- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
- MelanieSLBDoyen
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, bizarre. Dans de nombreux cas, c'est réglé par une convention qui rend cette inscription purement symbolique.
Ça dépend de la convention. A ma connaissance, mes élèves doivent régler le montant total.
Elaïna a écrit:Sulfolobus a écrit:Pendant longtemps, elle était facultative avec des comportements différents selon les facs. La plupart des facs se graissait : frais d'inscription complet pour les étudiants CPGE et équivalences très floues. D'autres étaient beaucoup plus honnête (c'était le cas là où j'ai fait ma prépa où on ne payait que 50 euros de frais d'inscription (et bien sûr la totalité si on rejoignait la fac en cours d'année) et où les règles d'équivalence étaient clairement énoncées et respectée).Blablatrice occasionnelle a écrit: Sinon je sus un peu choquée (et incrédule) d'apprendre que l'inscription en fac est obligatoire pour les élèves des CPGE. Formellement, de mon temps, une réussite à un concours quelconque donnait une équivalence Deug, et permettait l'inscription en Licence pour ceux qui choisissaient cinq demi. Sachant que tout le monde réussissait un petit concours, en pratique 2 ans de prépa validaient toujours 2 ans de fac. Ç'aurait donc changé?
Depuis quelques année (je crois que c'est Fioraso qui a imposé ça), l'inscription est obligatoire et le prix est celui de la licence. Sauf que...bah les universités se gardent bien de donner l'argent au CPGE : en somme on fait payer l'université aux étudiants de prépa.
Ah non, c'est plus ancien. Déjà en 2002, quand j'ai commencé ma première année de prépa, on était obligés de s'inscrire en fac (et donc de raquer environ 400 euros). Sinon, on pouvait aller se faire voir pour l'équivalence.
En d'autres termes, une équivalence DEUG était vendue 800 euros par la fac, où nous ne mettions jamais les pieds.
Non, Elaïna, c'est obligatoire sur l'ensemble du territoire depuis septembre 2015. Avant, certaines universités demandaient effectivement une inscription pour permettre l'équivalence en fin de 2e année, mais ce n'était pas une obligation.
Marcel Khrouchtchev a écrit:Hermiony a écrit:Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds !
C'est une question d'habitude de travail. Très honnêtement, il y a des bibliothèques universitaires où l'on travaille très bien, très confortablement, avec un accès à des volumes très pointus, et qui sont ouvertes tard le soir. Que les élèves de prépa ne veuillent pas y aller, ou pensent ne pas avoir le temps, d'accord, mais c'est une question quasiment culturelle, on pousse les élèves de prépa à se séparer le plus possible de la populace universitaire. C'est dommage.
Oui, enfin, quand on est dans mon cas (ou dans celui de Mr Brightside si j'ai bien compris), en d'autres termes, à 60/70 km de la première université (celle avec laquelle on a conclu un accord), c'est un peu difficile de profiter des installations universitaires.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- HermionyGuide spirituel
MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Hermiony a écrit:Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds !
C'est une question d'habitude de travail. Très honnêtement, il y a des bibliothèques universitaires où l'on travaille très bien, très confortablement, avec un accès à des volumes très pointus, et qui sont ouvertes tard le soir. Que les élèves de prépa ne veuillent pas y aller, ou pensent ne pas avoir le temps, d'accord, mais c'est une question quasiment culturelle, on pousse les élèves de prépa à se séparer le plus possible de la populace universitaire. C'est dommage.
Avec des cours de 8h à 17h 4 jours et demi par semaine, plus les colles et un DS le samedi matin, pas sur que la question ne soit que "culturelle"...
Voilà. Je n'y allais pas parce que je n'avais pas le temps, tout simplement. Je rentrais dans mon appart à 18h, je repartais le week-end chez mes parents (y compris les jours de DS, pour arriver à 16h le samedi et repartir à 16h le dimanche), donc clairement, le reste du temps, je ne pouvais pas monter à la fac. Et la bibli de ma fac est loin de correspondre à ce que tu décris...Il y fait froid et on sort les seaux quand il pleut parce qu'il y a des fuites ! Loin de moi l'idée de vouloir me séparer de la "populace", je ne suis pas issue d'un milieu qui m'a inculqué cette vision des choses.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- ElaïnaDevin
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
on ne travaille pas forcément plus, on est seulement plus en cours ou en colle.
Mes copains qui étaient à la fac pendant mes années de prépa avaient beaucoup plus le temps d'aller à la BU car leurs cours étaient moins nombreux, c'est tout. Et oui, en prépa, on est encore un peu traités comme des bébés. Cela me paraît évident. C'est pas mal pour les petites filles vite perdues comme je l'étais.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- MelanieSLBDoyen
Blablatrice occasionnelle a écrit:Bizarre....
http://fcpe.llg.free.fr/FR/index.php/Annee-scolaire/Inscriptions-cumulatives-a-l-Universite.html
Par ailleurs les montants annoncés (et optionnels), autour de 100 euros, sont sans commune mesure avec les frais chez nous, plus proches de 1000 euros, si je ne m'abuse...
C'est où, chez nous?
Parce que je rappelle au passage que les frais d'inscription dans le supérieur public sont fixés par l'état (voir https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2865):
DUT/Licence/Licence Pro: 184 euros l'année
Master : 256 euros (bien que ça ne soit pas particulièrement pertinent ici, c'est pour montrer ma perplexité face aux 1000 euros mentionnés)
(auxquels il faut, qu'on soit en CPGE ou à l'université, rajouter les frais de sécurité sociale qui s'élèvent cette année à 215 euros).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- El-vacatorNiveau 7
Marcel Khrouchtchev a écrit:Hermiony a écrit:Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds !
C'est une question d'habitude de travail. Très honnêtement, il y a des bibliothèques universitaires où l'on travaille très bien, très confortablement, avec un accès à des volumes très pointus, et qui sont ouvertes tard le soir. Que les élèves de prépa ne veuillent pas y aller, ou pensent ne pas avoir le temps, d'accord, mais c'est une question quasiment culturelle, on pousse les élèves de prépa à se séparer le plus possible de la populace universitaire. C'est dommage.
Marcel, je suis persuadé que tu vrai - il faudrait faire un comptage précis. J'ai la sensation (peut-être me trompe-je) que ce n'est pas la majorité, en tout cas en province. J'ai pratiqué deux universités avec assiduité, les horaires que j'ai retenus sont en gros ceux-ci : pour les bibliothèques spécialisées (histoire, géographie, philosophie, etc.) de 8H30 à 17H30 du lundi au jeudi, fermeture à 17h le vendredi. Pour les bibliothèques générales, de 8H30 jusqu'à 19H la semaine, ouverture de 9H à 13H le samedi. Enfin, pour les bibliothèques de recherche "pure" (du type réservée du master I recherche jusqu'au doctorat), sans possibilité d'emprunt, mêmes horaires que pour les premières et fermées elles aussi le samedi. Ce n'est pas la panacée, en particulier pour les profs ou autres travailleurs (cours du soir, etc.) qui souhaitent se former ou s'instruire.
Toutefois, dans les deux cas que je connais, force est de reconnaître qu'un système de prêt performant a été mis en place : réservation et consultation en ligne, accès à des tonnes d'articles (cairn, etc.) gratuits en téléchargement, consultation de milliers de "que sais-je" en ligne, plus l'Encyclopaedia Universalis et autres références pointues accessibles 24/24. Cet aspect performant du système compense les horaires.
Le seul bémol que je vois, c'est dans le cas des bibliothèques de recherche, avec prêt impossible et des horaires vraiment trop étroits. J'imagine que c'est aussi une question de budget, je sais que les universités souffrent pas mal.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
MelanieSLB a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:Bizarre....
http://fcpe.llg.free.fr/FR/index.php/Annee-scolaire/Inscriptions-cumulatives-a-l-Universite.html
Par ailleurs les montants annoncés (et optionnels), autour de 100 euros, sont sans commune mesure avec les frais chez nous, plus proches de 1000 euros, si je ne m'abuse...
C'est où, chez nous?
Parce que je rappelle au passage que les frais d'inscription dans le supérieur public sont fixés par l'état (voir https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2865):
DUT/Licence/Licence Pro: 184 euros l'année
Master : 256 euros (bien que ça ne soit pas particulièrement pertinent ici, c'est pour montrer ma perplexité face aux 1000 euros mentionnés)
(auxquels il faut, qu'on soit en CPGE ou à l'université, rajouter les frais de sécurité sociale qui s'élèvent cette année à 215 euros).
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
- MelanieSLBDoyen
Ce n'est pas toi qui a parlé de 1000 euros de frais d'inscription, Marcel. Pas d'inquiétude donc.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, mais moi je crois que la convention signée par mon "université" permet de faire payer nettement moins cher les élèves de CPGE. Mais j'oubliais que notre CA pouvait fixer librement ses droits d'inscription, à la hausse comme à la baisse.
- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MrBrightsideEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
Pour rétablir un peu les choses: je n'ai jamais dit qu'on travaillait moins en université.
Y ayant fait toutes mes études supérieures, je l'aurais remarqué... Seulement, j'avais en effet moins d'heures de cours et de TDs, et je n'ai jamais vu l'ombre d'un DS, et donc travailler en bibliothèque faisait partie intégrante de mon emploi du temps. Mes étudiants ont plus de cours en classe, mais moins de temps pour faire des recherches en bibli. Je ne vois pas en quoi c'est dénigrer l'un ou l'autre système que de faire ce constat.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
Non, les BU ne sont pas ouvertes la nuit, c'est bon, j'ai bien compris que pour les étudiants de CPGE les CDI étaient plus adaptés.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
Pour rétablir un peu les choses: je n'ai jamais dit qu'on travaillait moins en université.
Y ayant fait toutes mes études supérieures, je l'aurais remarqué... Seulement, j'avais en effet moins d'heures de cours et de TDs, et je n'ai jamais vu l'ombre d'un DS, et donc travailler en bibliothèque faisait partie intégrante de mon emploi du temps. Mes étudiants ont plus de cours en classe, mais moins de temps pour faire des recherches en bibli. Je ne vois pas en quoi c'est dénigrer l'un ou l'autre système que de faire ce constat.
Je n'ai en aucun cas dit que tu dénigrais. Pas de problème, t'inquiète.
Je ne suis pas passé par la prépa (et je le regrette un peu d'ailleurs, mais bon, des raisons personnelles m'en ont empêché) et n'y ai pas enseigné. Ce que je lis me fait simplement prendre conscience du fossé qui sépare les deux systèmes, à la fois pour les enseignants et les étudiants.
- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
Non, les BU ne sont pas ouvertes la nuit, c'est bon, j'ai bien compris que pour les étudiants de CPGE les CDI étaient plus adaptés.
Je n'en sais rien, je n'ai jamais foutu les pieds en prépa
Mais quand tu es en fac avec des horaires de prépa (M1 prépa CAPES, donc, 40h de cours hebdo), les BU, tu n'y as pas accès. C'est la même chose pour les prépas, d'après ce que disent les autres.
Donc, ce racket ne se justifie même pas par la possibilité d'utiliser les infrastructures universitaires : comme le disait Elaïna (?), il s'agit juste d'acheter l'équivalence.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- SulfolobusÉrudit
Je bossais pas mal à la BU quand j'étais en prépa.
J'avais certes la chance d'être dans une ville où en plus de la prépa, il y avait une université et donc une BU.
Mais la BU avait ses avantages. Je déteste travailler toujours au même endroit : je faisais des rotations BU (RdC et 1 étage), CDI (côté sciences, côté lettres), salles de travail, salles de classe, BU médecine, pelouse du bahut l'été... Juste pour voir autre chose que les mêmes murs. Bon par contre, je n'y ai jamais ouvert un livre appartenant à l'université : pas adapté et de toute façon ils n'ont pas les livres de prépa (ce qui est accessoirement stupide, ils sont vraiment excellents pour les cours de licence ou de prépa agreg/CAPES : je m'en suis énormément servie quand il a fallu préparer l'agreg).
Ensuite, pour les TIPE (Travaux d'Initiative Personnelle Encadré, en gros un bébé-projet de recherche sur un grand thème donné fortement coefficienté en BCPST), les BU (celle de la fac et de l'école d'ingé de la ville) étaient bien plus fournies que le CDI (ou la salle des profs) du bahut.
Enfin, dernier petit avantage : même si le CDI fermait en semaine à 18h et la BU à 19h (inutile donc la semaine -_-, surtout que le CDI lui avait les ouvrages de prépa), la BU elle était ouverte le samedi jusqu'à 17h. Quand comme moi on est incapable de bosser chez soi, c'est une différence appréciable.
Mais j'avoue aussi qu'en changeant de ville universitaire, j'ai quand même continué à aller à la BU pour travailler avec ou sans inscription. Et que l'école d'ingé où on pouvait aller pour les TIPE ne nous a jamais demandé de payer pour accéder à ses livres (ni même pour les emprunter, idem pour l'équipement qu'elle acceptait de prêter). Et que l'accès à la BU ne justifie pas à lui seule les sommes demandées.
Bon par contre, les lettreux en prépa devaient lire énormément.
J'avais certes la chance d'être dans une ville où en plus de la prépa, il y avait une université et donc une BU.
Mais la BU avait ses avantages. Je déteste travailler toujours au même endroit : je faisais des rotations BU (RdC et 1 étage), CDI (côté sciences, côté lettres), salles de travail, salles de classe, BU médecine, pelouse du bahut l'été... Juste pour voir autre chose que les mêmes murs. Bon par contre, je n'y ai jamais ouvert un livre appartenant à l'université : pas adapté et de toute façon ils n'ont pas les livres de prépa (ce qui est accessoirement stupide, ils sont vraiment excellents pour les cours de licence ou de prépa agreg/CAPES : je m'en suis énormément servie quand il a fallu préparer l'agreg).
Ensuite, pour les TIPE (Travaux d'Initiative Personnelle Encadré, en gros un bébé-projet de recherche sur un grand thème donné fortement coefficienté en BCPST), les BU (celle de la fac et de l'école d'ingé de la ville) étaient bien plus fournies que le CDI (ou la salle des profs) du bahut.
Enfin, dernier petit avantage : même si le CDI fermait en semaine à 18h et la BU à 19h (inutile donc la semaine -_-, surtout que le CDI lui avait les ouvrages de prépa), la BU elle était ouverte le samedi jusqu'à 17h. Quand comme moi on est incapable de bosser chez soi, c'est une différence appréciable.
Mais j'avoue aussi qu'en changeant de ville universitaire, j'ai quand même continué à aller à la BU pour travailler avec ou sans inscription. Et que l'école d'ingé où on pouvait aller pour les TIPE ne nous a jamais demandé de payer pour accéder à ses livres (ni même pour les emprunter, idem pour l'équipement qu'elle acceptait de prêter). Et que l'accès à la BU ne justifie pas à lui seule les sommes demandées.
Et il faut aussi ajouter un fossé entre scientifiques et littéraires dans les deux systèmes. Par exemple, même en cursus universitaire, on ne m'a jamais demandé de faire des recherches à la bibli (sauf en agreg mais que dans la liste agreg).Ce que je lis me fait simplement prendre conscience du fossé qui sépare les deux systèmes, à la fois pour les enseignants et les étudiants.
Bon par contre, les lettreux en prépa devaient lire énormément.
- ben2510Expert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
Non, les BU ne sont pas ouvertes la nuit, c'est bon, j'ai bien compris que pour les étudiants de CPGE les CDI étaient plus adaptés.
Le CDI de Fifille ferme à minuit.
Prépa de province.
- RogerMartinBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:Zappons a écrit::lol: :lol: :lol:Blablatrice occasionnelle a écrit:désolée mais les chercheurs subissent une sélection plus forte que les profs de prépa
C'est très variable selon les lieux et les disciplines.
Il est aussi ridicule d'affirmer ça de façon péremptoire que d'en rire et balayer cela d'un revers de la main.
Accordons-nous sur un point: ce n'est pas du tout le même métiers, et le recrutement n'est pas tout à fait comparable, donc il ne sert à rien de jouer à qui a la plus grosse et de qui a été recruté après le parcours le plus difficile.
Dommage, on avait des candidats bien chauds là! Sans compter le comptable fou enseignant non-collègue qui nous enguirlande tous les ans parce que les term' ne voient plus l'intégration par parties...
Pardon cela fait trop longtemps que cette blague pourrie me démangeait; en licence d'anglais on ne rigole pas tous les jours, contrairement à ce que d'aucuns suggèrent .
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- MrBrightsideEmpereur
RogerMartin a écrit:
Pardon cela fait trop longtemps que cette blague pourrie me démangeait; en licence d'anglais on ne rigole pas tous les jours, contrairement à ce que d'aucuns suggèrent .
T'es pas dans la bonne fac, alors
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
ben2510 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
Non, les BU ne sont pas ouvertes la nuit, c'est bon, j'ai bien compris que pour les étudiants de CPGE les CDI étaient plus adaptés.
Le CDI de Fifille ferme à minuit.
Prépa de province.
Oui, je dis que j'avais compris, mais merci de cet exemple supplémentaire, je m'en serais voulu de ne pas avoir de nouvelles des conditions de travail de "Fifille"
- RogerMartinBon génie
Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit: il y a des bibliothèques universitaires [...] qui sont ouvertes tard le soir. .
:shock:
Ho ben si tu as une adresse pour cet Eldorado, je suis preneur
En bioche, il fallait que je m'incruste en salle chercheur à la BU de La Doua si j'avais envie de bosser avant 9h ou après 18h, et le samedi.
Pour les non normaliens, la BU de l'ENS ouvre de 9h à 19h en semaine, et jusqu'à 17h le samedi. Idem pour la BU de la Manu. Si on veut bosser le soir ou le dimanche, y'a que dalle sur Lyon.
J'ai beaucoup pesté contre cet état de fait quand je préparais mon CAPES : ces salopetés de BU n'étaient ouvertes que lorsque j'étais en cours, pas moyen de bosser après.
Même à Paris l'offre est restreinte le soir. Pour un élève de prépa, la Sorbonne est inaccessible désormais, car ouverte uniquement aux étudiants à partir de la L3 (elle ferme à 20h, 19h le samedi), la BN Tolbiac ferme à 20h (salles pour le grand public fermées le lundi), la Bibliothèque Sainte Geneviève à 22h. Les files d'attente y paraissent interminables.
J'étais en prépa à Henri IV, le CDI était toujours plein et de fait presqu'inaccessible, je lisais à la BSG et à la Sorbonne quand j'en avais besoin (souvenir ému d'y avoir consulté la thèse de Prost sur les monuments aux morts de la guerre de 14, dans la grande salle, lecture qui ne m'a jamais servi à rien mais qui m'avait beaucoup marquée ).
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I User5899.
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- Marie LaetitiaBon génie
MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
Pour rétablir un peu les choses: je n'ai jamais dit qu'on travaillait moins en université.
Y ayant fait toutes mes études supérieures, je l'aurais remarqué... Seulement, j'avais en effet moins d'heures de cours et de TDs, et je n'ai jamais vu l'ombre d'un DS, et donc travailler en bibliothèque faisait partie intégrante de mon emploi du temps. Mes étudiants ont plus de cours en classe, mais moins de temps pour faire des recherches en bibli. Je ne vois pas en quoi c'est dénigrer l'un ou l'autre système que de faire ce constat.
Tu n'es pas passé toi-même par une prépa, durant tes études?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- RogerMartinBon génie
C'est l'impression que cela donne, et c'est d'autant plus scandaleux en sciences où à part peut-être en véto seule une minuscule fraction des élèves de prépa mettra ensuite le pied à la fac; l'équivalence, ils n'en ont pas l'utilité.Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Moi je travaille dans un grand établissement, et non une université proprement dite, ce que je dis n'est donc pas révélateur, désolé, j'avais oublié ce détail.
Et ça inclut les horaires d'ouverture des BU? Parce que, quoique ma remarque précédente ait été ignorée, ce point m'interpelle vraiment.
Non, les BU ne sont pas ouvertes la nuit, c'est bon, j'ai bien compris que pour les étudiants de CPGE les CDI étaient plus adaptés.
Je n'en sais rien, je n'ai jamais foutu les pieds en prépa
Mais quand tu es en fac avec des horaires de prépa (M1 prépa CAPES, donc, 40h de cours hebdo), les BU, tu n'y as pas accès. C'est la même chose pour les prépas, d'après ce que disent les autres.
Donc, ce racket ne se justifie même pas par la possibilité d'utiliser les infrastructures universitaires : comme le disait Elaïna (?), il s'agit juste d'acheter l'équivalence.
L'idée semble-t-il c'est que ce n'était pas normal qu'il n'y ait pas de frais d'inscriptions en prépa. Merci la "gauche" pour cette mesure qui va changer la face du monde et la civilisation telle que nous la connaissons, il fallait que l'injustice cesse, maintenant tout va bien, ils ont tout réparé.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marie Laetitia a écrit:MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
Pour rétablir un peu les choses: je n'ai jamais dit qu'on travaillait moins en université.
Y ayant fait toutes mes études supérieures, je l'aurais remarqué... Seulement, j'avais en effet moins d'heures de cours et de TDs, et je n'ai jamais vu l'ombre d'un DS, et donc travailler en bibliothèque faisait partie intégrante de mon emploi du temps. Mes étudiants ont plus de cours en classe, mais moins de temps pour faire des recherches en bibli. Je ne vois pas en quoi c'est dénigrer l'un ou l'autre système que de faire ce constat.
Tu n'es pas passé toi-même par une prépa, durant tes études?
Je trouve ça très bien qu'on puisse enseigner en CPGE sans y être passé soi-même.
Ça change de la fac, où il est rare de trouver des enseignants-chercheurs qui y ont fait tout leur cursus
- frecheGrand sage
Bouboule a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Que de sophismes!
Les prépas sont prises d'assaut également, seulement elles recrutent sur dossier. Contrairement aux universités qui sont contraintes d'accepter tout le monde (ou de tirer au sort pour les filières limitées en nombre).
En sciences, certaines sont loin d'être pleines alors qu'elles recrutent tout dossier APB laissant penser que le candidat aura le bac et ont des résultats plus qu'honorables. Mais elle ne font pas rêver papa, maman, fiston et encore moins fifille qui préfère nettement PACES.
quel rapport entre une prépa et paces ? à ma connaissance, aucune prépa ne prépare au diplôme de médecin... (sauf les prépas concours privées qui facturent 6000 euros par an pour 4 h de cours par semaine, et encore elles ne concernent que la première année)
- Marie LaetitiaBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
Pour rétablir un peu les choses: je n'ai jamais dit qu'on travaillait moins en université.
Y ayant fait toutes mes études supérieures, je l'aurais remarqué... Seulement, j'avais en effet moins d'heures de cours et de TDs, et je n'ai jamais vu l'ombre d'un DS, et donc travailler en bibliothèque faisait partie intégrante de mon emploi du temps. Mes étudiants ont plus de cours en classe, mais moins de temps pour faire des recherches en bibli. Je ne vois pas en quoi c'est dénigrer l'un ou l'autre système que de faire ce constat.
Tu n'es pas passé toi-même par une prépa, durant tes études?
Je trouve ça très bien qu'on puisse enseigner en CPGE sans y être passé soi-même.
Ça change de la fac, où il est rare de trouver des enseignants-chercheurs qui y ont fait tout leur cursus
Oui, sans doute... mais moi j'oserais à peine postuler si j'arrive un jour à finir cette **ù£^=% de thèse... et si j'arrive enfin à avoir l'agrég externe. Ça m'impressionne.
- Spoiler:
- Tiens, à ce sujet, si j'allais corriger mes deux paquets de copies, histoire de pouvoir être tranquille pendant les vacances pour me remettre à la rédaction...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- frecheGrand sage
Blablatrice occasionnelle a écrit:C'est quoi ces arguments absurdes???RogerMartin a écrit:
Vous allez me faire croire que les cours de L1 et L2 sont plus en contact avec la recherche que les cours de prépa? Vous croyez que la réintégration de 5% d'étudiants de bon niveau dans votre cursus changerait la face du monde?
D'abord, il ne s'agit pas de 5% mais de la quasi-totalité de ceux qui terminent le cursus. 100%, c'est une partie non négligeable.
Ensuite les étudiants de L1 et L2 ne sont pas en contact avec la recherche et ils n'ont ni la formation ni la volonté ni les moyens intellectuels de l'être. Avec votre raisonnement ce sont eux qui devraient aller en prépa puis que manifestement ils ne sont pas à leur place en fac.
Sur le fond c'est vraiment si choquant d'envisager que les chercheurs enseignent à ceux qui veulent faire de la recherche, et les enseignants professionnels à ceux pour qui les sciences resteront un outil?
Ça me rappelle des thésards qui me rétorquaient que dans l'école d'ingé que j'avais faite, on était des presse boutons, qu'on ne connaissait rien à la théorie, contrairement à eux, et qui ne réalisaient pas que les deux thésardes du labo avaient passé le DEA en même temps que leur 3e année d'école, avec un stage en labo indus de 6 mois, et avaient fini mieux classées qu'eux au DEA... (et en plus, on était payées, pas eux)
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