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- BalthamosDoyen
Bonjour à tous,
j'ai une classe de 3ème rétif au travail.
Je suis content de moi (je sens le progrès dans la gestion de la classe comparé à la classe de l'année dernière), arrive à gérer les perturbateurs, les contestataires et mettre au travail la grande partie de fainéants.
Mais comme les contestataires n'arrivent pas à contester, ils ont trouvé une nouvelle stratégie : ils toussent.
Ce n'est pas le froid, ce n'est pas un rhume généralisé (seulement un rhume de cerveau) , pour l'instant c'est encore raisonnable (même si c'est énervant) mais j'aimerai agir avant que cette mode se généralise dans la classe.
Avez vous été confronté à ce problème? Qu'avez vous fait? Que pouvez vous me conseiller ?
j'ai une classe de 3ème rétif au travail.
Je suis content de moi (je sens le progrès dans la gestion de la classe comparé à la classe de l'année dernière), arrive à gérer les perturbateurs, les contestataires et mettre au travail la grande partie de fainéants.
Mais comme les contestataires n'arrivent pas à contester, ils ont trouvé une nouvelle stratégie : ils toussent.
Ce n'est pas le froid, ce n'est pas un rhume généralisé (seulement un rhume de cerveau) , pour l'instant c'est encore raisonnable (même si c'est énervant) mais j'aimerai agir avant que cette mode se généralise dans la classe.
Avez vous été confronté à ce problème? Qu'avez vous fait? Que pouvez vous me conseiller ?
- CatsouneExpert
Fichtre, je n'aimerais pas être prof au secondaire!
Aucune idée pour lutter contre cette toux massive ( à part des litres de sirop Topl**il au caramel?) mais
Aucune idée pour lutter contre cette toux massive ( à part des litres de sirop Topl**il au caramel?) mais
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- **chihiro**Niveau 4
J'ai été confrontée au même problème, à plusieurs reprises. La solution qui fonctionne est aussi la plus lâche : laisser faire Quand ils se rendent compte que cela ne te perturbe pas, que tu continues ton cours comme si de rien n'était (car leur but, c'est de te perturber, te déstabiliser, saboter le cours), et quand ils en ont marre de s'esquinter la gorge, ils arrêtent.
- InvitéeC9Niveau 8
**chihiro** a écrit:J'ai été confrontée au même problème, à plusieurs reprises. La solution qui fonctionne est aussi la plus lâche : laisser faire Quand ils se rendent compte que cela ne te perturbe pas, que tu continues ton cours comme si de rien n'était (car leur but, c'est de te perturber, te déstabiliser, saboter le cours), et quand ils en ont marre de s'esquinter la gorge, ils arrêtent.
+1
C'est ce que je fais quand ça arrive. En général, ils arrêtent d'eux-mêmes car ça les fatigue.
L'année dernière j'ai eu ce problème en 6e, ça avait duré pas mal de temps quand même (facilement 10 mn). Mais il faut tenir bon et ne surtout pas s'énerver : c'est ce qu'ils attendent.
- **chihiro**Niveau 4
Cactus29 a écrit:**chihiro** a écrit:J'ai été confrontée au même problème, à plusieurs reprises. La solution qui fonctionne est aussi la plus lâche : laisser faire Quand ils se rendent compte que cela ne te perturbe pas, que tu continues ton cours comme si de rien n'était (car leur but, c'est de te perturber, te déstabiliser, saboter le cours), et quand ils en ont marre de s'esquinter la gorge, ils arrêtent.
+1
C'est ce que je fais quand ça arrive. En général, ils arrêtent d'eux-mêmes car ça les fatigue.
L'année dernière j'ai eu ce problème en 6e, ça avait duré pas mal de temps quand même (facilement 10 mn). Mais il faut tenir bon et ne surtout pas s'énerver : c'est ce qu'ils attendent.
Exactement!!!
- dandelionVénérable
J'ai eu le problème, mais ça venait de trois élèves, dont un plus particulièrement. J'effectuais un remplacement court, donc au début, j'ai joué l'indifférence. Le remplacement se poursuivant, j'ai pris un air navré et demandé à l'élève s'il se sentait bien, à quoi il a bien sûr répondu non, qu'il pensait avoir un rhume des foins. Aussitôt, je lui ai dit que cela devenait inquiétant cette toux, que j'allais appeler ses parents et leur conseiller de faire des examens. J'ai ajouté qu'un bilan allergologique s'imposait, que bien sûr il faudrait faire une vingtaine de piqûres, que ce serait un peu pénible mais bon, ai-je ajouté, la main sur le coeur, l'air compatissant, ce serait pour son bien. Il a blêmi, dit que vraiment ce n'était pas la peine, que finalement il se sentait mieux, la classe rigolait doucement, et pour enfoncer le clou, j'ai insisté en disant que nous nous inquiétons tous pour lui, que je pouvais aussi demander à l'infirmière de contacter ses parents s'il préférait, etc. J'ai été tranquille après ça.
- roxanneOracle
Oui, parfois en rajouter dans l'autre sens ça aide. Une fois, un gamin bien pénible, en 4e, se coupe très très vaguement avec une feuille, et fait son cirque : "Ah je peux pas écrire, j'ai trop mal, aïe.." bref, grand numéro pour amuser la galerie et pas bosser. J'ai pris son carnet ignorant ses "ben quoi, c'est pas ma faute, on n'a plus le droit d'avoir mal maintenant , n'importe quoi!" et j'ai écrit que Machin s'était coupé e doigt que j'"tais très inquiète, qu'il ne pouvait plus travailler et je l'ai envoyé avec ce mot à l'infirmerie. Il en est revenu avec un ENORME pansement (l'infirmier avait bien joué le jeu), les autres se sont bien foutus de lui et j'ai eu la paix pendant un moment.
- littleJulieNiveau 10
Il m'est arrivé de mettre un mot dans le carnet "Monchéri tousse vraiment beaucoup en classe. Merci de faire le nécessaire pour qu'il recouvre la santé au plus vite. Mme Prof"
Le mot peut se décliner en "Monchéri n'a pas son stylo rouge, sa gomme, sa règle, son livre... Merci de l'aider à faire son sac la veille au soir" ou en "Monchéri se plaint d'avoir froid en classe au mois de décembre, mais vient en débardeur. Merci de l'aider à s'habiller le matin pour qu'il ait une tenue adaptée à la saison".
Le mot peut se décliner en "Monchéri n'a pas son stylo rouge, sa gomme, sa règle, son livre... Merci de l'aider à faire son sac la veille au soir" ou en "Monchéri se plaint d'avoir froid en classe au mois de décembre, mais vient en débardeur. Merci de l'aider à s'habiller le matin pour qu'il ait une tenue adaptée à la saison".
- User5899Demi-dieu
Infirmerie.Balthamos a écrit:Bonjour à tous,
j'ai une classe de 3ème rétif au travail.
Je suis content de moi (je sens le progrès dans la gestion de la classe comparé à la classe de l'année dernière), arrive à gérer les perturbateurs, les contestataires et mettre au travail la grande partie de fainéants.
Mais comme les contestataires n'arrivent pas à contester, ils ont trouvé une nouvelle stratégie : ils toussent.
Ce n'est pas le froid, ce n'est pas un rhume généralisé (seulement un rhume de cerveau) , pour l'instant c'est encore raisonnable (même si c'est énervant) mais j'aimerai agir avant que cette mode se généralise dans la classe.
Avez vous été confronté à ce problème? Qu'avez vous fait? Que pouvez vous me conseiller ?
- SergeMédiateur
De l'huile de foie de mourue, on a le droit d'en donner ?
Je suis sûr que ça doit être bon pour la gorge, et l'idée seule peut les guérir sans avoir besoin de leur en donner
Je suis sûr que ça doit être bon pour la gorge, et l'idée seule peut les guérir sans avoir besoin de leur en donner
- InvitéInvité
Quand ça arrive, je continue ce que je suis en train de faire avec un air imperturbable mais en lançant une grosse bêtise. Je n'ai pas d'exemple en tête parce que c'est souvent dans le feu de l'action, mais c'est du type "Tiens ! Il me semble avoir entendu une bande de grosses dindes tousser !" Il y en a généralement toujours un dans le tas pour s'énerver "Ouais, je suis pas une grosse dinde ! - Je t'ai parlé ? - Non, mais vous avez dit qu'il y a des grosses dindes qui ont toussé ! - Ah, et...quel rapport entre une grosse dinde et toi ?" en prenant un air sérieusement étonné. Généralement, c'est là que les autres rigolent s'ils ne rigolent pas avant.
Ensuite, le plus souvent, les surnoms leur restent. Il y en a un que les autres surnomment le pigeon depuis le premier jour de la rentrée. Je ne sais même plus ce que j'avais dit ce jour-là.
Ensuite, le plus souvent, les surnoms leur restent. Il y en a un que les autres surnomment le pigeon depuis le premier jour de la rentrée. Je ne sais même plus ce que j'avais dit ce jour-là.
- InvitéeC9Niveau 8
Lornet a écrit:Quand ça arrive, je continue ce que je suis en train de faire avec un air imperturbable mais en lançant une grosse bêtise. Je n'ai pas d'exemple en tête parce que c'est souvent dans le feu de l'action, mais c'est du type "Tiens ! Il me semble avoir entendu une bande de grosses dindes tousser !" Il y en a généralement toujours un dans le tas pour s'énerver "Ouais, je suis pas une grosse dinde ! - Je t'ai parlé ? - Non, mais vous avez dit qu'il y a des grosses dindes qui ont toussé ! - Ah, et...quel rapport entre une grosse dinde et toi ?" en prenant un air sérieusement étonné. Généralement, c'est là que les autres rigolent s'ils ne rigolent pas avant.
Ensuite, le plus souvent, les surnoms leur restent. Il y en a un que les autres surnomment le pigeon depuis le premier jour de la rentrée. Je ne sais même plus ce que j'avais dit ce jour-là.
Quand même, attention là. Ce peut être très mal vécu par les élèves, surtout si les autres s'amusent à les chambrer avec des surnoms. Et les quintes de toux ne sont pas forcément feintes.
- InvitéInvité
A la 3e personne et vu la façon dont je le fais, je n'ai jamais eu de problème. Quand les 5-6 perturbateurs d'une classe se mettent à tousser, roucouler, que sais-je ? à la queue leu-leu, c'est forcément feint.
Et comme ils ne sont généralement pas bien malins, c'est généralement assez facile de calmer le jeu en faisant de l'humour. Mais jamais à la seconde personne, jamais en les regardant non plus et toujours théâtralement. S'ils se sentent visés, ça devient de leur fait et généralement ils s'emmêlent eux-mêmes.
Et comme ils ne sont généralement pas bien malins, c'est généralement assez facile de calmer le jeu en faisant de l'humour. Mais jamais à la seconde personne, jamais en les regardant non plus et toujours théâtralement. S'ils se sentent visés, ça devient de leur fait et généralement ils s'emmêlent eux-mêmes.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Sinon, sans vouloir jouer les avocats du diable, moi j'ai tout le temps envie de tousser quand j'entends quelqu'un le faire. C'est plus fort que moi, vraiment. Je suis le seul?
- OudemiaBon génie
Je fais remarquer qu'il y a une épidémie contagieuse, comme c'est bizarre : généralement cela suffit à régler le problème.
- DinaaaExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Sinon, sans vouloir jouer les avocats du diable, moi j'ai tout le temps envie de tousser quand j'entends quelqu'un le faire. C'est plus fort que moi, vraiment. Je suis le seul?
Certes, mais je suppose que tu ne le fais pas avec un léger sourire aux lèvres en regardant les copains pour voir leur réaction...
- Fesseur ProGuide spirituel
Oui.Marcel Khrouchtchev a écrit:Sinon, sans vouloir jouer les avocats du diable, moi j'ai tout le temps envie de tousser quand j'entends quelqu'un le faire. C'est plus fort que moi, vraiment. Je suis le seul?
Va consulter.
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Pourvu que ça dure...
- InvitéInvité
Je m'en souviens maintenant. C'était un élève qui avait poussé des "Rrrrou-Rrrrou !" comme une tourterelle dès mon premier cours, à la rentrée, en regardant ses copains l'air de dire qu'ils allaient bien rigoler.
Je me suis approchée de lui, je l'ai regardé en souriant et je lui ai dit, toute mielleuse "Tu sais ? Tu ferais mieux d'arrêter si tu ne veux pas qu'on t'appelle le pigeon toute l'année ! Enfin, je dis ça pour toi !"
Depuis, silence total. Il prend son cours et on ne l'entend plus.
Mais il m'a dit il y a une semaine environ : "Vous saviez, Madame, vous aviez raison ! Maintenant, les autres m'appellent le pigeon !" Je ne sais pas s'il le vit mal, il a toujours les mêmes copains. De toute façon, je ne pouvais pas le laisser faire des "Rrrrou-Rrrrou !" Lui mettre une retenue d'entrée de jeu ? Lui prendre son carnet ? Crier ? Il y a toujours un risque de contagion possible. Là, il est simplement redevenu calme.
Mais c'est sûr qu'il faut ruser et éviter la confrontation directe. Si je lui avais crié "Et toi, tu fais le pigeon ?" ça serait tout de suite moins passé.
Je me suis approchée de lui, je l'ai regardé en souriant et je lui ai dit, toute mielleuse "Tu sais ? Tu ferais mieux d'arrêter si tu ne veux pas qu'on t'appelle le pigeon toute l'année ! Enfin, je dis ça pour toi !"
Depuis, silence total. Il prend son cours et on ne l'entend plus.
Mais il m'a dit il y a une semaine environ : "Vous saviez, Madame, vous aviez raison ! Maintenant, les autres m'appellent le pigeon !" Je ne sais pas s'il le vit mal, il a toujours les mêmes copains. De toute façon, je ne pouvais pas le laisser faire des "Rrrrou-Rrrrou !" Lui mettre une retenue d'entrée de jeu ? Lui prendre son carnet ? Crier ? Il y a toujours un risque de contagion possible. Là, il est simplement redevenu calme.
Mais c'est sûr qu'il faut ruser et éviter la confrontation directe. Si je lui avais crié "Et toi, tu fais le pigeon ?" ça serait tout de suite moins passé.
- keroGrand sage
Lol. Certains de vos trucs m'ont bien fait marrer. Roxanne, l'histoire du pansement m'a tué. :aaq:
Dans mon cas, ce n'était pas exactement un problème de blessure, mais... Une fois j'ai écrit dans le carnet d'un gosse, en m'adressant à ses parents, quelque chose du type:
Vous aurez compris que ce n'est pas avec sa toux répétée qu'il me cassait les pieds régulièrement...
Il ne m'a plus jamais demandé à aller aux toilettes.
Dans mon cas, ce n'était pas exactement un problème de blessure, mais... Une fois j'ai écrit dans le carnet d'un gosse, en m'adressant à ses parents, quelque chose du type:
Madame, Monsieur, il m'apparait, en raison de ses nombreuses plaintes, que Kevinou a de sérieuses difficultés de transit intestinal. Cela à tel point que sa progression est régulièrement compromise par des besoins physiologiques tels qu'ils en sont difficilement controlables. Cela se répétant de manière presque quotidienne en classe, je tiens à vous alerter de ces difficultés qui nécessitent peut-être une sérieuse prise en charge médicale. Cordialement...
Vous aurez compris que ce n'est pas avec sa toux répétée qu'il me cassait les pieds régulièrement...
Il ne m'a plus jamais demandé à aller aux toilettes.
- InvitéeC9Niveau 8
J'en ai un qui me demande régulièrement s'il peut aller aux toilettes, même 5 mn avant la sonnerie, et à qui je réponds toujours "non". Des collègues qui le connaissent assez bien supposent que c'est pour aller fumer.
- ditaNeoprof expérimenté
S'ils toussent, tu dis "allez, zou, dehors les tubars ! Pas de malades dans ma classe !"
- InvitéInvité
J'en avais un, en 2de, qui me disait constamment qu'il avait une cystite.
J'en doutais. Je le punissais (des mots, des rapports quand c'est devenu pénible de lui répéter sans cesse que non, sans certificat médical, il n'irait pas aux toilettes...et c'était très répétitif !).
Il a fini au conseil de discipline.
Et j'ai été appelée à cause de mes mots et de mes rapports, bien ennuyée par le motif... :| Il a été exclu et sa famille m'a bizarrement remerciée juste après le conseil de discipline pour tout ce que j'avais fait pour lui (?). Au final, il est allé en 1ère L dans un autre lycée. Je ne sais pas s'il leur a refait le coup de la cystite.
J'en doutais. Je le punissais (des mots, des rapports quand c'est devenu pénible de lui répéter sans cesse que non, sans certificat médical, il n'irait pas aux toilettes...et c'était très répétitif !).
Il a fini au conseil de discipline.
Et j'ai été appelée à cause de mes mots et de mes rapports, bien ennuyée par le motif... :| Il a été exclu et sa famille m'a bizarrement remerciée juste après le conseil de discipline pour tout ce que j'avais fait pour lui (?). Au final, il est allé en 1ère L dans un autre lycée. Je ne sais pas s'il leur a refait le coup de la cystite.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Fesseur Pro a écrit:Oui.Marcel Khrouchtchev a écrit:Sinon, sans vouloir jouer les avocats du diable, moi j'ai tout le temps envie de tousser quand j'entends quelqu'un le faire. C'est plus fort que moi, vraiment. Je suis le seul?
Va consulter.
Toujours aussi aimable, merci
- KapellmeisterHabitué du forum
Il faut suivre les conseils de Gustave Parking et leur dire que s'ils ont un chat dans la gorge, il va falloir qu'ils se mettent une souris dans le c*** pour le faire redescendre.
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