- ElaïnaDevin
Marcel Khrouchtchev a écrit:La fusion poserait de gros problèmes de compatibilité, mais il faudra harmoniser en tout cas: dans mon université, certains étudiants khûbes réclament la licence avec 180ECTS (ce qui a toutefois été reconnu comme illégal, les conseils de classe de CPGE n'ayant pas la légitimité pour donner 180ECTS). Alors pour l'instant, on les laisse entrer en M1, mais on ne leur donne pas la licence. L'autonomie des universités complique tout, car chacun fait comme il veut, alors qu'il faudrait des cadres nationaux.
J'hallucine un peu là. Quand j'étais en prépa, ok c'était il y a 10 ans, on passait la licence en carré et la maîtrise en cube pour ceux qui voulaient. On avait tout au plus droit à un équivalent DEUG.
Perso j'ai passé ma licence en première année d'Ecole des chartes et si ça m'aurait arrangée de ne pas la passer (feignasse oblige) je préfère l'avoir passée plutôt que d'avoir eu des passe-droits... faut pas abuser...
- WabiSabiHabitué du forum
MrBrightside a écrit:Blablatrice occasionnelle a écrit:Mais il n'y a aucune raison que les filières sélectives à la fac soient moins efficaces et moins gratuites qu'en prépa (surtout si elles obtiennent le même financement...). On pourrait fusionner progressivement les prépas et les premières années de la fac pour décloisonner le système.
Si ça peut vous rassurer, la fusion commence très bien: nos étudiants en CPGE sont obligés de s'inscrire à la fac, de payer des droits d'inscription pour des services auxquels ils n'ont de manière réaliste aucun accès aucun accès (parce que bon, trouver dans son emploi du temps de prépa le temps d'aller utiliser la bibliothèque universitaire de sa fac d'accueil à 60km, hein.... Pas non plus de possibilité d'utilisation à distance de JStor ou Cairns, d'ailleurs.) Ne parlons même pas de l'impossibilité pour les étudiants de CPGE à participer à des programmes de mobilité type Erasmus.
A noter aussi que dans certaines académies, les étudiants de CPGE ne sont pas libres de s'inscrire dans la fac de leur choix.
Et évidemment, aucune réversion de ces droits d'inscription, le travail administratif est fait de manière bénévole par le secrétariat des élèves des lycées à CPGE, qui, en général, a bien d'autres choses à faire.
Euh, en bon français ça s'appelle du racket, non?
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- DesolationRowEmpereur
Elaïna a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:La fusion poserait de gros problèmes de compatibilité, mais il faudra harmoniser en tout cas: dans mon université, certains étudiants khûbes réclament la licence avec 180ECTS (ce qui a toutefois été reconnu comme illégal, les conseils de classe de CPGE n'ayant pas la légitimité pour donner 180ECTS). Alors pour l'instant, on les laisse entrer en M1, mais on ne leur donne pas la licence. L'autonomie des universités complique tout, car chacun fait comme il veut, alors qu'il faudrait des cadres nationaux.
J'hallucine un peu là. Quand j'étais en prépa, ok c'était il y a 10 ans, on passait la licence en carré et la maîtrise en cube pour ceux qui voulaient. On avait tout au plus droit à un équivalent DEUG.
Perso j'ai passé ma licence en première année d'Ecole des chartes et si ça m'aurait arrangée de ne pas la passer (feignasse oblige) je préfère l'avoir passée plutôt que d'avoir eu des passe-droits... faut pas abuser...
Dans mon cas, il y a dix ans aussi, on sortait de carré avec une équivalence de Deug et on passait la licence en première année d'Ulm ; idem quand on entrait en cube : on faisait tout de même sa licence en première année, histoire de se laisser le temps de déterminer un sujet de recherche.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
MrBrightside a écrit:@MK: quand je vois que nos khâgnes ont été systématiquement refusés en L3 d'histoire par une certaine fac l'an dernier, je ne les vois même pas prétendre à un M1.
Après, je comprends le positionnement des étudiants de certaines filières, notamment les filières qui permettent au khubes de passer le concours d'entrée en Master à Science Po. Ils auraient tort de ne pas essayer de faire pareil en université
C'est dingue de refuser en L3 les élèves de CPGE, c'est une balle dans le pied que se tirent certains collègues.
Chez nous, la règle est claire, mais elle peut varier d'un département à l'autre: on accepte sans problème en L3 les étudiants ayant fait 2 ans de CPGE (car ils ont 120 ECTS); on adapte le programme de L3 pour les khûbes qui font le choix de passer la licence (c'est allégé, en concertation avec leur prof d'histoire - le fait qu'il soit très sympa facilite les choses); on accepte sans licence les khûbes en M1, mais ils n'ont pas de licence (ce qui peut être pénalisant s'ils veulent aller ailleurs que chez nous).
Elaïna a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:La fusion poserait de gros problèmes de compatibilité, mais il faudra harmoniser en tout cas: dans mon université, certains étudiants khûbes réclament la licence avec 180ECTS (ce qui a toutefois été reconnu comme illégal, les conseils de classe de CPGE n'ayant pas la légitimité pour donner 180ECTS). Alors pour l'instant, on les laisse entrer en M1, mais on ne leur donne pas la licence. L'autonomie des universités complique tout, car chacun fait comme il veut, alors qu'il faudrait des cadres nationaux.
J'hallucine un peu là. Quand j'étais en prépa, ok c'était il y a 10 ans, on passait la licence en carré et la maîtrise en cube pour ceux qui voulaient. On avait tout au plus droit à un équivalent DEUG.
Perso j'ai passé ma licence en première année d'Ecole des chartes et si ça m'aurait arrangée de ne pas la passer (feignasse oblige) je préfère l'avoir passée plutôt que d'avoir eu des passe-droits... faut pas abuser...
Le LMD et la déconnexion CAPES/agreg a rendu la situation des masters recherche totalement dramatique dans les petites facs de province comme la mienne. Donc quand quelqu'un demande à aller en M1 recherche, on ne fait pas la fine bouche. No comment sur les conséquences suicidaires de cette pratique, on est d'accord.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
En maths ils n'en font quasiment jamais.Elaïna a écrit:Non mais ça va bien ? vous croyez vraiment que les enseignants de prépa ne font JAMAIS de recherche ?Blablatrice occasionnelle a écrit:C'est quoi ces arguments absurdes???RogerMartin a écrit:
Vous allez me faire croire que les cours de L1 et L2 sont plus en contact avec la recherche que les cours de prépa? Vous croyez que la réintégration de 5% d'étudiants de bon niveau dans votre cursus changerait la face du monde?
D'abord, il ne s'agit pas de 5% mais de la quasi-totalité de ceux qui terminent le cursus. 100%, c'est une partie non négligeable.
Ensuite les étudiants de L1 et L2 ne sont pas en contact avec la recherche et ils n'ont ni la formation ni la volonté ni les moyens intellectuels de l'être. Avec votre raisonnement ce sont eux qui devraient aller en prépa puis que manifestement ils ne sont pas à leur place en fac.
Sur le fond c'est vraiment si choquant d'envisager que les chercheurs enseignent à ceux qui veulent faire de la recherche, et les enseignants professionnels à ceux pour qui les sciences resteront un outil?
Sinon je sus un peu choquée (et incrédule) d'apprendre que l'inscription en fac est obligatoire pour les élèves des CPGE. Formellement, de mon temps, une réussite à un concours quelconque donnait une équivalence Deug, et permettait l'inscription en Licence pour ceux qui choisissaient cinq demi. Sachant que tout le monde réussissait un petit concours, en pratique 2 ans de prépa validaient toujours 2 ans de fac. Ç'aurait donc changé?
Par ailleurs, côté fac, nous ne sommes pas procéduriers et nous nous efforçons de caser au mieux les bons éléments qui arrivent chez nous, trop contents d'avoir des étudiants valables. Chez nous le fait de ne pas posséder d'équivalence n'est donc pas un problème. Ailleurs je ne sais pas.
- SulfolobusÉrudit
En sciences de manière générale.Blablatrice occasionnelle a écrit:En maths ils n'en font quasiment jamais.
Mais ça n'a aucun rapport avec la qualité de leurs cours.
Pendant longtemps, elle était facultative avec des comportements différents selon les facs. La plupart des facs se graissait : frais d'inscription complet pour les étudiants CPGE et équivalences très floues. D'autres étaient beaucoup plus honnête (c'était le cas là où j'ai fait ma prépa où on ne payait que 50 euros de frais d'inscription (et bien sûr la totalité si on rejoignait la fac en cours d'année) et où les règles d'équivalence étaient clairement énoncées et respectée).Sinon je sus un peu choquée (et incrédule) d'apprendre que l'inscription en fac est obligatoire pour les élèves des CPGE. Formellement, de mon temps, une réussite à un concours quelconque donnait une équivalence Deug, et permettait l'inscription en Licence pour ceux qui choisissaient cinq demi. Sachant que tout le monde réussissait un petit concours, en pratique 2 ans de prépa validaient toujours 2 ans de fac. Ç'aurait donc changé?
Depuis quelques année (je crois que c'est Fioraso qui a imposé ça), l'inscription est obligatoire et le prix est celui de la licence. Sauf que...bah les universités se gardent bien de donner l'argent au CPGE : en somme on fait payer l'université aux étudiants de prépa.
- MrBrightsideEmpereur
Si vous êtes incrédule, renseignez-vous sur "l'inscription cumulative", aujourd'hui obligatoire pour les étudiants de CPGE.
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Renseignement pris, il me semble bien que l'inscription cumulative reste optionnelle, encore heureux.
Mais je reconnais que le système consistant de facto à faire payer une équivalence est très choquant. C'est un détail, mais qui revient au final à rendre la prépa un peu payante et c'est bien déprimant (que les formations non sélectives soient payantes me gêne moins, il faut bien que les troupes témoignent de leur investissement d'une manière ou d'une autre).
Quant à tracer l'usage de cet argent, je ne m'y aventurerai pas, mais je doute que ça enrichisse beaucoup les facs. Ce sont des sommes de toute façon dérisoires dans un budget.
Mais je reconnais que le système consistant de facto à faire payer une équivalence est très choquant. C'est un détail, mais qui revient au final à rendre la prépa un peu payante et c'est bien déprimant (que les formations non sélectives soient payantes me gêne moins, il faut bien que les troupes témoignent de leur investissement d'une manière ou d'une autre).
Quant à tracer l'usage de cet argent, je ne m'y aventurerai pas, mais je doute que ça enrichisse beaucoup les facs. Ce sont des sommes de toute façon dérisoires dans un budget.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cela doit dépendre des académies et des universités.
Chez nous, aucune obligation de s'inscrire (mais quand ils le font, ils ont accès à tout ce qu'une inscription ouvre comme accès et droits).
Chez nous, aucune obligation de s'inscrire (mais quand ils le font, ils ont accès à tout ce qu'une inscription ouvre comme accès et droits).
- MelanieSLBDoyen
Blablatrice occasionnelle a écrit:Renseignement pris, il me semble bien que l'inscription cumulative reste optionnelle, encore heureux.
Mais je reconnais que le système consistant de facto à faire payer une équivalence est très choquant. C'est un détail, mais qui revient au final à rendre la prépa un peu payante et c'est bien déprimant (que les formations non sélectives soient payantes me gêne moins, il faut bien que les troupes témoignent de leur investissement d'une manière ou d'une autre).
Quant à tracer l'usage de cet argent, je ne m'y aventurerai pas, mais je doute que ça enrichisse beaucoup les facs. Ce sont des sommes de toute façon dérisoires dans un budget.
Tes renseignements datent.
http://www.ac-grenoble.fr/admin/spip/spip.php?article3494 a écrit:La loi ESR de juillet 2013 rend obligatoire l’inscription des étudiants de CPGE publique dans un EPCSCP (Etablissement Public à Caractère Scientifique Culturel et Professionnel) dès la rentrée 2015.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Bizarre....
http://fcpe.llg.free.fr/FR/index.php/Annee-scolaire/Inscriptions-cumulatives-a-l-Universite.html
Par ailleurs les montants annoncés (et optionnels), autour de 100 euros, sont sans commune mesure avec les frais chez nous, plus proches de 1000 euros, si je ne m'abuse...
http://fcpe.llg.free.fr/FR/index.php/Annee-scolaire/Inscriptions-cumulatives-a-l-Universite.html
Par ailleurs les montants annoncés (et optionnels), autour de 100 euros, sont sans commune mesure avec les frais chez nous, plus proches de 1000 euros, si je ne m'abuse...
- RogerMartinBon génie
Ces inscriptions sont obligatoires depuis cette rentrée, et ce n'est pas la FCPE qui gère ce détail.
Il fallait nous le dire, que vous tiriez de cette source vos infos sur le supérieur!
Il fallait nous le dire, que vous tiriez de cette source vos infos sur le supérieur!
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- MelanieSLBDoyen
Page pas mise à jour, c'est tout.
Je n'ai pas le courage d'aller chercher dans le détail de la loi ESR de juillet 2013 (et j'ai des thèmes à corriger et une chienne à aller promener), mais tu peux aller voir toi-même, c'est une source plus fiable que la fcpe.
Je n'ai pas le courage d'aller chercher dans le détail de la loi ESR de juillet 2013 (et j'ai des thèmes à corriger et une chienne à aller promener), mais tu peux aller voir toi-même, c'est une source plus fiable que la fcpe.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, bizarre. Dans de nombreux cas, c'est réglé par une convention qui rend cette inscription purement symbolique.
- ZapponsNiveau 7
:lol: :lol: :lol:Blablatrice occasionnelle a écrit:désolée mais les chercheurs subissent une sélection plus forte que les profs de prépa
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Zappons a écrit::lol: :lol: :lol:Blablatrice occasionnelle a écrit:désolée mais les chercheurs subissent une sélection plus forte que les profs de prépa
C'est très variable selon les lieux et les disciplines.
Il est aussi ridicule d'affirmer ça de façon péremptoire que d'en rire et balayer cela d'un revers de la main.
Accordons-nous sur un point: ce n'est pas du tout le même métiers, et le recrutement n'est pas tout à fait comparable, donc il ne sert à rien de jouer à qui a la plus grosse et de qui a été recruté après le parcours le plus difficile.
- ElaïnaDevin
Sulfolobus a écrit:Pendant longtemps, elle était facultative avec des comportements différents selon les facs. La plupart des facs se graissait : frais d'inscription complet pour les étudiants CPGE et équivalences très floues. D'autres étaient beaucoup plus honnête (c'était le cas là où j'ai fait ma prépa où on ne payait que 50 euros de frais d'inscription (et bien sûr la totalité si on rejoignait la fac en cours d'année) et où les règles d'équivalence étaient clairement énoncées et respectée).Blablatrice occasionnelle a écrit: Sinon je sus un peu choquée (et incrédule) d'apprendre que l'inscription en fac est obligatoire pour les élèves des CPGE. Formellement, de mon temps, une réussite à un concours quelconque donnait une équivalence Deug, et permettait l'inscription en Licence pour ceux qui choisissaient cinq demi. Sachant que tout le monde réussissait un petit concours, en pratique 2 ans de prépa validaient toujours 2 ans de fac. Ç'aurait donc changé?
Depuis quelques année (je crois que c'est Fioraso qui a imposé ça), l'inscription est obligatoire et le prix est celui de la licence. Sauf que...bah les universités se gardent bien de donner l'argent au CPGE : en somme on fait payer l'université aux étudiants de prépa.
Ah non, c'est plus ancien. Déjà en 2002, quand j'ai commencé ma première année de prépa, on était obligés de s'inscrire en fac (et donc de raquer environ 400 euros). Sinon, on pouvait aller se faire voir pour l'équivalence.
En d'autres termes, une équivalence DEUG était vendue 800 euros par la fac, où nous ne mettions jamais les pieds.
- DesolationRowEmpereur
Dans bien des matières (littéraires en particulier), il est actuellement très difficile d'obtenir un poste de MCF. Mais cela ne signifie pourtant pas que la sélection soit plus exigeante sur le plan académique.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Elaïna a écrit:Sulfolobus a écrit:Pendant longtemps, elle était facultative avec des comportements différents selon les facs. La plupart des facs se graissait : frais d'inscription complet pour les étudiants CPGE et équivalences très floues. D'autres étaient beaucoup plus honnête (c'était le cas là où j'ai fait ma prépa où on ne payait que 50 euros de frais d'inscription (et bien sûr la totalité si on rejoignait la fac en cours d'année) et où les règles d'équivalence étaient clairement énoncées et respectée).Blablatrice occasionnelle a écrit: Sinon je sus un peu choquée (et incrédule) d'apprendre que l'inscription en fac est obligatoire pour les élèves des CPGE. Formellement, de mon temps, une réussite à un concours quelconque donnait une équivalence Deug, et permettait l'inscription en Licence pour ceux qui choisissaient cinq demi. Sachant que tout le monde réussissait un petit concours, en pratique 2 ans de prépa validaient toujours 2 ans de fac. Ç'aurait donc changé?
Depuis quelques année (je crois que c'est Fioraso qui a imposé ça), l'inscription est obligatoire et le prix est celui de la licence. Sauf que...bah les universités se gardent bien de donner l'argent au CPGE : en somme on fait payer l'université aux étudiants de prépa.
Ah non, c'est plus ancien. Déjà en 2002, quand j'ai commencé ma première année de prépa, on était obligés de s'inscrire en fac (et donc de raquer environ 400 euros). Sinon, on pouvait aller se faire voir pour l'équivalence.
En d'autres termes, une équivalence DEUG était vendue 800 euros par la fac, où nous ne mettions jamais les pieds.
Que les étudiants de CPGE participent au fonctionnement de l'université ne me semble pas scandaleux. A condition qu'ils bénéficient réellement de ce qui va avec l'inscription (accès aux BU, aux différents services, etc.)
- HermionyGuide spirituel
Elaïna a écrit:
Ah non, c'est plus ancien. Déjà en 2002, quand j'ai commencé ma première année de prépa, on était obligés de s'inscrire en fac (et donc de raquer environ 400 euros). Sinon, on pouvait aller se faire voir pour l'équivalence.
En d'autres termes, une équivalence DEUG était vendue 800 euros par la fac, où nous ne mettions jamais les pieds.
Ce fut mon cas aussi. Comme j'étais boursière, j'avais eu l'exonération des frais pendant deux ans, hors mutuelle étudiante. Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds ! En revanche, concernant l'équivalence, elle n'était pas automatique : nous avions la L1 et la L2 de validée si nous obtenions la L3. Sinon, nous repartions de zéro.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Hermiony a écrit:Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds !
C'est une question d'habitude de travail. Très honnêtement, il y a des bibliothèques universitaires où l'on travaille très bien, très confortablement, avec un accès à des volumes très pointus, et qui sont ouvertes tard le soir. Que les élèves de prépa ne veuillent pas y aller, ou pensent ne pas avoir le temps, d'accord, mais c'est une question quasiment culturelle, on pousse les élèves de prépa à se séparer le plus possible de la populace universitaire. C'est dommage.
- SaltaojosHabitué du forum
Ca a dû changer avec les ECTS, non ? En prépa je ne me suis jamais inscrite à la fac (2010-2012), mais j'étais dans une ville non universitaire où il n'y avait pas de fac.
L'équivalence s'obtenait par les ECTS validés par le conseil de classe en fonction de nos résultats, exactement comme à la fac. Et aucun souci pour passer en L3, au contraire, la fac était assez contente de nous récupérer.
L'équivalence s'obtenait par les ECTS validés par le conseil de classe en fonction de nos résultats, exactement comme à la fac. Et aucun souci pour passer en L3, au contraire, la fac était assez contente de nous récupérer.
- ElaïnaDevin
Marcel, bien sûr, mais il faut reconnaître que faire payer pour un service auquel il est évident qu'aucun des élèves de prépa n'a accès, c'est un peu saumâtre.
Pourquoi on n'y va pas ? Parce que le temps est compté, qu'on va au CDI du lycée qui est déjà bien fourni, et qu'on n'a pas toujours le temps de faire l'aller-retour à la fac (surtout quand on est interne au lycée). On a déjà du mal à trouver ses repères dans son nouveau lycée, alors courir en plus les couloirs de la Sorbonne c'est annexe.
400 euros par an, alors que contrairement à ce que racontent les journaux, les élèves de prépa sont loin d'être tous des fils d'archevêques (ou alors il y a beaucoup d'archevêques nicolaïtes en France), c'est cher payé quand même.
M'enfin on n'est pas loin des licences en droit de la fac d'Orléans au XVIe siècle...
Pourquoi on n'y va pas ? Parce que le temps est compté, qu'on va au CDI du lycée qui est déjà bien fourni, et qu'on n'a pas toujours le temps de faire l'aller-retour à la fac (surtout quand on est interne au lycée). On a déjà du mal à trouver ses repères dans son nouveau lycée, alors courir en plus les couloirs de la Sorbonne c'est annexe.
400 euros par an, alors que contrairement à ce que racontent les journaux, les élèves de prépa sont loin d'être tous des fils d'archevêques (ou alors il y a beaucoup d'archevêques nicolaïtes en France), c'est cher payé quand même.
M'enfin on n'est pas loin des licences en droit de la fac d'Orléans au XVIe siècle...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit: il y a des bibliothèques universitaires [...] qui sont ouvertes tard le soir. .
:shock:
Ho ben si tu as une adresse pour cet Eldorado, je suis preneur
En bioche, il fallait que je m'incruste en salle chercheur à la BU de La Doua si j'avais envie de bosser avant 9h ou après 18h, et le samedi.
Pour les non normaliens, la BU de l'ENS ouvre de 9h à 19h en semaine, et jusqu'à 17h le samedi. Idem pour la BU de la Manu. Si on veut bosser le soir ou le dimanche, y'a que dalle sur Lyon.
J'ai beaucoup pesté contre cet état de fait quand je préparais mon CAPES : ces salopetés de BU n'étaient ouvertes que lorsque j'étais en cours, pas moyen de bosser après.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MrBrightsideEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Hermiony a écrit:Et j'avais accès à la BU...dans laquelle je n'ai bien sûr jamais eu le temps de mettre les pieds !
C'est une question d'habitude de travail. Très honnêtement, il y a des bibliothèques universitaires où l'on travaille très bien, très confortablement, avec un accès à des volumes très pointus, et qui sont ouvertes tard le soir. Que les élèves de prépa ne veuillent pas y aller, ou pensent ne pas avoir le temps, d'accord, mais c'est une question quasiment culturelle, on pousse les élèves de prépa à se séparer le plus possible de la populace universitaire. C'est dommage.
Avec des cours de 8h à 17h 4 jours et demi par semaine, plus les colles et un DS le samedi matin, pas sur que la question ne soit que "culturelle"...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui oui, je sais, en CPGE on travaille beaucoup.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
En fait, il est clair que ce sont deux univers qui ne peuvent pas fonctionner ensemble. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas plus mal.
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