- MaudelineNiveau 3
Bonjour,
Pour mes séances de langue, je pars des pré-requis des élèves puis je vérifie leurs connaissances à partir d'un texte. Ensuite, je fais le cours avec eux au tableau. Je leur explique progressivement les différents aspects de la notion, et ils notent ainsi leur cours dans leur cahier. Pour vérifier ensuite leur compréhension de la notion, je leur donne des exercices d'application à faire en cours puis à la maison.
Certains collègues partent plus simplement d'une photocopie de la notion et passent ensuite aux exercices.
Qu'en pensez-vous ? Quelle démarche poursuivez-vous ? Procédez-vous toujours la même façon ou variez-vous les approches didactiques ?
Pour mes séances de langue, je pars des pré-requis des élèves puis je vérifie leurs connaissances à partir d'un texte. Ensuite, je fais le cours avec eux au tableau. Je leur explique progressivement les différents aspects de la notion, et ils notent ainsi leur cours dans leur cahier. Pour vérifier ensuite leur compréhension de la notion, je leur donne des exercices d'application à faire en cours puis à la maison.
Certains collègues partent plus simplement d'une photocopie de la notion et passent ensuite aux exercices.
Qu'en pensez-vous ? Quelle démarche poursuivez-vous ? Procédez-vous toujours la même façon ou variez-vous les approches didactiques ?
- FlofloNiveau 10
Personnellement je préfère que mes élèves écrivent. Je donne rarement une leçon de langue photocopiée sauf si vraiment nous sommes trèèèès en retard .... et encore elle sera à trous ... Je donne par contre des tableaux de conjugaisons, la liste des classes grammaticales (mots variables et invariables) et des fonctions, que nous précisons ensuite, au fur et à mesure des leçons.
Sinon je fonctionne à peu près comme toi, je fais le point à l'oral sur leurs acquis et on part d'un exemple ....
Sinon je fonctionne à peu près comme toi, je fais le point à l'oral sur leurs acquis et on part d'un exemple ....
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Les mots sont
La voix de l'émotion
Grand Corps Malade
- LaleliloluJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
pour mes cours de langue au collège, je partais toujours d'une observation (quelques phrases en rapport avec un texte déjà lu) et j'incitais les élèves à faire des remarques, ce qui me permettait de voir ce qu'ils savaient et de leur faire retrouver certaines notions. Le cours était systématiquement copié (c'est une compétence du collège!) mais ne comportait que quelques lignes. Les exercices permettaient d'appliquer (reconnaître, classer) mais aussi de manipuler: j'alternais leçon et exercices, ces derniers permettant aussi d'approfondir. Enfin, je proposais systématiquement un exercice pour réutiliser la notion en expression écrite.
pour mes cours de langue au collège, je partais toujours d'une observation (quelques phrases en rapport avec un texte déjà lu) et j'incitais les élèves à faire des remarques, ce qui me permettait de voir ce qu'ils savaient et de leur faire retrouver certaines notions. Le cours était systématiquement copié (c'est une compétence du collège!) mais ne comportait que quelques lignes. Les exercices permettaient d'appliquer (reconnaître, classer) mais aussi de manipuler: j'alternais leçon et exercices, ces derniers permettant aussi d'approfondir. Enfin, je proposais systématiquement un exercice pour réutiliser la notion en expression écrite.
- SambreNiveau 9
Je fonctionne pareil: une ou deux phrases d'observation pour voir où ils en sont, et éventuellement commencer à aborder ensemble la notion. Puis leçon au tableau, qu'ils recopient. Je leur demande en général de donner les exemples pour illustrer, ou de leur faire formuler la règle qu'on vient de voir. Puis exercices en classe ou maison. De préférence en classe.
_________________
2016-2017: TZR, 3 classes de 4e, 1 classe de 3e
2015-2016: TZR, 1 classe de 6e, 1 classe de 4e, 1 classe de 3e
2014-2015: Stagiaire (2 classes de 4e)
2008-2014: l'Age d'Or
- User24373Neoprof expérimenté
Pareil : deux phrases issues du dernier texte étudié. Phase d'observation à l'oral et prise de notes ( je projette les phrases, les questions et les premiers mots des réponses, ils répondent au crayon de bois et on corrige).
On fait quelques exemples ensemble et je leur donne la trace écrite à compléter, je pense la leur donner toute faite maintenant.
Enfin exercices en classe et à finir à la maison.
Cette année dans mon académie, les ipr et nos formateurs citaient beaucoup Anne Guerpillon ( Aix-Marseille) , je pense que ça peut être intéressant de voir ce qu'elle propose... je n'ai pas encore regardé.
On fait quelques exemples ensemble et je leur donne la trace écrite à compléter, je pense la leur donner toute faite maintenant.
Enfin exercices en classe et à finir à la maison.
Cette année dans mon académie, les ipr et nos formateurs citaient beaucoup Anne Guerpillon ( Aix-Marseille) , je pense que ça peut être intéressant de voir ce qu'elle propose... je n'ai pas encore regardé.
- Cha33Fidèle du forum
Comme beaucoup, je pars de phrases d'observation. En revanche, ces phrases ne sont pas extraites de textes étudiés. Je les invente pour la simple et bonne raison que parfois, dans les textes étudiés, les phrases présentent des difficultés qui ne seraient pas surmontables par les élèves à ce stade de la leçon. Par ailleurs, ces difficultés ne nous sautent pas toujours aux yeux et l'exercice tombe à l'eau.
A partir de ce corpus, je leur pose trois ou quatre questions très ouvertes et leur demande de nommer la notion (je n'indique jamais le titre de la leçon au tableau avant d'avoir corrigé le petit exercice d'observation). A partir des réponses aux questions, on a le squelette de la leçon. J'essaie alors de le faire verbaliser aux élèves.
Vient ensuite la leçon écrite (souvent rédigée par les élèves mais parfois le manque de temps me pousse à la préparer intégralement - auquel cas on surligne et on ajoute leurs exemples - ou partiellement - auquel cas ils remplissent les trous et c'est à eux de trouver les mots manquants -). Pour les exemples, je préfère lorsque ce sont eux qui les proposent.
Enfin, on passe aux exercices d'application. Les exercices sont progressivement plus difficiles, on commence par de l'observation puis on va doucement vers la manipulation plus fine des notions. Je finis immanquablement par un petit exercice d'écriture.
Je ne prétends pas que c'est un modèle idéal mais c'est celui avec lequel je me sens à l'aise et cela permet aux élèves, me semble-t-il, de prendre leur temps pour assimiler puisque tout se fait par étapes et qu'à chaque fin d'étape, j'explicite, réexplique au besoin.
A partir de ce corpus, je leur pose trois ou quatre questions très ouvertes et leur demande de nommer la notion (je n'indique jamais le titre de la leçon au tableau avant d'avoir corrigé le petit exercice d'observation). A partir des réponses aux questions, on a le squelette de la leçon. J'essaie alors de le faire verbaliser aux élèves.
Vient ensuite la leçon écrite (souvent rédigée par les élèves mais parfois le manque de temps me pousse à la préparer intégralement - auquel cas on surligne et on ajoute leurs exemples - ou partiellement - auquel cas ils remplissent les trous et c'est à eux de trouver les mots manquants -). Pour les exemples, je préfère lorsque ce sont eux qui les proposent.
Enfin, on passe aux exercices d'application. Les exercices sont progressivement plus difficiles, on commence par de l'observation puis on va doucement vers la manipulation plus fine des notions. Je finis immanquablement par un petit exercice d'écriture.
Je ne prétends pas que c'est un modèle idéal mais c'est celui avec lequel je me sens à l'aise et cela permet aux élèves, me semble-t-il, de prendre leur temps pour assimiler puisque tout se fait par étapes et qu'à chaque fin d'étape, j'explicite, réexplique au besoin.
- MaudelineNiveau 3
J'ai lu le travail de Mme Guerpillon sur son début de progression en langue avec les 6èmes, et cela me semble très pertinent!
Voici le lien :
http://lettres.ac-aix-marseille.fr/college/langue/prog2.html
Est-ce que quelqu'un aurait la suite de cette progression ? Si oui, je suis preneur !
Voici le lien :
http://lettres.ac-aix-marseille.fr/college/langue/prog2.html
Est-ce que quelqu'un aurait la suite de cette progression ? Si oui, je suis preneur !
- User24373Neoprof expérimenté
Maudeline a écrit:J'ai lu le travail de Mme Guerpillon sur son début de progression en langue avec les 6èmes, et cela me semble très pertinent!
Voici le lien :
http://lettres.ac-aix-marseille.fr/college/langue/prog2.html
Est-ce que quelqu'un aurait la suite de cette progression ? Si oui, je suis preneur !
Bon, je vais peut-être regarder ce qu'elle propose, alors.
- zinzinuleNiveau 8
Je fais comme vous la plupart du temps (observation de quelques phrases, puis leçon). Cependant je photocopie la leçon plus souvent que je ne la fais recopier : à vrai dire, ils copient les leçons d'orthographe, les leçons en lien avec une lecture faite en classe... mais rarement les leçons de grammaire : ce n'est pas excellent pour la mémorisation, mais cela dégage un temps précieux pour faire quelques exercices (organisés par "niveaux", souvent, comme ça les élèves ne sont pas obligés de les faire tous s'ils sont à l'aise) et enfin écrire, écrire, écrire... en remobilisant la leçon (pour imiter, pour amplifier des phrases, pour modifier leur structure...). Finalement, je m'y retrouve. D'ailleurs, j'ai remarqué que les leçons de grammaire ne sont souvent pas très bien recopiées par les élèves : les fléchages, étiquetages... manquent de clarté (les phrases débordent sur la ligne du dessous). Je soigne particulièrement la présentation des mes fiches pour qu'elles soient à peu près "standardisées" d'un leçon à l'autre et facilement consultable.
Cela fait très longtemps que je travaille comme ça et je pense que je vais continuer, malgré les défauts.
Plus rarement, pour le début de la séance de langue, je leur fais trier des phrases par deux. Un exemple : je leur donne une série de phrases simples dont la moitié est à la voix passive, l'autre moitié à la voix active, avec deux ou trois phrases aux deux voix et je leur demande de trier ça en deux paquets. Ensuite, ils doivent transformer les phrases pour les faire passer d'un paquet à l'autre. Et quand ils ont bien compris comment faire, on passe à la leçon. Enfin on refait des exercices. Le tri les mobilisent bien : tout le monde s'y met, ça change un peu, je trouve ça pas mal. Mais ça ne fonctionne pas pour tout !
Cela fait très longtemps que je travaille comme ça et je pense que je vais continuer, malgré les défauts.
Plus rarement, pour le début de la séance de langue, je leur fais trier des phrases par deux. Un exemple : je leur donne une série de phrases simples dont la moitié est à la voix passive, l'autre moitié à la voix active, avec deux ou trois phrases aux deux voix et je leur demande de trier ça en deux paquets. Ensuite, ils doivent transformer les phrases pour les faire passer d'un paquet à l'autre. Et quand ils ont bien compris comment faire, on passe à la leçon. Enfin on refait des exercices. Le tri les mobilisent bien : tout le monde s'y met, ça change un peu, je trouve ça pas mal. Mais ça ne fonctionne pas pour tout !
- PouceNiveau 9
Je viens de regarder le travail de la collègue d'Aix/ Marseille et je n'adhère pas du tout. La progression ne me semble pas pertinente, on parle de compléments essentiels , de groupes sujets, bref de tout ce que je rejette car cela me semble bien confus pour des élèves et bien loin des préconisations claires et pertinentes de Véronique.
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