- NitaEmpereur
Merki!
J'aime quand tu développes !
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- BlackMailExpert
DesolationRow a écrit:C'est assez triste, effectivement.
Cette histoire de masculin/féminin n'est pas bien grave, au fond. Je me moque éperdument que certain-e-s écrivent "auteure", "professeure" voire même "maîtresse de conférence". On ne m'empêchera pas de penser que c'est une marque d'inculture [...]
Rofl .
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- Spoiler:
I'm watching you.
- DesolationRowEmpereur
J'ai fait une faute d'orthographe qui m'échappe ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
DesolationRow a écrit:J'ai fait une faute d'orthographe qui m'échappe ?
"voire même" est un pléonasme, puisque "voire" signifie "et même".
- TristanaVénérable
DesolationRow a écrit:Peut-être peut-on envisager que les académiciens ne veulent pas qu'on écrive "professeure" pour des raisons linguistiques valables, non par phallocratie galopante.
On peut envisager les deux, il me semble.
Les raisons linguistiques ne sont pas valables à mes yeux. Et je pense qu'elles sont effectivement l'expression d'un certain conservatisme en matière d'égalité.
Ce qui ne signifie pas que tous ceux qui s'y opposent sont des machos qui battent leurs femmes, mais encore une fois, le sexisme ce n'est pas seulement faire des blagues de beauf et mettre sa femme à la cuisine : c'est tout un ensemble de stéréotypes et de discriminations qui s'inscrivent au sein du système social dans lequel on évolue. Moi-même, je ne suis pas persuadée de ne jamais avoir de réflexe sexiste, tout simplement car ce sont des choses qui m'ont été apprises par l'environnement dans lequel j'ai toujours évolué (malgré des parents eux-mêmes féministes, la question n'est pas là).
Zagara a écrit:2/ cela brouille la communication de ses idées et de son combat et conduit à s'aliéner plus de personnes que nécessaire (par exemple quelqu'un motivé par le sujet A mais qui trouvé débile le sujet B ne se reconnaîtra peut-être plus dans ce combat). C'est poser la question des compromis en politique. Par exemple, j'imagine qu'il y a un coeur de sujets "féministes" sur lesquels on est d'accord, toi et moi. Mais l'impression de mépris que tu dégages sur un sujet périphérique fait que je n'ai pas du tout envie de parler des sujets principaux avec toi, alors que cela pourrait être bénéfique. Bref, tu m'as aliénée alors qu'on aurait pu trouver des compromis intelligents. Je suis convaincue que pour dépasser l'assemblage de sectes politiques, la seule manière est de se mettre d'accord sur les idées centrales et de faire des compromis sur les marges. Ce qui implique nécessairement de dresser des hiérarchies entre les combats.
Je pourrais te répondre la même chose : venir sous-entendre que je décrédibilise la cause féministe et que mes combats sont sans intérêt, cela peut être également compris comme du mépris.
Je ne te méprise pas, pas plus que les autres participants de ce fil. Néanmoins, je persiste à penser que cette question de la hiérarchie des causes est une erreur, car si on poussait la logique de cette hiérarchie jusqu'au bout, alors on interdirait toute prestation sociale aux Français sous prétexte qu'une grande part des Africains ont davantage besoin de cet argent que nous (ce qui, en soi, n'est probablement pas faux, mais c'est là justement que se situe la nécessité de ne pas tout hiérarchiser, sous peine de délaisser des tas de causes importantes et essentielles).
Je crois (j'en suis même persuadée) que le langage est une arme, et qu'elle représente une forme de pouvoir qu'on fait subir aux populations discriminées. Voilà pourquoi jamais le langage ne sera pour moi une cause mineure ou moins importante que les autres.
Par ailleurs, n'inversons pas la réalité des choses : personne ne manifeste pour changer l'orthographe des mots. Ce sont juste des propositions qui sont faites et sur lesquelles on réfléchit. Nous savons tous que le militantisme des organisations féministes passe essentiellement par les questions sur l'égalité salariale, l'accès à la contraception et à l'IVG, etc (mais là encore, on peut arguer qu'il existe des causes plus importantes à défendre...)
C'est comme lorsqu'on me parle de "théorie du genre" et qu'on prétend que cela n'existe pas, ou que cela devrait être mis de côté en attendant d'obtenir certains droits.
Sauf que toutes les inégalités, à mon sens, découlent du fait qu'on vit dans une société qui attribue des qualités aux uns et aux autres en fonction de leur sexe. Logique donc qu'on considère qu'il faille payer moins les femmes, parce qu'elles sont différentes (je ne cherche pas à nier les différences biologiques, mais la mise en avant de nos "complémentarités" est souvent l'argument préféré de ceux qui veulent cantonner les femmes à leur rôle de femme au foyer) — et logique donc que notre langue continue à agir comme s'il y avait des professions réservées aux hommes, des fonctions si hautes et si belles que les femmes devraient les porter au masculin (évidemment, la femme de ménage n'a pas ce problème, elle...).
Ce n'est pas un petit combat. Pas pour moi.
Reine Margot a écrit:Au passage, c'est au XVIIe siècle qu'on a admis la règle du masculin qui l'emporte, règle contre laquelle les Précieuses (les vraies, pas celles de Molière) se sont battues. A l'époque, on disait "autrice", d'ailleurs, ce ne sont donc pas des néologismes.
Je cite juste ça, histoire qu'on se rappelle que la langue n'est pas une chose gravée dans le marbre et que la question de la "beauté" ou du "bon sens linguistique" est variable.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- DesolationRowEmpereur
[quote="Fires of Pompeii"]
Mais c'est incorrect ? Je l ignorais... Je me sens bête avec mes remarques sur le beau langage :-)
Du coup vous pouvez y aller avec auteure et professeure !
DesolationRow a écrit:J'ai fait une faute d'orthographe qui m'échappe ?[/quhote]
"voire même" est un pléonasme, puisque "voire" signifie "et même".
Mais c'est incorrect ? Je l ignorais... Je me sens bête avec mes remarques sur le beau langage :-)
Du coup vous pouvez y aller avec auteure et professeure !
- VicomteDeValmontGrand sage
DesolationRow a écrit:Fires of Pompeii a écrit:DesolationRow a écrit:J'ai fait une faute d'orthographe qui m'échappe ?[/quhote]
"voire même" est un pléonasme, puisque "voire" signifie "et même".
Mais c'est incorrect ? Je l ignorais... Je me sens bête avec mes remarques sur le beau langage :-)
Du coup vous pouvez y aller avec auteure et professeure !
"Voire même" n'est pas tout à fait correct en effet en raison du pléonasme.
Par contre "du coup" est complètement fautif. (http://www.academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait)
- DesolationRowEmpereur
Oui cela je le sais ;-)
Jamais à l'écrit mais je me l'autorise dans les conversations informelles.
Du coup je me tais voire même je disparais.
Jamais à l'écrit mais je me l'autorise dans les conversations informelles.
Du coup je me tais voire même je disparais.
- TristanaVénérable
VicomteDeValmont a écrit:
Par contre "du coup" est complètement fautif. (http://www.academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait)
Et "en revanche" est à privilégier à "par contre".
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- User17706Bon génie
Et l'on ne construira pas « privilégier » comme « préférer »
- florestanGrand sage
Bon vous êtes pire que l'académie là. Zavez fini de faire vos cuistres :shock:
Ne pars pas Desolation, que le premier qui n'a jamais péché par la langue (ouille maladroite l'expression) te jette la première pierre.
Ne pars pas Desolation, que le premier qui n'a jamais péché par la langue (ouille maladroite l'expression) te jette la première pierre.
- VicomteDeValmontGrand sage
Tristana a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Par contre "du coup" est complètement fautif. (http://www.academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait)
Et "en revanche" est à privilégier à "par contre".
A relativiser.
Condamnée par Littré d’après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale Par contre a été utilisée par d’excellents auteurs français, de Stendhal à Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand, Antoine de Saint-Exupéry, etc.
Elle ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller, chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible.
Ce n’est pas toujours le cas. Gide remarquait à ce propos : Trouveriez-vous décent qu’une femme vous dise : « Oui, mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche j’y ai perdu mes deux fils » ?
- florestanGrand sage
Et ça continue
- CarmenLRNeoprof expérimenté
[/quote]
Au passage, c'est au XVIIe siècle qu'on a admis la règle du masculin qui l'emporte, règle contre laquelle les Précieuses (les vraies, pas celles de Molière) se sont battues. A l'époque, on disait "autrice", d'ailleurs, ce ne sont donc pas des néologismes.[/quote]
Je me suis penchée là-dessus cette semaine, et c'est effectivement passionnant de suivre le tricotage politique de ces normes et de se souvenir qu'il s'agit d'un processus historique....
Peut-être connaissiez-vous les travaux d'Eliane Viennot ? C'est une belle découverte pour moi, une professeure des universités et une autrice à suivre. Oui, "autrice", comme disait Robert Garnier...
Pour ceux qui veulent l'écouter, visitez l'agora des savoirs, ou ici, pour ceux qui supportent encore Libé :
http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/05/31/le-mot-autrice-vous-choque-t-il/
Au passage, c'est au XVIIe siècle qu'on a admis la règle du masculin qui l'emporte, règle contre laquelle les Précieuses (les vraies, pas celles de Molière) se sont battues. A l'époque, on disait "autrice", d'ailleurs, ce ne sont donc pas des néologismes.[/quote]
Je me suis penchée là-dessus cette semaine, et c'est effectivement passionnant de suivre le tricotage politique de ces normes et de se souvenir qu'il s'agit d'un processus historique....
Peut-être connaissiez-vous les travaux d'Eliane Viennot ? C'est une belle découverte pour moi, une professeure des universités et une autrice à suivre. Oui, "autrice", comme disait Robert Garnier...
Pour ceux qui veulent l'écouter, visitez l'agora des savoirs, ou ici, pour ceux qui supportent encore Libé :
http://sexes.blogs.liberation.fr/2015/05/31/le-mot-autrice-vous-choque-t-il/
- DesolationRowEmpereur
florestan a écrit: Bon vous êtes pire que l'académie là. Zavez fini de faire vos cuistres :shock:
Ne pars pas Desolation, que le premier qui n'a jamais péché par la langue (ouille maladroite l'expression) te jette la première pierre.
Moi plus parler. Stop. Moi écrire trop de bêtises. Stop. Au revoir. Stop.
- e-WandererGrand sage
"Autrice", je crois que j'arriverais à m'y faire avec un peu d'habitude. "Auteure", c'est vraiment moche (comme un moteur enrhumé qui n'arrive pas à démarrer…).
- florestanGrand sage
Je sais pas entendre parler de Madame de La Fayette comme d'une autrice, j'aurais du mal.
Je propose aussi que nous arrêtions tous de parler de cons, c'est insupportablement sexiste (en plus c'est vrai, même si je le dis tout le temps sans y penser) au lieu de dire quelle con, nous dirions mais quelle bite! Quelle biterie cette réforme toussa.
Je propose aussi que nous arrêtions tous de parler de cons, c'est insupportablement sexiste (en plus c'est vrai, même si je le dis tout le temps sans y penser) au lieu de dire quelle con, nous dirions mais quelle bite! Quelle biterie cette réforme toussa.
- CasparProphète
Tristana a écrit:VicomteDeValmont a écrit:
Par contre "du coup" est complètement fautif. (http://www.academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait)
Et "en revanche" est à privilégier à "par contre".
Gide n'était pas d'accord.
- ZagaraGuide spirituel
Tatiana a écrit:car si on poussait la logique de cette hiérarchie jusqu'au bout, alors on interdirait toute prestation sociale aux Français sous prétexte qu'une grande part des Africains ont davantage besoin de cet argent que nous
Ben non puisque qui dit hiérarchiser les objectifs dit avoir des critères pour les hiérarchiser. C'est comme une typologie, tu ne fais pas de catégories sans critères, sinon c'est de la bouillie.
Pour la sécurité sociale, le critère est qu'elle s'applique dans l'étendue du territoire français puisque ce sont, grosso modo, les travailleurs de France qui cotisent pour les gens de France (notez que je n'ai pas dit "de nationalité française" puisque les étrangers en France ont aussi droit aux prestations sociales et cotisent).
Mon critère n°1 pour ces combats égalité homme/femme c'est la réussite matérielle. On peut trouver ça triste et je peux comprendre qu'on choisisse un autre critère, je serais par exemple tout à fait d'accord avec quelqu'un qui me dirait que son critère est la réussite scolaire dans des filières scientifiques (régler le problème de la genrification (?) des études scientifiques et littéraires). Ou si on me disait que le critère 1 était les mentalités, qu'il faut aider à reconfigurer par une bataille culturelle. Je pense qu'on peut vraiment discuter des critères. Mais, quels qu'ils soient, on dresse néanmoins une hiérarchie des objectifs d'action.
- MrBrightsideEmpereur
florestan a écrit:Quelle biterie cette réforme toussa.
Le problème, c'est que dit comme ça, ça a presque l'air agréable
- florestanGrand sage
Zagara a écrit:Tatiana a écrit:car si on poussait la logique de cette hiérarchie jusqu'au bout, alors on interdirait toute prestation sociale aux Français sous prétexte qu'une grande part des Africains ont davantage besoin de cet argent que nous
Ben non puisque qui dit hiérarchiser les objectifs dit avoir des critères pour les hiérarchiser. C'est comme une typologie, tu ne fais pas de catégories sans critères, sinon c'est de la bouillie.
Pour la sécurité sociale, le critère est qu'elle s'applique dans l'étendue du territoire français puisque ce sont, grosso modo, les travailleurs de France qui cotisent pour les gens de France (notez que je n'ai pas dit "de nationalité française" puisque les étrangers en France ont aussi droit aux prestations sociales et cotisent).
Mon critère n°1 pour ces combats égalité homme/femme c'est la réussite matérielle. On peut trouver ça triste et je peux comprendre qu'on choisisse un autre critère, je serais par exemple tout à fait d'accord avec quelqu'un qui me dirait que son critère est la réussite scolaire dans des filières scientifiques (régler le problème de la genrification (?) des études scientifiques et littéraires). Ou si on me disait que le critère 1 était les mentalités, qu'il faut aider à reconfigurer par une bataille culturelle. Je pense qu'on peut vraiment discuter des critères. Mais, quels qu'ils soient, on dresse néanmoins une hiérarchie des objectifs d'action.
D'accord avec toi sur ce point. Le pouvoir se situe là. Quand on voit le pourcentage de femmes dans les CA des grandes entreprises c'est éloquent, chez les cadres sup., même chez les profs plus on monte en grade plus c'est masculin: différence certifiés/ agrégés, enseignants du primaire, chaires sup. Mais il faut que les femmes se battent.
- TristanaVénérable
Zagara a écrit:Tatiana a écrit:car si on poussait la logique de cette hiérarchie jusqu'au bout, alors on interdirait toute prestation sociale aux Français sous prétexte qu'une grande part des Africains ont davantage besoin de cet argent que nous
Ben non puisque qui dit hiérarchiser les objectifs dit avoir des critères pour les hiérarchiser. C'est comme une typologie, tu ne fais pas de catégories sans critères, sinon c'est de la bouillie.
Pour la sécurité sociale, le critère est qu'elle s'applique dans l'étendue du territoire français puisque ce sont, grosso modo, les travailleurs de France qui cotisent pour les gens de France (notez que je n'ai pas dit "de nationalité française" puisque les étrangers en France ont aussi droit aux prestations sociales et cotisent).
Mon critère n°1 pour ces combats égalité homme/femme c'est la réussite matérielle. On peut trouver ça triste et je peux comprendre qu'on choisisse un autre critère, je serais par exemple tout à fait d'accord avec quelqu'un qui me dirait que son critère est la réussite scolaire dans des filières scientifiques (régler le problème de la genrification (?) des études scientifiques et littéraires). Ou si on me disait que le critère 1 était les mentalités, qu'il faut aider à reconfigurer par une bataille culturelle. Je pense qu'on peut vraiment discuter des critères. Mais, quels qu'ils soient, on dresse néanmoins une hiérarchie des objectifs d'action.
Depuis quand je m'appelle Tatiana ? :lol:
Bien sûr qu'on hiérarchise, mais hiérarchiser ne signifie pas oublier tous les combats qui sont en bas de l'échelle, d'autant plus lorsqu'on évoque la question du genre où très franchement, tout est lié. De la langue à la réussite matérielle en passant par la contraception ou encore la sexualité.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- florestanGrand sage
Oui c'est un tout soit , tout est lié parce que c'est une situation d'infériorité, mais l'économique, l'indépendance, l'accession au pouvoir, c'est quand même beaucoup plus important que la désignation.
- florestanGrand sage
MrBrightside a écrit:florestan a écrit:Quelle biterie cette réforme toussa.
Le problème, c'est que dit comme ça, ça a presque l'air agréable
Tu trouves Je suis violemment hétéro et je trouve ça moyen quand même
- e-WandererGrand sage
Ça dépend tout de même des disciplines. En lettres, il y a plutôt plus de femmes que d'hommes (au point que dans ma fac, ça pose problème pour respecter les règles de parité et que les hommes sont multi-sollicités pour participer aux différents conseils (UFR, CA, CS, CEVU, CAC : ça en fait, des postes à pourvoir !). On a demandé une dérogation au ministère pour pouvoir faire une entorse à la nouvelle loi, mais comme elle a été refusée, plusieurs femmes ont dû démissionner de leur charge. Même chose pour les comités de sélection : une fois, j'étais carrément le seul homme (pour 15 femmes), ce qui est désormais interdit par la loi. Du coup, on a recruté un homme : certes, le dossier était excellent, mais c'était aussi quasiment une obligation pour les collègues de la discipline en vue des prochains recrutements.florestan a écrit:D'accord avec toi sur ce point. Le pouvoir se situe là. Quand on voit le pourcentage de femmes dans les CA des grandes entreprises c'est éloquent, chez les cadres sup., même chez les profs plus on monte en grade plus c'est masculin: différence certifiés/ agrégés, enseignants du primaire, chaires sup. Mais il faut que les femmes se battent.
En revanche, chez les scientifiques, c'est l'inverse.
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