- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Dois-je rappeler qu'en levant les yeux, les humains voient parfois des disques, des points... qu'en regardant autour d'eux, ils voient des plantes, des minéraux, des animaux, qu'ils leur arrivent de rencontrer le feu, l'air, l'eau, l'électricité, la chaleur, la glace, la lumière, les couleurs, ... ?
Bref, re- :shock:
Ah, j'ai compris pourquoi tu t'étonnais. Je ne parlais pas de ça mais de leur expérience d'habitant du monde avec des questions sur pourquoi il y a une cité HLM là, pourquoi il y a des pavillons, pourquoi il y a des délocalisations, pourquoi mes jouets sont made in China, pourquoi mon copain est un réfugié qui a fui la Syrie... La géographie permet d'expliquer tout ça, c'est son rôle. Les SES peuvent aussi le faire mais tous les élèves ne font pas SES. La philosophie peut interroger sur ces questions mais elle ne travaille pas de la même façon.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Ceux sur la géographie au primaire, s'ils existent. Je n'ai que des retours de personne à personne sur ce point. Je ne sais même pas si un rapport spécifique a été demandé (comme quoi tout le monde s'en fiche de la géographie) mais j'ai cru comprendre que la géographie, au primaire, était la dernière roue du carrosse et que ce n'était pas rare qu'elle passe à l'as.
Ça peut varier suivant les collègues PE qui essaient de tout faire rentrer dans leurs 24h, mais la géographie a, avec la langue vivante, une assez bonne tête de cinquième roue du carrosse.
On voit assez bien en 6e les écarts entre les élèves qui ont vraiment fait de la géo et ceux qui n'en ont quasiment pas fait. Cela reflète aussi les goûts des collègues.
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Dois-je rappeler qu'en levant les yeux, les humains voient parfois des disques, des points... qu'en regardant autour d'eux, ils voient des plantes, des minéraux, des animaux, qu'ils leur arrivent de rencontrer le feu, l'air, l'eau, l'électricité, la chaleur, la glace, la lumière, les couleurs, ... ?
Bref, re- :shock:
Ah, j'ai compris pourquoi tu t'étonnais. Je ne parlais pas de ça mais de leur expérience d'habitant du monde avec des questions sur pourquoi il y a une cité HLM là, pourquoi il y a des pavillons, pourquoi il y a des délocalisations, pourquoi mes jouets sont made in China, pourquoi mon copain est un réfugié qui a fui la Syrie... La géographie permet d'expliquer tout ça, c'est son rôle. Les SES peuvent aussi le faire mais tous les élèves ne font pas SES. La philosophie peut interroger sur ces questions mais elle ne travaille pas de la même façon.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4, par exemple.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Ceux sur la géographie au primaire, s'ils existent. Je n'ai que des retours de personne à personne sur ce point. Je ne sais même pas si un rapport spécifique a été demandé (comme quoi tout le monde s'en fiche de la géographie) mais j'ai cru comprendre que la géographie, au primaire, était la dernière roue du carrosse et que ce n'était pas rare qu'elle passe à l'as.
Ça peut varier suivant les collègues PE qui essaient de tout faire rentrer dans leurs 24h, mais la géographie a, avec la langue vivante, une assez bonne tête de cinquième roue du carrosse.
Tout à fait. Il y a aussi la question de la formation des PE. La géographie a tendance à faire peur. En revanche, j'ai déjà eu des élèves blindés en géographie (c'est à cause d'une PE que j'ai dû enquêter sur la réalité scientifique ou non de l'Océan glacial antarctique... oups... l'Océan austral ).
- RoninMonarque
Ou leur absence totale de formation. Mais bon, la Dgesco s'en fout, les IEN aussi, alors à quoi bon se faire suer. On fait déjà pas correctement le français et les maths, la geo...
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- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.Elyas a écrit:
Ah, j'ai compris pourquoi tu t'étonnais. Je ne parlais pas de ça mais de leur expérience d'habitant du monde avec des questions sur pourquoi il y a une cité HLM là, pourquoi il y a des pavillons, pourquoi il y a des délocalisations, pourquoi mes jouets sont made in China, pourquoi mon copain est un réfugié qui a fui la Syrie... La géographie permet d'expliquer tout ça, c'est son rôle. Les SES peuvent aussi le faire mais tous les élèves ne font pas SES. La philosophie peut interroger sur ces questions mais elle ne travaille pas de la même façon.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4, par exemple.
Je n'ai pas vu le programme des SVT : il fait travailler sur la manière de vivre et d'habiter dans ces zones climatiques ?
- JPhMMDemi-dieu
Les mesures.
Les repères.
Les nombres négatifs.
Le zéro.
Les opérations de base.
Le raisonnement géométrique.
Les calculs d'aires, de périmètres, de volumes.
Les ordres croissants, décroissants.
La rotondité.
La proportionnalité.
La non-proportionnalité.
Etc.
Les repères.
Les nombres négatifs.
Le zéro.
Les opérations de base.
Le raisonnement géométrique.
Les calculs d'aires, de périmètres, de volumes.
Les ordres croissants, décroissants.
La rotondité.
La proportionnalité.
La non-proportionnalité.
Etc.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:JPhMM a écrit:Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.Elyas a écrit:
Ah, j'ai compris pourquoi tu t'étonnais. Je ne parlais pas de ça mais de leur expérience d'habitant du monde avec des questions sur pourquoi il y a une cité HLM là, pourquoi il y a des pavillons, pourquoi il y a des délocalisations, pourquoi mes jouets sont made in China, pourquoi mon copain est un réfugié qui a fui la Syrie... La géographie permet d'expliquer tout ça, c'est son rôle. Les SES peuvent aussi le faire mais tous les élèves ne font pas SES. La philosophie peut interroger sur ces questions mais elle ne travaille pas de la même façon.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4.
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Si on fait moins de géographie, c'est parce que le programme d'histoire est trop long et qu'en comparaison celui de géographie paraît assez creux (déjà dit sur un autre fil)
Pour être clair, je reformule: il faudrait que le programme d'histoire soit aussi "creux" que celui de géographie, ainsi, nous aurions le temps de penser et construire les notions essentielles avec nos élèves (avec un programme d'histoire réalisable et une parité histoire/géographie respectée). Mais pour cela, il faudrait toucher aux sacro-saints totems de certains.
Pour être clair, je reformule: il faudrait que le programme d'histoire soit aussi "creux" que celui de géographie, ainsi, nous aurions le temps de penser et construire les notions essentielles avec nos élèves (avec un programme d'histoire réalisable et une parité histoire/géographie respectée). Mais pour cela, il faudrait toucher aux sacro-saints totems de certains.
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Asinus asinum fricat
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Les mesures.
Les repères.
Les nombres négatifs.
Le zéro.
Les opérations de base.
Le raisonnement géométrique.
Les calculs d'aires, de périmètres, de volumes.
Les ordres croissants, décroissants.
La rotondité.
La proportionnalité.
La non-proportionnalité.
Etc.
Super, donc je peux demander à mon collègue de maths de faire mon chapitre sur l'espace proche et sur les flux de marchandises dans le monde Il saura le faire et répondre aux questions des élèves sur leur quotidien et ce qu'ils voient à la télé. Il est prêt pour les EPI. Mais curieusement mon collègue de maths les renvoie toujours vers moi pour répondre à ces questions :lol:
On ne parle pas de la même chose
- Isis39Enchanteur
JPhMM semble pouvoir le faire mais je n'ai pas compris comment.Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:JPhMM a écrit:
Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4.
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
- Isis39Enchanteur
arth75 a écrit:Si on fait moins de géographie, c'est parce que le programme d'histoire est trop long et qu'en comparaison celui de géographie paraît assez creux (déjà dit sur un autre fil)
Pour être clair, je reformule: il faudrait que le programme d'histoire soit aussi "creux" que celui de géographie, ainsi, nous aurions le temps de penser et construire les notions essentielles avec nos élèves (avec un programme d'histoire réalisable et une parité histoire/géographie respectée). Mais pour cela, il faudrait toucher aux sacro-saints totems de certains.
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:JPhMM a écrit:
Et oui... les mathématiques, la physique-chimie, les SVT, la littérature, etc. interrogent aussi leur expérience d'habitant du monde.
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4.
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
Je crois qu'il y a un malentendu lié à ta formulation de départ. Si c'est pour dire que la géographie est la science qui s'occupe de… la géographie, oui, je crois que personne n'y trouvera à redire, et que les arts plastiques ou la physique-chimie n'y prétendront pas (la mode en ce moment, c'est plutôt de dire que tout le monde peut enseigner le français…).
En revanche, "répondre aux questions sur le monde des hommes" (ou à tout le moins s'interroger, sinon répondre), ça concerne quelque part, à un degré ou à un autre, toutes les disciplines.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- CelebornEsprit sacré
arth75 a écrit:Mais pour cela, il faudrait toucher aux sacro-saints totems de certains.
Par exemple, quand on n'étudie plus les empires africains, vous vous plaignez. Comme quoi chacun a ses sacro-saints totems…
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- Isis39Enchanteur
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Comme Isis39, ça m'intéresse d'avoir des exemples.
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4.
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
Je crois qu'il y a un malentendu lié à ta formulation de départ. Si c'est pour dire que la géographie est la science qui s'occupe de… la géographie, oui, je crois que personne n'y trouvera à redire, et que les arts plastiques ou la physique-chimie n'y prétendront pas (la mode en ce moment, c'est plutôt de dire que tout le monde peut enseigner le français…).
En revanche, "répondre aux questions sur le monde des hommes" (ou à tout le moins s'interroger, sinon répondre), ça concerne quelque part, à un degré ou à un autre, toutes les disciplines.
Elyas a bien parlé des élèves "habitants du monde" et pas de questions sur le monde.
- JPhMMDemi-dieu
1+1=2 serait moins ancré dans le monde où habitent les élèves que les flux de marchandises dans le monde ?
Ah...
Ah...
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CelebornEsprit sacré
Isis39 a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:Celeborn a écrit:
Désormais, les zones climatiques, c'est en SVT cycle 4.
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
Je crois qu'il y a un malentendu lié à ta formulation de départ. Si c'est pour dire que la géographie est la science qui s'occupe de… la géographie, oui, je crois que personne n'y trouvera à redire, et que les arts plastiques ou la physique-chimie n'y prétendront pas (la mode en ce moment, c'est plutôt de dire que tout le monde peut enseigner le français…).
En revanche, "répondre aux questions sur le monde des hommes" (ou à tout le moins s'interroger, sinon répondre), ça concerne quelque part, à un degré ou à un autre, toutes les disciplines.
Elyas a bien parlé des élèves "habitants du monde" et pas de questions sur le monde.
Quand je fais de la littérature, je parle de la société humaine, ce qui a mon avis relève des "habitants du monde". Quand en SVT on étudie les risques naturels (ou non), je crois bien que ça relève des "habitants du monde". Ensuite, la géographie propose une perspective disciplinaire qui lui est propre, et qui a d'ailleurs bien raison d'exister, mais je crois que personne ne l'a contesté, ça…
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- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:1+1=2 serait moins ancré dans le monde où habitent les élèves que les flux de marchandises dans le monde ?
Ah...
Si tu le dis
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Elyas a écrit:
Tout à fait. Il y a aussi la question de la formation des PE. La géographie a tendance à faire peur. En revanche, j'ai déjà eu des élèves blindés en géographie (c'est à cause d'une PE que j'ai dû enquêter sur la réalité scientifique ou non de l'Océan glacial antarctique... oups... l'Océan austral ).
On a ce qu'on mérite aussi. A l'époque, dans le géotype de substance sociétale fondé sur la coprésence de l'ouest de la France où j'étais, les professeurs d'université s'en vantait presque. A la présentation de fin septembre, mes deux (ex) futurs professeurs de géographie m'en ont dégoûté à l'avance. Résultat, j'ai choisi de faire de la sociologie (ce que je regrette à peine). Je suis revenu à la géographie plus tard, en 3e année, où je me suis acharné à rattraper mon retard. Mais ce n'est que plus tard en préparant mes cours de collège, que je me suis passionné pour la géographie.
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- ElyasEsprit sacré
Celeborn a écrit:Isis39 a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Enfin, ils les ont remises ! Merci ! Mais ça ne permet pas de répondre aux questions sur le monde des hommes et des femmes comme pourquoi il y a des milliers de réfugiés là, pourquoi tous mes jouets sont made in China, pourquoi des humains ont du gazon en plein milieu du désert à Las Vegas, pourquoi il ne faut pas consommer d'eau du robinet en Bretagne... Cependant, si un prof de maths ou de SVT peut faire ça, je le lui laisse
Je crois qu'il y a un malentendu lié à ta formulation de départ. Si c'est pour dire que la géographie est la science qui s'occupe de… la géographie, oui, je crois que personne n'y trouvera à redire, et que les arts plastiques ou la physique-chimie n'y prétendront pas (la mode en ce moment, c'est plutôt de dire que tout le monde peut enseigner le français…).
En revanche, "répondre aux questions sur le monde des hommes" (ou à tout le moins s'interroger, sinon répondre), ça concerne quelque part, à un degré ou à un autre, toutes les disciplines.
Elyas a bien parlé des élèves "habitants du monde" et pas de questions sur le monde.
Quand je fais de la littérature, je parle de la société humaine, ce qui a mon avis relève des "habitants du monde". Quand en SVT on étudie les risques naturels (ou non), je crois bien que ça relève des "habitants du monde". Ensuite, la géographie propose une perspective disciplinaire qui lui est propre, et qui a d'ailleurs bien raison d'exister, mais je crois que personne ne l'a contesté, ça…
Oh que si, des tas de gens le contestent et veulent virer la géographie humaine. Pas de bol, ça ne passe pas. Ensuite, on peut arrêter de polémiquer. Quand un gamin a son père qui rentre à 20h le soir du boulot après 2h de RER et que son copain est un réfugié syrien, ce ne sont ni les maths, ni la SVT ni le français ou les arts qui vont répondre à ses questionnements. Mais je crois qu'on dit tous les même chose sans vouloir se comprendre.
- JPhMMDemi-dieu
Okayyyyyyyy ...............................Elyas a écrit:JPhMM a écrit:1+1=2 serait moins ancré dans le monde où habitent les élèves que les flux de marchandises dans le monde ?
Ah...
Si tu le dis
Je te laisse à tes élèves qui discutent flux de marchandises dans le monde à la cantine. Les miens parlent plus volontiers de combien il leur manque en argent de poche pour s'acheter le nouveau jeu vidéo à la mode, qui essaient d'avoir un ordre de grandeur de leur moyenne d'anglais, ou qui compte le nombre de jours qui les séparent des prochaines vacances.
Manifestement, on ne fréquente pas les mêmes élèves.
PS : quand on ne sait pas que 1 marchandise plus 1 marchandise = 2 marchandises, on fait comment pour parler des flux de marchandises ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- TangledingGrand Maître
Je crois qu'on peut tout à fait étudier des oeuvres littéraires qui abordent ces questions, lorsqu'on étudie la littérature contemporaine (qui n'est pas ma spécialité, certes). Mais je pense aussi que le regard du géographe sera sans doute plus intéressant encore.
Il n'est effectivement pas indispensable d'opposer les disciplines : elles se complètent plutôt.
Il n'est effectivement pas indispensable d'opposer les disciplines : elles se complètent plutôt.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- Isis39Enchanteur
JPhMM a écrit:Okayyyyyyyy ...............................Elyas a écrit:JPhMM a écrit:1+1=2 serait moins ancré dans le monde où habitent les élèves que les flux de marchandises dans le monde ?
Ah...
Si tu le dis
Je te laisse à tes élèves qui discutent flux de marchandises dans le monde à la cantine. Les miens parlent plus volontiers de combien il leur manque en argent de poche pour s'acheter le nouveau jeu vidéo à la mode, qui essaient d'avoir un ordre de grandeur de leur moyenne d'anglais, ou qui compte le nombre de jours qui les séparent des prochaines vacances. Les
Manifestement, on ne fréquente pas les mêmes élèves.
PS : quand on ne sait pas que 1 marchandise plus 1 marchandise = 2 marchandises, on fait comment pour parler des flux de marchandises ?
Ça les intéresse. La géographie leur permet de comprendre pourquoi l'usine d'à côté a fermé. Et pourquoi l'autre a re-localisé sa production de Chine dans le Jura. Etc.
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Okayyyyyyyy ...............................Elyas a écrit:JPhMM a écrit:1+1=2 serait moins ancré dans le monde où habitent les élèves que les flux de marchandises dans le monde ?
Ah...
Si tu le dis
Je te laisse à tes élèves qui discutent flux de marchandises dans le monde à la cantine. Les miens parlent plus volontiers de combien il leur manque en argent de poche pour s'acheter le nouveau jeu vidéo à la mode, qui essaient d'avoir un ordre de grandeur de leur moyenne d'anglais, ou qui compte le nombre de jours qui les séparent des prochaines vacances.
Manifestement, on ne fréquente pas les mêmes élèves.
PS : quand on ne sait pas que 1 marchandise plus 1 marchandise = 2 marchandises, on fait comment pour parler des flux de marchandises ?
On ne parle absolument pas de la même chose mais je comprends le but de ta remarque
Tangleding a écrit:Je crois qu'on peut tout à fait étudier des oeuvres littéraires qui abordent ces questions, lorsqu'on étudie la littérature contemporaine (qui n'est pas ma spécialité, certes). Mais je pense aussi que le regard du géographe sera sans doute plus intéressant encore.
Il n'est effectivement pas indispensable d'opposer les disciplines : elles se complètent plutôt.
Pas mon intention d'opposer les disciplines mais chaque discipline a aussi sa spécificité et la spécificité de la géographie est justement qu'elle peut permettre de répondre en prenant du recul à des questions sur le monde des hommes que les autres disciplines ont plus de mal à faire sans se trahir.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Vous me répondez sur ce fil ?Celeborn a écrit:arth75 a écrit:Mais pour cela, il faudrait toucher aux sacro-saints totems de certains.
Par exemple, quand on n'étudie plus les empires africains, vous vous plaignez. Comme quoi chacun a ses sacro-saints totems…
Non, ce n'est pas un totem pour moi (bien que c'est un thème que j'ai apprécié d'aborder), c'est juste l'exemple typique de ce qui ne va pas dans la façon dont la société aborde les programmes d'histoires. Par la caricature, essentiellement. J'ai simplement voulu donner en exemple un de mes regrets par rapport au projet d'avril. Mais qui n'était pas un motif suffisant pour réclamer la réfonte du projet (c'est en ça que ça n'est pas un totem pour moi).
Vers 2010, mes vieux parents, atterés par ce qu'ils ont entendu à la radio: "C'est vrai que vous ne faites plus Napoléon mais que vous allez faire le "Monomotapa" ?"
Depuis des années j'entends des collègues dire:
"Les programmes sont infinissables"
"Ceux qui finissent les programmes ne font que les bâcler"
"Il faut faire des choix"
" La Chine des Han, l'Inde des Gupta, les empires africains, bah moi je les squeeze, hein, il faut bien faire le reste."
Est-ce que je les ai critiqués ? Non. Ils font des choix (qui ne sont pas les miens) et à l'impossible nul n'est tenu.
Moi j'ai fait le choix d'essayer de finir le programme (ce que je suis parvenu à faire à tous les niveaux au moins une fois, des années magiques sans pertes inutiles de cours avec des élèves qui viennent jusqu'au 15 juin). J'ai respecté les indications horaires (sauf la parité H/G, ce que je regrette), j'ai interprété les programmes a minima, et je me suis concentré sur un petit nombre de compétences (essentiellement la cartographie et la rédaction).
Les thèmes "regards sur les mondes lointains" (avec la géographie et l'éducation civique dans son ensemble) étaient vraiment au premier rang des éléments qui sautaient chez pas mal de collègues. Avec un sentiment de légitimité assumé. Mais dans un pays où un président élu et probablement réélu est capable de tenir le discours de Dakar, j'estime qu'il n'est pas plus inutile d'étudier les empires africains que les Lumières.
Et pour sortir là encore un peu de la caricature, il suffit d'observer la pauvreté des objectifs liés à "L'Europe des Lumières" dans le programme actuel pour comprendre ce que cela signifie réellement"voir" un thème en classe de nos jours. Le faire dans ces conditions ou ne pas le faire, quelle différence ? Il aurait suffit de demander à le traiter en préambule de la Révolution Française, en faisant apparaître explicitement le terme.
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- TangledingGrand Maître
Pour ce qui est de trahir notre discipline, on peut compter sur nos futurs nouveaux programmes bien plus que sur les collègues de lettres...
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- Existe-t-il des PRO réforme ici ? Si oui, quels sont les arguments ?
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