- Benji-XNiveau 8
L'express a écrit:Une étude sur les représentations des hommes et des femmes dans les manuels d'apprentissage de la lecture révèle la vision particulièrement stétérotypée et sexiste de la société que cultivent les éditeurs scolaires.
Elles sont moins nombreuses que les garçons, plus souvent reléguées à des rôles secondaires, quand elles ne servent pas uniquement de faire valoir... Difficile de faire plus stéréotypée que la vision des filles exposée dans les manuels scolaires des élèves de CP. C'est ce que révèle une étude du Centre Hubertine Auclert, centre francilien de ressources pour l'égalité femmes-hommes, publié mardi, et dont L'Express vous révèle le contenu en exclusivité.
http://www.lexpress.fr/education/stereotypes-sexistes-des-manuels-scolaires-loin-d-etre-innocents_1721493.html
- verdurinHabitué du forum
Dans l'article en lien :
Bien que je déplore la vision sexiste des manuels.
C'est triste à dire mais je ne le regrette pas.Point de "professeure" ou d' "auteure" dans les manuels de CP, même quand la professeure est une femme -comme dans plus de 82% des écoles françaises.
Bien que je déplore la vision sexiste des manuels.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- SimgajulNeoprof expérimenté
L'année dernière j'avais un manuel de 5e avec une fille pleurnicheuse qui avait peur de tout et qui voulait devenir une star et un garçon fort, drôle et qui voulait être cosmonaute. Le vrai stéréotype !
J'ai passé mon année à me moquer du personnage et à dire aux filles qu'elles valent mieux que cela.
J'ai passé mon année à me moquer du personnage et à dire aux filles qu'elles valent mieux que cela.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
En 1979 Annie Decroux Masson avait déjà publié un ouvrage sur le sujet: Papa lit, maman coud
il est apparemment épuisé. Mais depuis rien de nouveau sous le soleil, c'est un peu désespérant:
http://next.liberation.fr/vous/2009/09/18/querelle-de-cliches_582414
Surtout quand on voit les réactions récentes lorsqu'on essaie de faire un peu bouger les choses...
il est apparemment épuisé. Mais depuis rien de nouveau sous le soleil, c'est un peu désespérant:
http://next.liberation.fr/vous/2009/09/18/querelle-de-cliches_582414
Surtout quand on voit les réactions récentes lorsqu'on essaie de faire un peu bouger les choses...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- ZagaraGuide spirituel
"professeur" et "auteur" sont des mots de genre neutre qui ont été absorbés par le masculin car ils avaient exactement les mêmes formes. Mais cela reste des mots neutres, tout comme dans la phrase "il pleut", "il" renvoie à un neutre et pas à un masculin. A partir de là, je trouve que "professeure" et "auteure" sont à la fois fautifs et visuellement irritants. A la limite, pourquoi pas "la professeur" (personnellement c'est cette orthographe que je privilégie).
Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec du sexisme de refuser de mettre un "-e" à des mots neutres.
Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec du sexisme de refuser de mettre un "-e" à des mots neutres.
- pignoloNiveau 6
Benji-X a écrit:L'express a écrit:Une étude sur les représentations des hommes et des femmes dans les manuels d'apprentissage de la lecture révèle la vision particulièrement stétérotypée et sexiste de la société que cultivent les éditeurs scolaires.
Elles sont moins nombreuses que les garçons, plus souvent reléguées à des rôles secondaires, quand elles ne servent pas uniquement de faire valoir... Difficile de faire plus stéréotypée que la vision des filles exposée dans les manuels scolaires des élèves de CP. C'est ce que révèle une étude du Centre Hubertine Auclert, centre francilien de ressources pour l'égalité femmes-hommes, publié mardi, et dont L'Express vous révèle le contenu en exclusivité.
http://www.lexpress.fr/education/stereotypes-sexistes-des-manuels-scolaires-loin-d-etre-innocents_1721493.html
Il se trouve que j'avais lu il y a quelques années un rapport de cette organisation concernant les manuels de maths du lycée. Je veux dire, je l'ai intégralement lu... Comme cela a été déjà noté, il faut distinguer le sexisme de situation du sexisme de genre. Eux-elles ne se sont pas embarassé-e-s de telles considérations et ont tout mélangé.
S'y greffait une mauvaise foi lamentable puisque leur étude regrettait, entre autres, la sous-représentation des mathématiciennes parmi les célébrités mises en valeur. Evidemment, une étude sérieuse aurait évalué ce ratio de manière relative et non absolue. Un peu comme si une étude sur les manuels d'histoire regrettait la sous-représentation des femmes cheffes d'état... Les pauvres manuels (dont je disposais, donc j'ai pu regarder tout ça) faisaient pourtant des efforts certains pour mettre en valeur le rôle des femmes matheuses !
Bref, il faut simplement avoir en tête que le rôle de ce centre est de mettre en exergue les inégalités alors ils-elles ne vont pas scier la branche sur laquelle leur financement public est assis...
- SpartacusNiveau 8
Zagara a écrit:Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec du sexisme de refuser de mettre un "-e" à des mots neutres.
Comme le martèle un collègue, grammairien de formation :
"Professeur" désigne une fonction, pas une race de mammifère dont "la professeure" serait la femelle.
Accéder pareillement en tant que femme ou homme, à la même profession et au même statut social, ça c'était la véritable égalité. Et cette égalité s'exprimait à travers l'emploi d'un même mot non sexué.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Auteur a pour féminin autrice (acteur actrice).
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- lilith888Grand sage
Bon, en même temps, les principaux clichés sexistes sont d'abord véhiculés par les familles elles-mêmes (oserais-je dire les femmes, ou "mamans" ?)
Ce ne sont pas 3 pauvres manuels qui feront la différence. L'histoire de la poutre dans l'oeil, tout ça...
Ce ne sont pas 3 pauvres manuels qui feront la différence. L'histoire de la poutre dans l'oeil, tout ça...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je suis bien d'accord avec toi Lilith, ce sont les familles qui assurent le succès des stéréotypes en les reproduisant plus ou moins volontairement, mais c'est précisément le rôle de l'école de faire réfléchir les enfants sur le fait que ce qu'ils prennent pour des choses naturelles sont en fait des choses construites par leurs parents et la société.
Cela ne veut pas dire tout mettre sens dessus dessous et tout casser, mais juste leur faire prendre conscience que ce qu'ils croient aller de soi... ne va pas de soi! Et qu'on a le droit de sortir de ces modèles.
Et là où je te rejoins encore plus, c'est sur le côté irritant des "papas"/"mamans". Quelle infantilisation sémantique, c'est pénible.
Cela ne veut pas dire tout mettre sens dessus dessous et tout casser, mais juste leur faire prendre conscience que ce qu'ils croient aller de soi... ne va pas de soi! Et qu'on a le droit de sortir de ces modèles.
Et là où je te rejoins encore plus, c'est sur le côté irritant des "papas"/"mamans". Quelle infantilisation sémantique, c'est pénible.
- lilith888Grand sage
On est d'accord
- lilith888Grand sage
(très souvent, mes élèves m'appellent involontairement "monsieur", je pense que je dois me poser des questions )
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je préfère qu'on m'appelle "Madame" que "Papa"
- lumeekaExpert spécialisé
lilith888 a écrit:Bon, en même temps, les principaux clichés sexistes sont d'abord véhiculés par les familles elles-mêmes (oserais-je dire les femmes, ou "mamans" ?)
Ce ne sont pas 3 pauvres manuels qui feront la différence. L'histoire de la poutre dans l'oeil, tout ça...
Ce ne sont pas toujours les familles mais aussi celles des autres et quand on est petit, le poids du groupe...Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis bien d'accord avec toi Lilith, ce sont les familles qui assurent le succès des stéréotypes en les reproduisant plus ou moins volontairement, mais c'est précisément le rôle de l'école de faire réfléchir les enfants sur le fait que ce qu'ils prennent pour des choses naturelles sont en fait des choses construites par leurs parents et la société.
Cela ne veut pas dire tout mettre sens dessus dessous et tout casser, mais juste leur faire prendre conscience que ce qu'ils croient aller de soi... ne va pas de soi! Et qu'on a le droit de sortir de ces modèles.
Et là où je te rejoins encore plus, c'est sur le côté irritant des "papas"/"mamans". Quelle infantilisation sémantique, c'est pénible.
Nous faisons à la maison tout ce que nous pouvons contre les clichés sexistes mais cela n'empêche pas notre fille de nous sortir que son papa a choisi l'assiette bleue parce qu'il est un garçon.
Pour le côté "involontaire", les jeunes enfants mettent instinctivement certains comportements dans des petites boîtes : je ne porte que des robes donc ma fille associe cela à la féminité tout comme elle associe le végétarisme aux femmes - je suis végétarienne mais pas son père donc seules les mères ne mangent pas d'animaux.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je précise bien que c'est involontaire Lumeeka, nous faisons tous des choses, chez nous, qui entretiennent certains stéréotypes, même si nous luttons contre. C'est fatal. Et d'ailleurs ce n'est pas nécessairement mal (par exemple pourquoi t'interdirait-on de te mettre en jupe ou en robe?)
Tu as parfaitement raison sur le rôle de l'observation des enfants, les miens sont persuadés que seules les femmes font à manger et que seuls les hommes nettoient les sols et la vaisselle; ils sont très perturbés quand on échange (et cela va au-delà de la perturbation quand je cuisine).
Tu as parfaitement raison sur le rôle de l'observation des enfants, les miens sont persuadés que seules les femmes font à manger et que seuls les hommes nettoient les sols et la vaisselle; ils sont très perturbés quand on échange (et cela va au-delà de la perturbation quand je cuisine).
- lumeekaExpert spécialisé
Marcel, je me suis mal exprimée : je suis entièrement d'accord sur le coté involontaire.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je précise bien que c'est involontaire Lumeeka, nous faisons tous des choses, chez nous, qui entretiennent certains stéréotypes, même si nous luttons contre. C'est fatal. Et d'ailleurs ce n'est pas nécessairement mal (par exemple pourquoi t'interdirait-on de te mettre en jupe ou en robe?)
Tu as parfaitement raison sur le rôle de l'observation des enfants, les miens sont persuadés que seules les femmes font à manger et que seuls les hommes nettoient les sols et la vaisselle; ils sont très perturbés quand on échange (et cela va au-delà de la perturbation quand je cuisine).
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- RoninMonarque
Peut-être devrais tu penser aux plats préparés...
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- User17706Bon génie
Je plussoie Ronin. C'est honteux de se servir d'eux comme cobayes.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ma fille m'a dit un jour (à 3 ans et demi): "tu sais papa*, je préfère quand tu fais juste la vaisselle et que tu mets au micro-ondes ce que maman a fait". Les enfants sont cruels. Depuis (cela fait un an), je n'ai touché à aucun plat.
*à elle, je lui accorde le mot.
*à elle, je lui accorde le mot.
- lumeekaExpert spécialisé
:lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Ma fille m'a dit un jour (à 3 ans et demi): "tu sais papa*, je préfère quand tu fais juste la vaisselle et que tu mets au micro-ondes ce que maman a fait". Les enfants sont cruels. Depuis (cela fait un an), je n'ai touché à aucun plat.
*à elle, je lui accorde le mot.
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- lumeekaExpert spécialisé
Simgajul a écrit:L'année dernière j'avais un manuel de 5e avec une fille pleurnicheuse qui avait peur de tout et qui voulait devenir une star et un garçon fort, drôle et qui voulait être cosmonaute. Le vrai stéréotype !
J'ai passé mon année à me moquer du personnage et à dire aux filles qu'elles valent mieux que cela.
(on pourrait faire nos suites logiques partout )
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http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- TristanaVénérable
Spartacus a écrit:Zagara a écrit:Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec du sexisme de refuser de mettre un "-e" à des mots neutres.
Comme le martèle un collègue, grammairien de formation :
"Professeur" désigne une fonction, pas une race de mammifère dont "la professeure" serait la femelle.
Accéder pareillement en tant que femme ou homme, à la même profession et au même statut social, ça c'était la véritable égalité. Et cette égalité s'exprimait à travers l'emploi d'un même mot non sexué.
Et pourquoi parle-t-on de caissière ? Directrice ? Infirmière ? Contrôleuse ? Maîtresse ? Institutrice ? Editrice ? Présidente ? Boulangère ?
Je ne crois pas qu'une infirmière ait une profession différente ou un statut social différent si on la compare à son collègue infirmier.
Votre histoire de neutre ou de fonction ne tient pas debout. La vérité, c'est que ces "fonctions" étaient exercées par des hommes et donc il n'y avait que le masculin qui était usité. Le monde évolue, pourquoi la langue ne suivrait pas la même logique ?
Non, ce n'est pas "moche" de mettre un -e à professeur. A la rigueur, c'est étrange, mais quand tout le monde y sera habitué, ça ne choquera plus.
Il ne s'agit pas de simplifier l'orthographe ou de tourner le dos à l'étymologie d'un mot : non, il s'agit juste de considérer qu'il y a de plus en plus d'auteures et de professeures. Et qu'on ne meurt pas de l'écrire de la sorte.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- SpartacusNiveau 8
Justement. Ça démontre que les femmes ont pu accéder à des professions anciennement occupées majoritairement par des hommes. C'est la trace d'un progrès, et que la société n'est pas aussi sexiste que certains le croient. N'est-ce pas l'essentiel?
La langue conserve les marques de son histoire. En toute transparence. En faire un instrument pour changer les mentalités, alors que l'évolution est déjà faite, est injustifiée et relève d'une démarche un peu niaise, voire de la pensée magique.
De plus, obliger une graine de macho à dire "madame la professeure" ne l’empêchera pas plus tard de battre sa femme, ou de surveiller les fréquentations de sa sœur, si c'est dans sa mentalité. Cette histoire de féminisation des noms de métiers n'est qu'une bataille de représentation, à l'intérieur du cercle des convaincus de l'égalité hommes/femmes.
Et moi je n'aime pas qu'on prenne la langue en otage.
La langue conserve les marques de son histoire. En toute transparence. En faire un instrument pour changer les mentalités, alors que l'évolution est déjà faite, est injustifiée et relève d'une démarche un peu niaise, voire de la pensée magique.
De plus, obliger une graine de macho à dire "madame la professeure" ne l’empêchera pas plus tard de battre sa femme, ou de surveiller les fréquentations de sa sœur, si c'est dans sa mentalité. Cette histoire de féminisation des noms de métiers n'est qu'une bataille de représentation, à l'intérieur du cercle des convaincus de l'égalité hommes/femmes.
Et moi je n'aime pas qu'on prenne la langue en otage.
- LefterisEsprit sacré
Certes, mais tout le, monde n'a pas fait de latin , ni d'AF , et tout le monde n'a pas la capacité de comprendre que le genre est arbitraire, faute d'avoir fait assez de linguistique.Zagara a écrit:"professeur" et "auteur" sont des mots de genre neutre qui ont été absorbés par le masculin car ils avaient exactement les mêmes formes. Mais cela reste des mots neutres, tout comme dans la phrase "il pleut", "il" renvoie à un neutre et pas à un masculin. A partir de là, je trouve que "professeure" et "auteure" sont à la fois fautifs et visuellement irritants. A la limite, pourquoi pas "la professeur" (personnellement c'est cette orthographe que je privilégie).
Quoi qu'il en soit, cela n'a rien à voir avec du sexisme de refuser de mettre un "-e" à des mots neutres.
J'ai longtemps été la patrouille, la sentinelle, la relève, la garde, la semaine, etc. sans me rendre compte que j'étais une femme à l'insu de mon plein gré.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZagaraGuide spirituel
Pour les autres noms de métiers : tout simplement parce que leur racine est de genre masculin ou féminin, et pas neutre
Plutôt que de dire que, parce que les gens sont ignorants alors on va changer l'orthographe, pourquoi ne pas prendre la chose de manière positive en disant qu'on va les éduquer à ces questions étymologiques afin d'apaiser ces débats de queues de cerise sur -e ou pas -e ?
Le vrai problème c'est les questions d'égalité réelle (salaires, hauts postes...) pas les questions de "est-ce qu'on va changer tous les genres des noms de métier et dire "le sentinel" pour les militaires du vigipirate et "la professoresse" (plus juste d'un point de vue d'accord au féminin) pour les femmes profs". Ça c'est plus une diversion pour ne pas parler de l'égalité de salaire, et en plus fondée sur une ignorance de la langue, plutôt qu'une question intéressante.
Plutôt que de dire que, parce que les gens sont ignorants alors on va changer l'orthographe, pourquoi ne pas prendre la chose de manière positive en disant qu'on va les éduquer à ces questions étymologiques afin d'apaiser ces débats de queues de cerise sur -e ou pas -e ?
Le vrai problème c'est les questions d'égalité réelle (salaires, hauts postes...) pas les questions de "est-ce qu'on va changer tous les genres des noms de métier et dire "le sentinel" pour les militaires du vigipirate et "la professoresse" (plus juste d'un point de vue d'accord au féminin) pour les femmes profs". Ça c'est plus une diversion pour ne pas parler de l'égalité de salaire, et en plus fondée sur une ignorance de la langue, plutôt qu'une question intéressante.
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