- ErgoDevin
Ah ?Elyas a écrit:Ergo a écrit:Disons que ce qui surprend surtout, c'est de se dire que cela peut très bien se faire sans la réforme -- la preuve avec les nombreux exemples de projets qu'on reçoit comme preuve que les EPI, ça va être génial puisqu'on en fait déjà et que c'est génial.
Tu remarqueras que cet argument est à double-tranchant, tant pour les pros que pour les antis
Et en quoi puisque ça veut simplement dire qu'on peut mener des projets sans le carcan et les modalités imposés par la réforme, i.e. qu'il n'y a pas besoin de cette réforme ?
Ca indique seulement que les projets sont faisables quand des enseignants volontaires en montent selon les modalités de leur choix.
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Fesseur Pro a écrit:Euh ?Isis39 a écrit:Ce sont les maths qui ont la plus grosse...
On lance un fil photo ou bien ?
Faudra une vue panoramique pour l'HG
Ne relance pas JPhMM !
- CNFANiveau 10
kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Elyas a écrit:
Et donc ? On réalise les programmes sur ces heures.
Pas forcément. Ce ne sont pas des heures disciplinaires, et pas forcément avec les élèves qu'on a en cours.
Ce sont des heures disciplinaires. Quant au choix de diviser les élèves pour l'AP et l'EPI, c'est une dérive possible des textes.
Non. Ce sont les consignes de notre inspecteur référent. Dans mon collège, l'AP est mis en place depuis 3 ans sur les niveaux 6ème, 5ème et 4ème, 1h/semaine pour tous les élèves, avec groupes de besoins, validation de compétences, organisation en barrettes. C'est un bordel immonde, tant pour constituer les groupes que pour le choix des contenus. Profs, élèves et parents ont jugé que le "gain" n'était pas suffisant par rapport aux heures consommées dans la dhg, comparativement aux dédoublements et au soutien que nous avions avant. Mais notre CDE et notre inspecteur trouvent ça absolument génial et comptent nous prendre comme exemple de collège "qui applique avec succès une partie de la réforme". Une belle hypocrisie que nous nous ferons une joie de démonter en "formation".
- ErgoDevin
L'inspectrice qui inspectait notre adjointe l'an dernier a trouvé ça génial qu'on ait de l'AP en 5e parce que c'était "appliquer la réforme avant l'heure".
Oui, sauf que cet AP est financé par les moyens supplémentaires, donc.
Oui, sauf que cet AP est financé par les moyens supplémentaires, donc.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Marie LaetitiaBon génie
Rendash a écrit:Ergo a écrit:Disons que ce qui surprend surtout, c'est de se dire que cela peut très bien se faire sans la réforme -- la preuve avec les nombreux exemples de projets qu'on reçoit comme preuve que les EPI, ça va être génial puisqu'on en fait déjà et que c'est génial.
Moi ça me déprime plutôt
Je n'en veux pas, de ces super projets. Je n'en veux pas, de ce travail "en équipe".
Mais c'est parce que tu es un mauvais professeur, pas aimé des élèves d'ailleurs. Remets-toi un peu en cause...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
guennec a écrit:Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:
Et donc ? On réalise les programmes sur ces heures.
On réalise les programmes ? Tu fais comme si on était tous super contents de devoir "réaliser les programmes" selon des modalités (AP, EPI) qu'on n'a pas choisies, voire qu'on exècre … Ce n'est pas un détail qui t'a échappé, Elyas, que faire son programme comme on l'entend avec une heure "traditionnelle" c'est différent que de devoir le faire sous un format imposé (dont certains estiment qu'il relève de l'incantation idéologique).
Je ne sais pas ce qu'est une heure "traditionnelle" donc c'est déjà un point qui nuit au débat.
Bon. Autant dire que tu ne souhaites pas répondre, ça ira plus vite.
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
- ElyasEsprit sacré
kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Elyas a écrit:
Et donc ? On réalise les programmes sur ces heures.
Pas forcément. Ce ne sont pas des heures disciplinaires, et pas forcément avec les élèves qu'on a en cours.
Ce sont des heures disciplinaires. Quant au choix de diviser les élèves pour l'AP et l'EPI, c'est une dérive possible des textes.
Non. Ce sont les consignes de notre inspecteur référent. Dans mon collège, l'AP est mis en place depuis 3 ans sur les niveaux 6ème, 5ème et 4ème, 1h/semaine pour tous les élèves, avec groupes de besoins, validation de compétences, organisation en barrettes. C'est un bordel immonde, tant pour constituer les groupes que pour le choix des contenus. Profs, élèves et parents ont jugé que le "gain" n'était pas suffisant par rapport aux heures consommées dans la dhg, comparativement aux dédoublements et au soutien que nous avions avant. Mais notre CDE et notre inspecteur trouvent ça absolument génial et comptent nous prendre comme exemple de collège "qui applique avec succès une partie de la réforme". Une belle hypocrisie que nous nous ferons une joie de démonter en "formation".
Ceci est une dérive. Mais mes collègues anti-réforme vantent aussi ces barrettes. Comme quoi. Quant à la formation, fais-toi plaisir
Ergo a écrit:Ah ?Elyas a écrit:Ergo a écrit:Disons que ce qui surprend surtout, c'est de se dire que cela peut très bien se faire sans la réforme -- la preuve avec les nombreux exemples de projets qu'on reçoit comme preuve que les EPI, ça va être génial puisqu'on en fait déjà et que c'est génial.
Tu remarqueras que cet argument est à double-tranchant, tant pour les pros que pour les antis
Et en quoi puisque ça veut simplement dire qu'on peut mener des projets sans le carcan et les modalités imposés par la réforme, i.e. qu'il n'y a pas besoin de cette réforme ?
Ca indique seulement que les projets sont faisables quand des enseignants volontaires en montent selon les modalités de leur choix.
Cela indique que cela se fait déjà et que donc, cette opposition est étrange si les profs refusent de faire ce qu'ils font déjà. Après, il y a la question de l'institutionnalisation, c'est le problème, c'est certain.
- CNFANiveau 10
Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:
Pas forcément. Ce ne sont pas des heures disciplinaires, et pas forcément avec les élèves qu'on a en cours.
Ce sont des heures disciplinaires. Quant au choix de diviser les élèves pour l'AP et l'EPI, c'est une dérive possible des textes.
Non. Ce sont les consignes de notre inspecteur référent. Dans mon collège, l'AP est mis en place depuis 3 ans sur les niveaux 6ème, 5ème et 4ème, 1h/semaine pour tous les élèves, avec groupes de besoins, validation de compétences, organisation en barrettes. C'est un bordel immonde, tant pour constituer les groupes que pour le choix des contenus. Profs, élèves et parents ont jugé que le "gain" n'était pas suffisant par rapport aux heures consommées dans la dhg, comparativement aux dédoublements et au soutien que nous avions avant. Mais notre CDE et notre inspecteur trouvent ça absolument génial et comptent nous prendre comme exemple de collège "qui applique avec succès une partie de la réforme". Une belle hypocrisie que nous nous ferons une joie de démonter en "formation".
Ceci est une dérive. Mais mes collègues anti-réforme vantent aussi ces barrettes. Comme quoi. Quant à la formation, fais-toi plaisirErgo a écrit:Ah ?Elyas a écrit:Ergo a écrit:Disons que ce qui surprend surtout, c'est de se dire que cela peut très bien se faire sans la réforme -- la preuve avec les nombreux exemples de projets qu'on reçoit comme preuve que les EPI, ça va être génial puisqu'on en fait déjà et que c'est génial.
Tu remarqueras que cet argument est à double-tranchant, tant pour les pros que pour les antis
Et en quoi puisque ça veut simplement dire qu'on peut mener des projets sans le carcan et les modalités imposés par la réforme, i.e. qu'il n'y a pas besoin de cette réforme ?
Ca indique seulement que les projets sont faisables quand des enseignants volontaires en montent selon les modalités de leur choix.
Cela indique que cela se fait déjà et que donc, cette opposition est étrange si les profs refusent de faire ce qu'ils font déjà. Après, il y a la question de l'institutionnalisation, c'est le problème, c'est certain.
Les profs le faisaient quand ils estimaient qu'il était judicieux de le faire ! On ne leur imposait pas de faire une affiche sur le développement durable avec Mme Truc et la classe de 5è Z...
- bernardoFidèle du forum
Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:guennec a écrit:
On réalise les programmes ? Tu fais comme si on était tous super contents de devoir "réaliser les programmes" selon des modalités (AP, EPI) qu'on n'a pas choisies, voire qu'on exècre … Ce n'est pas un détail qui t'a échappé, Elyas, que faire son programme comme on l'entend avec une heure "traditionnelle" c'est différent que de devoir le faire sous un format imposé (dont certains estiment qu'il relève de l'incantation idéologique).
Je ne sais pas ce qu'est une heure "traditionnelle" donc c'est déjà un point qui nuit au débat.
Bon. Autant dire que tu ne souhaites pas répondre, ça ira plus vite.
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
Arrête avec ton jaune pro réforme, Elyas, ça fait longtemps qu'on discute ensemble, je crois qu'on peut se passer de ce genre de clichés.
Je ne sais pas comment tu fais cours : quand je dis "traditionnel", je veux simplement dire, par opposition à heure en modalité imposée (AP ou EPI) heure sans modalité pédagogique imposée. Est-ce plus clair ? N'avais-tu vraiment pas compris ? Tant mieux si certains trouvent que ça ne change rien, que eux faisaient déjà de l'AP et de l'EPI avant la réforme, tant mieux. Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
_________________
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- RendashBon génie
Marie Laetitia a écrit:Rendash a écrit:Ergo a écrit:Disons que ce qui surprend surtout, c'est de se dire que cela peut très bien se faire sans la réforme -- la preuve avec les nombreux exemples de projets qu'on reçoit comme preuve que les EPI, ça va être génial puisqu'on en fait déjà et que c'est génial.
Moi ça me déprime plutôt
Je n'en veux pas, de ces super projets. Je n'en veux pas, de ce travail "en équipe".
Mais c'est parce que tu es un mauvais professeur, pas aimé des élèves d'ailleurs. Remets-toi un peu en cause...
Voilà, c'est mieux?
Elyas a écrit: Après, il y a la question de l'institutionnalisation, c'est le problème, c'est certain.
C'est même le principal problème, à mon avis
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
Donc si je résume, Elyas a un melon jaune.
- ErgoDevin
Ok. Comme tu l'écris, cela indique que "cela se fait déjà", en aucun cas que tous le font.Elyas a écrit:
Cela indique que cela se fait déjà et que donc, cette opposition est étrange si les profs refusent de faire ce qu'ils font déjà. Après, il y a la question de l'institutionnalisation, c'est le problème, c'est certain.
Du coup, on peut parfaitement comprendre que ceux qui le font pas ne souhaitent pas se le voir imposer. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de projets que cette réforme a été faite -- question d'économies, oui, mais je maintiens que cette réforme est également pédagogique pour imposer une méthode pédagogique qui est un premier pas vers
L'institutionnalisation, qui s'oppose ici à la liberté pédagogique puisqu'elle impose une modalité pédagogique, est bien le problème central. De même que si du jour au lendemain on imposait à tous mes collègues d'anglais de cloisonner leurs cours et de faire 1h de lecture suivie par semaine parce que hop, on l'a vu faire dans un certain contexte avec un certain enseignant pendant un certain temps (qu'on ignorera pour les besoins d'une réforme) et que ça pouvait éventuellement fonctionner.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ElyasEsprit sacré
guennec a écrit:Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:
Je ne sais pas ce qu'est une heure "traditionnelle" donc c'est déjà un point qui nuit au débat.
Bon. Autant dire que tu ne souhaites pas répondre, ça ira plus vite.
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
Arrête avec ton jaune pro réforme, Elyas, ça fait longtemps qu'on discute ensemble, je crois qu'on peut se passer de ce genre de clichés.
Je ne sais pas comment tu fais cours : quand je dis "traditionnel", je veux simplement dire, par opposition à heure en modalité imposée (AP ou EPI) heure sans modalité pédagogique imposée. Est-ce plus clair ? N'avais-tu vraiment pas compris ? Tant mieux si certains trouvent que ça ne change rien, que eux faisaient déjà de l'AP et de l'EPI avant la réforme, tant mieux. Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
Je ne vais pas avoir la même réponse pour les deux, EPI et AP.
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour les EPI. On ne peut pas aller contre toute une profession, surtout si on doit créer des associations de professeurs alors que les relations personnelles, le temps de présence réelle dans l'établissement (du genre les TZR, les stagiaires, les contractuels...) sont des choses explosives qui sont pourtant la clef de la réussite d'une pédagogie de projet interdisciplinaire.
Pour l'AP, oui, je pense que c'est une bonne chose. Mais là, il faut accompagner ça avec des formations présentant des outils différents pour permettre à tout le monde de réaliser l'AP en choisissant sa pédagogie. L'AP n'impose pas une pédagogie mais demande de travailler les deux domaines du socle les plus importants tout en travaillant le programme.
Après, je peux comprendre que ma réponse ne plaira pas. C'est ce que je pense vraiment. J'avoue que j'en ai un peu ras la casquette d'entendre en salle des profs que la solution pour un cours qui n'a pas fonctionné est de changer la question ou le document (souvent en nivelant par le bas...), ou de faire un texte à trou... Est-ce caricatural ? Oui. Est-ce une généralisation ? Aucune idée, ce n'est que mon expérience.
- KatowNiveau 3
guennec a écrit:Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
Je ne suis pas la personne visée par la question mais j'apporte tout de même ma réponse de PRO-réformiste modéré: c'est pour moi le principal problème de cette réforme.
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:
Cela indique que cela se fait déjà et que donc, cette opposition est étrange si les profs refusent de faire ce qu'ils font déjà. Après, il y a la question de l'institutionnalisation, c'est le problème, c'est certain.
La question de l'institutionnalisation est même centrale, dans cette histoire, d'autant plus que ces heures sont intégrées aux heures d'enseignement (et donc qu'on y fait le programme disciplinaire, etc.).
Expérience personnelle qui ne vaut pas mieux qu'une autre sur la question des projets avant/après :
AVANT : j'ai connu deux modalités pour "faire des projets"
1) C'était une volonté commune exprimée très en amont. On pouvait alors demander à avoir telle classe en commun l'an prochain, faire le gros de la préparation avant même la rentrée scolaire, etc.
2) C'était une décision conjoncturelle : tiens, on a la même classe, as-tu envie qu'on bosse ensemble sur tel sujet ?/j'ai envie d'organiser telle sortie, est-ce que ça peut t'intéresser ?…
APRÈS
Il me paraît évident que la modalité n°1 est illusoire à partir du moment où il y a institutionnalisation des projets dans toutes les classes de la 5e à la 3e, sur un volume horaire prédéfini de 2 à 3h semaine. Mais le côté conjoncturel de la seconde modalité paraît également peu probable, du fait à la fois du cadre horaire (ultra contraignant, ça ne fait pas de mal de le rappeler) et de la répartition à organiser des thèmes. On voit assez mal comment on va échapper à "en 5e, c'est EPI développement durable entre la géographie et la SVT, à raison d'1h semaine sur 6 mois" (par exemple). Et c'est là que ça devient très compliqué quand on met dans la balance les éventuels changements de répartition de dernière minute, les TZR, les contractuels, pour ne citer que les premières sources de complications potentielles qui me viennent à l'esprit.
Exemples de ce qu'on aurait pu vivre dans mon collège par le passé :
- au premier trimestre en 5e, EPI Français/Histoire -> sauf qu'on a attendu 1 mois avant d'avoir une prof de français dans une des 5e.
- EPI Techno/Éducation musicale en 4e -> Il y a deux ans, 2 classes de 4e n'ont pas eu Techno de toute l'année…
Une fois encore, si l'on respecte les contraintes imposées par le texte à la lettre, je crois que ça va être ingérable. Les emplois du temps proposés dans les diaporamas de l'ESEN le montrent bien, d'ailleurs : c'est fabriqué complètement hors sol, c'est à la limite de l'illisible, ça demande une structuration en amont qu'à mon avis beaucoup de CDE seront incapables d'obtenir. C'est d'ailleurs pour ça que, si elle se met en œuvre, je pense que la réforme ne sera pas appliquée dans la plupart des établissements : les collègues feront semblant.
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- bernardoFidèle du forum
Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:guennec a écrit:
Bon. Autant dire que tu ne souhaites pas répondre, ça ira plus vite.
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
Arrête avec ton jaune pro réforme, Elyas, ça fait longtemps qu'on discute ensemble, je crois qu'on peut se passer de ce genre de clichés.
Je ne sais pas comment tu fais cours : quand je dis "traditionnel", je veux simplement dire, par opposition à heure en modalité imposée (AP ou EPI) heure sans modalité pédagogique imposée. Est-ce plus clair ? N'avais-tu vraiment pas compris ? Tant mieux si certains trouvent que ça ne change rien, que eux faisaient déjà de l'AP et de l'EPI avant la réforme, tant mieux. Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
Je ne vais pas avoir la même réponse pour les deux, EPI et AP.
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour les EPI. On ne peut pas aller contre toute une profession, surtout si on doit créer des associations de professeurs alors que les relations personnelles, le temps de présence réelle dans l'établissement (du genre les TZR, les stagiaires, les contractuels...) sont des choses explosives qui sont pourtant la clef de la réussite d'une pédagogie de projet interdisciplinaire.
Pour l'AP, oui, je pense que c'est une bonne chose. Mais là, il faut accompagner ça avec des formations présentant des outils différents pour permettre à tout le monde de réaliser l'AP en choisissant sa pédagogie. L'AP n'impose pas une pédagogie mais demande de travailler les deux domaines du socle les plus importants tout en travaillant le programme.
Après, je peux comprendre que ma réponse ne plaira pas. C'est ce que je pense vraiment. J'avoue que j'en ai un peu ras la casquette d'entendre en salle des profs que la solution pour un cours qui n'a pas fonctionné est de changer la question ou le document (souvent en nivelant par le bas...), ou de faire un texte à trou... Est-ce caricatural ? Oui. Est-ce une généralisation ? Aucune idée, ce n'est que mon expérience.
Merci pour ta réponse, Elyas. Je comprends ton point de vue. Je n'ai pas entendu ça dans "mes" salles de profs et j'ai plutôt tendance à penser que les professeurs en règle générale se posent de bonnes questions et trouvent des réponses les moins mauvaises possibles. Je te crois sincère dans tes interrogations et respecte ta position. Mais j'ai l'impression que d'autres que toi sont entrés dans une sorte d'"ère du soupçon" vis-à-vis des professeurs, qui sont considérés un peu a priori comme des personnes qui répondent par de mauvaises solutions aux problèmes des élèves, par exemple en répétant ce qui ne marche pas. J'ai pas mal écouté mes collègues et énormément discuté pédagogie avec eux. Et, vraiment, je ne crois pas que les professeurs en règle générale s'obstinent quand quelque chose ne fonctionne pas. Mais peut-être suis trop "bienveillant" … avec mes collègues (et pas assez avec mes élèves ?)
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Docteur OXGrand sage
kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Elyas a écrit:
Et donc ? On réalise les programmes sur ces heures.
Pas forcément. Ce ne sont pas des heures disciplinaires, et pas forcément avec les élèves qu'on a en cours.
Ce sont des heures disciplinaires. Quant au choix de diviser les élèves pour l'AP et l'EPI, c'est une dérive possible des textes.
Non. Ce sont les consignes de notre inspecteur référent. Dans mon collège, l'AP est mis en place depuis 3 ans sur les niveaux 6ème, 5ème et 4ème, 1h/semaine pour tous les élèves, avec groupes de besoins, validation de compétences, organisation en barrettes. C'est un bordel immonde, tant pour constituer les groupes que pour le choix des contenus. Profs, élèves et parents ont jugé que le "gain" n'était pas suffisant par rapport aux heures consommées dans la dhg, comparativement aux dédoublements et au soutien que nous avions avant. Mais notre CDE et notre inspecteur trouvent ça absolument génial et comptent nous prendre comme exemple de collège "qui applique avec succès une partie de la réforme". Une belle hypocrisie que nous nous ferons une joie de démonter en "formation".
Effrayant.
- dami1kdHabitué du forum
kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Elyas a écrit:
Et donc ? On réalise les programmes sur ces heures.
Pas forcément. Ce ne sont pas des heures disciplinaires, et pas forcément avec les élèves qu'on a en cours.
Ce sont des heures disciplinaires. Quant au choix de diviser les élèves pour l'AP et l'EPI, c'est une dérive possible des textes.
Non. Ce sont les consignes de notre inspecteur référent. Dans mon collège, l'AP est mis en place depuis 3 ans sur les niveaux 6ème, 5ème et 4ème, 1h/semaine pour tous les élèves, avec groupes de besoins, validation de compétences, organisation en barrettes. C'est un bordel immonde, tant pour constituer les groupes que pour le choix des contenus. Profs, élèves et parents ont jugé que le "gain" n'était pas suffisant par rapport aux heures consommées dans la dhg, comparativement aux dédoublements et au soutien que nous avions avant. Mais notre CDE et notre inspecteur trouvent ça absolument génial et comptent nous prendre comme exemple de collège "qui applique avec succès une partie de la réforme". Une belle hypocrisie que nous nous ferons une joie de démonter en "formation".
Donc, si je comprends bien, vous vous plaignez qu'on vous "force" à faire ce que vous faites déjà, à votre initiative
- TangledingGrand Maître
Je pense que vu la teneur des débats, vu le climat que cela crée, on peut déjà estimer que cette réforme est une bouse. Et encore ce n'est que le début, la "préparation" de sa mise en place.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- KatowNiveau 3
Cette réforme semble davantage contraindre que convaincre un majorité de profs:
- cela va à l'encontre de mes principes
- cela va mener la réforme à sa perte en créant des réactions logiques de résistances passives ou actives
C'est vraiment pour moi le point crucial qui fait que, même si je me déclare favorable à différents aspects de cette réforme, je ne la validerais pas si j'étais ministre...
Je me considère tout de même comme un PRO-réforme... (je sais c'est pas bien clair... )
- cela va à l'encontre de mes principes
- cela va mener la réforme à sa perte en créant des réactions logiques de résistances passives ou actives
C'est vraiment pour moi le point crucial qui fait que, même si je me déclare favorable à différents aspects de cette réforme, je ne la validerais pas si j'étais ministre...
Je me considère tout de même comme un PRO-réforme... (je sais c'est pas bien clair... )
- bernardoFidèle du forum
Tangleding a écrit:Je pense que vu la teneur des débats, vu le climat que cela crée, on peut déjà estimer que cette réforme est une bouse. Et encore ce n'est que le début, la "préparation" de sa mise en place.
Merci Tangleding, c'est sympathique de ta part
- souslapluieNiveau 6
Je crois que tu ne comprends pas.
L'AP existe dans ce collège depuis trois ans, la communauté éducative considère que c'est un gâchis de moyens mais l'inspection veut prendre cela en exemple pour légitimer cette catastrophique réforme.
L'AP existe dans ce collège depuis trois ans, la communauté éducative considère que c'est un gâchis de moyens mais l'inspection veut prendre cela en exemple pour légitimer cette catastrophique réforme.
- *Fifi*Modérateur
Je suis assez d'accord avec toi sur l'ensemble. Mais justement la réforme, c'est surtout celle des EPI, plus que de l'AP dans le sens où ils demandent plus de travail de préparation et concertation. Et les points que tu soulignes me semblent dommageables dans nombre d'établissements et pour les collègues TZR/contractuels/stagiaires qui risquent encore plus que les autres de se voir imposer un projet sans avoir leur mot à dire.Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:guennec a écrit:
Bon. Autant dire que tu ne souhaites pas répondre, ça ira plus vite.
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
Arrête avec ton jaune pro réforme, Elyas, ça fait longtemps qu'on discute ensemble, je crois qu'on peut se passer de ce genre de clichés.
Je ne sais pas comment tu fais cours : quand je dis "traditionnel", je veux simplement dire, par opposition à heure en modalité imposée (AP ou EPI) heure sans modalité pédagogique imposée. Est-ce plus clair ? N'avais-tu vraiment pas compris ? Tant mieux si certains trouvent que ça ne change rien, que eux faisaient déjà de l'AP et de l'EPI avant la réforme, tant mieux. Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
Je ne vais pas avoir la même réponse pour les deux, EPI et AP.
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour les EPI. On ne peut pas aller contre toute une profession, surtout si on doit créer des associations de professeurs alors que les relations personnelles, le temps de présence réelle dans l'établissement (du genre les TZR, les stagiaires, les contractuels...) sont des choses explosives qui sont pourtant la clef de la réussite d'une pédagogie de projet interdisciplinaire.
Pour l'AP, oui, je pense que c'est une bonne chose. Mais là, il faut accompagner ça avec des formations présentant des outils différents pour permettre à tout le monde de réaliser l'AP en choisissant sa pédagogie. L'AP n'impose pas une pédagogie mais demande de travailler les deux domaines du socle les plus importants tout en travaillant le programme.
C'est tout de même paradoxal : j'ai un projet depuis plusieurs années avec la collègue de français (nous en avons déjà parlé) et là j'en suis à craindre que cette réforme avec ses obligations ne le remette en question.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- LefterisEsprit sacré
C'est clair que le reste de ma carrière va être un combat, en attaque ou en défense, et sans me mettre en tort pour ne pas donner raison à ces ordures ...Et je ne suis pas le seul . Ce sont des bouffées de haine, qui remontent.Milaghjiu2005 a écrit:Cette réforme semble davantage contraindre que convaincre un majorité de profs:
- cela va à l'encontre de mes principes
- cela va mener la réforme à sa perte en créant des réactions logiques de résistances passives ou actives
C'est vraiment pour moi le point crucial qui fait que, même si je me déclare favorable à différents aspects de cette réforme, je ne la validerais pas si j'étais ministre...
Je me considère tout de même comme un PRO-réforme... (je sais c'est pas bien clair... )
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- TangledingGrand Maître
Désolé mais c'est vrai que j'en ai marre du débat qui tourne en rond. Je n'en veux à personne en particulier. Enfin si aux abrutis qui nous foutent dans cette situation. A une arriviste de ministre qui fout tout son p*tain d'orgueil dans "son" bébé, "sa" réforme, en se couchant aux pieds d'une illuminée placée par je ne sais qui à la tête de la DGESCO, le machin le plus inutile et le plus nuisible mis en place par l'EN.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- ElyasEsprit sacré
*Fifi* a écrit:Je suis assez d'accord avec toi sur l'ensemble. Mais justement la réforme, c'est surtout celle des EPI, plus que de l'AP dans le sens où ils demandent plus de travail de préparation et concertation. Et les points que tu soulignes me semblent dommageables dans nombre d'établissements et pour les collègues TZR/contractuels/stagiaires qui risquent encore plus que les autres de se voir imposer un projet sans avoir leur mot à dire.Elyas a écrit:guennec a écrit:Elyas a écrit:
Pas du tout. Je suis sincère. Cette question du "cours traditionnel" est fondamental. Qu'est-ce que c'est une heure de cours traditionnel ? Selon les disciplines, les époques, les gens, la réponse sera différente. Voilà pourquoi on a des gens qui pensent que l'AP principalement ne va rien changer à leur façon de travailler car c'est leur cours "traditionnel".
Tant que cette histoire fantasmatique du cours "traditionnel", tant des tenants de la réforme que des antis, ne sera pas résolue, on sera dans la quiproquo permanent.
Par exemple, je serai curieux de savoir comment tu imagines que je fais cours, moi, le jaune pro-réforme
Arrête avec ton jaune pro réforme, Elyas, ça fait longtemps qu'on discute ensemble, je crois qu'on peut se passer de ce genre de clichés.
Je ne sais pas comment tu fais cours : quand je dis "traditionnel", je veux simplement dire, par opposition à heure en modalité imposée (AP ou EPI) heure sans modalité pédagogique imposée. Est-ce plus clair ? N'avais-tu vraiment pas compris ? Tant mieux si certains trouvent que ça ne change rien, que eux faisaient déjà de l'AP et de l'EPI avant la réforme, tant mieux. Encore une fois, je t'en prie Elyas, réponds à la question : est-ce une bonne chose qu'on impose ces modalités pédagogiques à tous ? Est-ce une bonne chose, Elyas ?
Je ne vais pas avoir la même réponse pour les deux, EPI et AP.
Je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour les EPI. On ne peut pas aller contre toute une profession, surtout si on doit créer des associations de professeurs alors que les relations personnelles, le temps de présence réelle dans l'établissement (du genre les TZR, les stagiaires, les contractuels...) sont des choses explosives qui sont pourtant la clef de la réussite d'une pédagogie de projet interdisciplinaire.
Pour l'AP, oui, je pense que c'est une bonne chose. Mais là, il faut accompagner ça avec des formations présentant des outils différents pour permettre à tout le monde de réaliser l'AP en choisissant sa pédagogie. L'AP n'impose pas une pédagogie mais demande de travailler les deux domaines du socle les plus importants tout en travaillant le programme.
Tout à fait d'accord. D'ailleurs, je trouve cela aberrant cette focalisation sur les EPI alors que l'AP est l'enjeu principal de la réforme. Mais tout le monde parle des EPI, encore et encore.
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