Accès à la salle de cours

Bonsoir chers/es collègues,
J'ai une collègue qui entre dans ma salle quand ça lui chante et elle refuse d'entendre que cela me gêne. Alors je voulais savoir si y'a une loi qui encadre ce genre de cas ?
Merci d'avance

Peux-tu préciser un peu le problème ? Ta collègue entre quand tu as cours ? Dans des moments où tu n'as pas cours, mais où tu travailles dans la salle ? Pour quelle raison y entre-t-elle elle-même ?

chouette38 a écrit:Bonsoir chers/es collègues,
J'ai une collègue qui entre dans ma salle quand ça lui chante et elle refuse d'entendre que cela me gêne. Alors je voulais savoir si y'a une loi qui encadre ce genre de cas ?
Merci d'avance

Je ne comprends pas la situation mais ce que j'ai souligné en gras me gêne toujours, on n'est pas propriétaire d'une salle, on en occupe une sur des heures où l'on y fait cours, le reste du temps on n'a aucun droit dessus.

Je comprends que la collègue entre dans la salle de classe pendant que chouette38 y fait cours avec ses élèves, sinon effectivement, je ne vois pas où serait le problème.

Tout ne se règle pas à coup de texte de loi, mais il faut bien faire comprendre à la collègue que ses irruptions ne sont pas acceptables.

Elle entre dans la salle pour faire quoi au fait ?

Je ne suis pas certain que ça marche pareil en LP... Il s'agit peut-être d'une salle info qu'il ne faut pas déranger (Chouette 38 enseigne la gestion administrative...). Si je corrigeais mes copies dans la salle d'art pla, ou dans certaines salles du bloc scientifique, même en dehors des cours, j'imagine qu'on me dirait que je gêne, par principe.

Salut,
Je ne pense pas qu'il y ait de loi pour ça (il n'y a pas une loi par interaction sociale…). Par contre, quand la discussion entre adultes responsables et professionnels échoue, il y a un supérieur hiérarchique dont le rôle est, il me semble, notamment de régler ce genre de problème, en prenant compte les besoins et gênes des uns et des autres.

Chers/ères collègues,
Désolé j'étais pris pas Parcoursup et pas pu voir vos réponses à temps.
Je m'expliques : la collègue (A) entre dans la salle pendant le cours, sans même frapper à la porte.
Elle fait de même avec une autre collègue (G), celle-ci n'était pas contente et l'a fait savoir à la collègue (A), celle-ci lui a répondu je fais ce que je veux je suis coordinatrice. Le dialogue est donc inutile dans ce cas, d'où ma question sur une loi, le but n’étant pas d'aller en justice, c'est simplement de lui faire entendre raison texte à l'appui.
Par ailleurs, je sais bien que je ne suis pas propriétaire de la salle, cependant j'en suis responsable pendant mon cours, l'inspecteur nous prévient bien avant sa visite, n'est ce pas ! Le proviseur toque à la porte (d'ailleurs, quand j'étais au centre de formation, on nous a dit que même le proviseur ne peut accéder à la salle de cours sans notre permission (mais bien entendu personne ne lui refusera par courtoisie entre autres...), toutefois, je ne sais pas si cela est vrai !
la problématique est la même qu'on soit au LP ou au LG, vous faites cours, tout d'un coup une personne pénètre dans la salle, soit pour chercher un livre, parler à un élève dont elle est PP, ou encore pour voir si l'imprimante fonctionne (car on est coordo), tout cela aurait pu se faire en dehors des cours, n'est ce pas !

Si on suit la piste juridique, tu peux toujours arguer que lorsque tu fais cours, tu es en charge, et que dans le cas extrême où un élève l'agresse, tu es de facto impliquée... je ne vois que ça... et c'est bien faible.

Non, c'est l'angle de la courtoisie qu'il faut approfondir. Cette histoire de coordo n'a aucun sens, tu estimes que les allées et venues perturbent ton cours, c'est audible il me semble.
Au pire, écris-lui en mettant le proviseur en copie (mais là c'est la guerre).

Enfin sur le proviseur, il toque par évidente courtoisie, mais techniquement il est responsable partout donc peut bien sûr circuler à sa guise (imagine la scène "on entend des hurlements d'élèves qui appellent à l'aide" - "oui mais là je fais cours donc vous repasserez plus tard"). Le seul lieu auquel il n'a jamais accès est le bureau de l'agent comptable s'il y en a un.

Pas besoin de texte de loi, l'attitude de la collègue est déplacée.

Faire irruption dans la salle de classe d'un collègue sans frapper et interrompre son cours, cela n'est pas courtois (pour ne pas dire plus).

A défaut de réussir de le lui faire comprendre en le lui disant, tu peux essayer de faire la même chose : tu entres dans sa salle quand elle y fait cours. Que va-t-elle te dire ?

pogonophile a écrit:Le seul lieu auquel il n'a jamais accès est le bureau de l'agent comptable s'il y en a un.

Pourquoi ? (par curiosité)

Bonjour,

Ta situation semble extrême quand même... Habituellement, par courtoisie chacun toque à la porte (même les élèves...).
Souvent les personnes qui interviennent ont des raisons (qui sont très bonnes pour elles).
La plus part des interruptions que j'ai eu : PP, CPE, Proviseur, infirmière.. mais ce n'était pas pour rendre visite à l'imprimante...
Quelque soit la raison de leur intervention, c'est clair que ça nous met en l'air notre cours... Aller reprendre la suite du cours, remettre les élèves dans l'ambiance... C'est clair, c'est super embêtant (pour ne pas dire autre chose)...

Pour ton cas, vous avez sans doute des réunions de concertation. Il faut en discuter à ce moment là, sans agression et ni agressivité...peut-être même une discussion en tête à tête. Si la discussion n'est pas possible ET que les interruptions sont nombreuses, il faut en parler au supérieur (CDE) non pas pour qu'il punisse l'un(e) ou l'autre mais pour mettre au clair les règles de vie commune... Cependant, une discussion entre adulte me semble préférable à l'intervention d'un supérieur dans ce qui n'est en soi qu'un fait de savoir vivre..

Bon courage car je sens que quand ça en arrive là, c'est que la discussion va être difficile entre vous, mais il faut la privilégier...

Ce genre de situations me fait bondir: voir où peut mener le manque de savoir-vivre et de courtoisie de certains, c'est effrayant.

Il nous arrive de temps en temps de devoir nous déranger mutuellement pour récupérer un truc dans une salle (configuration oblige), la vie scolaire intervient régulièrement dans nos cours, je ne vois pas du tout où est le problème, on reste courtois et rapide les uns envers les autres.

J'irais même plus loin: les élèves nous voient nous comporter entre nous avec respect et politesse, ça leur montre notre esprit d'équipe et ça nous permet de gagner en crédibilité.

Matheod a écrit:

pogonophile a écrit:Le seul lieu auquel il n'a jamais accès est le bureau de l'agent comptable s'il y en a un.

Pourquoi ? (par curiosité)

C'est un peu compliqué et pas tout à fait clair dans mon esprit, mais le principe est que le chef d'établissement ordonne les dépense, l'agent comptable les contrôle, la séparation doit donc être stricte et matérialisée dans l'espace.

Le tout devient franchement tordu quand le gestionnaire est aussi agent comptable (aberrant mais courant), donc il s'écrit à lui-même, accuse réception de son propre message, et contrôle son propre travail

Une interruption de temps en temps pour des raisons valables ne représente pas un problème.
Mais si cela se reproduit souvent, il faut y mettre fin.
Sa fonction de coordonatrice ne l'autorise pas à faire irruption sans ton consentement et ton consentement, elle ne l'a pas, point final à la discussion.
Je pense qu'elle doit avoir un petit problème psychologique de l'ordre de la toute puissance infantile.
C'est sans doute inconscient mais sa réponse à une demande légitime de cesser est un indice.

Je considère que ce comportement est le même que celui du toutou qui vient uriner pour marquer son territoire.
Cela peut vous choquer, mais réfléchissez un peu.
Quel plaisir trouve-T-elle à venir ainsi où bon lui semble et quand bon lui semble ?
Il FAUT l'en empêcher.
Un changement de salle pour ne pas avoir la photocopieuse ?
Une remise en place publique ?
Un petit rappel de ce que recouvre la fonction de coordo, réellement ?

Rabelais a écrit:Une interruption de temps en temps pour des raisons valables ne représente pas un problème.
Mais si cela se reproduit souvent, il faut y mettre fin.
Sa fonction de coordonatrice ne l'autorise pas à faire irruption sans ton consentement et ton consentement, elle ne l'a pas, point final à la discussion.
Je pense qu'elle doit avoir un petit problème psychologique de l'ordre de la toute puissance infantile.
C'est sans doute inconscient mais sa réponse à une demande légitime de cesser est un indice.

Je ne vois même pas le rapport entre les deux, d'ailleurs : en quoi la fonction de coordonnateur pourrait-elle nécessiter qu'un collègue entre dans une salle occupée, surtout sans prévenir ?

Soit la collègue dont il est question a une raison valable et ponctuelle d'intervenir, soit elle n'en a pas ; mais être coordo n'est en rien une raison valable !

Juste peut être lui rappeler les règles rudimentaires de politesse. Et sans oublier nous occupons une salle qui n'est pas notre propriété mais une salle pour faire cours.

Effectivement, le coordo n'a pas à interrompre les cours de ses collègues ; ce qui a trait à la coordination peut se traiter hors du temps de cours, et le rôle du coordo n'est pas d'inspecter ou fliquer ses collègues (ni d'ailleurs de s'assurer que l'imprimante fonctionne).
Quant à entrer dans une salle occupée par un collègue pour X ou Y raisons, cela se fait en frappant à la porte, avec discrétion, et si c'est absolument indispensable : chercher un livre, s'il n'y en a pas ailleurs et qu'elle en a besoin, peut s'entendre. Vérifier l'imprimante ou parler à l'élève dont elle est PP, sont des choses qui peuvent se faire avant le début ou après la fin du cours. Eventuellement, elle peut t'"emprunter" l'élève deux minutes (ça m'est arrivé pour des problèmes urgents à régler en tant que PP, mais en frappant à la porte, en demandant son autorisation au collègue et en m'excusant pour l'interruption, et une fois dans l'année).
Bon courage pour la discussion, qui ne semble pas aisée ; l'aide du CDE ou de son adjoint peuvent peut-être être nécessaires, mais seulement en deuxième intention, après avoir essayé, en équipe, de lui faire comprendre que son attitude vous ennuie.