- trompettemarineMonarque
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Enseigner autrement, oui.
Mais il s'agit là d'imposer cet "autrement" à tous ceux qui préfèrent enseigner autrement que cet "autrement."
Les collègues pro-réforme n'ont pas le monopole de la pédagogie.
- Presse-puréeGrand sage
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Alors ça devrait dispenser de traiter de lepéniste quiconque n'a pas la même carte syndicale qu'elle, non? Et, je le répète, quand on soutient ceux qui n'ont pas appliqué les programmes de 2008 (avec des arguments qui peuvent s'entendre sur la qualité de ceux-ci, mais ça reste un débat intellectuel), on ne devrait pas s'amuser à pondre ce genre d'articles. Mais ça en dit long sur l'éthique...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- OlympiasProphète
Ça, c'est inadmissible. Il existe la liberté pédagogique et chacun fait comme il l'entend.Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Par contre, imposer des normes, non. Je pratique un peu de tout en seconde et première. En terminale difficile de faire des choses originales en raison des contraintes du bac, de la lourdeur des programmes. Bcp de magistral, dialogué. Travail autonome pour les croquis et les études de cas.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Ils croient fermement le contraire, ce sont de Vrais Croyants !trompettemarine a écrit:
Enseigner autrement, oui.
Mais il s'agit là d'imposer cet "autrement" à tous ceux qui préfèrent enseigner autrement que cet "autrement."
Les collègues pro-réforme n'ont pas le monopole de la pédagogie.
Et comme ils sont toujours du côté du manche, il n'est pas tellement étonnant qu'on les apprécie modérément…
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- LefterisEsprit sacré
Jamais entendu une expression aussi creuse que cet "enseigner autrement". Par rapport à qui ? A quoi ?
Qui sait comment chacun enseigne, et s'il ne fait pas lui même "autrement" selon lzes classes, les années, les niveaux ?
Je vois que cette réforme va surtout entraîner du "tous pareil", avec management transversal pour que tout le monde surveille tout le monde, imposition de "bonnes pratiques", méthodes imposées pour que tout le monde puisse faire la même chose en "barrettes".
Qui sait comment chacun enseigne, et s'il ne fait pas lui même "autrement" selon lzes classes, les années, les niveaux ?
Je vois que cette réforme va surtout entraîner du "tous pareil", avec management transversal pour que tout le monde surveille tout le monde, imposition de "bonnes pratiques", méthodes imposées pour que tout le monde puisse faire la même chose en "barrettes".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Lefteris a écrit:Jamais entendu une expression aussi creuse que cet "enseigner autrement". Par rapport à qui ? A quoi ?
Qui sait comment chacun enseigne, et s'il ne fait pas lui même "autrement" selon lzes classes, les années, les niveaux ?
Je vois que cette réforme va surtout entraîner du "tous pareil", avec management transversal pour que tout le monde surveille tout le monde, imposition de "bonnes pratiques", méthodes imposées pour que tout le monde puisse faire la même chose en "barrettes".
J'en ai peur et ce sera désastreux
- ElyasEsprit sacré
Olympias a écrit:Ça, c'est inadmissible. Il existe la liberté pédagogique et chacun fait comme il l'entend.Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Par contre, imposer des normes, non. Je pratique un peu de tout en seconde et première. En terminale difficile de faire des choses originales en raison des contraintes du bac, de la lourdeur des programmes. Bcp de magistral, dialogué. Travail autonome pour les croquis et les études de cas.
On est d'accord mais c'est une vraie réalité ce harcèlement de collègues contre ceux qui travaillent différemment. Alors franchement, je vois certains de mes collègues pleurer à cause de la réforme, larmes de crocodiles. Ils seront les premiers à assassiner ceux qui ne voudront pas faire comme eux. Ailleurs, je vois des gens contester la réforme pour protéger leur liberté pédagogique alors qu'ils sont les premiers à massacrer ceux qui ne veulent pas faire comme eux. Bref, notre profession est gangrénée par certaines choses qui font qu'avoir un front uni est maintenant impossible.
- Marie LaetitiaBon génie
John a écrit:L'application de la réforme du collège dans les termes actuels n'est pas dans la loi. Dire le contraire est une mystification.Le premier paradoxe de cette histoire c’est que la plupart des opposants sont des fonctionnaires d’État, qui ont pour mission d’appliquer la loi. Mais que dans un déni sidérant de démocratie, il se refusent à appliquer les lois de la République.
JaneB a écrit:Soyons de bons petits fonctionnaires zélés ...sans esprit critique!
Et se dire que c'est une collègue d'HG qui enseigne aussi
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CarnyxNeoprof expérimenté
« Autrement » que quoi ?Lefteris a écrit:Jamais entendu une expression aussi creuse que cet "enseigner autrement". Par rapport à qui ? A quoi ?
Qui sait comment chacun enseigne, et s'il ne fait pas lui même "autrement" selon lzes classes, les années, les niveaux ?
Je vois que cette réforme va surtout entraîner du "tous pareil", avec management transversal pour que tout le monde surveille tout le monde, imposition de "bonnes pratiques", méthodes imposées pour que tout le monde puisse faire la même chose en "barrettes".
Ça rappelle le magnifique slogan de campagne de Jospin 2002, avec le succès qu'on sait : « Présider autrement » !
Intransitivité quand tu nous tiens !
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Marie LaetitiaBon génie
Tu n'es pas geôôôntille...trompettemarine a écrit:80 % vs 20 % des syndicats d'enseignants.
Voilà la ligne de démarcation.
Après, les 20 % qui viennent parler de démocratie parce que les 80 % ne sont pas d'accord avec eux...
Thalia de G a écrit:Les opposants ne seraient-ils qu'une bande de feignasses ?MSA a écrit: J’ai préféré m’occuper de mes élèves, travailler, réfléchir en essayant de me tenir à l’écart de la fureur ambiante.
Oses-tu en douter?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
EDIT : ma colère est due au fait que tes mots sont souvent l'excuse banale des harceleurs, un mensonge souvent fabriqué pour discréditer encore plus le ou la collègue victime de leur harcèlement.
- JohnMédiateur
Si un groupe de profs enseigne de la façon A, il a tendance à ostraciser celui qui enseigne de la façon B. Avant ou après ce phénomène (au choix selon les situations), c'est aussi celui qui enseigne de la façon B qui a tendance à expliquer tout le mal qu'il pense de la façon A.
Vous pouvez mettre ce que vous voulez derrière A et B : c'est toujours comme cela que ça se passe.
On peut généralement intervertir A et B à chaque réforme de l'éducation, c'est-à-dire tous les 5 ans.
Vous pouvez mettre ce que vous voulez derrière A et B : c'est toujours comme cela que ça se passe.
On peut généralement intervertir A et B à chaque réforme de l'éducation, c'est-à-dire tous les 5 ans.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
Je ne sous-entends rien, je pose une question.
Il est parfaitement inutile de s'énerver.
Quand je vois certains collègues proclamer que cette année, c'est décidé, ils suivent une progression spiralaire (ce qui me semble pas loin de réinventer l'eau tiède) et qu'ils envoient bouler les autres parce que eux, ils ont décidé de faire comme ça donc le travail en équipe n'est pas possible, l'agacement (je ne parlerai pas de haine qui me semble pas justifiable) que cela suscite n'est pas imaginaire.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- doctor whoDoyen
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Reine Margot a écrit:Je crois que cette dame confond application de la loi et approbation personnelle. La plupart de ceux qui s'opposent à la réforme l'appliqueront en septembre 2016, en conservant leur liberté pédagogique dans les limites de la loi.
Personne n'empêche ceux qui veulent "enseigner autrement" de le faire, dans le respect des programmes. En revanche cette réforme est imposée par le haut, n'implique pas du tout la majorité des enseignants de terrain qui n'ont pas l'heur d'être forcément "innovants" mais obtiennent quand même des résultats.
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
EDIT : ma colère est due au fait que tes mots sont souvent l'excuse banale des harceleurs, un mensonge souvent fabriqué pour discréditer encore plus le ou la collègue victime de leur harcèlement.
Le truc, c'est que la même chose peut être vécue par ceux qui pratiquent des choses volontairement plus "traditionnelles".
Allez dire dans un conseil d'enseignement de français que vous ne faites pas de séquences, de devoirs de fin de séquence, de questionnaires écrits sur texte, et que vous avez une progression de grammaire cloisonnée.
J'ai plus ou moins fait, et je me suis vite fait discret. Pas de harcèlement, mais une regard de consternation assez effrayant.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
Je ne sous-entends rien, je pose une question.
Il est parfaitement inutile de s'énerver.
Quand je vois certains collègues proclamer que cette année, c'est décidé, ils suivent une progression spiralaire (ce qui me semble pas loin de réinventer l'eau tiède) et qu'ils envoient bouler les autres parce que eux, ils ont décidé de faire comme ça donc le travail en équipe n'est pas possible, l'agacement (je ne parlerai pas de haine qui me semble pas justifiable) que cela suscite n'est pas imaginaire.
J'avais rajouté un EDIT me rendant compte que ma colère était inexplicable. La raison est simple : tes mots que sont souvent ceux utilisés comme excuse banale des harceleurs, un mensonge souvent fabriqué pour discréditer encore plus le ou la collègue victime de leur harcèlement.
Après, John a presque tout dit. Je rajouterai que quand un groupe A est depuis longtemps dans un établissement et voit arriver un petit nouveau, leur volonté est de voir si leur pouvoir va être contesté ou non. Si le petit nouveau enseigne différemment, c'est le début de la fin pour celui-ci.
@DoctorWho : Ah mais je suis parfaitement d'accord avec toi. C'est juste la haine de la différence.
- Marie LaetitiaBon génie
doctor who a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
EDIT : ma colère est due au fait que tes mots sont souvent l'excuse banale des harceleurs, un mensonge souvent fabriqué pour discréditer encore plus le ou la collègue victime de leur harcèlement.
Le truc, c'est que la même chose peut être vécue par ceux qui pratiquent des choses volontairement plus "traditionnelles".
Allez dire dans un conseil d'enseignement de français que vous ne faites pas de séquences, de devoirs de fin de séquence, de questionnaires écrits sur texte, et que vous avez une progression de grammaire cloisonnée.
J'ai plus ou moins fait, et je me suis vite fait discret. Pas de harcèlement, mais une regard de consternation assez effrayant.
Aussi.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- OlympiasProphète
Voilà ! Et c'est pareil en HG. Ceux qui veulent imposer leurs progressions et leurs méthodes aux autres.doctor who a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
EDIT : ma colère est due au fait que tes mots sont souvent l'excuse banale des harceleurs, un mensonge souvent fabriqué pour discréditer encore plus le ou la collègue victime de leur harcèlement.
Le truc, c'est que la même chose peut être vécue par ceux qui pratiquent des choses volontairement plus "traditionnelles".
Allez dire dans un conseil d'enseignement de français que vous ne faites pas de séquences, de devoirs de fin de séquence, de questionnaires écrits sur texte, et que vous avez une progression de grammaire cloisonnée.
J'ai plus ou moins fait, et je me suis vite fait discret. Pas de harcèlement, mais une regard de consternation assez effrayant.
Au lycée on réfléchit sur les chapitres à traiter pour le bac blanc, on fait des sujets communs et on ajoute éventuellement un sujet de plus pour tenir compte de la situation d'untel. Et c'est bien suffisant ! Je suis coordo et c'est hors de question d'imposer quoi que ce soit. Chacun travaille avec ses classes comme il l'entend. On échange des cours, exercices...si on en a envie. Point barre.
- DesolationRowEmpereur
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
As-tu simplement idée de la haine qu'enseigner autrement déclenche chez beaucoup de collègues ? Je le constate tous les jours. Dès qu'un enseignant a une pratique différente, il y a souvent un groupe de collègues qui vont le massacrer, le harceler et lui pourrir la vie. C'est assez ahurissant et très fréquent. Je bourlingue pas mal dans mon Académie et ce que je découvre/vois/entends me fait tout simplement frémir.
Le problème est-il qu'ils font autrement ou leur façon de parler de leurs méthodes?
Franchement, Marie-Laetitia, ce que tu sous-entends est tout simplement odieux car ce n'est absolument pas ce que tu crois. C'est vraiment parce qu'ils enseignent différemment et non parce qu'ils causent. D'ailleurs, la plupart des cas que je cite sont des gens très discrets mais comme ils enseignent différemment, ils ne veulent pas nécessairement faire de la mutualisation de cours, des progressions communes et autres et là, le massacre peut commencer. J'ai des histoires atterrantes en pagaille. Alors merci d'éviter cette rengaine du collègue qui se vante alors que souvent ce sont des jalousies et des haines nées juste de la différence ou du refus de se soumettre à des diktats de vieux coordonnateurs.
Je ne sous-entends rien, je pose une question.
Il est parfaitement inutile de s'énerver.
Quand je vois certains collègues proclamer que cette année, c'est décidé, ils suivent une progression spiralaire (ce qui me semble pas loin de réinventer l'eau tiède) et qu'ils envoient bouler les autres parce que eux, ils ont décidé de faire comme ça donc le travail en équipe n'est pas possible, l'agacement (je ne parlerai pas de haine qui me semble pas justifiable) que cela suscite n'est pas imaginaire.
Qu'est-ce donc qu'une progression spiralaire ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Elyas a écrit:Je rajouterai que quand un groupe A est depuis longtemps dans un établissement et voit arriver un petit nouveau, leur volonté est de voir si leur pouvoir va être contesté ou non. Si le petit nouveau enseigne différemment, c'est le début de la fin pour celui-ci.
Ce type de situation peut bien entendu exister.
Tu abuses un tantinet de généraliser.
Tous les collèges ne sont pas des jungles et il existe encore des endroits où chacun peut enseigner comme il l'entend tout en s'entendant bien avec ses collègues.
Il en existera de moins en moins avec la réforme qui va forcément apporter des tensions.
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Pourvu que ça dure...
- SphinxProphète
Je n'ai rien constaté de tel dans mon collège. Beaucoup pratiquent un petit peu de ce "enseigner autrement": certains font des projets, d'autres sont à fond pour les cartes mentales et les différentes façons d'apprendre (par exemple, respectivement, une collègue de français et coordo, et un de maths, respectivement les deux plus "anciens" du collège, proches de la retraite et très "tradi" sur beaucoup d'autres points), d'autres encore font des îlots, etc, et sans doute plein de choses que je ne vois pas car je ne suis pas du tout dans les classes. J'ai deux collègues qui sont à fond dans tout ce qui est compétences, transdisciplinaire, projets, etc, la totale. Elles ne sont pas harcelées, ce sont deux collègues rigolotes que tout le monde apprécie, collègues comme élèves.
Seulement, depuis cette affaire de réforme, il y a une tension et une crispation énorme en sdp. Chacun faisait ce qu'il voulait, plus personne ne va pouvoir. Elles sont toutes les deux pro-réforme et personne ne comprend pourquoi.
Seulement, depuis cette affaire de réforme, il y a une tension et une crispation énorme en sdp. Chacun faisait ce qu'il voulait, plus personne ne va pouvoir. Elles sont toutes les deux pro-réforme et personne ne comprend pourquoi.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- OlympiasProphète
Si on commence à percevoir son métier en terme de pouvoir par rapport à ses collègues c'est pathétique. Le premier qui ose venir me dire que je dois travailler comme ceci ou comme cela...il se prend la bombarde. Jamais je n'aurais l'outrecuidance de dire à un collègue qu'il doit faire ceci ou cela. C'est très différent de ce qu'on appelle échanger ...Fesseur Pro a écrit:Elyas a écrit:Je rajouterai que quand un groupe A est depuis longtemps dans un établissement et voit arriver un petit nouveau, leur volonté est de voir si leur pouvoir va être contesté ou non. Si le petit nouveau enseigne différemment, c'est le début de la fin pour celui-ci.
Ce type de situation peut bien entendu exister.
Tu abuses un tantinet de généraliser.
Tous les collèges ne sont pas des jungles et il existe encore des endroits où chacun peut enseigner comme il l'entend tout en s'entendant bien avec ses collègues.
Il en existera de moins en moins avec la réforme qui va forcément apporter des tensions.
- InvitéInvité
Olympias a écrit:Si on commence à percevoir son métier en terme de pouvoir par rapport à ses collègues c'est pathétique. Le premier qui ose venir me dire que je dois travailler comme ceci ou comme cela...il se prend la bombarde. Jamais je n'aurais l'outrecuidance de dire à un collègue qu'il doit faire ceci ou cela. C'est très différent de ce qu'on appelle échanger ...Fesseur Pro a écrit:Elyas a écrit:Je rajouterai que quand un groupe A est depuis longtemps dans un établissement et voit arriver un petit nouveau, leur volonté est de voir si leur pouvoir va être contesté ou non. Si le petit nouveau enseigne différemment, c'est le début de la fin pour celui-ci.
Ce type de situation peut bien entendu exister.
Tu abuses un tantinet de généraliser.
Tous les collèges ne sont pas des jungles et il existe encore des endroits où chacun peut enseigner comme il l'entend tout en s'entendant bien avec ses collègues.
Il en existera de moins en moins avec la réforme qui va forcément apporter des tensions.
Mais j'ai toujours cru que l'APHG avait un rôle de hiérarchie intermédiaire ! :shock:
- OlympiasProphète
Où as-tu vu ça, toi ?? :lol:Tamerlan a écrit:Olympias a écrit:Si on commence à percevoir son métier en terme de pouvoir par rapport à ses collègues c'est pathétique. Le premier qui ose venir me dire que je dois travailler comme ceci ou comme cela...il se prend la bombarde. Jamais je n'aurais l'outrecuidance de dire à un collègue qu'il doit faire ceci ou cela. C'est très différent de ce qu'on appelle échanger ...Fesseur Pro a écrit:Elyas a écrit:Je rajouterai que quand un groupe A est depuis longtemps dans un établissement et voit arriver un petit nouveau, leur volonté est de voir si leur pouvoir va être contesté ou non. Si le petit nouveau enseigne différemment, c'est le début de la fin pour celui-ci.
Ce type de situation peut bien entendu exister.
Tu abuses un tantinet de généraliser.
Tous les collèges ne sont pas des jungles et il existe encore des endroits où chacun peut enseigner comme il l'entend tout en s'entendant bien avec ses collègues.
Il en existera de moins en moins avec la réforme qui va forcément apporter des tensions.
Mais j'ai toujours cru que l'APHG avait un rôle de hiérarchie intermédiaire ! :shock:
- ElyasEsprit sacré
Sphinx a écrit:Je n'ai rien constaté de tel dans mon collège. Beaucoup pratiquent un petit peu de ce "enseigner autrement": certains font des projets, d'autres sont à fond pour les cartes mentales et les différentes façons d'apprendre (par exemple, respectivement, une collègue de français et coordo, et un de maths, respectivement les deux plus "anciens" du collège, proches de la retraite et très "tradi" sur beaucoup d'autres points), d'autres encore font des îlots, etc, et sans doute plein de choses que je ne vois pas car je ne suis pas du tout dans les classes. J'ai deux collègues qui sont à fond dans tout ce qui est compétences, transdisciplinaire, projets, etc, la totale. Elles ne sont pas harcelées, ce sont deux collègues rigolotes que tout le monde apprécie, collègues comme élèves.
Seulement, depuis cette affaire de réforme, il y a une tension et une crispation énorme en sdp. Chacun faisait ce qu'il voulait, plus personne ne va pouvoir. Elles sont toutes les deux pro-réforme et personne ne comprend pourquoi.
Et alors, elles en ont le droit. Leur avez-vous demandé pourquoi ? Moi, dans mon bahut, j'ai une dizaine d'anti-réforme dont je me demande pourquoi ils sont anti-réforme vu qu'elle leur donne tout ce pour quoi ils votent en CA depuis des années. Pourquoi sont-ils alors anti-réforme ? C'est une énorme blague en réalité. Ils affûtent déjà tout ce qu'ils vont demander en conseil pédagogique dans le sens de la réforme. Mais ils sont des gens bien, ils sont officiellement anti-réforme.
- InvitéInvité
Olympias a écrit:Où as-tu vu ça, toi ?? :lol:Tamerlan a écrit:Olympias a écrit:Si on commence à percevoir son métier en terme de pouvoir par rapport à ses collègues c'est pathétique. Le premier qui ose venir me dire que je dois travailler comme ceci ou comme cela...il se prend la bombarde. Jamais je n'aurais l'outrecuidance de dire à un collègue qu'il doit faire ceci ou cela. C'est très différent de ce qu'on appelle échanger ...Fesseur Pro a écrit:
Ce type de situation peut bien entendu exister.
Tu abuses un tantinet de généraliser.
Tous les collèges ne sont pas des jungles et il existe encore des endroits où chacun peut enseigner comme il l'entend tout en s'entendant bien avec ses collègues.
Il en existera de moins en moins avec la réforme qui va forcément apporter des tensions.
Mais j'ai toujours cru que l'APHG avait un rôle de hiérarchie intermédiaire ! :shock:
C'était la taquinerie du soir !
- Article du blog En aparté sur la réforme
- "Mais pourquoi les anti-réforme du collège s'entêtent-ils autant ?" L'Obs
- Un texte à propos de la réforme relayé par JPB sur son blog.
- Adhérents du SNES, FO et autres syndicats anti-réforme : dress code pour la manif
- Pour quelle(s) raison(s) est-ce que VOUS êtes contre la réforme du collège?
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