgoDevin
Le 2e est un règlement de comptes.
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Roumégueur IerÉrudit
EDIT : message en doublon, je supprime, désolé
- Roumégueur IerÉrudit
La semaine de la rentrée, je vais passer deux heures avec mon collègue d'histoire sur un projet très bref lié à la guerre de 14-18 et aux lettres de Poilus. Je n'ai pas besoin de publier ce travail sur internet, je n'ai pas besoin de la structure ulra-rigide et idéologique des EPI, je n'ai pas besoin d'y consacrer 2 à 3 heures par semaine.
Sur EPIPartage, tout ce que j'ai pu trouver me semble complètement artificiel, je ne dois pas avoir de chance finalement. Pas grand chose de révolutionnaire à se mettre sous la dent, et encore moins de possibilités pour faire progresser les élèves dans leur langue maternelle.
L'article sur MSA dépasse ce cadre, désolé, mais elle bloque tellement tous les comptes Twitter, refuse tout débat, qu'il n'est pas non plus étonnant de se faire ramasser ainsi lorsqu'on veut être une des grandes figures pro-réforme.
N'oublions pas non plus le sort que ces Twittos réservent régulièrement à Luigi lorsqu'il a le malheur de s'exprimer. J'ai vraiment du mal à les plaindre, même si pour ma part je n'aurais pas écrit un tel article.
Sur EPIPartage, tout ce que j'ai pu trouver me semble complètement artificiel, je ne dois pas avoir de chance finalement. Pas grand chose de révolutionnaire à se mettre sous la dent, et encore moins de possibilités pour faire progresser les élèves dans leur langue maternelle.
L'article sur MSA dépasse ce cadre, désolé, mais elle bloque tellement tous les comptes Twitter, refuse tout débat, qu'il n'est pas non plus étonnant de se faire ramasser ainsi lorsqu'on veut être une des grandes figures pro-réforme.
N'oublions pas non plus le sort que ces Twittos réservent régulièrement à Luigi lorsqu'il a le malheur de s'exprimer. J'ai vraiment du mal à les plaindre, même si pour ma part je n'aurais pas écrit un tel article.
- VanGogh59Expert spécialisé
Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:Isis39 a écrit:
Encore un courageux collègue qui descend le boulot des autres. Cela me débecte !
Quelqu'un prend le temps, suite à plusieurs demandes, d'expliquer sa manière de travailler et tout ce que ce type trouve à faire c'est de se foutre de sa g....
Et après on s'étonne que personne ici n'ose exposer son travail.
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Pour l'article de Mila Saint Anne, je suis d'accord avec toi Isis. En revanche, l'EPi proposé par Marie Soulié illustre vraiment la dérive que vont entraîner certains EPI. Par surenchère pédagogiste, j'imagine que certains profs (une minorité heureusement) risque de pousser le bouchon bien loin. C'est ce que nous avons vu apparaître en EMC avec l'exemple de la tâche complexe bâti autour du scénario des attaques terroristes sur la France. Et puis, un point qu'il faut comprendre est la colère de ceux qui n'ont pas envie de travailler comme ça : on va leur imposer ces méthodes. On ne peut pas s'offusquer des propos de ces blogs et ne rien dire sur les attaques répétées de NVB et de F. Robine vis à vis de la liberté pédagogique relayées sur différents fils par une poignée de pro-réformes.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Isis39Enchanteur
Ergo a écrit:Le 2e est un règlement de comptes.
C'est quotidien, va et vient d'un support à l'autre et c'est toujours aussi fatigant, d'où que ça vienne.
Et pendant ce temps, la réforme tente de se mettre en place...
Voilà. Cela me fatigue prodigieusement. Ici, sur twitter, sur Facebook....
- dami1kdHabitué du forum
Isis39 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
Je plussoie, l'article concernant MSA n'a d'autre but que de descendre une collègue. Le fond de ce torchon, c'est la personne, pas la réforme. Avec parfois des interprétation qui me font me demander si la personne sait vraiment lire.
- Marie LaetitiaBon génie
Isis39 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Isis39 a écrit:Ruthven a écrit:
Ce partage n'est pas neutre, ce n'est pas un simple partage, c'est aussi un acte militant qui défend les principes de la réforme. Dans ces conditions, pourquoi s'offusquer d'une contradiction ? Il me semble tout à fait légitime de montrer à quel degré d'arbitraire peut conduire l'interdisciplinarité.
Le collègue ne critique pas une méthode pédagogique, il se fout de la g.... de collègues. Et tu trouves ça légitime ?
As-tu lu l'article concernant Mila Saint Anne ? Il ne s'agit absolument pas d'interdisciplinarité.
C'est juste ignoble. Mais ici, beaucoup trouvent normal de descendre les collègues qui exposent leur travail, sans jamais exposer le leur.
Je ne vais pas défendre par principe des collègues dont la critique virulente va parfois trop loin.
Seulement, je dirai ceci: j'en arrive à un stade de ras-le-bol face à cette réforme que 80% de la profession ne veut pas, quand même, alors qu'elle ne peut pas se faire sans la profession, que je vais bientôt passer le cap de la violence. Il faut vraiment que je sois à bout pour cela.
Accessoirement, que veux-tu qui soit partagé quand la première condition pour avoir à partager c'est d'accepter le principe des EPI?
Quand on est hostile à cette usine à gaz, devrait-on se plier à l'exercice juste pour avoir le droit de critiquer? La réponse est "non".
As-tu lu l'article ? Le collègue ne critique pas un EPI, puisqu'il ne s'agit pas d'EPI. Il descend la collègue et c'est tout.
Qu'on soit contre cette réforme, je le conçois totalement. Qu'on attaque personnellement des collègues sur leurs pratiques (et ici il ne s'agit ni d'EPI ni d'interdisciplinarité) c'est minable, violent et ça n'aide en rien les opposants à la réforme. Au contraire.
Oui évidemment que j'ai ouvert les liens et lu (en diagonale)
Le premier concerne bien un EPI. Le second n'a, me semble-t-il, pas de rapport direct avec la réforme. Pour avoir longtemps essayé de parler avec MSA, je ne condamnerai pas le collègue... je vote "blanc" si tu veux sur ce sujet. Par lassitude.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- VanGogh59Expert spécialisé
Celeborn a écrit:
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
+ 1000
Merci celeborn, tu résumes extrêmement bien ma pensée...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- AphrodissiaMonarque
Elyas a écrit:Aphrodissia a écrit:Elyas a écrit:
alors que l'AP a changé.
Pardon, mais est-ce que c'est précisé quelque part qu'on ne doit plus faire l'AP "comme avant"? Et c'était comment "avant"? Quels sont les changements exactement (mis à part bien sûr le fait qu'il y aura de l'AP à tous les niveaux) ?
On comprend donc que l'AP a lieu de la 6e à la 3e pour renforcer le Socle tout en faisant les programmes (comme ils sont socles, c'est logique).
Ensuite, toutes les disciplines peuvent faire l'AP, ce point est très important.
Le CPE et le professeur documentaliste peuvent venir en renfort, tout comme les assistants pédagogiques sans prendre sur la marge mais selon les dispositions relatives à leur statut ou 1H devant élève = 2h de leurs obligations horaires de service hebdomadaire.
Elyas, tu ne me dis pas en quoi ça change d'avant, si ce n'est que tu confirmes que cela sera en place de la 6ème à la 3ème; mais ça, je l'avais déjà noté.
Voici le texte valable pour les 6ème actuellement. C'est quasiment la même chose, on y parle aussi personnalisation, socle, etc. Dans mon bahut, en AP, il y a des profs de maths, de français, d'anglais, d'EPS même et la documentaliste.http://eduscol.education.fr/cid46791/l-accompagnement-personnalise-en-classe-de-sixieme.html a écrit:La loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 dispose que : « Le collège unique est organisé autour d'un tronc commun qui nécessite des pratiques différenciées adaptées aux besoins des élèves. Celles-ci doivent favoriser l'épanouissement personnel et la construction de l'autonomie intellectuelle des élèves. Elles permettent la prise en charge spécifique des élèves, notamment de ceux en grande difficulté scolaire. »
Ces pratiques différenciées nécessitent que l'enseignant observe non pas la difficulté à enseigner, mais l'élève dans son apprentissage : c'est à partir de cette observation qu'il peut construire un accompagnement personnalisé, tenant compte de l'approche propre à l'élève des notions à acquérir.
Cette démarche pédagogique est explicitée par les fiches pédagogiques et les vidéos.
L'accompagnement personnalisé, déjà existant en classe de sixième ( circulaire n° 2011-118 du 27-7-2011), s'inscrit dans la dynamique de la liaison école-collège qui sera renforcée par la mise en place du cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) et l'action du conseil école-collège ( décret n°2013-683 du 24 juillet 2013 ).
Tous les élèves de sixième doivent bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour prendre en charge leurs difficultés ou pour approfondir leurs connaissances et compétences. Sa mise en oeuvre participe de la différenciation pédagogique proposée par les enseignants et permet d'optimiser les situations d'apprentissage pour chaque élève.
Principes généraux
L'accompagnement personnalisé en classe de sixième s'adresse à tous les élèves : il comporte 2 heures intégrées dans leur emploi du temps.
Les deux heures qui lui sont consacrées dans chaque division peuvent être traitées conjointement ou séparément. Par exemple, une heure peut être destinée à tous les élèves et une heure dédiée aux élèves à besoins spécifiques. L'une et l'autre peuvent également être annualisées (36 ou 72 heures accentuant la personnalisation de la prise en charge, sous la forme de modules de remise à niveau).
L'accompagnement personnalisé s'appuie sur les programmes de collège et sur les compétences attendues au palier 2.
Domaines d'activités prioritaires
Les activités conduites avec les élèves durant les heures d'accompagnement personnalisé poursuivent quatre objectifs :
faire acquérir le palier 2 en proposant une remise à niveau en cas de difficultés importantes constatées dans l'acquisition des compétences du palier 2 en maîtrise de la langue et en mathématiques, notamment en liaison avec des enseignants des écoles ;
accompagner le travail de sixième en soutenant les élèves dans les apprentissages des enseignements de cette classe ;
favoriser l'autonomie et l'acquisition de méthodes de travail, par exemple en veillant à la compréhension du travail attendu et à l'organisation personnelle ;
renforcer la culture générale en proposant des activités telles que des recherches documentaires, des conférences, ou encore en favorisant le développement d'excellences et de talents particuliers.
Modalités de mise en œuvre
Ces heures peuvent être assurées par un professeur de l'élève ou un autre professeur du collège, des écoles, de SEGPA, d'ULIS...
L'équipe pédagogique, sous la responsabilité du chef d'établissement, élabore le projet d'accompagnement personnalisé.
Les activités relevant de l'accompagnement personnalisé peuvent être coordonnées par un professeur de l'équipe pédagogique.
Les groupes d'accompagnement personnalisé peuvent évoluer en cours d'année.
L'adaptation des contenus de l'accompagnement personnalisé aux besoins des élèves sera facilitée par l'organisation des groupes en barrette sur plusieurs classes de sixième.
Des modules de remise à niveau sont définis dans le cadre du PPRE. Ils sont systématiquement organisés pour les élèves qui arrivent en sixième sans avoir validé le palier 2 du socle à l'école élémentaire pour le français ou les mathématiques.
Alors, je te le demande: qu'est-ce qui changera? Donne-moi, s'il te plaît, un exemple concret.
- JPhMMDemi-dieu
Quand une méthode pédagogique demande tant de temps et d'énergie pour être acceptée, comprise, adaptée, intégrée, appliquée... toute personne normalement constituée devrait se demander où est passé l'essentiel.
Quelle pitrerie, cette histoire.
Quelle pitrerie, cette histoire.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RuthvenGuide spirituel
VanGogh59 a écrit:Celeborn a écrit:
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
+ 1000
Merci celeborn, tu résumes extrêmement bien ma pensée...
Cent fois d'accord aussi. C'est pour cela que je trouve le discours des défenseurs des EPI idéologique, pas tant pour les méthodes etc. mais parce qu'il fait écran au réel - à savoir la nature essentiellement économique et managériale de la réforme. La focalisation sur le hochet d'une organisation (rendue au passage impossible par les impératifs matériels) conduit à occulter les conséquences réelles sur les conditions de travail. (Désolé pour la tonalité marxiste ).
- JPhMMDemi-dieu
En substance : voilà comment vous devez enseigner, à vous de trouver ce que vous allez enseigner avec cette méthode.
Nous vivons vraiment une époque de barjots.
Nous vivons vraiment une époque de barjots.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
Aphrodissia a écrit:
Alors, je te le demande: qu'est-ce qui changera? Donne-moi, s'il te plaît, un exemple concret.
Ce qui change fondamentalement, c'est le fait de les ancrer dans les programmes. De plus, l'AP ancienne version n'était plus dans de nombreux établissements pour tous les élèves mais prioritairement pour les élèves en difficulté (PPRE passerelle et groupes de besoin) et plus spécifiquement en majorité en français et en maths. Les pistes pour approfondir les connaissances, par exemple, sont très rares.
Ensuite, le truc est que c'était en plus. La réforme l'intègre dans les cours disciplinaires, pas en plus. On peut naturellement penser que c'est un problème. Je pense que c'est un brin plus complexe.
Au final, les textes officiels sont à peu près les mêmes mais ce qui veut être changé, c'est la mise en pratique qui souvent n'a pas suivi les textes et ses objectifs.
L'autre truc qui change est que tous les élèves aient vraiment toutes leurs heures d'AP : 3h en 6e et 1 à 2h en 5e-4e-3e, ce qui est loin d'être le cas actuellement dans beaucoup de bahuts.
- AdriGrand Maître
Ruthven a écrit:VanGogh59 a écrit:Celeborn a écrit:
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
+ 1000
Merci celeborn, tu résumes extrêmement bien ma pensée...
Cent fois d'accord aussi. C'est pour cela que je trouve le discours des défenseurs des EPI idéologique, pas tant pour les méthodes etc. mais parce qu'il fait écran au réel - à savoir la nature essentiellement économique et managériale de la réforme. La focalisation sur le hochet d'une organisation (rendue au passage impossible par les impératifs matériels) conduit à occulter les conséquences réelles sur les conditions de travail. (Désolé pour la tonalité marxiste ).
Merci.
- LefterisEsprit sacré
C'est tout à fait ça. Cette réforme, qui est économique mais s'appuie sur l'idéologie en position de force du moment, est absolument abjecte.Celeborn a écrit:Au-delà des articles (le premier me semble intéressant, le second clairement moins), je suis toujours un peu embêté par la notion d' « exposer son travail » dans notre métier. Je trouve que la frontière est mince entre le fait de proposer une source d'inspiration/un exemple et la création d'une forme de norme, de « un EPI ça doit se faire comme ça/l'AP, c'est bien comme ça ».
À titre personnel, ça ne m'est jamais venu à l'idée de formaliser des projets pédagogiques de cette façon, à base de grilles, de fiches.
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
Désormais, l'information est suffisante, un collègue pro-réforme ne peut ignorer ou même faire semblant d'ignorer le cauchemar que certains vont vivre, ainsi que la dégradation globale des horaires, des conditions d'enseignement, des savoirs qui va s'ensuivre.
Je tiens donc tout pro-réforme pour un ennemi, qui sait ce qu'il fait , à qui je refuserai a minima d'adresser la parole, que j'éviterai. Et si on me l'impose, je n'aurai aucune difficulté à aller au clash , à lui donner entre quat'z yeux tous les noms d'oiseaux que la charte m'interdit d'évoquer ici.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- kamasolouHabitué du forum
Adri a écrit:Ruthven a écrit:VanGogh59 a écrit:Celeborn a écrit:
Je crois que ce qui déplaît aussi dans ce mode d'intervention, c'est que des collègues qui vont perdre leurs postes/voir leurs conditions de travail se dégrader ont du mal à avaler que certains de leurs pairs se lancent joyeusement dans la mise en œuvre de cette réforme qui les touche très, très durement. Et le tout, de surcroît, au nom de la coopération entre collègues et du travail en équipe. On pourrait le prendre comme un certain manque de solidarité.
+ 1000
Merci celeborn, tu résumes extrêmement bien ma pensée...
Cent fois d'accord aussi. C'est pour cela que je trouve le discours des défenseurs des EPI idéologique, pas tant pour les méthodes etc. mais parce qu'il fait écran au réel - à savoir la nature essentiellement économique et managériale de la réforme. La focalisation sur le hochet d'une organisation (rendue au passage impossible par les impératifs matériels) conduit à occulter les conséquences réelles sur les conditions de travail. (Désolé pour la tonalité marxiste ).
Merci.
Tout pareil !!
Ce manque de solidarité, c'est ce que je vis le plus mal dans cette histoire. Même si mon poste n'est a priori pas menacé, ça m'affecte personnellement et profondément. Je dois être trop sensible et prendre les choses trop à coeur, comme dit Mme Robine.
- ElyasEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:Sur les propositions d'EPI des pro-actifs proréformes, l'article du café péda nous renvoie à un best of de la balise EPIPartage. On y voit notamment un travail interdisciplinaire EPS-Français : lier l'étude de l'épique et l'apprentissage de la boxe ou mettre en lien l'étude d'une pièce de théâtre et l'enchaînement de gestes acrobatiques.
https://storify.com/epipartage/epipartage
Films épiques (boxe et épopée) : http://www.clg-picasso-montesson.com/rencontre-entre-boxe-et-epopee/
Acro théâtre : https://slate.adobe.com/a/QAbD5/
Source : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2015/10/29102015Article635817001050120920.aspx
Didier Jodin, sur Twitter a publié deux articles d'analyse critique de thuriféraires des EPI :
- Marie Soulié : https://docs.google.com/document/d/1dN5-2JeyAIfwvd6XGSodqZQS9-Mx2SS-SC7II4ed-us/pub
- MSA : https://docs.google.com/document/d/1y15yIEmo6DWMHv5ox7mFbuFZAUiqVvsL19v16DDm2ZI/pub
(Bon, là je corrige des rédactions : les élèves ont de plus en plus de mal à conjuguer, vraiment c'est inquiétant. Nul doute que ce type de projet qui prendra des heures disciplinaires améliorera les choses)
Je viens de lire les deux liens de Didier Jodin. Le premier, sur Marie Soulié, me rappelle une présentation de tâches complexes entre l'EPS et les Lettres autour des métamorphoses (lecture d'Ovide avec rédaction et EPS autour de la danse, les deux se liant où les élèves font la chorégraphie d'une métamorphose qu'ils ont imaginée). La tâche complexe est dans le Cahier pédagogique de janvier 2010 ou 2011 sur les tâches complexes. Le projet twitter me semble maladroit et oublie les programmes (enfin c'est ma sensibilité). Cependant, le ton du collègue qui critique est bien trop violent selon moi. Cette attitude, désolé, c'est franchir une ligne rouge pour moi.
Quant au second. C'est un torchon haineux selon moi. Ma sensibilité me dit que cela en dit plus sur l'auteur que sur Mila.
Pour le projet de boxe/épopée, j'avoue ma perplexité mais je suis tout aussi perplexe sur d'autres trucs qualifiés de traditionnels.
- kamasolouHabitué du forum
JPhMM a écrit:En substance : voilà comment vous devez enseigner, à vous de trouver ce que vous allez enseigner avec cette méthode.
Nous vivons vraiment une époque de barjots.
Il faut bien voir aussi que nous sommes une poignée à nous interroger autant, à réellement lire les textes, à essayer tant bien que mal de les décrypter. La majorité des collègues ne fera pas cet "effort" et par conséquent, ne changera pas ses pratiques "en profondeur" comme souhaité par la degesco. Quelques jours de formatage n'y changeront rien. Concrètement, on va se dépatouilller du mieux qu'on peut avec des moyens réduits et des heures d'AP et d'EPI qui vont faire ch*** tout le monde et désorganiser nos progressions. Mais pour le "grand changement" des pratiques au quotidien, c'est raté. C'est ce qui rend de toutes façons cette réforme inapplicable au quotidien. C'est ce qui fait aussi que beaucoup de collègues initialement pro-réforme ne le sont plus aujourd'hui.
- JPhMMDemi-dieu
Je voulais dire : ils s'en foutent de savoir ce qu'on va enseigner, la seule chose qui les intéresse est de savoir qu'on va utiliser la méthode ministérielle pour le faire. Le contenu n'a plus aucune valeur. Seul compte le "changement de méthode". Tout doit se plier à l'injonction d' "enseigner autrement" : les contenus, les horaires, les effectifs, les outils, les discours, les objectifs pédagogiques. Tout. Il faut appliquer la sainte recette. Le reste est détails.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:
Le CPE et le professeur documentaliste peuvent venir en renfort, tout comme les assistants pédagogiques sans prendre sur la marge mais selon les dispositions relatives à leur statut ou 1H devant élève = 2h de leurs obligations horaires de service hebdomadaire.
Le 1h = 2h, ce n'est que pour les profs doc. Savoir si, dans le cas que tu décris, il s'applique est un réel souci. Tout est question d'interprétation de la formule bien floue de la circulaire (formule qu'on avait essayé de faire changer) :
Les heures d'enseignement correspondent aux heures d'intervention pédagogique devant élèves telles qu'elles résultent de la mise en œuvre des horaires d'enseignement définis pour chaque cycle.
Là, 2 interprétations :
1) Le prof doc intervient bien (dans une dimension pédagogique) sur une heure d'enseignement définie dans la grille horaire (ex : une heure d'HG consacrée à l'AP, qui est bien définie) -> 1h = 2h.
2) Le prof doc n'est pas en train de mettre en œuvre un horaire d'enseignement défini, puisque l'heure en question est une heure d'HG et non de documentation -> 1h = 1h.
Maintenant, petit jeu : quelle interprétation va retenir le prof doc, et quelle interprétation vont retenir un certain nombre de chefs d'établissement ?
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