Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- HORAHabitué du forum
Daphné a écrit:Cripure a écrit:A la fac de médecine de Besançon, un ancien élève m'a raconté qu'ils embauchent des videurs de boîte comme vigiles tant les redoublants font du bordel, particulièrement dans les amphis vidéo, afin d'empêcher les "vrais" 1re année d'écouter et de bosserRendash a écrit:Audrey a écrit:Ca me rappelle mes deux années de PCEM1, à Tours, quand je devais me lever à 4h30 pour être sûre d'avoir une place assise dans l'amphi... je finissais ma nuit la tête posée sur la tablette de ma place, entre 6h et 8h...et si vous me dites qu'on peut écrire debout, ou plié en 8 le bloc posé sur les genoux, essayez donc de faire un bon dessin d'anat comme ça...
Sauf que deux semaines après ma rentrée, ouvrait l'amphi vidéo
Bon, ça ne valait pas l'amphi prof, mais au moins on était bien assis, et surtout au calme:P
Je confirme : ma fille est en médecine à Besançon, elle l'a vécu !
Et pareil à Clermont, comme nous l'a raconté un ancien élève.
- Hermione0908Modérateur
J'ai des souvenirs émus de CM de linguistique en manteau, écharpe et mitaines. Les hivers sont rigoureux en Lorraine... Et le chauffage, c'est pour les faibles. Sauf que parfois ça marchait. Mais du coup on n'entendait plus le prof. C'était un choix à faire.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- RoninMonarque
Et le renne, toi qu'a les nerfs en pot de fleurs, tu veux viendre mettre le bazar à la capitale avec moi
_________________
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Pseudo a écrit:Ca n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que ce n'est pas scandaleux.
Quand à l'argument des amphis enfin vides en décembre, c'est carrément spécieux à mon goût. Il faut plus qu'une solide conviction pour rester dans ces conditions là. C'est une méthode de sélection comme une autre, mais elle n'est certes pas le plus glorieuse ni la plus humaine.
Totalement d'accord avec toi.
C'est un argument facile et dédaigneux de dire "c'est vide en décembre". Si les amphis n'étaient pas surchargés en septembre, si les groupes de TD n'étaient pas à 40 ou 50, il y aurait sans doute plus de survivants en décembre de L1.
- ZagaraGuide spirituel
2 objectifs positifs mais difficiles à concilier entre eux :
- conserver une université quasi gratuite et ouverte à tous, dans l'objectif de donner sa chance à tous (système que je remercie car, si j'étais british ou usa, je n'aurais jamais eu l'argent pour faire des études au delà du bac ou je serais à l'heure actuelle surendettée et harcelée par des usuriers...)
- avoir des équipements adaptés au nombre d'inscrits
Pour régler ce problème, il faudrait augmenter les impôts afin d'agrandir et rénover toutes les universités de France et d'engager des professeurs supplémentaires. Mais ce serait électoralement suicidaire de le faire (ou bien ça ne plairait pas à un groupe de gens très riches, très influents, qui ne paient quasiment pas d'impôts et comptent bien garder ce privilège). La "solution" prise a donc été de semi-privatiser l'université afin d'accueillir des investisseurs privés, comme l'a fait Pécresse. Mais ce n'est pas satisfaisant, c'est bourré d'effets pervers et je ne connais personne qui défende cette réforme. Alors comment faire ? Certains voudraient augmenter les frais d'admission... fermant ainsi l'université aux pauvres.
Au final, je suis tout de même heureuse que l'université reste ouverte à tous et quasi-gratuite même s'il faut s'asseoir par terre. C'est un privilège français de pouvoir écouter des spécialistes de rang mondial alors qu'on est enfant de prolo. Ca vaut peut-être de se faire mal aux fesses... Mais surtout je ne vois pas de solution politique efficace pour concilier l'universalité de l'université et le confort pour les étudiants...
- conserver une université quasi gratuite et ouverte à tous, dans l'objectif de donner sa chance à tous (système que je remercie car, si j'étais british ou usa, je n'aurais jamais eu l'argent pour faire des études au delà du bac ou je serais à l'heure actuelle surendettée et harcelée par des usuriers...)
- avoir des équipements adaptés au nombre d'inscrits
Pour régler ce problème, il faudrait augmenter les impôts afin d'agrandir et rénover toutes les universités de France et d'engager des professeurs supplémentaires. Mais ce serait électoralement suicidaire de le faire (ou bien ça ne plairait pas à un groupe de gens très riches, très influents, qui ne paient quasiment pas d'impôts et comptent bien garder ce privilège). La "solution" prise a donc été de semi-privatiser l'université afin d'accueillir des investisseurs privés, comme l'a fait Pécresse. Mais ce n'est pas satisfaisant, c'est bourré d'effets pervers et je ne connais personne qui défende cette réforme. Alors comment faire ? Certains voudraient augmenter les frais d'admission... fermant ainsi l'université aux pauvres.
Au final, je suis tout de même heureuse que l'université reste ouverte à tous et quasi-gratuite même s'il faut s'asseoir par terre. C'est un privilège français de pouvoir écouter des spécialistes de rang mondial alors qu'on est enfant de prolo. Ca vaut peut-être de se faire mal aux fesses... Mais surtout je ne vois pas de solution politique efficace pour concilier l'universalité de l'université et le confort pour les étudiants...
- egometDoyen
Pas si sûr. Il y a d'autres raisons à l'abandon. Un étudiant sérieux, capable et sachant que les amphis vont se vider, n'a aucune raison de renoncer.Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Ca n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que ce n'est pas scandaleux.
Quand à l'argument des amphis enfin vides en décembre, c'est carrément spécieux à mon goût. Il faut plus qu'une solide conviction pour rester dans ces conditions là. C'est une méthode de sélection comme une autre, mais elle n'est certes pas le plus glorieuse ni la plus humaine.
Totalement d'accord avec toi.
C'est un argument facile et dédaigneux de dire "c'est vide en décembre". Si les amphis n'étaient pas surchargés en septembre, si les groupes de TD n'étaient pas à 40 ou 50, il y aurait sans doute plus de survivants en décembre de L1.
Cela dit, il y a effectivement un scandale à refuser une sélection honnête et à laisser les jeunes perdre une année.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Autre solution: cesser de mentir sur l'absence de sélection à l'entrée de l'université et effectuer la sélection sur des critères sérieux, au lieu de la faire sur des critères administratifs ou en dégoûtant les étudiants.Zagara a écrit:2 objectifs positifs mais difficiles à concilier entre eux :
- conserver une université quasi gratuite et ouverte à tous, dans l'objectif de donner sa chance à tous (système que je remercie car, si j'étais british ou usa, je n'aurais jamais eu l'argent pour faire des études au delà du bac ou je serais à l'heure actuelle surendettée et harcelée par des usuriers...)
- avoir des équipements adaptés au nombre d'inscrits
Pour régler ce problème, il faudrait augmenter les impôts afin d'agrandir et rénover toutes les universités de France et d'engager des professeurs supplémentaires. Mais ce serait électoralement suicidaire de le faire (ou bien ça ne plairait pas à un groupe de gens très riches, très influents, qui ne paient quasiment pas d'impôts et comptent bien garder ce privilège). La "solution" prise a donc été de semi-privatiser l'université afin d'accueillir des investisseurs privés, comme l'a fait Pécresse. Mais ce n'est pas satisfaisant, c'est bourré d'effets pervers et je ne connais personne qui défende cette réforme. Alors comment faire ? Certains voudraient augmenter les frais d'admission... fermant ainsi l'université aux pauvres.
Au final, je suis tout de même heureuse que l'université reste ouverte à tous et quasi-gratuite même s'il faut s'asseoir par terre. C'est un privilège français de pouvoir écouter des spécialistes de rang mondial alors qu'on est enfant de prolo. Ca vaut peut-être de se faire mal aux fesses... Mais surtout je ne vois pas de solution politique efficace pour concilier l'universalité de l'université et le confort pour les étudiants...
Qu'on offre la possibilité de suivre des études aux enfants de prolos, c'est très bien. Il faut juste qu'ils en aient les capacités et qu'ils veuillent bien se donner de la peine. Comme pour les enfants de bourgeois, du reste.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ZagaraGuide spirituel
Je vois la chose de manière positive : donner la possibilité à tous les étudiants d'avoir une expérience saine et digne dans le cadre de l'université, ce qui signifie améliorer les équipements.
Tu vois la chose de manière négative : réduire le nombre d'étudiants pour que cela s'accommode aux locaux.
On se rejoint sur le fait que la situation actuelle n'est pas satisfaisante, mais je pense qu'il faut viser plus haut, et pas plus bas.
Tu vois la chose de manière négative : réduire le nombre d'étudiants pour que cela s'accommode aux locaux.
On se rejoint sur le fait que la situation actuelle n'est pas satisfaisante, mais je pense qu'il faut viser plus haut, et pas plus bas.
- ysabelDevin
Les universités vont finir par mettre en place une année de propédeutique avec examen à la clé pour pouvoir s'inscrire dans telle ou telle filière.
Il faudra bien, au regard du niveau des gamins qui obtiennent leur bac.
Il faudra bien, au regard du niveau des gamins qui obtiennent leur bac.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- HerrelisGrand sage
Haaaaaaaa l'amphi Milne-Edwards à la Sorbonne, 1 siège sur deux foutus, les cours de stylistiques ou sur Victor Hugo passés debout à l'extérieur à ne rien entendre malgré le micro, parce que ce n'était pas fait pour! C'était il y a 20 ans .
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Faut choisir les enseignements aux bons créneaux :
Jeudi
Vendredi
Le matin à 8 h, l'aprèm après 16 h !
Jeudi
Vendredi
Le matin à 8 h, l'aprèm après 16 h !
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
egomet a écrit:Pas si sûr. Il y a d'autres raisons à l'abandon. Un étudiant sérieux, capable et sachant que les amphis vont se vider, n'a aucune raison de renoncer.Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Ca n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que ce n'est pas scandaleux.
Quand à l'argument des amphis enfin vides en décembre, c'est carrément spécieux à mon goût. Il faut plus qu'une solide conviction pour rester dans ces conditions là. C'est une méthode de sélection comme une autre, mais elle n'est certes pas le plus glorieuse ni la plus humaine.
Totalement d'accord avec toi.
C'est un argument facile et dédaigneux de dire "c'est vide en décembre". Si les amphis n'étaient pas surchargés en septembre, si les groupes de TD n'étaient pas à 40 ou 50, il y aurait sans doute plus de survivants en décembre de L1.
Cela dit, il y a effectivement un scandale à refuser une sélection honnête et à laisser les jeunes perdre une année.
Evidemment qu'il y a d'autres raisons à l'abandon. Mais je suis absolument persuadé que pour certains, ce serait leur donner une chance de réussir.
Sinon, je suis d'accord avec tes autres constats et avec la sélection.
- ErgoDevin
Ils peuvent venir sur le site où je donne des cours le mardi s'ils veulent : sur les 27 étudiants de la 1e semaine, ils étaient 20 aujourd'hui (enfin...20 à 10h, 19 à 11h, 22 à 13h30... ).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- archebocEsprit éclairé
Pseudo a écrit:Ca n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que ce n'est pas scandaleux.
« Il n'est aucun problème assez urgent en politique qu'une absence de décision ne puisse résoudre. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Queuille
Elle est la moins glorieuse et la moins humaine, parce qu'elle est la moins courageuse.Pseudo a écrit:Quand à l'argument des amphis enfin vides en décembre, c'est carrément spécieux à mon goût. Il faut plus qu'une solide conviction pour rester dans ces conditions là. C'est une méthode de sélection comme une autre, mais elle n'est certes pas le plus glorieuse ni la plus humaine.
On peut équiper tout ce qu'on veut, si on ne sait pas en juin combien il y aura d'inscrits dans chaque filière en septembre, on ne peut pas mettre des enseignants pour faire cours dans les amphis. On peut en deux mois recruter un vacataire supplémentaire, mais pas dix.Zagara a écrit:- avoir des équipements adaptés au nombre d'inscrits
économiquement suicidaire aussi.Zagara a écrit:Pour régler ce problème, il faudrait augmenter les impôts afin d'agrandir et rénover toutes les universités de France et d'engager des professeurs supplémentaires. Mais ce serait électoralement suicidaire de le faire
Ils comptent tellement le garder qu'ils ne prennent pas de risque : ils sont en train de partir.Zagara a écrit:(ou bien ça ne plairait pas à un groupe de gens très riches, très influents, qui ne paient quasiment pas d'impôts et comptent bien garder ce privilège).
Dans le terme "semi", il y a l'idée de moitié. La contribution du secteur privé au financement de l'Université est très loin de représenter la moitié de son coût, tant en fonctionnement qu'en investissement.Zagara a écrit:La "solution" prise a donc été de semi-privatiser l'université afin d'accueillir des investisseurs privés,
Actuellement, on s'achemine vers trois années de propédeutique. Cela s'appelle la continuité bac-3/bac+3.ysabel a écrit:Les universités vont finir par mettre en place une année de propédeutique avec examen à la clé pour pouvoir s'inscrire dans telle ou telle filière.
Il faudra bien, au regard du niveau des gamins qui obtiennent leur bac.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ronin a écrit:MK est libéral :shock:
Ouais! :lol: :lol:
- egometDoyen
Ce n'est pas un problème de locaux.Zagara a écrit:Je vois la chose de manière positive : donner la possibilité à tous les étudiants d'avoir une expérience saine et digne dans le cadre de l'université, ce qui signifie améliorer les équipements.
Tu vois la chose de manière négative : réduire le nombre d'étudiants pour que cela s'accommode aux locaux.
On se rejoint sur le fait que la situation actuelle n'est pas satisfaisante, mais je pense qu'il faut viser plus haut, et pas plus bas.
La question est de savoir quel est le sens de ces études. Je n'ai rien contre l'idée de mettre le prix. Mais avant d'engager des dépenses, c'est bien de s'assurer qu'on en aura pour son argent.
Autrement dit, c'est bien de construire des amphis, à condition qu'on y délivre des cours de bon niveau à des étudiants qui soient là pour travailler. S'ils viennent pour passe le temps ou pour avoir la sécurité sociale, ce n'est pas la peine.
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- NitaEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Pseudo a écrit:Ca n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que ce n'est pas scandaleux.
Quand à l'argument des amphis enfin vides en décembre, c'est carrément spécieux à mon goût. Il faut plus qu'une solide conviction pour rester dans ces conditions là. C'est une méthode de sélection comme une autre, mais elle n'est certes pas le plus glorieuse ni la plus humaine.
Totalement d'accord avec toi.
C'est un argument facile et dédaigneux de dire "c'est vide en décembre". Si les amphis n'étaient pas surchargés en septembre, si les groupes de TD n'étaient pas à 40 ou 50, il y aurait sans doute plus de survivants en décembre de L1.
Non, ce n'est facile ni dédaigneux.
Ce n'est d'ailleurs pas un argument, c'est un constat que j'ai fait quand j'étais étudiante dans une filière très pauvre en étudiants, puis quand j'ai enseigné en fac, dans une filière pléthorique.
Il y aurait plus de survivants en décembre de L1 si on secondarisait entièrement la fac (note donc les devoirs au tableau pour la prochaine fois), ou si on cessait de couver les lycéens (disons les Term) pour leur faire comprendre qu'étudier c'est travailler - et le plus souvent tout seul (avec un livre ).
Et parmi tous ces naufragés combien sont là par hasard, par défaut, sans avoir la moindre idée des efforts à fournir, des savoirs à acquérir ? Combien d'étudiants issus d'un bac pro, confrontés à la brutale réalité d'un niveau très insuffisant pour "survivre" en fac de Lettres, par exemple ?
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je suis un partisan très actif de la non automaticité de l'accès des bacs pro en fac.
Mais je maintiens: une bonne partie des étudiants qui ne viennent plus en décembre n'ont pas pu être convenablement accompagnés parce qu'on organise sciemment le sous-encadrement. Les administratifs ont ensuite beau jeu de nous expliquer que ce sous-encadrement s'avère finalement adapté. C'est d'une perversité sans nom.
Tant mieux si vous trouvez ça normal, puisque ça s'est toujours fait ainsi. On peut aussi continuer à trouver cela choquant.
Mais en cette période de nivellement par le bas à tous les niveaux, j'imagine que c'est entré dans les mœurs.
Mais je maintiens: une bonne partie des étudiants qui ne viennent plus en décembre n'ont pas pu être convenablement accompagnés parce qu'on organise sciemment le sous-encadrement. Les administratifs ont ensuite beau jeu de nous expliquer que ce sous-encadrement s'avère finalement adapté. C'est d'une perversité sans nom.
Tant mieux si vous trouvez ça normal, puisque ça s'est toujours fait ainsi. On peut aussi continuer à trouver cela choquant.
Mais en cette période de nivellement par le bas à tous les niveaux, j'imagine que c'est entré dans les mœurs.
- NitaEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Je suis un partisan très actif de la non automaticité de l'accès des bacs pro en fac.
Mais je maintiens: une bonne partie des étudiants qui ne viennent plus en décembre n'ont pas pu être convenablement accompagnés parce qu'on organise sciemment le sous-encadrement. Les administratifs ont ensuite beau jeu de nous expliquer que ce sous-encadrement s'avère finalement adapté. C'est d'une perversité sans nom.
Tant mieux si vous trouvez ça normal, puisque ça s'est toujours fait ainsi. On peut aussi continuer à trouver cela choquant.
Mais en cette période de nivellement par le bas à tous les niveaux, j'imagine que c'est entré dans les mœurs.
Je n'ai pas dit que je trouvais ça normal. Mais d'autres choses me choquent davantage que les amphis qui débordent, dans la misère qui frappe l'université.
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais tout est lié. Les salles bondées, dans des états pas possibles, les effectifs qui sont volontairement sous-encadrés, tout cela relève de la même logique.
La pénurie est savamment utilisée et on est dans un cercle vicieux sans fin dont seules profitent les disciplines à la con genre psycho et info-comm.
La pénurie est savamment utilisée et on est dans un cercle vicieux sans fin dont seules profitent les disciplines à la con genre psycho et info-comm.
- NitaEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais tout est lié. Les salles bondées, dans des états pas possibles, les effectifs qui sont volontairement sous-encadrés, tout cela relève de la même logique.
La pénurie est savamment utilisée et on est dans un cercle vicieux sans fin dont seules profitent les disciplines à la con genre psycho et info-comm.
Là, je ne peux qu'approuver.
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- HORAHabitué du forum
Une émission sur le sujet ce soir, dans "Du grain à moudre" sur France Cult, le titre étant "l'université doit-elle sélectionner davantage ?" (avec au passage, je vous le donne en mille, "d'avantage" au lieu de "davantage" sur le site... ) ; j'ai écouté d'une oreille mais on y retrouve bien les problématiques de notre bonne vieille scolarité frenchy ; d'un côté, le président de la fac toulousaine qui rit de se voir si belle paske elle a Jean Tirole comme tête d'affiche : pour lui, en matière d'universités, il y a des torchons et des serviettes ; en face, le représentant de l'unef résout le problème de l'hétérogénéité des étudiants en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire : mais zenfin, yakafokon personnaliser la pédagogie.
Bon, j'admets grossir le trait mais on a quand même l'impression d'un ping pong entre Charybde et Scylla.
http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-l-universite-doit-elle-selectionner-d-avantage-2015-09-22
Bon, j'admets grossir le trait mais on a quand même l'impression d'un ping pong entre Charybde et Scylla.
http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-l-universite-doit-elle-selectionner-d-avantage-2015-09-22
- zemacebeNiveau 6
A lyon III en droit ils ont réglé le problème autrement: 1er exam en L1 le 19/9. Et avec les résultats ils donnent aux étudiants leur probabilité de réussir l'année en fonction de leur note...comment vider les amphis avant décembre.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
J'ai des collègues qui disent aussi clairement qu'il n'y a que 3% des bacs pros qui réussissent leur L1 en histoire. Mais ça ne suffit pas à décourager.
Encore une fois, on ne réglera rien tant que la fac sera le lieu de refuge des bacs pros et technos exclus par des bacs généraux qui parasitent les IUT et BTS pour... éviter d'aller à la fac. Bref, si chacun allait dans les formations qui sont faites pour son parcours antérieur, cela irait déjà nettement mieux.
Encore un cercle vicieux à casser.
Encore une fois, on ne réglera rien tant que la fac sera le lieu de refuge des bacs pros et technos exclus par des bacs généraux qui parasitent les IUT et BTS pour... éviter d'aller à la fac. Bref, si chacun allait dans les formations qui sont faites pour son parcours antérieur, cela irait déjà nettement mieux.
Encore un cercle vicieux à casser.
- RendashBon génie
Ouais, enfin à Lyon III ils ont inventé d'autres moyens de sélection. Par exemple, faut survivre au passage quotidien et forcé devant les chiottes, à la Manu. Et à la traversée du couloir extérieur, celui qui est blindé de fumeurs. Et aux machines à café en panne. Et aux secrétariats. Et au labyrinthe des salles, surtout au 3e étage, et aux amphis en sous-sol.
Si t'es encore en vie à la fin de la semaine, c'est que tu pourras survivre au cursus.
Si t'es encore en vie à la fin de la semaine, c'est que tu pourras survivre au cursus.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum